Service des transports en commun de l'agglomération rennaise

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STAR
Image illustrative de l’article Service des transports en commun de l'agglomération rennaise
Logo du STAR

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Bus et métro à la station La Poterie

Situation Drapeau de la France Rennes (Bretagne)
Type Métro
Autobus
Autocar
Vélos en libre-service
Covoiturage
Transport à la demande
Longueur additionnée des lignes 2035 kilomètres
Lignes Deux lignes de métro
148 lignes de bus (régulières et scolaires)
Stations 28 stations de métro
Arrêts 2 110 points d'arrêts (tout modes confondus)
Fréquentation 400 000 par jour (2022)
88,9 millions (2022)
Autorité organisatrice Rennes Métropole
Exploitant Keolis Rennes
Sous-traitants :
Keolis Armor
Transdev TIV
RGO Mobilités (Jollivet)
Linevia
Illevia
Orain
SRTS (Handistar)
Site Internet www.star.fr
Réseaux connexes TC à Rennes :

(M) Métro
(Trambus) Projet « Trambus »
(BUS) Autobus
(LE vélo STAR) STAR, le vélo
(Covoiturage et auto-partage) STAR, le covoiturage

(TER BreizhGo) TER BreizhGo
(Car BreizhGo) Car BreizhGo en Ille-et-Vilaine
Citiz Rennes Métropole
BreizhGo
TER Bretagne


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Les lignes du métro de Rennes.

Le Service des transports en commun de l'agglomération rennaise (STAR) est un service de transport public de voyageurs organisé par Rennes Métropole sur l'ensemble de son territoire. Exploité par Keolis Rennes, le réseau se compose de deux lignes de métro et de 152 lignes de bus. Le service propose également STAR, le vélo, un réseau de vélo en libre service, STAR, le covoiturage, un service de covoiturage et HandiSTAR pour le transport des personnes handicapés dans la métropole rennaise.

Le réseau est qualifié comme modèle par la maison mère, Keolis, grâce notamment au succès de son métro malgré la relative petite taille de la ville et les expérimentations effectuées sur le réseau STAR[1].

Le réseau transporte quotidiennement 400 000 voyageurs (en 2022) et a transporté 88,9 millions de personnes durant l'année 2022.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'histoire du STAR s'inscrit dans celle des transports en commun rennais.

Avant le STAR[modifier | modifier le code]

Tramways rennais devant l'opéra.

L'histoire des transports en commun rennais débute avec le tramway de Rennes à voie métrique, exploité entre 1897 et 1952 par la Compagnie de l'Ouest électrique sous le nom de Tramways Électriques Rennais (TER). Il s'agit d'un réseau rayonnant autour de la place de la mairie, à Rennes, où la majorité des correspondances sont possibles. La première ligne interurbaine est mise en place en 1907 vers Cesson-Sévigné. Ce réseau est complété par les haltes rennaises des Tramways d'Ille-et-Vilaine, depuis 1894[2].

En 1933, les premiers autobus font leur apparition en complément du tram sur certaines lignes. Le , le conseil municipal demande le remplacement des trams par des bus. Ce projet est retardé par la guerre. Le dernier tram circule en 1952. La disparition du tram occasionne quelques petits changements : les Tramways Électriques Rennais deviennent les Transports Urbains Rennais (TUR) et les bus reprennent l'intégralité des lignes exploitées par les trams, avec quelques extensions de lignes permettant de desservir de nouveaux quartiers.

Naissance du STAR[modifier | modifier le code]

Plan du réseau de bus rennais en 1972
Plan du réseau de bus rennais en 1997

La concession signée pour l’exploitation du réseau de tramways électriques par la COE expire le . La ville de Rennes décide alors de mettre en place un nouveau contrat d'exploitation, pour environ 4 ans : les Transports Urbains Rennais laissent la place au Service des transports en commun de l'agglomération rennaise, le STAR. La tarification des transports par section laisse la place au ticket à la durée, valable une heure, en 1975.

D'autres communes sont desservies en plus de Cesson-Sévigné : Chartres-de-Bretagne en , Saint-Grégoire et Chantepie, l'année suivante. En 1972 apparaissent les premiers couloirs de bus et, en , les premiers autobus articulés. Un service de nuit est mis en place en 1973 pour permettre aux étudiants de Villejean de rejoindre le campus depuis la gare le dimanche soir. En , un service de bus de nuit est également mis en place les autres jours de la semaine pour compléter la desserte.

À partir de , le Syndicat Intercommunal des Transports en Commun de l’Agglomération Rennaise (SITCAR) est désormais compétent pour organiser les transports sur l’agglomération rennaise. En effet, l'augmentation de la population se fait à présent majoritairement sur les communes périphériques, et la ville de Rennes ne peut plus assumer financièrement les besoins de déplacements d'un bassin de vie de plus en plus large. En , treize nouvelles lignes suburbaines sont créées. La gestion des transports scolaires est assurée par le SITCAR en 1984.

L'avènement du métro[modifier | modifier le code]

Afin de répondre à l'augmentation progressive de la fréquentation du réseau, le SITCAR étudie l’opportunité d’un système de transport en commun en site propre entre 1986 et 1989. Plusieurs études sont menées sur deux modes de transport : un métro VAL (comme à Lille depuis 1983) ou un tramway (comme le nouveau réseau de Nantes, ouvert en 1985). Le , le Comité syndical du SITCAR se prononce pour le VAL.

En 1992, Rennes District devient l'autorité organisatrice des transports pour la communauté de communes de la région rennaise. Elle définit donc le plan de déplacement des transports en commun, ce qui entraîne la disparition du SITCAR. Ce plan comprend entre autres la réalisation de l'axe Est-Ouest, un ensemble de voies bus entièrement en site propre traversant la ville.

La construction de la ligne A du métro se déroule du au , date de l'inauguration officielle de la ligne et du tout nouveau réseau de bus, entièrement refondu pour l'occasion. Entre-temps, Rennes District s'est transformé en communauté d'agglomération et a pris le nom de Rennes Métropole, transformée en métropole en 2015. En 2006 (1er mars), le STAR adopte la carte KorriGo.

Le 1er mars 2010[3], Keolis Rennes a ouvert ses données non nominatives et liées au territoire rennais sous une licence Creative Commons[4], afin que, dans le cadre d'une démarche d'open data, les utilisateurs puissent créer des supports d'information enrichis sur les transports rennais[5]. Cette opération est une première en France[3]. Depuis 2014, les données relatives aux lignes du réseau sont publiées par le STAR sur son propre service de données en ligne STAR Data Explore, cette fois sous licence Open Database License (ODbL)[5].

Identité visuelle[modifier | modifier le code]

Apparu en 1998 et peu modifié jusqu'à l'apparition de sa version monochrome bleu roi, le logo du STAR était composé de trois couleurs principales (bleu roi, vert émeraude et jaune citron), dont les deux dernières sont présentes sur l'anneau qui symbolise l'union des communes de Rennes Métropole[6].

Slogans[modifier | modifier le code]

Le réseau a connu divers slogans au fil des ans :

  • 1991 : Le bus, la vie sans arrêt[7].
  • 1995 : Bougez bus, c'est l'astuce ![8].
  • 2000 : Le STAR, au cœur de vos envies ![9].
  • 2011 : STAR, un service de Rennes Métropole[10]

Le réseau[modifier | modifier le code]

L'exploitation du service a été confiée par délégation de service public à la société Keolis Rennes[11], filiale du groupe Keolis, depuis le et jusqu'au . Pour le renouvellement du contrat d'exploitation du réseau pour la période allant du au , le contrat est exclusivement négocié entre Keolis Rennes et Rennes Métropole, la candidature de la société Veolia Transport ayant été écartée, et le sortant a été reconduit[12],[13]. Keolis Rennes, seul candidat en lice pour la période allant du au , est à nouveau reconduit[14]. En 2022, le contrat est prolongé d'un an, soit jusqu'au [15].

En 2022, 23,3 millions de kilomètres ont été parcourus dont 3,5 millions pour le métro et 19,8 millions pour les bus[16]. Le réseau STAR représente 13 % des déplacements au sein de la métropole rennaise, pour seulement un pour cent des émissions de gaz à effet de serre[17]. En 2019, ce sont 22,1 millions de kilomètres qui ont été parcourus, dont 2,4 millions pour le métro et 19,7 millions pour les autobus[18].

Le réseau complet de transports se présente ainsi[16],[19] dans son exploitation normale. Il se compose de deux lignes de métro et 148 lignes de bus, soit une longueur cumulée de 2 035 km de lignes, mise bout à bout[16].

Métro[modifier | modifier le code]

Rame changeant de voie au terminus de La Poterie.
Bus Chronostar à la station République
Deux bus à la station Villejean-Université
  • Deux lignes de métro : lignes A et B.

Autobus[modifier | modifier le code]

Lignes urbaines : Ces lignes desservent Rennes et les communes limitrophes du noyau urbain : Cesson-Sévigné, Chantepie, Saint-Grégoire et Saint-Jacques-de-la-Lande ainsi que Bruz :

  • Huit lignes « Chronostar » : lignes C1 à C7 et C7ex, fréquence moyenne de 7 à 12 min de 7 h à 20 h en semaine ;
  • Cinq lignes urbaines : lignes 10 à 14 ;
  • Cinq lignes inter-quartiers : lignes 32, 34 et 37 à 39 ;
  • Une navette centre-ville ;
  • Cinq lignes « Star de nuit » : lignes N1 à N5.

Lignes métropolitaines : Ces lignes desservent les communes plus éloignées de Rennes Métropole :

  • 29 lignes métropolitaines : lignes 50 à 56, 59, 61 à 65, 67, 68, 70 à 83 ;
  • 14 lignes express : lignes 152ex à 156ex, 159ex, 161ex, 164ex, 167ex, 168ex, 172ex, 173ex, 175ex et 178ex ;
  • Deux lignes intercommunales : lignes 90 et 91.

Services scolaires :

  • 38 lignes complémentaires : lignes indicées entre 200 et 245 et ouvertes à tous les voyageurs ;
  • 38 lignes « Transport Scolaire » : lignes indicées entre Ts1 et Ts91 et réservées aux collégiens et lycéens, ainsi que la ligne RPI-1.

Il existe aussi des lignes spéciales desservant certains sites de l'agglomération, tels que les étangs d'Apigné (Api'Bus), l'usine Stellantis (Touche Tizon) ou le MusikHall.

Les soirs de match au Roazhon Park, des « bus de stade » desservent le stade depuis et vers les quartiers de Rennes et la plupart des communes de Rennes Métropole.

Handistar[modifier | modifier le code]

Le service Handistar, destiné aux personnes à mobilité réduite, est exploité techniquement par le Service rennais de transport et de services (SRTS), filiale de Keolis[11]. En 2012, ce service a assuré 100 000 voyages, 280 par jour en moyenne, et a été utilisé par 1 450 utilisateurs[20]. Le SRTS emploie, en 2013, 48 salariés dont 37 conducteurs-accompagnateurs[20]. En 2019, 2021 et 2022 Handistar a assuré respectivement 113 000, 78 700 et 87 500 voyages environ[16].

La création du service remonte à 1976 sous la forme du Service de transport pour personnes handicapées (STH) géré par une association et qui est intégrée en 1996 à l'offre du réseau STAR sous son nom actuel, Handistar ; son exploitation est assurée par SRTS (Keolis) depuis 2000 après quatre ans d'exploitation par le GIHP d'abord en tant que délégataire[21],[22] puis comme sous-traitant de Keolis Rennes à partir de 2013 quand la délégation de service public du réseau STAR intègre Handistar au contrat[23],[24].

En 2004, Handistar devient le premier service de ce type à être labellisé NF Service[25].

En 2013 la tarification spécifique est supprimée, la tarification classique du STAR s'applique au service[23].

En 2019, la flotte est constituée de 34 minibus dont de nombreux Renault Master III et des Peugeot Expert II ; les véhicules sont remplacés tous les sept ans[26],[27]. Par le passé, le service a eu des Renault Trafic I à la fin des années 1990 et des Renault Master II durant les années 2000[23],[28].

Intermodalité[modifier | modifier le code]

Un vélo station Mairie

STAR, le vélo[modifier | modifier le code]

STAR, le vélo est le système de vélos en libre-service mis en place par Rennes Métropole[29]. Sa mise en service a eu lieu le , en remplacement d'un premier système après dix années de service. 55 stations (650 vélos) desservent exclusivement la ville de Rennes.

Un service de location longue durée est aussi mis à disposition[29], tout comme le service « C-Park Vélo » opéré par Citédia, un ensemble d'abris à vélo sécurisés disposés dans Rennes, principalement à des stations de métro, ainsi que des box sécurisés sur le reste du territoire de Rennes Métropole[30]. Depuis septembre 2019, en plus des vélos en location longue durée, une centaine de trottinettes électriques sont proposées à la location[31].

Covoiturage[modifier | modifier le code]

Logo global des offres de covoiturage du réseau STAR.

En , le STAR et Rennes Métropole ont mis en place à titre expérimental un service de covoiturage nommé « LE Covoit'STAR » entre Acigné et le campus de Beaulieu ou la zone d'activités des Champs Blancs à Cesson-Sévigné, en complément de la ligne de bus 64[32]. Le système est décrit par ses responsables comme « une sorte d'autostop organisé »[32].

L'utilisateur doit se présenter à un des arrêts de bus concerné et signalé par ce service, ainsi que l'aire de covoiturage des Champs Blancs, et doit indiquer sa volonté par une pancarte, tandis que le conducteur est identifiable grâce à un macaron apposé sur son véhicule[32].

Après une expérimentation positive[32], le covoiturage périurbain est facilité par la mise en place d'un système de réservation en temps réel basé sur le principe de l'application Instant System, testée à Bordeaux[14]. En 2018, le service de covoiturage est généralisé sur l'ensemble du territoire de Rennes Métropole[33].

Un autre service de covoiturage, nommé « éHop », est lancé en dans tout le département d'Ille-et-Vilaine puis est intégré en au service régional « OuestGo »[34], et un service d'autopartage nommé Citiz Rennes Métropole (City Roul' jusqu'en 2019) est disponible à Rennes depuis 2006 avec 35 stations et 50 véhicules, et compte 500 utilisateurs en 2016[35],[36]. Le , le service « LE Covoit'STAR » s'arrête au profit du système « OuestGo » dont la métropole est partenaire et ce « en attendant la mise en œuvre d’un service plus ambitieux sur le bassin de vie rennais »[37].

Star't[modifier | modifier le code]

En 2021, le service « Star't » est ouvert au public : il s'agit d'une « ligne régulière de covoiturage » (indicée st1) permettant de covoiturer sans réservation préalable du lundi au vendredi de h à 20 h, l'utilisateur n'ayant qu'à faire une demande à la borne située à un point d'arrêt, les automobilistes étant alors prévenus par l'application ou les panneaux d'information lumineux placé le long des routes[38],[39].

L'accès est gratuit pour les utilisateurs, qui seront récompensés par des points de fidélité échangeable contre des cadeaux, le conducteur est rémunéré à hauteur de 1  par trajet même sans passager du moment qu'il lance l'application et passe par au moins deux arrêts du service ; en cas d'absence de conducteur disponible au bout de 30 minutes, le STAR envoie une voiture de service assurer le trajet[39].

La ligne relie des communes n'ayant pas de liaisons directes en bus entre-elles[39] : Le Rheu, Pacé, Saint-Grégoire (deux arrêts, un au centre-ville et un à Alphasis) et un arrêt à la station de métro Cesson - Viasilva.

Parc relais[modifier | modifier le code]

Logo des parcs relais.
Parc relais de Villejean-Université

Les huit parcs relais surveillés, gratuits pour les utilisateurs du réseau, permettent de stationner son véhicule dans des parkings spécialement aménagés comprenant notamment des places réservées aux personnes à mobilité réduite[40]. Ils offrent en cumulé près de 3300 places.

Les parkings ont été progressivement ouverts en lien avec la création de la ligne A du métro entre 2002 et 2007 (dès 2002 pour La Poterie et le parc non surveillé Triangle[41], vers fin-2003 pour Villejean-Université[42], août 2005 pour J.F. Kennedy[43], août 2007 pour Henri Fréville[44])[45] et avril 2014 pour celui des Préales après transformation d'un parking existant[46].

Ils sont complétés avec la mise en service de la ligne B du métro par trois nouveaux parcs[45] : Cesson - Viasilva (800 places), Les Gayeulles (400 places) et Saint-Jacques - Gaîté (800 places). Ils présentent deux différences notables avec les parcs existants[45] : des parkings vélos sécurisés au fonctionnement séparé (de respectivement 200, 100 et 200 places) et la présence de bornes de recharges pour voitures électriques.

Ils sont ouverts de h à h du lundi au mercredi et jusqu'à h les jeudis, vendredis et samedis hors période estivale. Ils sont fermés les dimanches et les jours fériés[40].

Les parcs relais situés le long de la ligne A du métro ont accueilli 544 000 voitures en 2014[47].

Depuis et jusqu'en (initialement juin 2016), vingt places de chaque parc relais sont dédiées au covoiturage et repérées par l'inscription « Ici je co-voiture et j'utilise le réseau Star », et la métropole incite la population à privilégier cette façon de se déplacer afin de faire face à la saturation régulière des parcs relais avec des taux de remplissages de 90 à 100 % en semaine[47], fortement sollicités de par le succès du métro, dont la solution à court-terme pour le parc de La Poterie, qui représente 30 % de la fréquentation[47], a été d'aménager un arrêt minute destiné au covoiturage[32],[48],[49]. Ce parc relais a vu sa capacité augmenter à près de 600 places en , puis sera porté à 700 places places dans les mois qui vont suivre puis à plus long terme, il sera porté à 1 000 places[50],[51].

Concernant le parking de Cesson - Viasilva, la structure définitive n'ouvre que le [52], un parking temporaire de 300 places est utilisé d'ici là[53].

Les huit parcs relais sécurisés, réservés aux utilisateurs du réseau[40] sont :

Nom Localisation Capacité totale Zone covoiturage Bornes de recharge Capacité vélos Accès
(principales lignes)
Cesson - Viasilva 48° 07′ 57″ N, 1° 37′ 14″ O 813 Non Oui 200 (M) (b)
Les Gayeulles 48° 07′ 47″ N, 1° 39′ 27″ O 404 Oui Oui 100 (M) (b)
Henri Fréville 48° 05′ 15″ N, 1° 40′ 28″ O 418 Oui Non 0 (M) (a)
J.F. Kennedy 48° 07′ 16″ N, 1° 42′ 49″ O 397 Oui Non 0 (M) (a)
La Poterie 48° 05′ 13″ N, 1° 38′ 37″ O 557 Oui (parking distinct du P+R) Non 0 (M) (a)
Les Préales 48° 06′ 49″ N, 1° 38′ 25″ O 262 Oui Non 0 (BUS)C4C6
Saint-Jacques - Gaîté 48° 05′ 28″ N, 1° 42′ 13″ O 775 Oui Oui 200 (M) (b)
Villejean - Université 48° 07′ 19″ N, 1° 42′ 15″ O 387 Oui Non 0 (M) (a)

Il existe aussi des parcs relais non surveillés[54] :

Nom Localisation Places Accès
(principales lignes)
Cintré 48° 06′ 18″ N, 1° 52′ 21″ O (BUS)54
Gare de Betton 48° 10′ 55″ N, 1° 38′ 03″ O (BUS)51
Gare de Chevaigné 48° 12′ 30″ N, 1° 37′ 51″ O (BUS)71
Gare de L'Hermitage - Mordelles 48° 07′ 24″ N, 1° 49′ 07″ O (BUS)53
Gévezé 48° 13′ 23″ N, 1° 47′ 39″ O (BUS)68
Le Rheu 48° 05′ 45″ N, 1° 45′ 54″ O (BUS)545556
Mordelles - Mairie 48° 04′ 25″ N, 1° 50′ 45″ O (BUS)55
Mordelles - Pâtis 48° 04′ 31″ N, 1° 51′ 15″ O (BUS)55
Saint-Sulpice-la-Forêt 48° 13′ 31″ N, 1° 34′ 13″ O (BUS)71
Roazhon Park 48° 06′ 25″ N, 1° 42′ 54″ O (BUS)1114
Triangle 48° 05′ 09″ N, 1° 39′ 38″ O 68 (M) (a)

Six nouveaux parcs relais seront créés dans le cadre du projet Trambus le long des quatre lignes et d'autres verront le jour en deuxième couronne[55] :

Ces nouveaux parc relais auront des capacités relativement faibles, de 80 à 250 places[56].

STAR, la navette[modifier | modifier le code]

Le , Keolis Rennes et Rennes Métropole mettent en place un service expérimental de navette autonome sur le campus de Beaulieu, appelé la ligne 100. L'expérimentation dure initialement jusqu'en juin 2019 ; la ligne a été suspendue en mars 2020 à cause de la pandémie de Covid-19, aucune date de remise en service n'a été communiquée depuis[57],[58],[59].

STAR, la navette est gratuite et circule du lundi au vendredi de 7 h 45 à 19 h[60].

La navette est un véhicule électrique sans conducteur de la société Navya[57].

Train[modifier | modifier le code]

Les lignes du STAR desservent les différentes gares de l'agglomération de façon plus ou moins directe, certaines gares comme celle de Ker Lann sont éloignées de l'arrêt de bus le plus proche. La gare de Rennes et la halte de Rennes-Pontchaillou sont notamment desservies par le métro. L'ensemble des gares de Rennes Métropole sont accessibles via la tarification Unipass permettant d'emprunter indifféremment les métros, bus et trains autour de Rennes.

Autocar[modifier | modifier le code]

L'agglomération rennaise est le point central des lignes BreizhGo en Ille-et-Vilaine. De nombreuses correspondances sont possibles aux stations de métro desservies par ces lignes. La ligne 10 voit sa partie urbaine intégrée tarifairement au réseau STAR en tant que ligne 63 afin de compléter la desserte de Bruz.

La Navette Plus[modifier | modifier le code]

L'hôpital de Pontchaillou possède depuis avril 2013 une navette gratuite sur réservation via des bornes installées aux arrêts, au départ de la station de métro Pontchaillou et du parking P4, ainsi que d'un troisième arrêt installé ultérieurement au parking P5[61] et à destination des différents services de l'hôpital tous les jours de h 30 à 19 h 30[62]. À son lancement, le service utilise deux Renault Kangoo ZE[62].

Accessibilité[modifier | modifier le code]

Le métro, conçu dès l'origine pour prendre en compte l'accessibilité, et l'ensemble des lignes de bus régulières et complémentaires (lignes 2xx) sont accessibles aux personnes à mobilité réduite, depuis pour les lignes régulières et depuis pour les lignes complémentaires[63],[64],[65],[Note 1]. La mise en accessibilité du réseau de bus a commencé en 2001 et, en 2015, 1 207 arrêts de lignes régulières sur 1 436 sont accessibles soit 85 % des arrêts[66]. Rennes Métropole a ainsi investi 19 millions d'euros depuis 2001, dont 10 millions pour les quais des arrêts de bus[66].

Depuis 2008, tous les bus sont équipés de deux emplacements pour fauteuil roulant[64]. Dans les stations de métro et aux arrêts de bus équipés de bornes d'informations, les utilisateurs malvoyants peuvent déclencher des annonces sonores via une télécommande spéciale ou une application pour téléphone portable compatible bluetooth[64].

Le service Handistar est aussi mis à disposition.

Exploitation[modifier | modifier le code]

Les exploitants[modifier | modifier le code]

Le réseau est géré par Keolis Rennes par délégation de service public mais de nombreuses lignes sont sous-traités à sept sociétés, huit en comptant l'exploitant de la ligne 63 qui est une ligne BreizhGo en intégration tarifaire[67].

Exploitant Lignes exploitées de façon régulière[68] Lignes exploitées dans certaines situations[69]
Keolis Rennes
Keolis Armor
Transdev TIV
  • Service des dimanches et jours fériés, sur l'ensemble des services : (BUS)C71114
  • Service des dimanches et jours fériés, sur une partie des services : (BUS)61
RGO Mobilités (Jollivet)
  • Samedi et Vacances d'été  : (BUS)53
Linevia (Voyages Morand)
  • Service des dimanches et jours fériés : (BUS)535472
  • Service semaine et vacances d'été : (BUS)59
Illevia
  • (BUS)63 (Ligne BreizhGo no 10 en intégration tarifaire)
TSH
Taxi d'Orgères
  • Scolaires.
Orain
  • Scolaires.

Accidents[modifier | modifier le code]

Outre les incidents constatés sur le métro, les accidents d'autobus sont toujours demeurés particulièrement rares, leur aspect souvent spectaculaire en faisant un sujet de choix pour la presse.

Parmi les accidents graves, on peut citer celui du 27 décembre 2012 où un conducteur de la compagnie affrétée TIV, prenant sa pause au terminus Henri Fréville est décédé après avoir été percuté par un autre bus effectuant une marche arrière[70]. Un autre accident, qui s'est déroulé au même endroit le 5 novembre 2015, a impliqué un bus de la ligne 61 qui a écrasé un piéton qui s'est retrouvé coincé sous l'essieu arrière, mais a survécu[71]. Des autobus peuvent prendre feu, comme en où un Mercedes-Benz Citaro G C2 de Keolis Rennes a été entièrement détruit à la suite d'un incendie d'origine accidentelle, le feu est parti de l'avant du véhicule — à ce jour les circonstances exactes restent indéterminées — ; aucun passager ni le conducteur n'ont été blessés grâce à la réactivité de ce dernier, l'ensemble des bus de cette série ont été révisés afin d'éviter que cet incident se reproduise[72],[73].

Sécurité[modifier | modifier le code]

En , une convention a été signée entre Rennes Métropole et la Police municipale pour que les agents de cette dernière puissent renforcer la sécurité à bord des véhicules du STAR en complément des agents de médiation « Amistar » et des agents de prévention, dont les effectifs ont été renforcés au cours des années précédentes[74],[75].

Cette mesure fait suite à de nombreux incidents au cours des années précédentes, particulièrement depuis 2012, dont une tentative de braquage au pistolet de la caisse contenant la monnaie issue de la vente des tickets, et ayant conduit à plusieurs arrêts de travail de l'ensemble des conducteurs en signe de protestation et demandant un renforcement de la sécurité, notamment sur les services de nuit[74],[75],[76]. Entre 2011 et 2014, le nombre d'agressions physiques ou verbales a augmenté de 45 %, passant de 106 à 204 par an[77]. L'augmentation du nombre de contrôleurs et l'embauche d'agents de médiation a fait retomber ce nombre à 162 en 2015[77]. En , les contrôleurs sont équipés, sur la base du volontariat et à titre expérimental, de caméras afin de pouvoir filmer en vas de situation jugée dangereuse par l'agent ; ce dernier doit avertir l'utilisateur contrôlé de la mise en route de l'appareil[78].

Le réseau est parfois victime d'actes de vandalisme, comme durant la nuit d'Halloween de 2016 où des bus sont pris pour cible par des projectiles et des abribus sont vandalisés, obligeant à dévier de nombreuses lignes afin d'éviter les quartiers sensibles[79].

L'installation des pupitres permettant aux conducteurs de signaler des agressions a été étendu sur l'ensemble des bus du réseau, en particulier chez les sous-traitants, en 2016 afin de mieux cibler les lignes et secteurs sensibles[80].

Un agent de sécurité accompagne les conducteurs sur les lignes « STAR de nuit »[81].

Personnel d'exploitation[modifier | modifier le code]

Le fonctionnement du réseau est assuré par 1200 salariés dont 950 pour le délégataire Keolis Rennes, dont 630 conducteurs de bus. À cela s'ajoutent 300 autres conducteurs pour les différents sous-traitants[82],[83]. Le réseau compte aussi près de 60 agents de contrôle des titres de transports, dont certains travaillent en civil[84].

Information aux voyageurs[modifier | modifier le code]

L'information aux voyageurs passe par 870 écrans dans les bus, 70 dans les stations de la ligne A du métro et 50 bornes d’informations voyageurs (BIV) dans les abribus, principalement aux pôles d’échanges bus + métro. Le système d'aide à l'exploitation et à l'information voyageurs (SAEIV) permet d’indiquer en temps réel le passage du prochain bus, les perturbations, les correspondances, la disponibilité du Vélo STAR, etc. Ces données sont disponibles en open data et par un service mobile mis à disposition par le STAR, comprenant l'application officielle pour smartphones ainsi que neuf applications non-officielles labellisées pour les systèmes Android, iOS, Windows Phone et BlackBerry 10 (par sa capacité à faire fonctionner des applications Android) selon les applications[85],[86].

Le SAEIV présente le défaut que, si le système radio permettant aux conducteurs de bus de communiquer avec le poste de commande tombe en panne, le fonctionnement du réseau est fortement perturbé voire totalement interrompu comme cela s’est produit le où la panne de ce système a provoqué l’arrêt du réseau de bus à partir de h du matin et pour plusieurs heures[87].

Le STAR informe aussi via les réseaux sociaux au travers de ses comptes Twitter, depuis 2009, et Facebook[88],[89]. Un second compte Twitter automatisé permet de demander un horaire en temps réel, un robot répondant instantanément à chaque demande, et un service d'alerte info trafic par SMS nommé « Înîmo » est aussi proposé[90].

Tarification et financement[modifier | modifier le code]

Tarification[modifier | modifier le code]

Ancienne borne de validation pour carte Korrigo et ticket à bord des bus, remplacée par un nouveau modèle en décembre 2020.
Carte Korrigo, qui peut stocker des titres à l'unité et des abonnements au réseau STAR.
Ticket rechargeable servant de support aux titres occasionnels depuis 2020.
Documentation (fiches horaires et plans) dans l'agence commerciale STAR de Beaulieu - Université.

Les mêmes titres de transport sont valables dans tous les bus et métros. La billettique régionale KorriGo fut mise en service le 1er mars 2006. Elle se présente sous forme de carte à puce (n'enregistrant que les passages des voyageurs sans prendre en compte ses informations personnelles, pour une meilleure visibilité des passages afin d'améliorer le service de transport). Tous les autobus du réseau STAR et les stations de métro sont équipés du système KorriGo, incluant les tickets papier. Ce système a été étendu aux TER en et aux autocars du réseau Illenoo en avec des abonnements prévus à cet effet. Les tickets et abonnements Unipass permettent d'empunter le réseau STAR et les TER à l'intérieur de la métropole avec un seul et même titre[91].

De nouveaux titres de transports sont apparus avec la carte KorriGo permettant de voyager en groupe à tarif réduit, voyager aux heures creuses à tarif réduit via la formule « Liberté », etc.

Le , le système billétique du réseau est renouvelé (valideurs, distributeurs, tickets, etc.) à l'exception de la carte KorriGo[92] : les tickets papier laissent place à un ticket sans contact rechargeable, dont le coût d'achat de 0,10  s'ajoute au prix du titre de transport, et les portillons d'accès dans les stations de métro, dans le but de limiter la fraude, sont mis en service. Chaque année, 13 millions de tickets papier étaient édités[93].

Le coût du nouveau système est de huit millions d'euros, dont 3,5 millions pris en charge par la région Bretagne et l'union européenne[93]. La métropole et Keolis espèrent ainsi pouvoir mettre en place des tarifs différenciés et limiter le phénomène de « repasse », consistant à donner un titre de transport encore valable à un autre voyageur[93].

En outre, la gratuité pour les enfants s'applique désormais à partir de 12 ans et les tarifs des abonnements pour les moins de 26 ans sont fortement réduits[94].

Le titre « 1 voyage » coûte 1,70  et est valable une heure, le titre « 10 voyages » coûte 15,30  et chaque voyage est valable une heure et le « Pass 1 à 7 jours » de 4,70 à 20,55  selon le nombre de jours choisi. Des abonnements hebdomadaires, mensuels et annuels sont possibles, avec des tarifs réduits pour les scolaires, les étudiants, les personnes handicapées à 80 % minimum et personnes âgées. Des abonnements multimodaux sont possibles pour les résidents hors métropole, sur certains trajets par train, TER, ou autocars aux terminus de la station Gares.

La tarification solidaire est un système de « gratuité sociale » dont peuvent bénéficier « tous les membres d'une famille [dont chaque membre dispose d'une carte KorriGo classique] à revenus modestes habitant Rennes Métropole, sous conditions de ressources »[95],[96]. 110 000 personnes étaient éligibles en 2015, dont 53 000 d'entre eux en bénéficiaient, soit un quart de la population de Rennes Métropole et représentaient 27 % des 77 millions de voyages enregistrés en 2015[95].

Ce système évolue au avec l'introduction de réductions de 50 ou 80 % du coût de l'abonnement pour des personnes ayant des revenus inférieurs à respectivement 1 200 et 1 050 euros[95]. Cette mesure permet à 36 000 personnes supplémentaires de bénéficier de la tarification solidaire, soit un total de 146 000 personnes (1 habitant sur 3 de Rennes Métropole)[95]. Le gain de fréquentation espéré est d'environ 1,2 million de voyageurs annuels[95]. La gratuité s'applique aussi pour les enfants de moins de six ans et les personnes en situation d'invalidité (civil ou ancien combattant)[96].

L'autre objectif de cette nouvelle tarification est de réduire le nombre de « voyages gratuits » sur le réseau, 26,5 % en 2014, supérieur à la moyenne nationale de 12,2 % en 2013, et qui avait augmenté de près de 11,8 % depuis 2011[77]. Ainsi, 5 000 personnes ne sont plus éligibles au transport gratuit et sont basculés sur les tarifs réduits, tandis que le système est mieux adapté aux familles nombreuses[97].

Depuis juin 2015, une personne contrôlée ne possédant pas de titre de transport en règle peut, au choix, s’acquitter d'une amende ou s'abonner pour une durée de trois mois[98].

Lors d'un pic de pollution, tels ceux de l'hiver 2014 et de , le réseau fut gratuit, afin d'inciter les habitants à utiliser les transports en commun plutôt que leur véhicule personnel ; cette mesure provoque un manque à gagner journalier d'environ 70 000  pour Rennes Métropole[99]. Toutefois, aucune étude d'impact n'a été menée sur l'impact de cette mesure[99]. Depuis 2018, la gratuité est abandonnée au profit d'un « Pass qualité de l'air » vendu 1,50  qui est équivalent à un « Pass 1 jour » ordinaire, mis en place dès le 1er jour d'alerte alors que la gratuité était activée au 3e jour seulement[100].

Les titres de transports sont distribués par plusieurs canaux[101] :

Depuis le , il est possible d'utiliser une carte bancaire sans contact comme titre de transport en la validant directement sur la borne, c'est décompté comme un titre « 1 voyage »[102].

L'agence commerciale, appelée guichet dans les années 1970 ou point info STAR dans les années 1990 s'est successivement située dans les galeries du théâtre puis à la place de la mairie à la fin des années 1970 avant d'être rejointe par celle de la rue du Pré-Botté dans les années 1990[103],[104]. La date de fermeture de l'agence de la mairie est inconnue.

Évolution des prix[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous récapitule l'évolution des prix sur trois titres de transport depuis 1972 et l'apparition du ticket unique, bien que le sectionnement — achat d'un ticket dédié — ait été maintenu jusqu'en 1981 pour Cesson-Sévigné, Chantepie, Chartres-de-Bretagne et Saint-Grégoire[105],[106].

Du côté des tarifs sociaux, les premières initiatives de gratuité pour les chômeurs et les retraités remontent en 1977 sur les dessertes urbaines, autrement dit les lignes desservant uniquement la ville de Rennes[107].

Évolution de la tarification STAR depuis 1972
Année Ticket 1 voyage Carnet de dix tickets Abonnement mensuel
(plein tarif, valable un mois)
1972[105] 1,20 F 7 F 37 F
1981[108] 3 F 16,20 F (18 F si acheté à bord des bus) 76 F
1982[109] 3,50 F NC 86 F
[110] 4,50 F 23 F 103 F
[111] 5 F 25,50 F 110 F
début 1996[112] 5,50 F 41 F 170 F
[112] 6 F 42,50 F 175 F
[113],[114] 9,20  31 
[115],[116] 1,10  9,40  32 
2005[117],[118] 1,10  9,70  33 
2006[119],[120] 1,10  10  34,20 
2007[121],[122] 1,10  10,20  35,60 
2008[123],[124] 1,20  10,50  36,60 
2009[125],[126] 1,20  11,10  38,50 
[127],[128],[129] 1,30  11,60  42,60 
[130],[131],[132] 1,40  12,20  44,20 
[133],[134],[135] 1,50  13,70  47,40 
[136],[137],[138] 1,50  13,70  49,60 
[139] 1,50  14,50  49,60 
[140] 1,50  14,50  50,50 
[141] 1,50  14,50  51,30 
[142] 1,50  14,50  52,95 
[143] 1,50  14,50  52,95 
[144] 1,70  15,30  52,95 

Financement[modifier | modifier le code]

En 2023, le financement du fonctionnement du réseau est assuré par Rennes Métropole, l'exploitant Keolis Rennes et les sous-traitants assurant l'entretien des véhicules et les charges de personnels[145].

Cependant, les tarifs des billets et abonnements dont le montant est limité par décision politique ne couvrent pas les frais réels de transport : l'usager ne paie que 28 % du coût, le manque à gagner est compensé par l'autorité organisatrice, Rennes Métropole[145]. Elle définit les conditions générales d'exploitation ainsi que la durée et la fréquence des services. L'équilibre financier du fonctionnement est assuré par une dotation globale annuelle à Keolis Rennes, de 83 millions d'euros en 2016, cette dernière reversant à la métropole les recettes de la vente de titres de transport[83],[145].

En 2023, Rennes Métropole investi 374 millions d'euros dans le financement des transports publics rennais, soit 38 % de son budget global[145]. Toutefois, cet investissement ne représente que 25 % du financement, 21 % étant assuré par ce que paient les voyageurs et 54 % est assuré par le versement mobilité (VM) payé par les entreprises de plus de neuf salariés (dont le taux est fixé à 2 % depuis le )[145],[146],[147]. Le VM a rapporté 115 millions d'euros à la métropole en 2021[148].

Toutefois, chaque année entre 3 et 4 millions d'euros de manque à gagner est imputable à la fraude, dont le taux est de 10,5 % en 2016, contre 9,9 % et 2014 et 11,4 % en 2011[77],[84]. L'objectif affiché par la métropole est de le faire tomber sous les 7 %, sous peine de sanctions financières pour Keolis Rennes, et passe par la pose de portillons d'accès dans le métro ainsi que par des opérations de contrôle de grande ampleur comme celle organisée en octobre 2016 où 140 agents ont contrôlés stations de métro et bus durant trois heures[84],[80]. En , le taux de fraude dans le métro est tombé à 5,6 % malgré les dysfonctionnements des portillons[149] et à 7,9 % sur l'ensemble du réseau[150].

Impact socio-économique[modifier | modifier le code]

Trafic[modifier | modifier le code]

En 30 ans, la fréquentation du réseau a plus que doublé, en partie grâce à l'arrivée du métro en 2002. En 2023, 400 000 personnes sont transportées quotidiennement dont 220 000 pour le métro et 180 000 pour le bus ; l'ouverture de la 2e ligne a fait bondir la fréquentation de 20 %[151].

Évolution de la fréquentation annuelle du réseau depuis 1940, et prévisions (en millions de voyageurs).
Année Nombre de voyageurs
(en millions)
Année Nombre de voyageurs
(en millions)
1940[152] env. 4 2005[153] 56,7
1942[152] env. 6 2006[153] 60
1944[152] env. 2 2007[153] 63,5
1954[152] env. 6 2008[153] 67,4
1960[152] env. 8 2009[153] 66,5
1966[152] 10,7 2010[154] 68
1972[155] 9,2 2011[156] 71,6
1973[155] 10,2 2012[157] 74,4
1974[155] 12,1 2013[158] 74,7
1975[155] 13,9 2014[1] 77
1976[155] 15,1 2016[159] 81,2
1977[160] 17,6 2018[18] 85,6
1978[155],[161] 20,2 2019[24] 88,5
1979[155] 22,1 (estimations) 2020[24] 56[Note 2]
1981[160] 24,8 2021[24] 68,3[Note 3]
1983[162] 30 2022[16] 88,9
1986[163] 33 Objectif fixé pour 2024
(dans le cadre de la délégation de service public)[14]
112
1988[162] 36 Prévision dans le cadre de la ligne B du métro[164] 120
1996[165] 33,9 - -
2000[154] 33,8 - -
2001[166] 33,5 - -
2002[166] 45 - -
2004[167] 55 - -
2003[166] 51 - -

Dans la culture[modifier | modifier le code]

Lors de l'inauguration de la première ligne du métro, une oblitération postale spéciale a été réalisée, portant la mention « Le métro dans ma ville » et la date du 17 mars 2002[168].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. En ne tenant pas compte de la ligne 63, ligne BreizhGo en tarification intégrée, qui reste officiellement non-accessible.
  2. Année perturbée par la pandémie de Covid-19.
  3. Année perturbée par la pandémie de Covid-19.

Références[modifier | modifier le code]

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