Montlognon

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Montlognon
Montlognon
La fontaine Sainte-Geneviève et son calvaire.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité Communauté de communes Senlis Sud Oise
Maire
Mandat
Daniel Froment
2020-2026
Code postal 60300
Code commune 60422
Démographie
Population
municipale
204 hab. (2021 en augmentation de 6,81 % par rapport à 2015)
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 09′ 55″ nord, 2° 41′ 38″ est
Altitude Min. 62 m
Max. 122 m
Superficie 5,24 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nanteuil-le-Haudouin
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Montlognon
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Montlognon
Liens
Site web http://montlognon.fr/

Montlognon est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie

La commune est localisée à 45 km au nord-est de Paris, 10 km au sud-est de Senlis et 6 km au nord d'Ermenonville, à l'écart des axes de circulation, mais non loin de la RD 330a Senlis - Nanteuil-le-Haudouin et de la RN 330, qui passe à deux kilomètres du centre du village. La distance routière de Paris est de 56 km via la RN 330 et la RN 2, respectivement de 48 km via Mortefontaine et l'autoroute A1[1]. Le GR 11 passe près du village, permettant de rejoindre Senlis par la forêt d'Ermenonville, ou la gare de Nanteuil-le-Haudouin (diverticule). Montlognon est située sur la Nonette et le ruisseau de la fontaine Sainte-Geneviève, la première traçant la limite nord de la commune avec Fontaine-Chaalis, et la seconde la limite ouest, avec la même commune. Le confluent des deux rivières se situe à l'extrémité nord-ouest de Montlognon, près du pont sur la Nonette.

Communes limitrophes

Les Bruyères de Frais-Vent dans le bois de Montlognon.

Le village n'est pas implanté au milieu de son territoire communal, mais à son extrémité nord-ouest, où les deux petites rivières se rencontrent. Il s'agit d'un village-rue orienté dans le sens est-ouest, contrairement à Fontaine-Chaalis, qui est orienté dans un sens nord-sud. Avec les extensions urbaines relativement récentes de cette dernière commune, les deux villages forment quasiment un ensemble[2], avec deux vieux ponts sur la Nonette comme points de rencontre, chacun par ailleurs accompagné d'un lavoir. Hormis Fontaine-Chaalis, Montlognon ne compte que deux autres communes limitrophes : Baron au nord et à l'est, et Montagny-Sainte-Félicité au sud, avec seulement quelque 400 m de limites communes. Le petit nombre de communes limitrophes s'explique par la petite superficie de Montlognon, de 5,24 km² (Baron 21,47 km², Fontaine-Chaalis 33,11 km²). Les 76 % du territoire communal appartiennent à l'Institut de France ; la forêt domaniale d'Ermenonville et plus précisément son massif annexe du bois de Perthe représente 18 % de la superficie ; et seulement 6 % appartiennent à des particuliers[3].

Environnement

Montlognon fait intégralement partie du parc naturel régional Oise-Pays de France, et entre également dans le site inscrit de la vallée de la Nonette[4], ainsi que dans le site classé de la forêt d'Ermenonville, qui est en même temps une ZNIEFF type 1[5]. De forme d'un triangle renversé, le territoire de Montlognon se partage pour moitié environ entre surfaces agricoles, au nord, et le bois de Montlognon au sud. Ce bois constitue, avec le bois de Perthes sur la commune de Fontaine-Chaalis, une forêt annexe de la forêt d'Ermenonville. Le bois de Montlognon appartient pour partie au domaine de Chaalis de l'Institut de France (sont concernées, pour la commune, les parcelles 45-49 et 51-60). L'on y trouve l'un des sites naturels les plus remarquables de la forêt d'Ermenonville, les Bruyères du Frais-Vent. Il s'agit d'un groupe d'éboulis de blocs de grès, souvent de formes curieuses façonnées par des milliers d'années d'influence des intempéries, et en partie mis au jour par l'exploitation du site comme carrière. L'espace est couvert de lande et parsemé de pins, sylvestres essentiellement[6].

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

  • Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,8 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 688 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le-Plessis-Belleville », sur la commune du Plessis-Belleville, mise en service en 1964[13] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[14],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 750,5 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Le Bourget », sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à 29 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[17] à 11,6 °C pour 1981-2010[18], puis à 12,1 °C pour 1991-2020[19].

Urbanisme

Typologie

Montlognon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[20],[21],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54 %), terres arables (39 %), zones urbanisées (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %), prairies (0,7 %)[25].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

Toponymie

Le nom de la commune semble renvoyer vers une montagne ou un lieu élevé appelé Lognon ; or, il n'existe aucun lieu de ce nom dans les environs. Le toponyme est dérivé de Molendino, ou de Monlonion, en usage vers 1120. L'on trouve ensuite les formes suivantes : Muleinum, en 1140 ; Molileignum, en 1155 ; Moleignon, en 1182 et 1211 ; Monlignon en 1245 ; Molognon en 1258 ; Mouloignon, en 1505 ; et enfin Monlognon, en 1667.

Lors de la création de la commune en 1793, celle-ci est dénommée Mont l'Ognon. Elle ne prend qu'ultérieurement sa graphie actuelle de Montlognon[27].

Quelle que soit l'orthographe, le nom semble se composer de moulin (molin en ancien français) et du suffixe ion, ayant la fonction de créer un diminutif. Montlognon signifierait donc petit moulin. Il existe toutefois une autre hypothèse, selon laquelle le toponyme serait une contraction de mont et oignon[28].

En effet, au XIIe siècle, il y avait sur la Nonette un moulin à eau qui appartenait au chapitre de la cathédrale de Senlis. À cette époque, Moniono était déjà une paroisse avec son église : son porche roman, datant du XIe siècle, toujours en place, en témoigne.

Histoire

La commune est fugacement intégrée dans celle de Fontaine-Chaalis en 1825, avant de recouvrer son autonomie communale en 1833[27].

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département du Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Oise.

Elle fait partie depuis 1802 du canton de Nanteuil-le-Haudouin[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, comprenant toujours Fontaine-Chaalis, passe de 19 à 46 communes.

Intercommunalité

Jusqu'au début de l'année 2009, la commune appartenait à la communauté de communes du Pays de Senlis qui regroupait 19 collectivités.

À la suite de désaccords profonds entre élus des communes membres[29], le préfet a décidé de dissoudre l'intercommunalité le [30].

Il autorise la création :
- de la Communauté de communes des Trois Forêts (CC3F) avec les cinq communes de Senlis, Aumont-en-Halatte, Courteuil, Chamant et Fleurines.
- de la communauté de communes Cœur Sud Oise (CCCSO), regroupant treize communes et dont le siège était à Ognon, l'une des plus petites de l'intercommunalité[31].

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[32],[33], le schéma départemental de coopération intercommunale approuvé par le préfet de l'Oise le prévoit notamment la fusion de la communauté de communes des Trois Forêts et de la communauté de communes Cœur Sud Oise[34].

Après consultation des conseils municipaux et communautaires concernés[35], la nouvelle intercommunalité, recréant de fait l'ancienne communauté de communes du Pays de Senlis (sans Orry-la-Ville)[36], dont la scission en 2010 avait créée ces deux intercommunalités, est constituée au par un arrêté préfectoral du sous le nom de communauté de communes Senlis Sud Oise, dont la commune est désormais membre.

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avril 2001[37] 2006 Jean-Luc Deshayes   Démissionnaire
septembre 2006[38] En cours
(au 14 septembre 2014)
Daniel Froment   Entrepreneur en bâtiments
Réélu pour le mandat 2014-2020[39]

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].

En 2021, la commune comptait 204 habitants[Note 8], en augmentation de 6,81 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1846 1851 1856 1861
152152179167209182224235249
1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
235208222197202192200172169
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
146146161151137129140125161
1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2021
211204177236225227194199204
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,6 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 104 hommes pour 95 femmes, soit un taux de 52,26 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,9 
90 ou +
1,1 
3,8 
75-89 ans
7,4 
12,5 
60-74 ans
16,8 
26,9 
45-59 ans
31,6 
16,3 
30-44 ans
13,7 
18,3 
15-29 ans
12,6 
20,2 
0-14 ans
16,8 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Montlognon ne compte aucun monument historique inscrit ou classé sur son territoire.

On peut néanmoins noter la présence de :

  • Église Sainte-Geneviève, rue du Moulin : l'église a été rebâtie vers 1775 en conservant le caractère roman de la nef et le portail d'origine[45] antérieur au milieu du XIIe siècle.
Le portail est fortement détérioré du fait de la mauvaise qualité de la pierre employée. Deux paires de colonnettes flanquent la porte, dont les deux situées à l'intérieur supportent l'arc en anse de panier qui porte le tympan, et les deux situées à l'extérieur une archivolte décorés de plusieurs rangs de bâtons brisés. Seulement les chapiteaux à gauche restent lisibles ; l'un est sculpté de feuilles d'acanthe ; l'autre est figuré et représente une figure monstrueuse à deux corps qu'une tête unique réunit à l'angle de la corbeille. Le tympan d'origine s'est perdu. La nef, aveugle, est dépourvue de bas-côtés, et ne comporte aucune subdivision en travées. Le chœur au chevet plat est difficilement datable ; une voûte en berceau en plâtre le recouvre. Les deux chapelles au sud ont été ajoutées au XVIe siècle. La première supporte le petit clocher en charpente et a perdu sa voûte d'ogives ; la seconde à l'est demeure voûtée.
Cette partie de l'église se démarque par sa toiture plus haute que sur les parties plus anciennes[46].
  • Fontaine Sainte-Geneviève, à 750 m au sud du village, dans le coude de la voie communale n° 2 en direction de l'abbaye de Chaalis : Ce fut jadis la destination d'une procession, l'après-midi du , fête patronale. On attribuait à sainte Geneviève un pouvoir miraculeux contre certaines maladies[47]. La fontaine est une source captée, assez abondante, alimentant le ruisseau de la fontaine Sainte-Geneviève. Ce ruisseau est parallèle à la Launette et se verse dans la Nonette près du pont au nord du village.
Le bassin de la source, aménagé avec grand soin, est encadré de pierres de taille et doté d'un déversoir. L'on y descend par deux marches en pierre depuis le calvaire qui annonce la source depuis la route. Ce calvaire, également remarquable, se compose d'un crucifix en pierre, reposant sur deux colonnes de section carrée plantées sur un socle de quatre niveaux. Des majestueux maronniers communs séculaires de part et d'autre du calvaire semblent protéger ce site de méditation, visible de loin dans un environnement de champs et marais.
  • Deux lavoirs, sur le ruisseau de la fontaine Sainte-Geneviève, au bout d'une sente en herbe qui part du chemin du Marais, et sur la Nonette, à côté du pont de la rue du Moulin :
    • Le premier est un édicule en brique avec un toit en tuile, dont l'ouverture sur le ruisseau est tournée vers deux propriétés privées.
    • Le second est un simple abri en charpente, avec un toit en appentis couvert de tuiles plates et des parois latérales en lattes. Le recouvrement du sol n'est plus intact. Ce lavoir se situe face à la commune de Fontaine-Chaalis, la limite entre les deux communes étant marquée par la Nonette.
    • Près de l'autre pont sur la Nonette en aval, au bout de la route de Fontaine-Chaalis, se trouve un troisième lavoir, qui ne se situe cependant pas sur la commune de Montlognon.
  • École à classe unique, rue du Moulin, à côté de la mairie : c'est l'une des dernières écoles à classe unique de l'arrondissement à toujours être en service, mais elle n'accueille plus que les élèves de la maternelle. L'école élémentaire est située à Fontaine-Chaalis.

Modèle:Message galerie

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Blason de Montlognon Blason
D'azur au fer de moulin d'or; au chef cousu de sinople chargé d'une burelle ondée d'or[48].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[10].
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. Distances mesurées avec l'outil proposé sur le site « Géoportail », sur ign.com (consulté le ) ; à partir de la carte topographique 1 : 25 000e affichée en 3D.
  2. Montlognon a par ailleurs été absorbé par la commune de Fontaine-Chaalis en 1825, pour être rétabli sept ans plus tard, en 1832 : voir à ce sujet l'article Anciennes communes de l'Oise.
  3. Cf. Collectif, Commune de Montlognon : Étude urbaine, Orry-la-Ville, PNR Oise-Pays de France, (lire en ligne) ; p. 6.
  4. [PDF] « Vallée de la Nonette » sur le site « DREAL Picardie » (consulté le ).
  5. Cf. [PDF] « Forêts d'Ermenonville, de Pontarmé, de Haute-Pommeraie, Clairière et butte de Saint-Christophe » et « Présentation de la znieff Massif forestier de Chantilly / Ermenonville » sur le site « DREAL Picardie » (consulté le ).
  6. Cf. Les landes - une richesse écologique à sauvegarder, dans : Soyons Parc, n° 16, septembre à décembre 2010, édité par le PNR Oise-Pays de France, 12 p. , p. 5-7 ; Lire en ligne.
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
  9. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  10. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  11. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  12. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
  13. « Station Météo-France Le-Plessis-Belleville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Orthodromie entre Montlognon et Le Plessis-Belleville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  15. « Station Météo-France Le-Plessis-Belleville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Orthodromie entre Montlognon et Bonneuil-en-France », sur fr.distance.to (consulté le ).
  17. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  18. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  19. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  20. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  22. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  26. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  27. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Cf. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Vol. 2 - Formations non-romanes, formations dialectales, Genève, Droz, 1991, 2e édition 1996, 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne), p. 1352 - n° 25137.
  29. « Les maires rebelles montent au créneau », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. « Le préfet dissout la communauté de communes », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  31. « La nouvelle donne de l'intercommunalité », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « Sur les cendres encore fumantes de la communauté de communes du Pays de Senlis (CCPS), de nouvelles entités sont en train de naître, reflétant l'éclatement d'un Pays de Senlis désormais bien morcelé. Sur les dix-neuf communes qui composaient la CCPS, ce sont les treize villages rebelles ayant souhaité et obtenu la dissolution qui ont le plus avancé sur leur nouvelle organisation. (...) Ce nouveau regroupement intercommunal est désormais entré dans une phase plus concrète puisque le préfet de l'Oise vient d'en valider le périmètre et les statuts. Avec un peu moins de cinq mille habitants, les treize membres de Cœur Sud Oise ont désormais leur avenir intercommunal en main pour mettre sur pied la communauté de communes à échelle humaine dont ils rêvaient ».
  32. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  33. « Cœur Sud Oise fait de la résistance sur la coopération intercommunale », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  34. « Nouveau Schéma départemental de Coopération Intercommunale » [PDF], Signature de l'arrêté approuvant le nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 24-25.
  35. « Oise : voici le nouveau schéma départemental finalisé », L'Observateur de Beauvais,‎ (lire en ligne).
  36. « Des vœux en guise d’adieux pour Cœur Sud Oise », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « Senlis Sud Oise marquera la renaissance du Pays de Senlis — sans compter toutefois Orry-la-Ville qui a rejoint l’Aire cantilienne — mais dans un climat plus apaisé que celui qui avait conduit à la dissolution de ce dernier en 2009. De graves désaccords entre Senlis et les treize communes parties fonder Cœur Sud Oise avaient provoqué la séparation. « C’est surtout notre bilan humain qu’il faut mettre en avant, conclut Alain Battaglia. Cœur Sud Oise nous a permis de nouer des contacts très forts entre nous et, cet acquis-là, on ne nous l’enlèvera jamais ».
  37. « La nouvelle équipe à la mairie », L’Écho de Montlognon, nos 01/2001,‎ , p. 1 (lire en ligne [PDF]).
  38. « Le Carnet », Courrier d’État, no 16,‎ , p. 4 (lire en ligne [PDF]).
  39. « Montlognon », Cartes de France (consulté le ).
  40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  43. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Montlognon (60422) », (consulté le ).
  44. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  45. « D’où vient ce nom, Montlognon ? », sur Montlognon (site officiel) (consulté le ).
  46. Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Canton de Nanteuil-le-Haudouin, Beauvais, Conseil général de l'Oise / comité départemental du tourisme, , 32 p., p. 22.
  47. Cf. « Sainte Geneviève », sur Montlognon (site officiel) (consulté le ).
  48. http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=15433