Blain
Blain | |||||
Les bords du canal de Nantes à Brest et le château de Blain. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Loire-Atlantique | ||||
Arrondissement | Châteaubriant-Ancenis | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la région de Blain (siège) |
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Maire Mandat |
Jean-Michel Buf 2020-2026 |
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Code postal | 44130 | ||||
Code commune | 44015 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Blinoise, Blinois | ||||
Population municipale |
10 187 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 100 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 28′ 37″ nord, 1° 45′ 44″ ouest | ||||
Altitude | Min. 7 m Max. 44 m |
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Superficie | 101,72 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Blain (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Nantes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Blain (bureau centralisateur) |
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Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | http://www.ville-blain.fr/ | ||||
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Blain est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
Géographie
Situation
Blain est situé à 40 km au nord de Nantes, à proximité de la forêt domaniale du Gâvre. La commune est arrosée par l'Isac, aujourd'hui élément du canal de Nantes à Brest.
Ancien carrefour de voies romaines, Blain joue un rôle commercial important entre Nantes, Redon et l'Anjou.
Par la route, Blain est à 25 minutes de Nantes, à 50 minutes de Rennes, à 20 minutes de Savenay et 45 minutes de Saint-Nazaire[1].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1989 à 2008 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,6 | 2,2 | 3,5 | 4,6 | 8,4 | 10,6 | 12,3 | 12,5 | 9,7 | 8 | 4,2 | 2,4 | 6,8 |
Température moyenne (°C) | 6,1 | 6,5 | 8,6 | 10,5 | 14,4 | 17,2 | 19 | 19,5 | 16,2 | 12,9 | 8,5 | 6 | 12,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,5 | 10,9 | 13,8 | 16,3 | 20,4 | 23,7 | 25,8 | 26,4 | 22,7 | 17,9 | 12,8 | 9,6 | 17,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−10 02.01.1997 |
−12 08.02.1991 |
−11 01.03.05 |
−5 07.04.08 |
−2 14.05.1995 |
1 01.06.06 |
5 22.07.08 |
4 28.08.1998 |
0 29.09.07 |
−5 30.10.1997 |
−9 17.11.07 |
−9 29.12.05 |
−12 1991 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20 27.01.03 |
20 15.02.1998 |
24 20.03.05 |
30 30.04.05 |
31,5 30.05.03 |
37,5 23.06.05 |
38,5 18.07.06 |
40,2 10.08.03 |
33,5 03.09.05 |
28 12.10.01 |
20 01.11.1994 |
17 04.12.06 |
40,2 2003 |
Précipitations (mm) | 92,9 | 69,2 | 63,1 | 62,6 | 68,8 | 47,5 | 45,3 | 41,1 | 64,7 | 91,2 | 90 | 94,6 | 831 |
Urbanisme
Typologie
Blain est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Blain, une unité urbaine monocommunale[12] de 9 793 habitants en 2017, constituant une ville isolée[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,2 %), zones agricoles hétérogènes (30,8 %), prairies (16,6 %), forêts (6,5 %), zones urbanisées (5,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,3 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Blaen en 1090[réf. nécessaire], et sous une forme latine Castrum Blaini (le « camp de Blain ») dès 1123[19].
Son nom breton est Blaen[20], qui signifie « sommet, faîte, hauteur »[21].
Cependant, la géographie actuelle ne semble pas correspondre avec cette traduction de "hauteur", la ville semble plutôt plate.
Le cœur de la ville aurait-il été déplacé ? Ou bien, une autre traduction ne serait-elle pas envisageable ? Car il est à noter que Blaen signifie également "Bout" ou "Extrémité" et pourrait donc correspondre à une "Frontière" : la frontière de la langue Bretonne
En effet, au IXe siècle, la frontière linguistique du breton passait justement par Blain.
Cette hypothèse d'extrémité ou de frontière se confirme également dans les lieux-dits de "Tréblanc" (historiquement connus sous le nom de "Treblan", le "c" ayant été ajouté artificiellement) à Carentoir et Réminiac dans le Morbihan. Ces deux "Tréblanc" se trouvent bien à l'extrémité de leur commune et donc à la frontière d'une autre commune (La Gacilly pour le Tréblanc de Carentoir et Augan pour le Tréblanc de Réminiac)
Blain possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale, écrit Blaen selon l'écriture ELG ou Blin ou Byein selon l'écriture MOGA. En gallo, plusieurs prononciations ont été relevées : [blɛ̃], [bjɛ̃ː] et [bjœ̃ː][22],[23]. La transformation des « bl » en « by » est un trait typique du gallo[24].
Histoire
Antiquité
Blain est une ancienne cité gallo-romaine, réputée pour ses nombreux vestiges retrouvés lors de fouilles. La majorité des pièces retrouvées sont visibles dans le musée de la commune.
Blain situé entre Nantes et Rennes, Nantes et Redon, au milieu du pays des Namnètes était un lieu qui convenait pour l'établissement d'un poste militaire en terre conquise. Les Romains ne manquèrent pas de l'utiliser à cette fin.
Moyen Âge
Plus tard, les Francs comprirent, eux aussi, l'importance de cette position stratégique[réf. souhaitée]. Mais à l'encontre des Romains qui préféraient les endroits élevés, pouvant servir en même temps de postes d'observation, ils établirent une fortification sur les bords de l'Isac, là même peut-être où les Celtes s'étaient cantonnés.
Cette fortification connue dans l'Histoire sous le nom de Castrum-Bableni fut à l'origine, comme toutes les autres fortifications de cette époque[réf. souhaitée], un ouvrage assez simple : deux rangées de douves larges et profondes se terminant sur la rivière en fer à cheval ; enserré dans ces douves, un terrain surélevé avec les déblais ; au milieu une très vaste butte avec palissades et donjon en bois : tel en était l'aspect. Elle fut plusieurs fois détruite et relevée avec les perfectionnements que les temps apportaient.
En l'année 1108, Alain Fergent, duc de Bretagne, possédait Blain, et s'y comportait en maître ; il y faisait construire un château d'une réelle importance militaire. Lorsque les Bretons se furent emparés du pays, ils prirent possession de cette fortification et y établirent un de leurs capitaines. Ce chef, seigneur du lieu en 1090, se nommait Guégon. Ce fut cette fortification qu'Alain Fergent convertit en véritable château fort. Pour ce travail, il fit appel à tous les vassaux du domaine « n'étant pas éloignés de plus de six lieues ». Le granite fut amené de Vigneux et du Temple-de-Bretagne ; le calcaire coquillier de Campbon ; le grès quartzeux, qui fournit les revêtements intérieurs et extérieurs (les tours et des courtines), provint d'un gisement à proximité. Cette construction ne cessa d'être remaniée : les Clisson et les Rohan qui en devinrent les possesseurs, véritables bâtisseurs, y apportèrent leur contribution.
Temps modernes
L'église réformée de Blain fut l'une des principales et des plus durables communautés protestantes de Bretagne ; placée sous la protection de la famille de Rohan (notamment la duchesse Marguerite de Rohan ; c'est vers 1562 qu'Isabeau d'Albret, douairière de Rohan, prit l'initiative de faire venir un pasteur à Blain), puis celle des Amproux de Pontpiétin ; elle est forte d'environ 250 réformés dans la seconde moitié du XVIIe siècle, résidant à Blain même, mais aussi à Plessé, Guémené-Penfao, Fresnay, Vay, Saffré, etc.. Le temple de Blain est édifié en 1639 au lieu-dit Le Bottier ; il est démoli en 1665, le culte étant ensuite célébré au manoir de Pontpiétin en Blain (ce manoir a été détruit en 1957). Un membre au moins de cette communauté, René Poupart, né vers 1650 à Plessé, s'engagea dans le régiment de Carignan et arriva en 1665 au Québec où il s'installa après sa démobilisation à Chambly. Il devint ensuite coureur des bois avant de s'installer à Stillwater dans l'État de New York où sa descendance fit souche[25].
Blain possédait 12 frairies qui ont joué un grand rôle dans l'histoire blinoise.
Révolution française
Pendant les guerres de Vendée les restes des armées vendéennes en déroute traversèrent la ville vers Bouvron, abandonnant derrière eux des monceaux de cadavres. Ils y restèrent 3 jours, l'église fut rouverte et la messe célébrée.
Elle est chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Le XIXe siècle
En 1892, une nouvelle église Saint-Laurent, de style néogothique fut bâtie, elle dut rester sans clocher jusqu'en 1959, date à laquelle un clocher en pierre fut construit par l'architecte Yves Liberge, le petit-fils de l'architecte de l'édifice.
Le XXe siècle
La ville fut occupée par les Allemands et libérée au cours du mois d'août 1944, mais elle resta proche de la ligne de front de la Poche de Saint-Nazaire et fut bombardée par les Allemands. Les canons américains étaient placés au château de la Groulais et au bord de la forêt du Gâvre. La batterie A du 908th Field Artillery Battalion y stationnera entre le et le .
Héraldique
Blason
Blasonnement :
De vair chargé d'un croissant de gueules.
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Logotype
Le logo est basé sur le blason de la ville, orné d'une couronne murale rouge et blanche, non sans rappeler le Château de la Groulais. Il a pour devise le nom de la ville "Blain". Ce logo est utilisé par les services de la commune, notamment par le maire et le conseil municipal sur des documents officiels, il est aussi présent sur le fronton de la mairie.
Politique et administration
Liste des maires
Tendances politiques et résultats
Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune de Blain sont les suivantes :
Élection | Territoire | Titre | Nom | Début de mandat | Fin de mandat |
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Municipales | Blain | Maire | Jean-Michel Buf (DVD) | ||
Départementales | Blain | Conseillers départementaux | Marcel Verger (PS)
Claire Tramier (EELV) |
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Législatives | 6e circonscription | Député | Yves Daniel (LREM) | ||
Régionales | Pays de la Loire | Présidente du conseil régional | Christelle Morançais (LR) | 2021 | |
Présidentielles | France | Président de la République | Emmanuel Macron |
Population et société
Démographie
Selon le classement établi par l'Insee, Blain est une ville isolée qui est le centre d'un bassin de vie. Elle fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes[27]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 92 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 8 % dans des zones « très peu denses »[28].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2021, la commune comptait 10 187 habitants[Note 6], en évolution de +5,7 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,1 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 4 823 hommes pour 5 050 femmes, soit un taux de 51,15 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
Nombre d'entreprises :
au 1er janvier 2004 | 286 |
Industrie | 28 |
Construction | 40 |
Commerce et réparations | 75 |
Services | 143 |
dont 10 salariés et plus : 19
Personnalités liées à la commune
- Henri II de Rohan (1579-1638), chef de guerre des rébellions huguenotes contre le pouvoir royal ;
- Louis-Jacques-Marie Bizeul, historien et archéologue ;
- Saint Émilien, soldat et évêque de Nantes ;
- Jean Gorin, artiste, né à Blain (Saint-Émilien-de-Blain plus précisément) ;
- Marie-Julie Jahenny, la stigmatisée bretonne (1850-1941), a vécu au hameau de La Fraudais ;
- Émile Mouette, « chuchoteur public » fictif ;
- Pierre Noël (1763-1796), général des armées de la République ;
- Marie Bonaparte qui épousa Georges de Grèce, second fils de Georges Ier de Grèce, à Athènes le ; elle acquit le château en 1918 et le restaura ;
- Patrick Rimbert, homme politique.
Sports
En football, l'Entente Sportive de Blain réside au Stade Jean Leflour.
Lieux et monuments
- Le château de Blain, construit par les ducs de Rohan.
- L'église Saint-Laurent.
- La chapelle Saint Roch, située sur la route de Notre Dame des Landes.
- La chapelle de Pont-Piétin et le parc du Centre hospitalier spécialisé.
- La forêt du Gâvre.
- La forêt de la Groulaie.
- Le Musée de la fève, des crèches et des traditions populaires, installé avec l'Office du Tourisme dans l'ancien présidial des ducs de Rohan, fait revivre le passé du pays blinois[35]. Avec 10 000 fèves exposées et 100 000 pièces dans ses réserves, c'est la plus grande collection de fèves de France[36],[37].
- Le Musée Mines et Minéraux, installé au village l'Orme, spécialisé en minéralogie française 3000 minéraux présentés dans une galerie de mine reconstituée.
- L'ancienne gare de Blain, actuel siège de la communauté de communes de la région de Blain.
- Le port, et son quai, du canal de Nantes à Brest.
-
Port sur le Canal de Nantes à Brest.
-
Chapelle de Pont-Piétin.
-
Chapelle St Roch.
-
Château de la Groulaie : le Logis du Roi.
Jumelages
La ville de Blain est jumelée avec les communes suivantes :
- Rebrişoara (Roumanie) depuis 1999. Située au nord de la Roumanie, elle compte 5 500 habitants. D'abord adoptée par la ville de Blain, puis parrainée ;
- Royal Wootton Bassett (Royaume-Uni) depuis 2000. Elle se situe en pleine campagne au sud-ouest de Londres et compte près de 13 000 habitants. L'origine de Royal Wootton Bassett date du VIIe siècle, elle doit son nom actuel à Alan Bassett qui, au XVIIIe siècle, fit agrandir son village de Wootton. Pour célébrer cet événement, deux canards colvert, baptisés Wootton et Bassett, ont été placés par la suite dans l'étang près de la mairie, et y ont donné naissance à de nombreux canetons ;
- Alcoutim (Portugal) depuis 2005 (14 juillet).
- Oldenbourg en Holstein (Allemagne) depuis 2017 (26 août). Cette ville de l'est du Schleswig-Holstein est située non loin de la mer Baltique, à une heure environ de Kiel et Lübeck. Comptant 9 700 habitants en 2014, Oldenburg in Holstein a donc une taille similaire à Blain.
Des représentants des communes se visitent régulièrement afin de maintenir une entente entre les communes. Un monument a été installé pour célébrer ces jumelages près de la mairie, aux abords de l'étang. Une pierre sculptée mentionne les dates des jumelages.
Bibliographie
- Louis Bizeul, Dictionnaire du patois du canton de Blain, 1988
- Abbé Durand, Notes historiques sur la paroisse de Saint-Émilien-de-Blain, 1941
- G. Locu, Blain et sa région : aperçu historique et touristique, 1975
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Réélu en 2020
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Et aurait été à 10 minutes de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Fiche du Poste 44015001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Blain », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jean-Pierre Brunterc’h, « Puissance temporelle et pouvoir diocésain des évêques de Nantes entre 936 et 1049 », Mémoires de la Société Historique et Archéologique de Bretagne, t.LXI, 1984, p. 34.
- Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
- Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Paris, Editions Jean-paul Gisserot, , 126 p. (ISBN 978-2-87747-482-5 et 2-87747-482-8, lire en ligne), p. 57.
- « ChubEndret — Motier d non d'endret », Chubri (consulté le ).
- « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le ).
- S. Jouin, « Communauté et diversité en Pays Gallo », Cahier des Annales de Normandie, , p. 165-182.
- Olivier Dous et Grégoire Le Clech, "Les Huguenots bretons en Amérique du Nord", tome 2, 2013, (ISBN 978-2-914612-31-9).
- Réélu en mars 2001.
- « Commune de Blain (44015) », Insee (consulté le ).
- « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Blain (44015) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Loire-Atlantique (44) », (consulté le ).
- Le Musée de la fève, des crèches et des traditions populaires, Ville de Blain.
- Loire-Atlantique : le plus grand musée de France de la fève est à Blain, l'Eclaireur, Châteaubriand et sa région, 6 janvier 2022.
- À Blain, près de 10 000 pièces exposées au musée de la fève, France-Bleu, 02/01/2022.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie
- Office de tourisme de Blain
- Patrimoine religieux et historique de Blain