Suresnes

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Suresnes
Suresnes
Vue de Suresnes depuis le Pont de Suresnes
Blason de Suresnes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Nanterre
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Mont-Valérien[Note 1]
Maire
Mandat
Christian Dupuy (UMP)
2014-2020
Code postal 92150
Code commune 92073
Démographie
Gentilé Suresnois
Population
municipale
48 526 hab. (2014)
Densité 12 804 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 52′ nord, 2° 13′ est
Altitude Min. 29 m
Max. 163 m
Superficie 3,79 km2
Élections
Départementales Suresnes
Localisation
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Suresnes
Liens
Site web ville-suresnes.fr

Suresnes (prononcé [sy.ˈʁɛ]) est une commune française du département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, sur la rive gauche de la Seine. Elle est membre de la Communauté d'agglomération du Mont Valérien.

Géographie

Localisation

Suresnes est entourée par Puteaux et Nanterre au Nord, Saint-Cloud au Sud, Rueil-Malmaison à l'Ouest et Paris à l'Est.

Communes limitrophes de Suresnes
Nanterre Puteaux
Rueil-Malmaison Suresnes Paris
Saint-Cloud

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 379 hectares ; l'altitude varie entre 29 et 163 mètres[1].

Climat

La climatologie de Suresnes suit l’historique du climat de Paris, à la nuance près que la ville est située sur le flanc d’une butte orientée vers l’est en direction de la capitale.

Voies de communication et transports

Voies routières

En décembre 2005, un troisième radar a été installé sur la RD 985 sur le boulevard Henri Sellier (face au commissariat) dont la vitesse est limitée à 50 km/h[2].

Voies fluviales

Écluse de Suresnes

Durant plusieurs siècles (de 1590 au début du XIXe siècle), le seul moyen de traverser la Seine est un bac. Envisagé dès 1829, le bac est remplacé par un pont large de 7 mètres construit en 1840 et inauguré en 1842. Incendié lors de la guerre de 1870, il est remplacé par un nouveau pont construit entre 1873 et 1874, mensurant 11 mètres de large ; lui-même élargi à 17,55 mètres entre 1897 et 1901. Ce dernier pont est remplacé en 1950 par le pont actuel large de 30 mètres.
Le premier barrage-écluse est édifié entre 1864 et 1869 ; une seconde est construite entre 1880 et 1885 pour améliorer la circulation fluviale entre Paris et Rouen. Après les inondations de 1910, un barrage à vannes levantes est construit en 1933.
À la fin des années 1960 est enfin construite la grande écluse.
Depuis 1987, la ville organise tous les étés La mer à Suresnes, qui permet à 2000 enfants des centres de loisirs ou au public d'être initié aux sports nautiques (catamaran, canoë et kayak).
Le Syndicat des transports d'Île-de-France a décidé de lancer en 2013 le réseau de transport fluvial Vogueo : les navettes desserviront trois lignes sur la Seine qui permettront d'aller de Suresnes à Maisons-Alfort en passant par Paris[3].

Pistes cyclables

La ville de Suresnes a pour projet de développer des pistes cyclables, ainsi que quatre stations de rangement de vélos essentiellement par Vélib' situées en bordure de la Seine[4].

Transports en commun

Gare de Suresnes-Mont-Valérien

Suresnes est reliée de plusieurs façons au réseau de transport de l'Île-de-France :

D'une part, quatre stations de Vélib' sont installées depuis le 30 juin 2009 au niveau du Boulevard Henri Sellier et à proximité de la place Henri IV. D'autre part, quatorze stations Autolib' sont en cours d'implantation[5].

Urbanisme

Morphologie urbaine

La cité-jardin de Suresnes, dans les années 1930
Théâtre Jean-Vilar au cœur de la cité-jardin de Suresnes

L’Insee découpe la commune en quinze îlots regroupés pour l'information statistique[6].

La commune de Suresnes est organisée en six quartiers[7] :

  • Cité-Jardins
  • Liberté
  • Plateau Ouest
  • Centre ville
  • République
  • Carnot - Gambetta


Occupation des sols en 2003
Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 82,08 % 310,77
Espace urbain non construit 14,45 % 54,69
Espace rural 3,47 % 13,14
Source : Iaurif[8]

Logement

Fichier:Suresnes Cite de l Europe.JPG
Cité de l’Europe

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 21 708, alors qu'il était de 19 828 en 1999[a 1].

Parmi ces logements, 93,4 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 5,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 13,0 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 85,4 % des appartements[a 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 37,4 %, en hausse sensible par rapport à 1999 (29,9 %). La part de logements HLM loués vides était de 33,8 % (soit 69 % de plus que le taux de 20 % requis par la loi SRU) contre 38,9 %, leur nombre étant constant 6 861 contre 6 856([a 3].

Projets d'aménagements

En juillet 2010, les travaux de construction ont débuté sur la ZAC Rivière Seine par Cogedim. Ce site accueillera 593 logements, dont plus de 30 % de logements sociaux[9].

Toponymie

Plaque de la rue du Mont Valérien à Suresnes

Surisnas, qui peut être l’accusatif du pluriel Surisnae, est un nom d’origine celtique, et sa terminaison en na indique qu’il s’agit d’un hydronyme selon les historiens[10]. L'origine du nom de Suresnes proviendrait de Surisna au singulier, la déesse tutélaire d'une des sources de la colline sacrée des gaulois, aujourd'hui appelée Mont Valérien.

À l'occasion de son exposition Suresnes à travers le Mont-Valérien, le musée d’histoire urbaine et sociale de Suresnes propose l’atelier Plaques de rues[11].

Histoire

La Mairie et la Salle des fêtes, dans les années 1930
Fichier:American cemetery of suresnes.jpg
Le cimetière américain de Suresnes
La « Nouvelle église », vers 1910

L'origine du nom de la ville de Suresnes provient du latin Surisnæ.

En 918, Charles le simple cède ce domaine royal à Robert, comte de Paris et abbé de Saint-Germain-des-Prés.

En 1593, Henri IV de France y tint ses conférences célèbres, devant les catholiques de l'armée royale et les ligueurs.

En 1839 est autorisé la construction du pont de Suresnes, concédé pour 77 ans à un investisseur. Mis en service en 1842, il est détruit pendant la Guerre franco-allemande de 1870[12].

En 1844, sur les ruines de l'abbaye de la congrégation des prêtres du Calvaire démarrent les travaux de construction du fort du Mont-Valérien, faisant ainsi d'un lieu à vocation religieuse une forteresse militaire.

Le second pont de Suresnes est construit en 1874 et restera en service jusqu'en 1950[12].

Le second pont de Suresnes dans les années 1910.
Il servait notamment à permettre le passage de lignes de tramway.

En 1914, lorsque la guerre éclate, Suresnes devient l'un des principaux centres de fabrication d'obus.

Citroën en fait l'une de ses usines après la guerre, lors de sa fulgurante expansion.

Maire de Suresnes pendant 22 ans, Henri Sellier fait construire les cités-jardins, des logements à bas prix, d'abord nommé HBM, les premières habitations à loyer bon marché (donc première HLM), le lycée Paul Langevin ouvert en 1927 agrandi en 1937 et l’école de plein air de Suresnes construite de 1934 à 1935[13].

Lors de la Seconde Guerre mondiale, le fort du Mont-Valérien fut occupé par les Allemands et fut le théâtre de l'exécution de plus de 1 000 prisonniers et otages, dont Honoré d'Estienne d'Orves, Michel Manouchian le 29 août 1941. De 1941 à 1944 le prêtre catholique Franz Stock accompagna les condamnés à mort sur le plan religieux et civil. C'est aussi ici que le 30 mai 1942, l'écrivain et résistant français Jacques Decour (Daniel Decourdemanche) est mort pour la France, fusillé par les nazis.

Français Molet ( fusillé le 7 avril 1942 ) par les nazis [1]

Le Mémorial de la France combattante du Mont Valérien est aujourd'hui un lieu de pèlerinage national. Chaque année, le 18 juin, le président de la République française en fonction y vient pour une commémoration.

L'actuel pont de Suresnes, construit entre 1938 et 1950, est en service depuis 1950[14].

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Socialiste pendant l'entre deux guerres avec Henri Sellier, important théoricien et réalisateur du logement social en France (les "cités-jardins") et ministre du Front Populaire, ainsi que sous la IVe République, communiste à la Libération, la ville est depuis 1983 ancrée au centre droit. Marcel Legras, maire socialiste de 1956 à 1966, conseiller général de la Seine en 1945-1947, eut la particularité de connaître une deuxième carrière d'administrateur local en devenant maire de sa commune natale, Autry-le-Chatel, de 1971 à 1983 et conseiller général du Loiret de Châtillon-sur-Loire de 1967 à 1979. Le dernier maire socialiste de Suresnes, Robert Pontillon, fut longtemps responsable de son parti aux affaires internationales et sénateur des Hauts-de-Seine (1977-1992). Son successeur, le maire actuel, Christian Dupuy, RPR puis UMP, fut conseiller général de 1988 à 1993, député de 1993 à 1997 et à nouveau conseiller général depuis 1998. Suresnes fut parmi les premières villes à utiliser des machines à voter électroniques dès les élections européennes de 2004[15].

Pour les échéances électorales de 2007, Suresnes fait partie des 82 communes[16],[17] de plus de 3 500 habitants ayant utilisé les machines à voter.

Administration municipale

La mairie de Suresnes

Le 22 octobre 2008, le conseil municipal a décidé la création de la communauté d'agglomération du Mont Valérien, intercommunalité associant les communes de Rueil-Malmaison et de Suresnes[18].

En 2007, Suresnes a reçu le label Ville Internet @@@ « libre »[19].

Depuis de nombreuses années, Suresnes est récompensée par le comité Concours des villes et villages fleuris de 3 fleurs sur 4[20], ce qui la conforte comme l'une des villes où il fait bon vivre.

Liste des maires

Six maires se sont succédé depuis la Libération :

Liste des maires successifs[21]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 Paul Pagès PCF  
1947 1953 Louis Bert SFIO  
1953 1956 Raymond Cosson SFIO  
1956 1965 Marcel Legras (1904-1989) SFIO Directeur de la Caisse nationale de Sécurité Sociale
1965 1983 Robert Pontillon SFIO puis PS  
1983 En cours
(au 8 août 2014)
Christian Dupuy RPR puis UMP avocat
Vice-président du Conseil Général des Hauts-de-Seine
Réélu pour le mandat 2014-2020[22]

Instances judiciaires et administratives

Les tribunaux compétents sur Suresnes sont situés à Puteaux pour le tribunal d’instance, à Nanterre pour le tribunal de grande instance et à Versailles pour la cour d’appel[23].

Politique environnementale

Suresnes met en œuvre une politique environnementale diversifiée, invitant ses habitants et touristes à utiliser les moyens de transport alternatifs à la voiture personnelle[24].

Jumelages

50e anniversaire du jumelage entre Suresnes et Holon

Au 1er janvier 2010, Suresnes est jumelée avec :

Par ailleurs, la commune de Suresnes a signé des contrats de coopération :

Population et société

Foyer Merlin de Thionville

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[27],[Note 2].

En 2014, la commune comptait 48 526 habitants, en augmentation de 5,37 % par rapport à 2009 (Hauts-de-Seine : 2,25 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4701 3851 4271 3221 4411 7651 9532 1592 032
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 2164 5464 5156 4776 1497 0117 6838 4049 057
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
11 22513 66016 24819 11722 20927 06532 01832 18237 149
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
39 10040 61637 53735 18735 99839 70644 19746 87648 526
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,1 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,7 %).

À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,3 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 47,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 23 %, 15 à 29 ans = 19,3 %, 30 à 44 ans = 26,5 %, 45 à 59 ans = 17,7 %, plus de 60 ans = 13,6 %) ;
  • 52,3 % de femmes (0 à 14 ans = 19,3 %, 15 à 29 ans = 19,3 %, 30 à 44 ans = 26,1 %, 45 à 59 ans = 16,8 %, plus de 60 ans = 18,5 %).
Pyramide des âges à Suresnes en 2007 en pourcentage[30]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90  ans ou +
1,1 
4,3 
75 à 89 ans
7,3 
9,0 
60 à 74 ans
10,1 
17,7 
45 à 59 ans
16,8 
26,5 
30 à 44 ans
26,1 
19,3 
15 à 29 ans
19,3 
23,0 
0 à 14 ans
19,3 
Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2007 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90  ans ou +
1,0 
4,8 
75 à 89 ans
7,8 
10,2 
60 à 74 ans
11,0 
18,5 
45 à 59 ans
18,9 
24,7 
30 à 44 ans
23,3 
21,0 
15 à 29 ans
19,9 
20,6 
0 à 14 ans
18,1 

Depuis 2006, il est dénombré annuellement plus de 800 naissances pour moins de 300 décès[32].

Enseignement

Suresnes est située dans l'académie de Versailles.

Établissements scolaires

Façade du collège Henri Sellier

La ville administre 10 écoles maternelles[33], 8 écoles élémentaires[34] communales et la célèbre école de plein air de Suresnes.

Le département des Hauts-de-Seine gère trois collèges[35] : le collège Jean Macé[36], le collège Émile Zola et le collège Henri Sellier[37]).

La région Île-de-France gère deux lycées :

Par ailleurs, Suresnes dispose d'un établissement scolaire privé : l'école Saint-Leufroy, créée en septembre 1988 par des familles suresnoises[40].

Enseignement supérieur

Outre des filières en section de technicien supérieur, Suresnes héberge l’INS HEA (Institut National Supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes Handicapés et les Enseignements Adaptés)[41].

Manifestations culturelles et festivités

Salle des fêtes et de restauration municipale
  • Le festival des vendanges (le 1er week-end du mois d'octobre).
    Le festival des vendanges fête la fin des récoltes des vignes de la ville avec sa confrérie qui se réunit pour déguster le vin produit ; elle est célébrée par des défilés, des spectacles de rue, des concerts et une fête foraine.

Santé

Remise d’un prix de la foulée Suresnoise 2011 à un bénéficiaire du don d'organes

L’Hôpital Foch est un établissement de santé privé d’intérêt collectif dont l'activité repose sur un effectif de 2 000 collaborateurs dont 300 médecins[42].

Sports

  • Jeunesse Sportive de Suresnes, club de football jouant en "Championnat Paris Ile-De-France" en Division "[PH] Promotion d'Honneur"
  • Rugby club suresnois, club de rugby jouant en Fédérale 1
  • Suresnes Basket Club, club de basket évoluant en Promo d'Excellence region
  • Poney club Suresnois, centre équestre participant au championnat de France se situant en haut du Mont Valérien
  • Suresnes sport nautique
  • Tennis Club de Suresnes, 83 rue des Houtraits à Rueil Malmaison
  • Piscine du Centre Sportif des Raguidelles (27 rue Tourneroches) équipée d'un toit ouvrable qui reste paradoxalement fermée pour entretien pendant l'été durant un mois[43] :
    • Grand bassin 25x12,5m
    • Petit bassin 12,5x10m
    • Pataugeoire - Solarium
  • Benattia Brothers club de boxe thai

Médias

La régie publicitaire de médias sur Suresnes est assurée par les entreprises suivantes : Cobalink, D2com, Degee Jacques, Horyzon Clics, Horyzon Media et Lemarchand Amandine[44].

Cultes

Église du Cœur-immaculé-de-Marie

Les Suresnois disposent de lieux de culte catholique, israélite et protestant.

Culte catholique

Depuis janvier 2010, la commune de Suresnes fait partie du doyenné du Mont-Valérien, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[45].

Au sein de ce doyenné, les lieux de culte catholique relèvent de la paroisse du cœur[46],[47] : l'église Notre-Dame de la Paix, l'église Le Cœur Immaculé de Marie, la chapelle Notre-Dame de la Salette, la chapelle Saint Leufroy, la chapelle Saint Louis et la chapelle Chapelle du fort du Mont Valérien.

Par ailleurs, la Maison St Charbel propose un lieu de culte de l'Église catholique maronite

Culte israélite

L'association Beth Yossef de Suresnes administre une synagogue[48].

Culte protestant

L’Église évangélique luthérienne de France est présente à Suresnes à travers l'église luthérienne de Suresnes[49].

Économie

Endettée de 96 050 milliers d'euros en 2012[50] soit 2 067 euros par habitant[51], la commune de Suresnes a une capacité d'autofinancement nette après remboursement d'emprunts de 5,9 millions d'euros[52]. Le budget de Suresnes s'élève à 106,8 millions d'euros pour 2012[53] : 27,3 millions d'euros de dépenses d’investissement et 79,4 millions d'euros de dépenses de fonctionnement.

Revenus de la population et fiscalité

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 37 603 , ce qui plaçait Suresnes au 4 059e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[54].

Emploi

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 30 936 personnes, parmi lesquelles on comptait 80,3 % d'actifs dont 73,3 % ayant un emploi et 7,0 % de chômeurs[a 4].

On comptait 28 314 emplois dans la zone d'emploi, contre 22 737 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 22 850, l'indicateur de concentration d'emploi est de 123,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu plus d'un emploi par habitant actif[a 5].

Entreprises et commerces

Tournée historiquement vers les industries automobiles et aéronautiques, Suresnes a également hébergé la cité des parfums dès 1904 dans l'usine de François Coty employant jusqu'à 4 000 personnes sur 50 000 m2[55]. En 1998, la ville a initié une charte de qualité Suresnes Qualité Plus (SQ+) qui est désormais gérée par l’association pour la promotion de la qualité du commerce et de l’artisanat suresnois.
Le 31 décembre 2003, 2 019 établissements étaient immatriculés à Suresnes ; 83 % d’entre eux exerçaient une activité tertiaire[56].

Les principaux pôles d'activités et de recherche présents à Suresnes sont l'Hôpital Foch, Philips et Placo. Mais certaines entreprises y ont également localisé certaines de leurs divisions[57]101

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Croix de Lorraine au pied du fort du Mont-Valérien, mémorial de la France combattante

La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[58].

Patrimoine culturel

Théâtres

Depuis 1993, le théâtre Jean-Vilar accueille le festival international de rencontres entre la danse contemporaine et le hip-hop appelé Suresnes Cités Danse. Cette manifestation a permis à son directeur Olivier Meyer de créer un « pôle de production, diffusion et transmission de la danse hip-hop » appelé Cités danse connexions, et inauguré le [64]. Ce centre accueille trois chorégraphes en résidence par an, des programmes pédagogiques destinés aux danseurs, et une salle de 230 places.

Bibliothèques

  • Médiathèque (5 Rue Ledru-Rollin)
  • Bibliothèque du quartier Sorbiers (5, allée des Platanes)
  • Chacune des écoles dispose d'une bibliothèque centre documentaire

L’école d’arts plastiques

La Seine près de Suresnes Alfred Sisley (1879)

L’école d’arts plastiques enseigne 9 disciplines : peinture, acquarelle, arts graphiques, vidéo, photographie, sculpture, céramique, dessin et histoire de l’art (La passarelle des arts, avenue du Général de Gaulle).

Conservatoire

Inauguré en 2007, l’équipe pédagogique des 35 professeurs de cet établissement reconnu à rayonnement communal par le ministère de la culture accueille plus de 800 élèves (1 Place du Puits d’Amour).

Cinéma Le Capitole

Classé Art et essai et labellisé jeune public, le capitole compte quatre salles (3 rue Ledru-Rollin).

Musée d’histoire urbaine et sociale

Le musée d’histoire urbaine et sociale (MUS)[65] a été ouvert le 8 juin 2013 dans la gare de Suresnes-Longchamp. Présentant l'évolution de la ville, il est tout particulièrement axé sur l'urbanisme social des années 1920-1930. À travers 7 séquences, les visiteurs découvrent ainsi le passé viticole et industriel de la ville (avec les entreprises Darracq, Blériot, Coty, Worth, Olibet...), Henri Sellier (maire de Suresnes de 1919 à 1941), les projets urbains (la cité-jardins en particulier) et les projets sociaux (école de plein air, groupes scolaires...) des années 1920 - 1930. La muséographie est moderne et interactive,avec de nombreux multimédia pour tous les publics. Le projet architectural a été confié aux architectes « Encore Heureux ». Il s'appuie sur l'ancienne gare Suresnes-Longchamp, réhabilitée et dotée d'une extension moderne, permettant d'accueillir les espaces d'exposition temporaire, l'atelier, le centre de documentation.
Le MUS a été Initialement budgété à un coût de 8,3 millions d'euros[66] pour une surface totale d'environ 1 300 mètres carrés[67], y compris la création de l'extension de 220 mètres carrés destinée aux expositions temporaires[68]. Xavier Iacovelli regrette que ce « projet pharaonique » se soit finalement élevé à 10 Millions d’euros en investissement auquel s'ajoute un budget prévisionnel de fonctionnement de 700 000 euros par an[69].

Maîtrise des Hauts-de-Seine

La ville de Suresnes abrite en son sein la Maîtrise des Hauts-de-Seine (chœur d'enfant de l'opéra national de Paris), créée en 1985 par le conseil général, dans les bâtiments du Collège Henri Sellier avec ses 470 enfants âgés de sept à seize ans.

École de musique

Depuis 2006, l'école de musique La Nouvelle Gamme reçoit chaque année plus de 400 élèves de 3 à 93 ans et enseigne le piano, guitare, batterie, chant, violon, saxophone, musique électronique.

Spécialités gastronomiques

Défilé de la confrérie du Vin de Suresnes lors du Festival des vendanges
  • le Vin de Suresnes (Fêtes des vendanges de Suresnes chaque mois d'octobre ; Suresnes a également sa Confrérie du vin)

La vigne était traditionnellement cultivée à Suresnes sur les terrains des Couvaloux, des Bons Raisins, du Pas Saint Maurice. Une des premières traces de plantations parle de Nicolas de Hacqueville, proviseur de l'Hôtel-Dieu au XVe siècle. En 1629, Guillaume Colletet écrit un poème intitulé "Le trébuchement de l'ivrogne", dont voici un extrait : "Par le pied du vieux Silène Bref, par tous les appâts de ce vin de Surène".
On peut citer également l'épitre du marquis de Chaulieu au marquis de La Fare : "Et l'on m'écrit de Surène au cabaret l'on a vu La Fare et le bon Silène qui, pour en avoir trop bu, retrouvoient la porte à peine du lieu qu'ils ont tant connu" [70].

  • les Sarments (chocolats)
  • les flâneries suresnoises

En 2014, les Suresnois fêtent la 31e édition de la fête des vendanges de Suresnes début octobre[71].

Personnalités liées à la commune

Héraldique, logotype et devise

Armes d’Antony

Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui : D'azur à la croix de gueules chargée en cœur d'un écusson octagonal d'argent au liseré d'or surchargé des lettres S et L entrelacées de sable, et cantonnée de quatre fleurs de lis d'or.

Nul ne sort de Surenne qui souvent n'y revienne

La devise de Suresnes est : « Nul ne sort de Suresnes, qui souvent n'y revienne ».

Pour approfondir

Bibliographie

  • Octave Seron, Suresnes d'autrefois et d'aujourd'hui (1926) (ISBN 978-2-84435-114-2) (436 pages).
  • René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945 (1965), Société historique de Suresnes Alençon, impr. Corbière et Jugain (667 pages).
  • Étienne Crosnier, Histoires de Suresnes (1989), Éditeur Suresnes Information (ISBN 2-9503475-0-9) (252 pages).

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Jusqu'à la dissolution de la communauté d'agglomération le 31 décembre 2015 compte tenu de la création de la Métropole du Grand Paris le 1er janvier 2016.
  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

Insee

  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  5. EMP T5 - Emploi et activité.

Autres références

  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne]
  2. Sécurité routière : où sont les radars dans le "92" ?
  3. Vogueo : le Stif lance le premier réseau de transport public fluvial
  4. Quatre points vont accueillir les Vélib' à une courte distance du pont de Suresnes
  5. 14 stations
  6. « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Suresnes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  7. « Plan des quartiers », sur site de la ville de Suresnes (consulté le )
  8. Fiche communale d'occupation des sols sur le site de l'Iaurif. Consulté le 29 septembre 2009
  9. Un arbre planté pour le lancement de la ZAC Rivière-Seine
  10. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, édité par la Société historique de Suresnes Alençon, impr. Corbière et Jugain, p. 32, 1965.
  11. Atelier sur l’évolution des noms de rues, la toponymie
  12. a et b « Le pont de Suresnes », notice no IA92000236, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  13. Les 3 principaux monuments historiques et immeubles protégés référencés par la mairie de Suresnes
  14. Le pont de Suresnes sur Structurae.
  15. Européennes 2004 : le vote électronique rallie les suffrages sur le site de 01net.com
  16. La liste des 82 communes équipées de machines à voter sur le site de ZDNet.fr
  17. Liste des communes équipée de machines de vote électronique dans le 92
  18. « Communauté d'agglomération entre Suresnes et Rueil-Malmaison », sur site de la ville de Suresnes (consulté le ).
  19. 236 Villes ont sollicité la mention "libre" en 2007
  20. Les 32 villes et villages fleuris des Hauts-de-Seine
  21. « Les maires de Suresnes », sur http://www.francegenweb.org/ (consulté le ).
  22. « Liste des maires des Hauts-de-Seine » [PDF], Préfecture des Hauts-de-Seine, (consulté le ).
  23. Procédures pour se faire payer
  24. La Ville de Suresnes vous encourage à utiliser les modes de locomotion doux
  25. a b c d et e « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur Ministère des affaires étrangères (consulté le )
  26. Suresnes et Holon : Jubilé du jumelage
  27. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
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  41. Informations légales INS HEA
  42. Chiffres clés de l'Hôpital Foch (2010)
  43. Informations pratiques sur la piscine du Centre Sportif des Raguidelles
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  51. Carte : les cinquante villes les plus endettées de France en 2012
  52. http://alize22.finances.gouv.fr/communes/eneuro/tableau.php?icom=073&dep=092&type=BPS&param=4&exercice=2010
  53. Baisse des taux d'imposition de 2 %, Suresnes magazine, n°220, mai 2011, page 10.
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  55. Dépliant Suresnes : senteurs et parfums, publié par le musée de Suresnes.
  56. http://www.suresneseco.com/pages/download/economiesuresnoise.pdf
  57. Atos Origin pour sa branche Infogerance, Chiron, Degrémont, Euro RSCG C&O, I.E.R. filiale du groupe Bolloré, Institut de Recherche du groupe Servier, Lexmark pour sa division commerciale France, Lilly France, Lotsys, filiale de la Française des jeux, N.C.H. International, Orange France, Phone House, Sogitec, Solvay Pharma, w:Talend, Teletota, filiale des laboratoires Éclair, Terreal, Whirlpool.
  58. « Suresnes », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  59. « Historique du lycée Paul Langevin », sur site de l'académie de Versailles, (consulté le )
  60. http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=92073_5
  61. Notice no PA00088156, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  62. « Barrage Ecluse de Suresnes », notice no IA92000186, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  63. http://www.autourdelouisdefunes.fr/suresnes-mont-valerien-tatoue.htm
  64. Un centre de hip-hop inédit ouvre à Suresnes par Rosita Boisseau dans Le Monde du 14 décembre 2007.
  65. Site officiel du Musée d'Histoire Urbaine et Sociale de Suresnes (MUS)
  66. Un musée d’histoire urbaine aménagé dans une ancienne gare
  67. Bienvenue sur Joconde au musée d'histoire urbaine et sociale de Suresnes
  68. Suresnes tient son musée
  69. Les élus municipaux de Suresnes Terre d’Avenir et la Conseillère Régionale ne participeront pas à l’inauguration du Musée de Suresnes vendredi 7 juin 2013
  70. (Histoire de Suresnes, René Sordes, 1965, société historique de Suresnes)
  71. http://www.ville-suresnes.fr/fr/festival_vendanges2010.html