Rignac (Lot)

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Rignac
Rignac (Lot)
L'église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Gourdon
Intercommunalité Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne
Maire
Mandat
Francis Lacayrouze
2020-2026
Code postal 46500
Code commune 46238
Démographie
Gentilé Rignacois
Population
municipale
288 hab. (2021 en augmentation de 7,87 % par rapport à 2015)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 48′ 27″ nord, 1° 41′ 46″ est
Altitude Min. 270 m
Max. 423 m
Superficie 9,64 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Gramat
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gramat
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Rignac
Liens
Site web http://www.rignac.org

Rignac est une commune française, située dans le nord du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de Rignac et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Rignac est une commune rurale qui compte 288 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Gramat. Ses habitants sont appelés les Rignacois ou Rignacoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Commune située dans le Quercy sur le causse de Gramat.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Alvignac, Gramat, Rocamadour et Thégra.

Communes limitrophes de Rignac[1]
Alvignac
Rocamadour Rignac[1] Thégra
Gramat

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 044 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lunegarde à 13 km à vol d'oiseau[4], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 828,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9].

La commune fait partie du parc naturel régional des Causses du Quercy, un espace protégé créé en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'étend sur 102 communes du département du Lot[10]. La cohérence du territoire du Parc s’est fondée sur l’unité géologique d’un même socle de massif karstique, entaillé de profondes vallées. Le périmètre repose sur une unité de paysages autour de la pierre et du bâti (souvent en pierre sèche), de l’empreinte des pelouses sèches et du pastoralisme et de l’omniprésence des patrimoines naturels et culturels[11],[12]. Ce parc a été classé Géoparc en mai 2017 sous la dénomination « géoparc des causses du Quercy », faisant dès lors partie du réseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO[13],[14].

La commune fait également partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[15],[16].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[17] : les « prairies naturelles des ruisseaux de Rignac et du Paillé » (32 ha), couvrant 2 communes du département[18].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Rignac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[19],[I 1],[20].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gramat, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44 %), forêts (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (17,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,3 %), zones urbanisées (2,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,6 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Rignac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Rignac est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[24].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Rignac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[25]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 88 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 178 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 131 sont en aléa moyen ou fort, soit 74 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1989, 1997, 1999 et 2001. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune se nomme Rinhac en occitan.

Le toponyme Rignac est basé sur l'anthroponyme gaulois Renius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes[29].

Histoire[modifier | modifier le code]

La commune de Rignac a été créée en 1892 par détachement d'une partie du territoire de Gramat[30].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[31]
Période Identité Étiquette Qualité
1892 1912 Léon Escudie    
1912 1925 Louis Vidal    
1925 1929 Léon Bergougnoux    
1929 1935 Louis Vidal    
1935 1938 Gabriel Delmas    
1938 1944 Théophile Bergougnoux    
1944 1977 Léon Maury    
1977 1984 Robert Delmas    
1984 2001 Pierre Baquet    
2001 2014 Daniel Wattier    
2014 en cours Francis Lacayrouze    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1896. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33]. En 2021, la commune comptait 288 habitants[Note 4], en augmentation de 7,87 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
489447435409376385352307261
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006
243226213175200229258242253
2010 2015 2020 2021 - - - - -
267267285288-----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 122 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 256 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 210 [I 4] (20 740  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 6,5 % 10,2 % 6 %
Département[I 7] 7,3 % 8,9 % 9,6 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 160 personnes, parmi lesquelles on compte 83,9 % d'actifs (78 % ayant un emploi et 6 % de chômeurs) et 16,1 % d'inactifs[Note 6],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Gramat, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 113 emplois en 2018, contre 95 en 2013 et 68 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 126, soit un indicateur de concentration d'emploi de 89,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,3 %[I 10].

Sur ces 126 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 29 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 89,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 5,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

41 établissements[Note 7] sont implantés à Rignac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 41
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
11 26,8 % (14 %)
Construction 8 19,5 % (13,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
11 26,8 % (29,9 %)
Information et communication 1 2,4 % (1,8 %)
Activités immobilières 1 2,4 % (3,5 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
6 14,6 % (13,5 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
2 4,9 % (12 %)
Autres activités de services 1 2,4 % (8,7 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,8 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 41 entreprises implantées à Rignac), contre 29,9 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans les Causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 25 21 15 16
SAU[Note 10] (ha) 771 771 784 769

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 25 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 21 en 2000 puis à 15 en 2010[37] et enfin à 16 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 36 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[38],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 771 ha en 1988 à 769 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 31 à 48 ha[37].

Zone artisanale[modifier | modifier le code]

Une zone artisanale de 8,5 ha est située au sud-est du territoire de la commune au lieu-dit les Vielles Vignes à proximité de Gramat et accueille les entreprises commerciales, tertiaires, artisanales ou semi-industrielles. Elle est connectée au réseau routier par la RD 840 qui mène à l'autoroute A20 et se trouve proche de la gare de Gramat[39].

Elle comporte déjà de nombreuses entreprises œuvrant dans les domaines suivants : traitement des déchêts, jardinerie, électrotechnique, import et de distribution d'objet de plein-air et pour enfants, couverture et charpente, médecine du travail, travaux publics...

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Germain[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Germain.

L'église Saint-Germain au centre du village de Rignac est classée au titre des Monuments historiques par arrêté du [40]. Elle est citée au XIIe siècle, dans le cartulaire de l'abbaye d'Obazine, mais a peut-être été détruite lors de la guerre de Cent Ans. Sa construction homogène en pierres calcaires, avec son clocher barlong et son chœur gothique polygonal, font penser à une complète reconstruction dans la deuxième moitié du XVe siècle. Les visages très expressifs, sculptés sur des culots, ont pu être repris pour recevoir les arêtes des voûtes des chapelles latérales. Elle possédait un décor intérieur peint, qui a en partie disparu[41].

Au cours du XIXe siècle, une sacristie fut ajoutée, vraisemblablement à la même période que les autels de marbre blanc et la série de vitraux, puis au début du XXe siècle, un nouvel aménagement intérieur vint achever les restaurations. Il s'agit d'abord des très simples fonts baptismaux au fond de l'église, ainsi que des stations du chemin de croix aux cadres de métal peint. La tribune a été supprimée. Au-dessus du tabernacle de l'autel de la Vierge, figure l'incrustation de Notre-Dame-de-Rocamadour telle qu'elle était vue à la fin du XIXe siècle. Un vitrail du chœur représente saint Germain d'Auxerre en vis-à-vis avec sainte Germaine de Pibrac, alors très célèbre dans la région[41].

Le château de Roumégouse[modifier | modifier le code]

le nom de Roumégouse est à mettre en relation avec les pèlerins roumieux. Dominant le village de Rignac, le château de Roumégouse[42] était la propriété de la famille de Cho(u)rigny, présente depuis 1610. Au XVIIIe siècle, il fut acquis par la famille de Foulhiac de Padirac. Vers 1900, l'édifice fut transformé selon le goût romantique de l'époque. De fausses accolades de pierre furent ajoutées sur les linteaux des baies, de façon à rendre les originales plus perceptibles. Le lieu, actuellement privé, a été longtemps un hôtel de l'association hôtelière des Relais & Châteaux. Il accueillit ainsi le 3 juin 1970 le général de Gaulle, sur le chemin de l'Espagne (visite au général Francisco Franco le 8 juin).

Le château de Mordesson[modifier | modifier le code]

Le fief de Mordesson faisait déjà partie du patrimoine des Vallon de Thégra au XIVe siècle. Raymond de Fouilhac « Historien du Quercy » y serait né en 1622. Héritier des terres, il fit construire en 1661 le château visible actuellement. Un cartouche est orné d'un écusson sur lequel figurent les lettres G.R.B., initiales des prénoms de ses anciens propriétaires : Guillaume de Valon, Raymond et Bertrand de Fouilhac. Le château est mentionné dans la légende associée au gouffre voisin du Saut de la Pucelle. Il est situé aux abords du chemin qui relie les lieux-dits de Prangères (Gramat) au Causse nu (Alvignac)[43].

L'ancien hôpital des sœurs maltaises[modifier | modifier le code]

L'IGN signale toujours ces ruines, malgré leur disparition quasi totale. Mme Marty-Bazalgues le constata aussi lorsqu'elle voulut se rendre sur le terrain[44].

L'arbre de la liberté[modifier | modifier le code]

La tradition rapporte que le platane qui se dresse fièrement sur la petite place du village est un arbre de la liberté, planté pendant la période révolutionnaire. Sa circonférence témoigne de son ancienneté.

La maison dite "aux deux tourelles"[modifier | modifier le code]

La base de cette demeure est contemporaine de la reconstruction de l'église, après la guerre de Cent Ans. L'édifice ne devait pas être assez spacieux, puisqu'il fut modifié et agrandi avant 1762. Il reçut alors en façade deux tourelles de section carrée, chacune sur un léger encorbellement. L'ensemble fut enfin restauré au XIXe siècle. La photographie de la souillarde, cuisine voûtée présente dans de nombreuses maisons de la région, est visible sur le site du Conseil départemental du Lot. Elle a été inscrite monument historique par arrêté du [45].

Gouffre du Saut de la Pucelle[modifier | modifier le code]

Le gouffre du Saut de la Pucelle est une cavité souterraine située à la limite des communes de Rignac, Rocamadour et Gramat dans lequel se perd le ruisseau de Rignac.

Aire de loisirs[modifier | modifier le code]

À l'entrée du village, près du pont qui franchit le ruisseau (intersection D 20 et D 36), Rignac dispose d'une aire de loisirs comportant[46] :

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Rignac » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Rignac » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Rignac » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Rignac » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
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