Saint-Jean-Lespinasse
Pour les articles homonymes, voir Saint-Jean et Lespinasse.
Saint-Jean-Lespinasse | |
Eglise romane Saint-Jean-Baptiste. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Lot |
Arrondissement | Figeac |
Intercommunalité | Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne |
Maire Mandat |
Sophie Boin 2020-2026 |
Code postal | 46400 |
Code commune | 46271 |
Démographie | |
Population municipale |
405 hab. (2020 ![]() |
Densité | 68 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 51′ 49″ nord, 1° 51′ 42″ est |
Altitude | Min. 141 m Max. 407 m |
Superficie | 5,99 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Biars-sur-Cère - Saint-Céré (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Céré |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Saint-Jean-Lespinasse est une commune française, située dans le nord-est du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans la Limargue, une région naturelle occupant une dépression verdoyante entre les causses du Quercy et le Ségala quercynois.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Bave, le ruisseau d'aygue vieille et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (les « falaises lotoises (rapaces) ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Jean-Lespinasse est une commune rurale qui compte 405 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-Cère - Saint-Céré. Ses habitants sont appelés les Jeannassiens ou Jeannassiennes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Commune située dans le Quercy, sur le causse de Gramat, sur la route nationale 673 entre Gourdon et tout près de Saint-Céré, dans la vallée de la Bave, affluent de la Dordogne.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beaulieu S/dor. », sur la commune de Beaulieu-sur-Dordogne, mise en service en 1952[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 1 145,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 40 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[13].
Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]
Espaces protégés[modifier | modifier le code]
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].
La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[16],[17].
Un autre espace protégé est présent sur la commune : les « falaises lotoises (rapaces) », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 6,6 ha[18].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[19] : le « causse de Lauriol » (103 ha), couvrant 3 communes du département[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[19] : le « cours inférieur de la Bave » (56 ha), couvrant 8 communes du département[21].
- Cartes des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-Jean-Lespinasse.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Saint-Jean-Lespinasse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[22],[I 1],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-Cère - Saint-Céré, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (35,8 %), forêts (29,6 %), zones agricoles hétérogènes (14,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,1 %), zones urbanisées (6,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,2 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs[modifier | modifier le code]
Le territoire de la commune de Saint-Jean-Lespinasse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Risques naturels[modifier | modifier le code]
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Bave. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[27]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1994 et 1999[28],[25].
Saint-Jean-Lespinasse est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[29].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des glissements de terrain[30]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 57,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 242 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 218 sont en en aléa moyen ou fort, soit 90 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[25].
Risques technologiques[modifier | modifier le code]
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 8] disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[34]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[35].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Espinasse serait basé sur Espinassa : grosse épine[36].
Histoire[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Les armoiries des premiers seigneurs de Montal se blasonnent ainsi[37] :
|
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40].
En 2020, la commune comptait 405 habitants[Note 9], en augmentation de 2,79 % par rapport à 2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Revenus[modifier | modifier le code]
En 2018, la commune compte 182 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 431 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 610 €[I 4] (20 740 € dans le département[I 5]).
Emploi[modifier | modifier le code]
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 5,8 % | 6,7 % | 5,3 % |
Département[I 7] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 242 personnes, parmi lesquelles on compte 74,8 % d'actifs (69,5 % ayant un emploi et 5,3 % de chômeurs) et 25,2 % d'inactifs[Note 11],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Biars-sur-Cère - Saint-Céré, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 55 emplois en 2018, contre 58 en 2013 et 67 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 172, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,8 %[I 10].
Sur ces 172 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 15 travaillent dans la commune, soit 9 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 97,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 0,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]
16 établissements[Note 12] sont implantés à Saint-Jean-Lespinasse au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,5 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 16 entreprises implantées à Saint-Jean-Lespinasse), contre 29,9 % au niveau départemental[I 14].
Agriculture[modifier | modifier le code]
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 18 | 13 | 6 | 4 |
SAU[Note 13] (ha) | 273 | 263 | 203 | 273 |
La commune est dans la Limargue », une petite région agricole occupant une bande verticale à l'est du territoire du département du Lot[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (18 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 273 ha[45],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Château de Montal[modifier | modifier le code]
Château de style Renaissance, qui est depuis le , sous la responsabilité du Centre des monuments nationaux. Il est ouvert à la visite. L'édifice est partiellement classé et inscrit au titre des monuments historiques en 1909, 1955 et 1995[46].
- Chapelle du château de Montal de Saint-Jean-Lespinasse.
Église romane Saint-Jean-Baptiste[modifier | modifier le code]
L'église Saint-Jean-Baptiste est une belle bâtisse romane couverte de tuiles plates. Incendiée en 1552. Avec une crypte romane et un ensemble sculpté, l'église a reçu après son incendie deux équipes de peintres. Il est ainsi possible d'admirer une pietà, le martyre de saint Sébastien et une scène d'offrande à l'intérieur de l'édifice. Une litre funéraire du XVIIIe siècle est également visible. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1913[47]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[47].
L'église possède une crypte.
Golf de Montal[modifier | modifier le code]
Sur la commune, et tout près du château, se trouve un parcours de golf de neuf trous avec un agréable plan d'eau.
Césarines[modifier | modifier le code]
On prétend que cette falaise calcaire, où l'on peut effectivement observer des murailles larges de plusieurs mètres, aurait été fortifiée par César au temps de la guerre des Gaules, d'où son nom.
Un temps proposé comme lieu de la bataille d'Uxellodunum, les Césarines furent rapidement écartées au profit des deux sites majeurs de Capdenac et du Puy-d'Issolud. Les dernières études archéologiques[48] ont fini de prouver que le Puy-d'Issolud était bien le lieu de la dernière et grande bataille de César en Gaule.
Espace culturel Orlando[modifier | modifier le code]
Denise et Peter Orlando artistes ayant élu domicile à Saint-Céré dans les années 1980, ont fait don de certaines de leurs œuvres à la commune de Saint-Jean-Lespinasse. L'Espace Orlando, situé à côté de l'église, est ouvert depuis l'été 2007. Il présente au public un choix de céramiques de Peter et Denise, de tableaux de Peter (1921-2009) ainsi que des animations et des expositions diverses d'artistes.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Antoine de Plas de Tanes : seigneur de Montal et député de la noblesse[49] aux États généraux de 1789.
- Maurice Fenaille (1855-1937) : industriel amoureux des arts, il investit une partie de sa fortune pour relever le château de Montal et lui éviter une ruine définitive. Il dut racheter de nombreuses parties du château qui avaient été dispersées en France et à l'étranger, par exemple une cheminée se trouvait dans le château des évêques d'Angers à Villevêque, Maine-et-Loire. Mécène, philanthrope et passionné, il offrit ce monument à l'État après en avoir achevé toutes les restaurations.
- Anatole de Monzie (1876-1947) : cet homme politique — il fut ministre de l'Instruction publique en 1925 — et écrivain (auteur entre autres des Contes de Saint Céré) a possédé un manoir à Saint-Jean-Lespinasse au lieu-dit Revery. Sa sépulture est visible au vieux cimetière.
- Gérald Van der Kemp (1912-2001) : résistant dans le maquis du Lot pendant la Seconde Guerre mondiale, il participa à la sauvegarde des œuvres du musée du Louvre — certaines ont été cachées un temps au château de Montal (entre autres La Joconde) ; il s'est marié à Saint-Jean Lespinasse pendant la guerre. Après la guerre, il fut nommé conservateur du château de Versailles. Il subsiste le caveau Van der Kemp au cimetière de Saint-Jean-Lespinasse mais celui-ci est désormais vide.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[33].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
Site de l'Insee[modifier | modifier le code]
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Jean-Lespinasse » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Jean-Lespinasse » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Jean-Lespinasse » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Jean-Lespinasse » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).
Autres sources[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Beaulieu S/dor. - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Jean-Lespinasse et Beaulieu-sur-Dordogne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Beaulieu S/dor. - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Jean-Lespinasse et Gourdon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Réserve de biosphère du bassin de la Dordogne », sur mab-france.org (consulté le )
- « Bassin de la Dordogne - zone de transition - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « les « falaises lotoises (rapaces) » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Jean-Lespinasse », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « causse de Lauriol » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « cours inférieur de la Bave » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Jean-Lespinasse », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- DREAL Occitanie, « CIZI », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Jean-Lespinasse », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- Article R214-112 du code de l’environnement
- « barrage de Bort-les-Orgues », sur www.barrages-cfbr.eu (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- .Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 77.
- Banque du Blason
- « Saint-Jean-Lespinasse. Sophie Boin entame son premier mandat de maire », sur La Dépêche, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-Jean-Lespinasse - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Château de Montal », notice no PA00095241, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église Saint-Jean-Baptiste », notice no PA00095242, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- J.-P. Girault, « Fouilles archéologiques au Puy-d’Issolud (Fontaine de Loulié) », Bulletin de la Société des Études du Lot, 1998, CXIX lire en ligne ; « Uxellodunum le dernier combat », L'Archéologue, 660, 2002, p. 22-26.
- J.-A. Flourac, « Un député de la noblesse aux états généraux du Quercy Antoine de Plas de Tanes, seigneur de Montal », Bulletin de la Société des études du Lot, tome 125, 2004, p. 49-61.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel de la commune
- Saint-Jean-Lespinasse sur le site de l'Institut géographique national
- Document de visite du château de Montal, édition du Centre des monuments nationaux
- Pascale Thibault, Monum, 2004, « Notice et album d'images du château de Montal sur le portail Patrimoine du conseil général du Lot »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)