Gintrac
Gintrac | |||||
![]() Les ruines du château de Taillefer surplombant la Dordogne. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Lot | ||||
Arrondissement | Figeac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne | ||||
Maire Mandat |
Christophe Proenca 2020-2026 |
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Code postal | 46130 | ||||
Code commune | 46122 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
104 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 53′ 46″ nord, 1° 45′ 48″ est | ||||
Altitude | 95 m Min. 119 m Max. 368 m |
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Superficie | 6,79 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Cère et Ségala | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Lot
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Gintrac est une commune française, située dans le département du Lot en région Occitanie.
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune est située en Quercy, dans le causse de Gramat. Elle s'étend de la Dordogne au nord (île des Escouanes, longue de 4 km), jusqu'aux abords du gouffre de Padirac au sud. Le village est niché dans un cirque de falaises.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Attestée sous la forme Gintraco dans un document de 1287[2].
Le toponyme Gintrac est basé sur un anthroponyme germanique Gindo. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes[3].
Histoire[modifier | modifier le code]
Le village de Gintrac a été assiégé par les Anglais au XIIIe siècle. Il existe très peu d'archives concernant les ruines du château de Taillefer qui domine le village. Il aurait été une commanderie de l'ordre des Templiers, et aurait également fait fonction de léproserie. On raconte que ses habitants communiquaient à l'aide de signaux solaires avec les seigneurs du château de Turenne dans la Corrèze au sud de Brive, et ceux du château de Castelnau-Bretenoux dans la vallée de la Dordogne. Pendant la Révolution française, le village de Loubressac a été rattaché à Gintrac.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[6].
En 2018, la commune comptait 104 habitants[Note 1], en diminution de 6,31 % par rapport à 2013 (Lot : +0,1 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Le château de Taillefer : les ruines du château de Taillefer, sur le causse à l'extrémité du cirque de falaises, dominent le village et les rives de la Dordogne. Malheureusement, il subsiste très peu d'archives sur ce site. Depuis ces ruines, on peut « voir trois châteaux et sept clochers » ; les trois châteaux sont Castelnau-Bretenoux, Saint-Laurent-les-Tours, et Montal. Il permettait de surveiller la navigation sur la Dordogne, les mouvements sur les chemins de pèlerinages dans la plaine et la circulation sur la route du sel. Il aurait pu être à l'origine un repaire du seigneur de Loubressac, futur baron de Gramat. Il aurait été une ancienne commanderie des Templiers, mais plus probablement une possession des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui y auraient installé une léproserie. Pendant les guerres de religion il a été occupé par les troupes protestantes des capitaines Bessonies et Duras[9]. La tradition locale dit que les religieuses présentes dans ces lieux auraient été mises dans des sacs avec des chats et précipitées dans le vide. Puis le château semble avoir été abandonné[10],[11],[12]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Gérard Cinquin, industriel et pharmacien (fondateur de SYST'AM, entreprise d'équipement médical établie à Villeneuve-sur-Lot et leader du support de prévention de l'escarre) s'est installé à Gintrac.
- Frédéric Gervoson, président de ANDROS.
- Pierre Boin, ancien dirigeant de BOIN.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- Jean-Marie Cassagne - Villes et Villages en pays lotois, page 125.
- Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 112.
- « Les maires de Gintrac », sur Site francegenweb, (consulté le 5 février 2017).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Symphorien de Durfort (vers 1523-mort le 12 mars 1563), fils de François Armand de Durfort, seigneur de Blanquefort et de Duras. Capitaine calviniste dès 1560. Il est combattu par Blaise de Monluc qui le bat à la bataille de Vergt. Il est tué pendant le siège d'Orléns.
- Anne-Marie Pêcheur, Le château de Taillefer et le chemin du sel, Bulletin de l’association Racines, no 18, 2013 (lire en ligne)
- Gilles Séraphin, Gintrac - Château du Bastit dit de "Taillefer" - Étude monumentale, Conseil général du Lot, avril 2007 (lire en ligne)
- Catherine Didon, Châteaux, manoirs et logis : le Lot, Chauray, Association Promotion Patrimoine, Éditions patrimoines & médias, , 336 p. (ISBN 2-910-13718-X), p. 57
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.