Pont-Péan

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Pont-Péan
Pont-Péan
Fronton Est du bâtiment administratif de la Mine de Pont-Péan.
Blason de Pont-Péan
Héraldique
Pont-Péan
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Intercommunalité Rennes Métropole
Maire
Mandat
Michel Demolder (PCF)
2020-2026
Code postal 35131
Code commune 35363
Démographie
Gentilé Pont-Péannais
Population
municipale
4 335 hab. (2021 en augmentation de 5,01 % par rapport à 2015en augmentation de 5,01 % par rapport à 2015)
Densité 495 hab./km2
Population
agglomération
395 710 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 00′ 46″ nord, 1° 42′ 17″ ouest
Altitude 17 m
Min. 17 m
Max. 44 m
Superficie 8,76 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Rennes
(banlieue)
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bruz
Législatives Première circonscription
Localisation
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Pont-Péan
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Liens
Site web pontpean.fr

Pont-Péan est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne.

Elle a été créée le par détachement de la commune de Saint-Erblon[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Située à 12 kilomètres au sud de Rennes, la commune de Pont-Péan s'étire de part et d'autre de l'ancienne route royale de Saint-Malo à Bordeaux, devenue route nationale 137 puis RD 837. Elle appartient au canton de Bruz et compte, en 2014, parmi les 43 communes de Rennes Métropole.

Carte de la commune de Pont-Péan.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Pont-Péan a une superficie de 876 hectares, dont 95 hectares urbanisés et 241 hectares en surface agricole utile (SAU). La zone agricole s'étend essentiellement à l'est de la RD 837. L'activité qui s'y exerce est en déclin constant : en 2006, il n'existait plus que cinq exploitations, tournées vers la polyculture et l'élevage.

Une friche industrielle occupait le nord-ouest de la commune. Désormais, une ferme photovoltaïque y est installée.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune appartient au bassin hydrographique de la Seiche, un affluent de la Vilaine qui crée une limite naturelle entre Pont-Péan et Chartres-de-Bretagne. Un ruisseau longe le territoire communal : la Douettée, à l'ouest du bourg. Un autre le traverse : le Tellé, à l'est. Ils se jettent tous deux dans la Seiche.

Les étiages de la Seiche sont sévères et les crues assez fortes. Les premiers relevés des niveaux de crues à Pont-Péan datent de 1931, le zéro de l'échelle ayant été placé à l'altitude de 17,30 m.

Date des crues
Hauteur d'eau, en mètres, par rapport au zéro de l'échelle +2,39 +2,15 +2,62 +2,35 +2,75 +2,60 +2,30 >+2,75

Des inondations affectent la commune par suite de ces crues à montée lente de la Seiche (en , les eaux sont montées à une moyenne de 8 à 9 cm/h), mais aussi de celles du Tellé, à montée plus rapide[2].

Relief[modifier | modifier le code]

Le relief est peu marqué ; l'altitude varie de 17,5 m en bordure de la Seiche à 44 m à l'est près du lieu-dit Le Tellé. Du fait de cette absence de relief, la plaine alluviale de la Seiche constitue une vaste zone inondable au nord et au nord-est du bourg.

Sous-sol[modifier | modifier le code]

Le contexte géologique de Pont-Péan est complexe et se traduit par une grande diversité des milieux naturels. Au sud, des schistes rouges et durs culminent aux buttes de Caran, tandis qu'au nord des schistes briovériens, plus anciens, sont en partie recouverts de sédiments. Une grande partie du territoire communal présente des dépôts alluviaux peu perméables : des argiles, des sables et des calcaires formant une couche épaisse[3].

Une faille de 20 km de long, vraisemblablement apparue il y a 290 millions d'années, borde ce dépôt de sédiments à l'ouest. Elle s'est remplie d'un mélange de substances stériles et de substances métalliques. Serti dans la faille, le filon de Pontpéan a une puissance de 12 à 30 mètres[4]. Il est presque vertical, plongeant vers l'est en formant avec l'horizontale un angle d'environ 80°. Il est à peu près orienté nord-sud magnétique et a été exploré sur environ 3 kilomètres. Il constitue le plus important filon plombo-zincifère du Massif armoricain et l'un des plus importants d'Europe[5]. La minéralisation comprend principalement des minerais de :

  • plomb (galène, PbS) ;
  • zinc (blende, ZnS) ;
  • fer (pyrite, FeS2).

Son exploitation a, par endroits, modifié la nature et la structure du sous-sol et provoqué quelques affaissements ou effondrements très localisés et ponctuels à l'aplomb de cavités souterraines superficielles[6]. Elle est aussi à l'origine des fortes teneurs en métaux lourds constatées dans les sols de la friche industrielle, où étaient stockés les résidus du traitement des minerais[7]. Une partie de ce secteur a été confinée[8].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[10]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 742 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande à 6 km à vol d'oiseau[12], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 691,0 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Transports[modifier | modifier le code]

Desservie par la voie express Rennes - Nantes (N 137).

Desservie par les bus du réseau de service des transports en commun de l'agglomération rennaise (STAR) de Rennes Métropole via les lignes 72 et 79.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pont-Péan est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rennes, une agglomération intra-départementale regroupant 16 communes[19] et 357 327 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[22],[23].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,2 %), zones agricoles hétérogènes (23,9 %), zones urbanisées (16,5 %), forêts (7,7 %), prairies (5,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Pont-Péan et l'ensemble de l'Ille-et-Vilaine en 2017[I 1],[I 2].

Le logement à Pont-Péan en 2017
Pont-Péan Ille-et-Vilaine
Parc immobilier total (en nombre d'habitations) 1 892 546 440
Part des résidences principales (en %) 93,1 86,2
Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,8 6,9
Part des logements vacants (en %) 6,1 6,9
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 72,0 59,8

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Pont-Péan dispose d'un plan local d'urbanisme intercommunal approuvé par délibération du conseil métropolitain du [25]. Il divise l'espace des 43 communes de Rennes Métropole en zones urbaines, agricoles ou naturelles.

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

La plus ancienne forme écrite du nom du hameau est Pontpayen en 1427. On trouve ensuite Pontpéan, Pont-Péan, Le Pont Péan, Pompéan, Pontpéant, Pont-Péant, et Pont Péan (ce dernier sur la carte Cassini pré-Révolution, plans cadastraux de 1812 et 1843, et cartes IGN du XXe siècle)[8].

Payen et sa variante péan étant deux noms dérivés du latin paganus « paysan », puis « païen », le toponyme Pont-Péan peut donc signifier « pont paysan » ou « pont construit ou possédé par un dénommé Péan »[8]. Hervé Abalain donne une explication similaire : Pontpayen viendrait de paen, c'est-à-dire païen au sens ancien de « paysan », Paen étant aussi un anthroponyme[26]. Mais l'hypothèse la plus probable est celle-ci : au haut Moyen Âge a existé un pagus Redonicus,un pagus, c'est-à-dire une subdivision administrative de l'évêché de Rennes. La toponymie a conservé sa trace dans des noms comme Pont-Réan (Pons Redonicus) et Pont-Péan (Pons Paganus, c'est-à-dire "Pont Payen", ce dernier situé à la limite de l'archidiaconé du Désert)[27].

Un personnage nommé Paganus de Breuz (Payen de Bruz), membre d'une famille influente des environs, est cité par Amédée Guillotin de Corson comme vivant au début du XIVe siècle[8].

Selon l'association Galène[28], le nom de la commune aurait pour origine celui d'un "seigneur de Pontpéan", qui au cours du IXe siècle, aurait possédé des terres de part et d'autre de la Seiche[1]. Bien que cette hypothèse ait séduit la municipalité, elle gagnerait à être étayée par l'indication de sources vérifiables.

En gallo, le nom reste Pont-Péan[29]. La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Pont-Pagan[30].

Histoire[modifier | modifier le code]

Création de la commune[modifier | modifier le code]

La commune a été créée par l'arrêté préfectoral en date du , prenant effet le , à partir du territoire de Saint-Erblon[31]. Son nom étant inspiré du pont que devait payer les passants pour passer avec leurs marchandises. Ces derniers disaient : "Oh tiens, v'là le pont pean !"(Pont payant en patois). En effet ce pont a permis un développement économique et démographique importante à la ville grâce aux taxes imposées aux fermiers et marchands.

Lande de Tellé[modifier | modifier le code]

La lande de Tellé (anciennement Teslé) a remplacé une grande forêt qui occupait la partie sud des environs de Rennes. Elle a été le siège des premiers peuplements sur la commune. Les premières peuplades préhistoriques y avaient édifié deux tumulus et un menhir. De cette période, seule demeure la trace d'un tumulus, transformé en motte féodale au cours du IXe siècle[1].

Durant la Révolution, de nombreuses rencontres entre les chouans et les bleus ont eu lieu sur la lande de Tellé. Un violent combat s'est déroulé à Pont-Péan le 28 brumaire an VIII () faisant plusieurs victimes, parmi lesquelles le chef des royalistes de Laillé[32].

Mine de plomb argentifère[modifier | modifier le code]

Bâtiment désaffecté des bureaux de l'ancienne mine.

Une mine de plomb argentifère (ou galène) fut exploitée à Pont-Péan de 1730 à 1797 et de 1844 à 1904. Elle fut concédée au riche négociant malouin Noël Danycan de l'Epine en 1730 qui fonde alors la Compagnie des Mines de Bretagne. Au XIXe siècle, elle constituait alors avec les mines de la région de Carhaix et de Saint-Brieuc, l'une des plus grosses entreprises de province, employant près de 1 000 personnes et pèse 80 % de la production française de plomb à la fin du XIXe siècle.

Entre 1730 et 1904, 155 000 tonnes de plomb, 30 000 tonnes de zinc et 232 tonnes d'argent sont extraites du site[33].

La fermeture subite de la mine en 1904 entraîna le licenciement immédiat du millier d'ouvriers qui y étaient employés, principalement des Bas-Bretons[34].

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

La Belle Époque[modifier | modifier le code]

Une ligne de tramway des TIV (Transports d'Ille-et-Vilaine) allant de Rennes au Grand-Fougeray en passant par Chartres, Noyal-sur-Seiche, Pont-Péan, Orgères, Chanteloup, Le Sel, Saulnières, Pancé, Bain et La Dominelais fut construite à partir de 1909[35] ; mise en service en 1910, la ligne était longue de 64 km ; elle ferma en 1937 ; les tramways y circulaient à environ 25 km/h[36].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Circonscriptions de rattachement[modifier | modifier le code]

Pont-Péan appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton de Bruz depuis la création de la commune en 1986.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Frédéric Mathieu (LFI-NUPES). Avant cette date, elle appartenait à la 4e circonscription (Redon).

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune appartient à Rennes Métropole (anciennement Rennes District) depuis le .

Pont-Péan fait aussi partie du Pays de Rennes.

Institutions judiciaires[modifier | modifier le code]

Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire (qui a remplacé le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le 1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes, du tribunal de commerce, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 3 500 et 4 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 27[37].

Conseil municipal actuel

Les 27 sièges composant le conseil municipal ont été pourvus le lors du premier tour de scrutin. Actuellement, il est réparti comme suit :

Groupe Effectif Statut
« Nouvel élan pour Pont-Péan » (PCF-PS-EÉLV) 21 majorité
« L'Avenir avec vous » (DVG) 6 opposition

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie de Pont-Péan.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
février 1986 23 juin 1995 Pierre Récan   Cadre commercial, maire honoraire
Maire de Saint-Erblon (1983 → 1985)
23 juin 1995 17 mars 2001 Louis Gauffeny SE[38] Retraité de la Gendarmerie
17 mars 2001 15 mars 2008 André Gérard SE[39] Agriculteur, maire honoraire[40]
Premier adjoint (1995 → 2001)
15 mars 2008 26 mai 2020 Jean-Luc Gaudin PS Cadre SNCF
6e vice-président de Rennes Métropole
26 mai 2020[41] En cours Michel Demolder PCF Cadre dans l’économie sociale et solidaire

La mairie de Pont-Péan a créé un conseil municipal des jeunes (CMJ). Ces jeunes ont le moyen, par leur statut d'élus, de monter des projets, les réaliser, donner leurs avis, et se faire entendre du conseil municipal (des adultes). Ils sont appelés des élus, car ils sont élus par les jeunes de Pont-Péan, comme le conseil municipal. Après réélections en , on compte neuf élus, trois filles et six garçons.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Depuis 1999, Pont-Péan est jumelée avec Muine Bheag du comté de Carlow, au sud-est de l'Irlande[42].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1968. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].

En 2021, la commune comptait 4 335 habitants[Note 3], en augmentation de 5,01 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
1 3551 2871 5652 0113 2133 5123 6353 6974 128
2020 2021 - - - - - - -
4 3894 335-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune de Pont-Péan est située dans l’académie de Rennes.

L’école maternelle et primaire publique Lucie-Aubrac

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune compte un seul monument historique : la mine de Pont-Péan. Le bâtiment des bureaux est inscrit depuis 1985[47],[48],[49].

On trouve également des monuments inventoriés. La base Glad possède 112 fiches documentaires[50] dont l’église Saint Melaine (ancienne chapelle de la mine)[51],[52].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Mickaël Pagis, ancien joueur de football professionnel, réside dans la commune.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Pont-Péan Blason
De gueules au pont d'une arche d'argent, maçonné de sable, sur des ondes d'or, sommé de deux lions léopardés affrontés du même, mouvant des flancs, tenant une roue dentée aussi de sable chargée d'une pièce de monnaie française de 1 franc au naturel.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Anne-Françoise Garçon, La mine de plomb argentifère de Pontpéan au XIXe siècle (1827-1904), 1982, 313 p., (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 359).
  • Pont-Péan à travers le carreau, Association Galène, Pont-Péan, 1998, 32 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « Chiffres clés - Logement en 2017 à Pont-Péan » (consulté le ).
  2. « Chiffres clés - Logement en 2017 en Ille-et-Vilaine » (consulté le ).
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Histoire sur le site officiel de la commune
  2. Dossier départemental des risques majeurs, préfecture d'Ille-et-Vilaine, 1996 & Rapport de présentation du plan local d'urbanisme de la commune de Pont-Péan, juin 2009, p. 116.
  3. Rapport de présentation du Plan Local d'Urbanisme de la commune de Pont-Péan, juin 2009, pp. 23-24, 59-60 et 102.
  4. Les filons métalliques se présentent comme des espèces de veines, plus ou moins régulières, s’enfonçant dans l’écorce terrestre sous un angle plus ou moins grand, quelquefois voisin de la verticale et présentant une puissance, c’est-à-dire une épaisseur, variable. Les parties latérales s’appellent les salbandes, ce sont souvent les parties les plus richement minéralisées. Les parois de la fente portent le nom d’épontes. La puissance est l’épaisseur comptée perpendiculairement aux épontes. Pratiquement, dans les mines, on suppose tout le minerai contenu dans le filon concentré sur une paroi et on calcule cette épaisseur d’après la quantité de minerai extraite sur un certain nombre de mètres. C’est ce qu’on appelle la puissance réduite du filon. À Pont-Péan, les moyennes annuelles ont varié de 4,2 cm à 7,6 cm. La puissance peut varier beaucoup dans le même filon, la distribution du minerai n’étant pas uniforme. Le plus généralement certaines parties contiennent très peu de minerai et ne sont pas exploitables, d’autres sont plus riches : on les appelle colonnes et elles sont seules exploitées. À Pont-Péan, il y avait deux colonnes exploitables, celle du nord et celle du sud, séparées par un grand intervalle où le filon était à peu près stérile. (Fernand Kerforne, chargé de cours à la faculté des Sciences de Rennes, conférence sur les richesses minérales du Massif breton, faite à Rennes le 23 février 1918.)
  5. Marina Gasnier, Le paysage de l'industrie en Ille-et-Vilaine, 2003, pp. 55-56.
  6. Affaissement de la chaussée en 1979, près du lieu-dit le Luzard (Dossier départemental des risques majeurs, préfecture d'Ille-et-Vilaine).
  7. H. Talbo, État des terrains situés à proximité de l'ancienne mine de Pont-Péan, BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières), 1993, Rapport BRE SP 93-01.
  8. a b c et d A deux lieues de Rennes, un village minier sur le site Pont-Péan au fil du temps par Jean Pierre Cudennec.
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  11. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  12. « Orthodromie entre Pont-Péan et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Rennes-Saint-Jacques » (commune de Saint-Jacques-de-la-Lande) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Station Météo-France « Rennes-Saint-Jacques » (commune de Saint-Jacques-de-la-Lande) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  16. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  18. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Unité urbaine 2020 de Rennes », sur insee.fr (consulté le ).
  20. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  25. Un Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) pour 43 communes, sur metropole.rennes.fr
  26. Hervé Abalain, Les noms de lieux bretons, 2000, p. 99.
  27. Philippe Jouët et Kilian Delorme, Atlas historique des pays et terroirs de Bretagne : histoire, ethnographie et linguistique, Morlaix, Skol Vreizh, , 159 p. (ISBN 978-2-915623-28-4).
  28. Association culturelle intercommunale pour la protection et la promotion du site minier et la création d'un musée vivant de la mine de Pont-Péan, créée en 1994.
  29. Fiche descriptive de la ville de Pont-Péan sur Geobreizh.
  30. « Résultats concernant « Pont-Péan » », sur la base KerOfis, Office public de la langue bretonne (consulté le ).
  31. « Histoire de la commune », sur Pont-Péan (consulté le ).
  32. Adolphe Orain, Monographies de trois communes du canton sud-ouest de Rennes, Revue de Bretagne, 1910, tome XLIII, p. 260.
  33. Kevin Storme, « Quand la Bretagne vivait de ses mines de plomb », Journal Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. "Pont-Péan à travers le carreau", Association Galène, 1998.
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  44. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  45. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  47. « Mine de plomb », notice no PA00090662, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  48. « Mine de plomb argentifère de Pont-Péan », notice no IA35000478, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  49. Mine de plomb argentifère de Pont-Péan, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  50. Présentation de la commune de Pont-Péan, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  51. Eglise paroissiale Saint Melaine (IA35047777), sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  52. Eglise paroissiale Saint-Melaine (IA00008132), sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..