Aller au contenu

Saint-Georges-d'Orques

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 21 février 2022 à 17:32 et modifiée en dernier par WikiCleanerBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Saint-Georges-d'Orques
Saint-Georges-d'Orques
L'église Saint-Georges.
Blason de Saint-Georges-d'Orques
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Montpellier
Intercommunalité Montpellier Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
Jean-François Audrin
2020-2026
Code postal 34680
Code commune 34259
Démographie
Gentilé Saint-Georgiens
Population
municipale
5 600 hab. (2021 en augmentation de 3,3 % par rapport à 2015)
Densité 602 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 36′ 41″ nord, 3° 46′ 53″ est
Altitude 89 m
Min. 45 m
Max. 183 m
Superficie 9,31 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Georges-d'Orques
(ville isolée)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pignan
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Georges-d'Orques
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Georges-d'Orques
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Voir sur la carte topographique de l'Hérault
Saint-Georges-d'Orques
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Saint-Georges-d'Orques

Saint-Georges-d'Orques est une commune française située dans le département de l'Hérault en région Occitanie. Saint-Georges-d'Orques fait partie de Montpellier Méditerranée Métropole.

Géographie

Carte

Situé à 8 km à l'ouest de Montpellier, Saint-Georges-d'Orques est un village viticole. Le point culminant offre, par beau temps, une vue sur le mont Saint-Clair de Sète jusqu'à la Grande Motte. En arrière-plan se trouve le pic Saint-Loup.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Saint-Georges-d'Orques
Montarnaud Grabels
Murviel-lès-Montpellier Saint-Georges-d'Orques Juvignac
Pignan Lavérune

Transports

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : 14,3 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 16,1 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,1 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 691 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montarnaud », sur la commune de Montarnaud, mise en service en 1980[6]et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de précipitations de 869,9 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 18 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[12].

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13],[14],[15].

Urbanisme

Typologie

Saint-Georges-d'Orques est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[16],[I 1],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Georges-d'Orques, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 5 397 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (41,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (45,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,7 %), cultures permanentes (22 %), zones agricoles hétérogènes (19,6 %), zones urbanisées (19,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %)[18].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie

Les origines de Saint-Georges-d'Orques remontent à la haute antiquité méditerranéenne, comme en témoignent les poteries et bronzes gallo-romains qui y ont été découverts. De ces « orcas » qui sont des grands vases en terre cuite, le village aurait tiré son nom[réf. nécessaire].

Légende

Saint Georges vit le jour en Cappadoce, vécut sous l'empereur Dioclétien et mourut en martyr au début du IVe siècle.

Selon la légende du XIe siècle, Georges qui était un chevalier (devenu le patron des cavaliers) aurait combattu un dragon pour sauver une princesse Lybienne, la fille unique du roi de Silène. Du sang de la bête serait sorti un rosier rouge. Le chevalier aurait alors cueilli une fleur pour l' offrir à la jeune fille qui lui aurait rendu son amour en lui offrant un livre.

La légende a survécu rappelant cette idée de l' Amour courtois (le Fin'Amor) du Moyen-Age.La Saint Georges (ou Sant Jordi) a été déclarée, en 1996, Journée Mondiale du Livre par l'UNESCO .

Le dragon représenterait les forces de l' Obscurantisme dont triompheraient les fleurs de la Culture.

La fête du était aussi très importante, dans une bonne partie de l'Europe rurale, car elle annonçait le retour du printemps autorisant la reprise de certaines coutumes agraires. Enfin, c'est à partir de la St Georges que l'on pouvait s'offrir des bouquets de fleurs coupées et que les premières transhumances pouvaient débuter; les troupeaux redescendaient à partie de la Saint Michel (29/09).

Sur la commune de Saint-Georges d'Orques, on retrouve des représentations de Saint Georges, symbolisé dans sa victoire - représenté à cheval, en armure, portant un écu et une bannière d'argent à la croix de gueules et terrassant le dragon avec sa lance, sur la façade de la cave coopérative et sur le fronton de l’église.

Héraldique

Blason de Saint-Georges-d'Orques Blason
« De gueules à Saint Georges contourné d'argent monté sur un cheval d'or harnaché du champ terrassant un dragon d'argent ».
Détails
Armes parlantes.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Histoire

Extrait de l'usuel du compoix de Saint-Georges-d'Orques, représentant un arbre (1593).

Rattaché à l'évêché de Maguelone dès le XIe siècle, le village cerclé de murailles attendra le XVIe siècle pour acquérir son nom moderne : Sant Jòrdi D'Orques (langue d'oc).

Le fief de Saint-Georges faisait partie, au XIIe siècle de la maison seigneuriale de Murviel.

En 1199, une vente est consentie au profit de Guilhem VIII, seigneur de Montpellier.

Saint-Georges sera ensuite apporté à Pierre II, roi d’Aragon, lors de son mariage avec Marie, fille de Guillaume, en 1204. Il sera ensuite vendu, en 1349, à Philippe de Valois. Le fief de Saint-Georges rentre alors dans la fortune des rois de France, jusqu’au XVIe siècle. 1622, le village ceint de remparts, est assiégé et pris par l’armée protestante conduit par le duc de Rohan.

À cette époque, Saint-Georges-d’Orques est dirigé par deux conseils, un conseil politique ou privé, renouvelé tous les ans, et un conseil général. Le conseil général, qui élit les consuls, est formé par tous les habitants ayant pignon sur rue. La commune était déjà bien organisée, elle maintiendra ces usages, à peu d’exception près, jusqu’en 1756, malgré les divers événements (les guerres de religion). Ensuite, le fief de Saint-Georges-d’Orques dépendra de différentes familles[Lesquelles ?].

Après l’abolition des droits seigneuriaux, lors de la Révolution, la commune est créée et élit son maire en . Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire régénérée » en l’an II[19].

En 1793, Saint-Georges d'Orques est chef-lieu d'un canton[20] qui rassemblait les communes de Lavérune[21], Juvignac[22], Murviel-les-Montpellier[23], Montarnaud[24], Saint-Paul-et-Valmalle[25] et Grabels[26].

Au fil des siècles, l'élevage, ainsi que la culture des céréales et de l'olivier cohabitant avec celle de la vigne, ont peu à peu cédé à cette dernière. Le vin de la région fut exporté à travers toute l'Europe dès le Moyen Âge et entra dans l'histoire en 1807, quand Thomas Jefferson, alors ambassadeur et futur président des États-Unis, rapporta quelques-unes de ces bouteilles de ses séjours français.

Aujourd'hui[Quand ?] situé en pleine zone d'appellation d'origine contrôlée AOC Languedoc, le terroir Saint-Georges-d'Orques a conservé une activité viticole de qualité qui exporte ses crus sur les tables des restaurants du monde entier. La zone AOC Languedoc Saint-Georges-d'Orques s'étend également sur les communes de Juvignac, Lavérune, Pignan et Murviel-lès-Montpellier.

La tradition camarguaise est également très présente dans le village. Chaque année le troisième week-end d'août, la fête votive bat son plein, suivit de son revivre qui a lieu le week-end suivant, sans compter les différentes courses camarguaises qui ont lieu tout au long de la saison taurine (trophée Montpellier Méditerranée Métropole, Trophée de l'Avenir et des As et vaches cocardières). Fier de son club taurin Le Trident créé au début des années 50, Saint Georges a su transmettre ses traditions au fil des années à ses habitants.

Une autre tradition est également maintenue, le jeu de tambourin.

De nombreux portails et grilles de maisons particulières ou bâtiments communaux, ainsi que celui du cimetière, sont peints de couleur verte et leurs pointes en jaune.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1885 1888 Auguste Saint-Pierre[27]    
1888 1892 Joseph Cambon[27]    
1892 1900 Frédéric Saint-Pierre[28]    
1900   Martial Héral[28]    
Les données manquantes sont à compléter.
1965 1977 René Ferlet[29] SFIO puis PS Alpiniste, député suppléant de Gilbert Sénès (1967-1968)
Les données manquantes sont à compléter.
juin 1995 mars 2008 Gaston Jean-Marie Moralès PS Expert comptable
mars 2008 En cours Jean-François Audrin UMP puis LR puis Horizons[30] Vétérinaire, Conseiller régional

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].

En 2021, la commune comptait 5 600 habitants[Note 6], en augmentation de 3,3 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
464464472568611657643696690
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7948839909729477688421 0171 082
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2131 1421 1091 0581 020974844728877
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 0001 0911 7572 7273 5674 3984 9635 0405 343
2015 2020 2021 - - - - - -
5 4215 6285 600------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte 2 223 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 5 299 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 820 [I 7] (20 330  dans le département[I 8]). 60 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 8] (45,8 % dans le département).

Emploi

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 8,5 % 10,4 % 10 %
Département[I 10] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 350 personnes, parmi lesquelles on compte 78,3 % d'actifs (68,3 % ayant un emploi et 10 % de chômeurs) et 21,7 % d'inactifs[Note 9],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 12]. Elle compte 1 130 emplois en 2018, contre 1 292 en 2013 et 1 309 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 337, soit un indicateur de concentration d'emploi de 48,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,6 %[I 13].

Sur ces 2 337 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 358 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 82,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,1 % les transports en commun, 8,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

610 établissements[Note 10] sont implantés à Saint-Georges-d'Orques au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 610 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
43 7 % (6,7 %)
Construction 141 23,1 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
124 20,3 % (28 %)
Information et communication 23 3,8 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 19 3,1 % (3,2 %)
Activités immobilières 26 4,3 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
103 16,9 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
85 13,9 % (14,2 %)
Autres activités de services 46 7,5 % (8,1 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,1 % du nombre total d'établissements de la commune (141 sur les 610 entreprises implantées à Saint-Georges-d'Orques), contre 14,1 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[34] :

  • CMJ, fabrication industrielle de pain et de pâtisserie fraîche (6 015 k€)
  • So.p 34, travaux de couverture par éléments (2 703 k€)
  • Somali, location et location-bail de machines et équipements pour la construction (2 607 k€)
  • Laboratoire Insphy, fabrication de parfums et de produits pour la toilette (2 350 k€)
  • BDP Concept, ingénierie, études techniques (1 911 k€)

Agriculture

La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant une partie du centre et du nord-est du département de l'Hérault[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 3].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 93 62 27 20
SAU[Note 13] (ha) 359 261 nd 125

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 93 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 62 en 2000 puis à 27 en 2010[37] et enfin à 20 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 78 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[38],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 359 ha en 1988 à 125 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 4 à 6 ha[37].

Sports

Rugby à XIII

La commune compte un club de rugby à XIII depuis 2013 : les « Dragons de Saint-Georges ». Ce club propose une école de rugby, des équipes de catégorie U7 à U 11 et une section « Loisirs » mixte qui pratique le Touch rugby[39]. C'est presque le hasard qui a fait de la commune un village de rugby à XIII. La fédération cherchait à créer une nouvelle école de rugby dans l'ouest montpelliérain dans les années 2000 ; elle contacte donc plusieurs communes et c'est Saint-Georges d'Orques qui se déclare intéressée. À noter que l'équipe dirigeante se compose en 2019 de Jean-Luc Garcia et de Nicolas Haddadi mais aussi d'anciens joueurs comme l'international Frédéric Zitter et l'ancien joueur de Montpellier Patrick Cobos[40].

Autres sports

Le club de balle au tambourin du Sport club Saint-Georges-d'Orques représente la ville dans les compétitions nationales du jeu. Le Sport club compte six titres de champion de France séniors masculins (entre 1965 et 1973) et trois succès en Coupe de France (1953, 1954 et 1969).

Le club de Horse-ball de Saint-Georges-d'Orques fait partie des 9 clubs de la Région Sud-Est, et est engagé régulièrement dans des compétitions nationales. De plus, le club organise et participe à des compétitions internationales pour jeunes.

Culture locale et patrimoine

Expression locale

Lors de la grande sécheresse du milieu des années 1940, un projet ubuesque avait vu le jour, prévoyant de détourner le Rhône jusqu'aux alentours de Saint-Georges-d'Orques. Aujourd'hui, cette anecdote est devenue expression. On affirme par exemple à un menteur que « le Rhône est en crue à Saint-Georges-d'Orques » lorsqu'on veut mettre en évidence la grossièreté de son mensonge[41].

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

Site de l'Insee

  1. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Saint-Georges-d'Orques » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Georges-d'Orques » (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  9. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Georges-d'Orques » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Georges-d'Orques » (consulté le ).
  14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Georges-d'Orques » (consulté le ).
  17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

Autres sources

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
  3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
  6. « Station Météo-France Montarnaud - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Orthodromie entre Saint-Georges-d'Orques et Montarnaud », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France Montarnaud - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Saint-Georges-d'Orques et Mauguio », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  11. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  12. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  13. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Georges-d'Orques », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Georges-d'Orques », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « Liste des espaces protégés sur la commune de Saint-Georges-d'Orques », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  19. Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278,‎ , p. 413 (lire en ligne).
  20. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Lavérune », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Juvignac », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Murviel-lès-Montpellier », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Montarnaud », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Paul-et-Valmalle », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Grabels », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  27. a et b « 1 MI 696/2 - Délibérations du conseil municipal (12 mai 1878-5 juillet 1894). 1 MI 696/2 - 1878-1894 », sur Archives départementales de l'Hérault (consulté le ).
  28. a et b « 1 MI 696/2 - Délibérations du conseil municipal (13 juillet 1894-2 mai 1913). 1 MI 696/2 - 1894-1913 », sur Archives départementales de l'Hérault (consulté le ).
  29. http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article23733
  30. Hérault - Jean-François Audrin quitte Les Républicains pour rejoindre Horizons
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. « Entreprises à Saint-Georges-d'Orques », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  35. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  36. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  37. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-Georges-d'Orques - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  38. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
  39. « Rugby à XIII : la belle passion des Dragons de Saint-Georges », sur midilibre.fr, Midi Libre, (consulté le ).
  40. Hervé Girette, « La conquête de l'ouest montpelliérain », Planète XIII, no 15,‎ , p. 38-40 (ISSN 2647-8323).
  41. Dictionnaire des anecdotes littéraires, Denis Boissier
  42. a b et c Inauguration du nouveau Stade de l'Occitanie avec de nombreux officiels et sportifs de hauts niveau, publié sur le site de la mairie de Saint-Georges-d'Orques (consulté le 22 juin 2019)
  43. Martine Biard, « Notice d'autorité », sur Référence sur Catalogue mondial WorldCat.org (consulté en ), P. 1, 2 et 3.

Voir aussi

Bibliographie

  • Séverin Deleuze, Saint-Georges-d'Orques aux XVIIe et XVIIIe siècles, Nîmes, C. Lacour, , 69 p.
  • Albert Fabre, Histoire de Saint-Georges-d'Orques, 3e canton de Montpellier, département de l'Hérault, Nîmes, Clavel-Ballivet, , 64 p.
  • Louis Secondy, Entre Coulazou et Mosson : 10 villages, 10 visages, Montpellier, L. Secondy, , 419 p.
  • Maxence Tringale, Topographie funéraire et translations de cimetières de la fin du Moyen-Âge à nos jours, essai d'archéologie des périodes très documentées : l'exemple du canton de Pignan (34), communes de Cournonsec, Cournonterral, Fabrègues, Murviel-lès-Montpellier, Pignan, Saint-Georges-d'Orques et Saussan, Montpellier, Université Montpellier III - Paul Valéry, , 82 p.

Fonds d'archives

Articles connexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes