Tourisme dans les Alpes-de-Haute-Provence

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Siège de la Fédération Nationale des Bistrots de Pays à Forcalquier

Cet article fournit diverses informations concernant le tourisme dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en France.

Un secteur économique important

Dans les Alpes de Haute-Provence, le tourisme représente une activité économique majeure :

  • 40 % du PIB du département ;
  • 380 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel ;
  • 15 millions de nuitées par an[1].

Le secteur de l’hôtellerie et de la restauration employait, fin 2006, 2 285 salariés. Le parc hôtelier se composait de 140 établissements, représentant 2 841 chambres. Plus des deux tiers de ces établissements étaient classés deux étoiles. Le département comptait également près d’une cinquantaine de centres de vacances familiaux[2].

Emmanuelle Burollet, Café de la Lavande à Lardiers, le doyen des Bistrots de pays.

1992, le SIVOM du pays de Forcalquier et Montagne de Lure, département des Alpes-de-Haute-Provence, lance le projet[3].

Le , le nom « Bistrot de Pays » devient une marque déposée. Ce dépôt est renouvelé le . Entre-temps, en 2000, ils s'étaient vus décerner le 1er prix de l'initiative territoriale.

Sylvia Pinel, ministre de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme, a été l'invitée, le à Niozelles, des représentants de l'association Bistrot de Pays, qui fêtaient cette année leur vingtième anniversaire[4]. Aux côtés de son hôte Bernard Raynal, président de la fédération nationale des Bistrots de Pays, se trouvaient le sénateur Claude Domeizel, le député Christophe Castaner et le vice-président de la région Jean-Yves Roux. La ministre était accompagnée par le préfet Patricia Willaert et le sous-préfet François Ambroggiani. Un déjeuner de travail de deux heures s'est tenu au bistrot où les avait accueilli Paul Romand, maire de la commune[5].

Le siège social de la fédération est fixé à : Le Grand Carré 13, Boulevard des Martyrs, 04300 Forcalquier, dans l'ancien Couvent des Cordeliers[6].

Les activités sportives

Rafting dans l'Ubaye

La Haute-Provence est une région privilégiée pour la pratique des sports de plein air, qu’ils soient aériens, vol à voile (Château Arnoux), parapente, terrestres (escalade, randonnée pédestre, randonnée équestre, VTT ou aquatiques (rafting, canyoning). Les gorges du Verdon abritent des sites d’escalade réputés et se prêtent à de nombreuses autres activités sportives. Les lacs artificiels de Serre-Ponçon, de Sainte Croix, et de Castillon (Moyen Verdon) permettent la pratique de sports nautiques.

Les sports d’hiver sont également bien représentés avec les stations des vallées de l’Ubaye : Pra Loup, Le Sauze, de la Blanche près de Seyne-les-Alpes: Montclar Station, Le Grand Puy et Chabanon-Selonnet ainsi que les stations du Val d'Allos : Val d'Allos. Les stations de Pra-Loup et de la foux d'Allos forment l'Espace Lumière, un domaine relié de 180 km, le plus grand des Alpes du Sud.

Le Parc naturel régional du Luberon

Dans les Alpes de Haute-Provence, dix-huit communes ont adhéré à la charte du Parc naturel régional du Luberon[7]:

Le Parc naturel régional du Verdon

Dans les Alpes de Haute-Provence, vingt-six communes ont adhéré à la charte du Parc naturel régional du Verdon[8]:

Le Parc national du Mercantour

Le parc national du Mercantour s’étend sur les départements des Alpes-Maritimes (pour les trois quarts de son étendue) et des Alpes-de-Haute-Provence pour le quart, et comporte 28 communes périphériques dont 6 dans le département des Alpes de Haute-Provence.

Dans le département des Alpes de Haute-Provence il est bordé par l’Ubaye au nord et le Verdon à l’ouest. Les communes de la zone périphérique constituent des « portes du parc » d’une grande richesse architecturale et un patrimoine naturel remarquable :

La Réserve Naturelle Géologique de Haute-Provence

La Réserve Géologique fait partie du réseau "European Geoparks Network" soutenu par l'UNESCO, qu'elle a contribué à fonder en l'an 2000. Véritable musée à ciel ouvert de 2 300 km2 dans lequel on trouve beaucoup d’endroits où les plissements sont visibles, ainsi que des traces spectaculaires de vie ancienne, comme la dalle aux Ammonites, à quelques kilomètres au nord de Digne-les-Bains. En particulier, le secteur de Barrême, riche en sites fossilifères, peut se prévaloir d’avoir donné son nom à une époque de l’ère secondaire, le Barrémien. Au sud, les gorges du Verdon présentent des paysages uniques en leur genre, avec une très grande verticalité. On trouve aussi des lacs naturels en haute montagne.

Villes et villages fleuris

Sept villes et douze villages du département ont reçu une ou plusieurs fleurs dans le cadre du concours des villes et villages fleuris qui récompense les villes et les villages ayant œuvré pour le développement des espaces verts dans leur commune[9].

Une fleur Deux fleurs Trois fleurs

Villages et cités de caractère

Dans le département des Alpes de Haute-Provence, douze villages détiennent le label Villages et cités de caractère[10]:

Le thermalisme

Thermes de Gréoux-les-bains
Modelage aux boues aux thermes de Digne

En région PACA, les Alpes-de-Haute-Provence sont le seul département à offrir deux grands centres de thermalisme à Digne-les-Bains et à Gréoux-les-Bains[11].

La station thermale de Digne est spécialisée dans la rhumatologie (rhumatismes, arthrose, séquelles de traumatismes) et le traitement des voies respiratoires. De plus, ils ofrent aux curistes « un espace bien-être avec piscine d’eau thermale, sauna et hammam et d’une salle de fitness. Des séances d’aquagym y sont organisées[11]. ».

La station thermale de Gréoux est « particulièrement recommandé aux personnes souffrant de rhumatismes et de maladies respiratoires ou ORL[11]. ».

Autre

Plus anecdotique, la "Cité sainte de l’aumisme" couramment appelée (Mandarom) (considérée comme une organisation sectaire) à Castellane, avec son architecture hétéroclite, attire encore quelques curieux. Mais depuis la destruction sur ordre de justice en 2001 de la statue monumentale appelée « la Statue du Messie Cosmo-Planétaire » (qui représentait son fondateur Gilbert Bourdin), la fréquentation est en baisse constante (10 000 visiteurs par an dans les années fastes, selon les adeptes du Mandarom).

Notes et références

Liens externes