Aller au contenu

Législatif communal en Suisse

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Carte des communes de Suisse au 1er janvier 2020.

Dans le système fédéral suisse, le pouvoir législatif au niveau communal est exercé directement par le peuple ou par le biais d'un organe élu. La dénomination varie de canton à canton, voire de commune à commune au sein d'un même canton (comme à Berne ou à Zurich).

Certains cantons ne prévoient pas que leurs communes aient un parlement (comme Uri, Obwald et Nidwald), le pouvoir législatif étant directement exercé par le peuple réuni (en assemblée communale). D'autres cantons laissent la possibilité aux communes de se doter d'un législatif élu, au nombre de membres variables. D'autres encore prévoient l'institution d'un tel organe dès un certain nombre d'habitants. Seuls les cantons de Genève et de Neuchâtel prévoient que toutes leurs communes aient un législatif élu.

Compétences

[modifier | modifier le code]

Fonctionnement

[modifier | modifier le code]

Assemblée communale

[modifier | modifier le code]

Législatif élu

[modifier | modifier le code]
Comparatif des législatifs communaux élus selon les cantons
Canton Nombre de communes Dénomination du législatif élu Nombre de membres Durée de la législature Nombre de communes avec législatif élu Base légale
Drapeau du canton de Zurich Zurich 162 communes selon le droit communal
dans les faits Gemeinderat, Grosser Gemeinderat, Gemeindeparlament
selon le droit communal
dans les faits entre 28 et 150 membres
4 ans  13 communes Gemeindegesetz (GG/ZH)
Drapeau du canton de Berne Berne 342 communes selon le droit communal
dans les faits
- en français : Conseil de ville, conseil général
- en allemand : Stadtrat, Grosser Gemeinderat, Gemeindeparlament
min. 30 membres
dans les faits entre 31 et 80 membres
max. 6 ans
dans les faits 4 ans
 13 communes Loi sur les communes (LCo/BE)
Drapeau du canton de Lucerne Lucerne 82 communes selon le droit communal selon le droit communal 4 ans Gemeindegesetz (GG/LU)
Drapeau du canton d'Uri Uri 20 communes les communes uranaises n'ont pas de parlement communal Gemeindegesetz (GEG/UR)
Drapeau du canton de Schwytz Schwytz 30 communes selon le droit communal (pas de parlement constitué en ) Gemeindeorganisationsgesetz (GOG/SZ)
Drapeau du canton d'Obwald Obwald communes les communes obwaldiennes n'ont pas de parlement communal Constitution cantonale (Cst./OW)
Drapeau du canton de Nidwald Nidwald[N 1] 11 communes Einwohnerrat de 20 à 50 membres 4 ans Gemeindegesetz (GemG/NW)
Behördengesetz (BehG/NW)
Drapeau du canton de Glaris Glaris communes selon le droit communal (pas de parlement constitué en ) Gemeindegesetz (GG/GL)
Drapeau du canton de Zoug Zoug 11 communes Grosser Gemeinderat
seule Zoug dispose d'un parlement
min. 20 membres (selon le droit cantonal)
40 membres (dans les faits)
selon le droit communal
4 ans (dans les faits)
Gemeindegesetz (GG/ZG)
Drapeau du canton de Fribourg Fribourg 133 communes Conseil général/Generalrat de 30 et 80 membres 5 ans Loi sur les communes (LCo/FR)
Drapeau du canton de Soleure Soleure[N 2] 109 communes selon le droit communal min. 20 membres selon le droit communal Gemeindegesetz (GG/SO)
Drapeau du canton de Bâle-Ville Bâle-Ville[N 3] communes selon le droit cantonal et communal
(Bâle : Grand Conseil ; Riehen : Einwohnerrat)
selon le droit cantonal et communal
(Bâle : 100 membres ; Riehen : 40 membres)
selon le droit cantonal et communal
(Bâle et Riehen : 4 ans)
Gemeindegesetz (GG/BS)
Drapeau du canton de Bâle-Campagne Bâle-Campagne 86 communes Einwohnerrat selon le droit communal 4 ans Gemeindegesetz (GOG/BL)
Drapeau du canton de Schaffhouse Schaffhouse 26 communes Einwohnerrat
exception à Schaffhouse : Grosser Stadtrat
min. 12 membres (selon le droit cantonal)
entre 13 et 36 membres (dans les faits)
4 ans (dans les faits) Gemeindegesetz (GG/SH)
Drapeau du canton d'Appenzell Rhodes-Intérieures Appenzell Rhodes-Intérieures districts
pas de communes
les districts d'Appenzell Rhodes-Intérieures n'ont pas de parlement Constitution cantonale (Cst./AI)
Drapeau du canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures Appenzell Rhodes-Extérieures[N 4] 30 communes selon le droit communal
(dans les faits Einwohnerrat)
selon le droit communal
(dans les faits 31 membres)
4 ans Gemeindegesetz (GG/AR)
Drapeau du canton de Saint-Gall Saint-Gall 133 communes selon le droit communal
(dans les faits Stadtparlament)
selon le droit communal
(dans les faits entre 30 et 61 membres)
4 ans Gemeindegesetz (GG/SG)
Drapeau du canton des Grisons Grisons 105 communes selon le droit communal selon le droit communal
(dans les faits entre 15 et 21 membres)
4 ans Gemeindegesetz (GG/GR)
Drapeau du canton d'Argovie Argovie 210 communes Einwohnerrat min. 30 membres
max. 80 membres
4 ans Gemeindegesetz (GG/AG)
Drapeau du canton de Thurgovie Thurgovie 80 communes selon le droit communal min. 20 membres selon le droit communal Gemeindegesetz (GemG/TG)
Drapeau du canton du Tessin Tessin 112 communes Consiglio comunale min. 15 ou 30 membres
(selon la population communale)
4 ans Legge organica comunale (LOC/TI)
Drapeau du canton de Vaud Vaud 309 communes Conseil général ou conseil communal min. 25 membres
max. 100 membres
5 ans Loi sur les communes (LC/VD)
Drapeau du canton du Valais Valais 126 communes Conseil général min. 20 membres
max. 60 membres
4 ans Loi sur les communes (LCo/VS)
Drapeau du canton de Neuchâtel Neuchâtel 31 communes Conseil général min. 15 (et dans certains cas jusqu'à 5) membres

max. 41 membres
(selon la population communale et le droit communal)

4 ans Loi sur les communes (LCo/NE)

Loi sur les droits politiques (LDP/NE)

Drapeau du canton de Genève Genève 45 communes Conseil municipal selon la population communal
(par arrêté du Conseil d'État)
5 ans Loi sur l'administration des communes (LAC/GE)
Drapeau du canton du Jura Jura 53 communes Conseil général min. 21 membres selon le droit communal Loi sur les communes (LCom/JU)

Légende :

  • déterminé par le droit communal
  • mélange de droit communal et communal (cadre général par le canton, mise en œuvre par la commune)
  • déterminé par le droit cantonal (cas par défaut), modifiable par le droit communal (mise en œuvre d'une exception)
  • déterminé strictement par le droit cantonal (pas de dérogation par le droit communal)

Situation selon le canton

[modifier | modifier le code]
Rathaus de Zurich, sur la Limmat, lieu se réunit le Gemeinderat zurichois.

Le canton de Zurich est divisé en 162 communes. Le droit cantonal prévoit deux types de législatif : l'assemblée communale et le parlement communal.

Si la commune ne se dote pas d'un parlement, c'est l'assemblée communale, réunion des personnes ayant le droit de vote (Stimmberechtigten)[N 5], qui revêt la fonction d'organe législatif.

L'assemblée communale est convoquée par l'exécutif communal (Gemeindevorstand[1])[2] et elle est présidée par le président de l'exécutif communal[3]. Ses séances sont publiques[4].

L'assemblée se prononce sur les objets qui lui ont été attribués par le droit cantonal ou communal[5]. En règle générale, l'assemblée vote à main levée à la majorité simple[6] ; la présidence de l'assemblée ne vote pas, sauf en cas d'égalité des voix[7]. Un vote secret peut être requis par un quart des personnes ayant le droit de vote qui sont présentes à l'assemblée[8].

Le droit cantonal zurichois prévoit que les communes peuvent se doter d'un parlement communal[6]. Celui-ci est élu au scrutin proportionnel[réf. nécessaire] pour quatre ans[9]. La législation cantonale ne dispose pas comment celui-ci doit se nommer[10]. Le droit communal (en particulier la Gemeindeordnung, le règlement de base de la commune) détermine le nombre de membres[11] et les compétences spécifiques du parlement communal[12]. Les séances du parlement communal sont en principe publiques[13].

En 2020, selon les autorités cantonales zurichoises, responsables de la surveillance des communes[14], 51 % de la population cantonale vit dans une ville ayant un parlement communal[15].

En , treize communes zurichoises sont dotées d'un parlement communal[15].

Comparatif des communes zurichoises ayant un législatif élu
Commune Nombre d'habitants
(au )
Nom du législatif élu Nombre de membres
Adliswil[16] 18 769 hab. Grosser Gemeinderat 36 membres
Bülach[17] 20 447 hab. Gemeinderat 28 membres
Dietikon[18] 27 265 hab. Gemeinderat 36 membres
Dübendorf[19] 28 678 hab. Gemeinderat 40 membres
Illnau-Effretikon[20] 17 068 hab. Grosser Gemeinderat 36 membres
Kloten[21] 19 679 hab. Gemeinderat 32 membres
Opfikon[22] 20 361 hab. Gemeinderat 36 membres
Schlieren[23] 18 736 hab. Gemeindeparlament 36 membres
Uster[24] 34 722 hab. Gemeinderat 36 membres
Wädenswil[25] 24 341 hab. Gemeinderat 36 membres
Wetzikon[26] 24 809 hab. Grosser Gemeinderat 36 membres
Winterthour[27] 111 851 hab. Grosser Gemeinderat 60 membres
Zurich[28] 415 367 hab. Gemeinderat 125 membres
Salle des séances dans l'Hôtel de ville (Rathaus) de Berne (servant aussi aux session du Grand Conseil, siègeant dans la photo).

Le canton de Berne est divisé en 342 communes. Le droit cantonal prévoit qu'elles peuvent instituer un parlement communal[29].

Le nom, les compétences et la durée du mandat des membres du parlement communal sont fixés par le règlement d'organisation de la commune[30]. Si la commune institue un parlement communal, le nombre de ses membres ne doit pas être inférieur à 30[31]. La durée du mandat est fixée par le droit communal, mais ne peut pas dépasser six ans[32].

En , 23 communes sont dotées d'un législatif communal élu[33]. Le nom de l'organe varie entre Stadtrat et sa traduction francophone Conseil de ville, Grosser Gemeinderat (Grand Conseil communal), Gemeindeparlament (Parlement communal) et Conseil général.

Communes bernoises dotées d'un parlement communal
Commune Nombre d'habitants
(au )
Nom du législatif élu Nombre de membres Durée de mandat
Berne[34]  133 883 hab. Stadtrat 80 membres 4 ans
Bienne[35]  55 159 hab. Conseil de ville 60 membres 4 ans
Berthoud[36]  16 420 hab. Stadtrat 40 membres 4 ans
Interlaken[37]  5 610 hab. Grosser Gemeinderat 30 membres 4 ans
Köniz[38]  41 784 hab. Gemeinderparlament 40 membres 4 ans
La Neuveville[39]  3 739 hab. Conseil général 35 membres 4 ans
Langenthal[40]  15 624 hab. Stadtrat 40 membres 4 ans
Langnau im Emmental[41]  9 380 hab. Grosser Gemeinderat 40 membres 4 ans
Lyss[42]  15 282 hab. Grosser Gemeinderat 40 membres 4 ans
Moutier[43]  7 384 hab. Conseil de ville 41 membres 4 ans
Münchenbuchsee[44]  10 213 hab. Grosser Gemeinderat 40 membres 4 ans
Münsingen[45]  12 724 hab. Gemeindeparlament 30 membres 4 ans
Muri bei Bern[46]  13 054 hab. Grosser Gemeinderat 40 membres 4 ans
Nidau[47]  6 823 hab. Stadtrat 30 membres 4 ans
Ostermundigen[48]  17 751 hab. Grosser Gemeinderat 40 membres 4 ans
Spiez[49]  12 812 hab. Grosser Gemeinderat 36 membres 4 ans
Steffisburg[50]  15 959 hab. Grosser Gemeinderat 34 membres 4 ans
Saint-Imier[51]  5 131 hab. Conseil de ville 31 membres 4 ans
Thoune[52]  43 734 hab. Stadtrat 40 membres 4 ans
Tramelan[53]  4 568 hab. Conseil général 37 membres 4 ans
Valbirse[54]  3 975 hab. Conseil général 37 membres 4 ans
Worb[55]  11 316 hab. Grosser Gemeinderat 40 membres 4 ans
Zollikofen[56]  10 306 hab. Grosser Gemeinderat 40 membres 4 ans
Le Rathaus en ville de Lucerne, lieu de réunion du Grosser Stadrat.

Le canton de Lucerne est divisé en 82 communes. Selon le droit cantonal, le corps électoral (l'assemblée communale) d'une commune peut décider, dans sa Gemeindeordnung, de se doter d'un parlement communal[57]. La commune y fixe le nom de son parlement. La législation cantonale prévoit que le parlement communal est élu pour quatre ans (la même année que le Gemeinderat) et qu'il entre en fonction le [58].

À Lucerne, le parlement communal s'appelle Grosser Stadtrat[59] (litt. Grand Conseil de ville) et l'exécutif communal Stadtrat (litt. Conseil de ville). À Kriens[60] et Horw[61], il s'appelle Einwohnerrat (litt. Conseil des habitants).

Le canton d'Uri est divisé en 20 communes. La législation cantonale ne prévoit pas la possibilité pour ces dernières de se doter d'un parlement communal (chaque commune comptant moins de 10 000 habitants). L'assemblée communale (assemblée de tous les électeurs de la commune) est l'autorité législative de facto. Ses séances sont publiques[62].

Le canton de Schwytz est divisé en 30 communes. La législation cantonale permet à ces dernières de se doter d'un parlement communal[63]. Le droit cantonal impose aux communes que le parlement soit élu au scrutin proportionnel[64]. Le droit communal détermine la composition du parlement communal de même que ses compétences[65].

Les communes les plus peuplées (plus de 10 000 habitants, soit Freienbach, Einsiedeln, Schwytz, Küssnacht et Arth) n'ont pas de parlement communal.

Le canton d'Obwald est divisé en sept communes. Il n'a pas de loi qui leur soit spécifiquement dédiée. Sa constitution détermine le cadre légal concernant les communes[66] et ne prévoit pas qu'elles se dotent d'un parlement communal.

Le canton d'Obwald est divisé en onze communes. La législation cantonale ne dispose pas que les onze communes nidwaldiennes soient dotées par défaut d'un parlement communal (toutes faisant moins de 10 000 habitants) dans le cadre de l'organisation ordinaire (ordentliche Organisation dans les termes de la législation cantonale)[67].

Toutefois, si la commune politique fusionne avec la commune scolaire[68], la commune politique (issue de la fusion) peut s'organiser de manière extraordinaire (ausserordentliche Organisation)[68]. Dans ce cas, le droit cantonal prévoit un parlement cantonal, nommé Einwohnerrat (litt. Conseil des habitants) et composé de 20 à 50 membres[69], le nombre définitif étant fixé par la Gemeindeordnung[69].

Les membres de l'Einwohnerrat ne peuvent pas être membres du Gemeinderat ni du Regierungsrat (gouvernement cantonal)[70]. Ils sont élus au scrutin majoritaire[71], ou au scrutin proportionnel si le droit communal le prévoit[72]. La durée de leur mandat est de quatre ans[73].

Le canton de Glaris est divisé en trois communes (Glaris, Glaris Nord et Glaris Sud). Le droit cantonal dispose que celles-ci peuvent se doter d'un parlement communal[74].

La Gemeindeordnung détermine en particulier le nombre de membres ; la législation sur le Landrat (parlement cantonal) s'applique de manière subsidiaire[75].

En , aucune des trois communes ne s'est dotée d'un parlement cantonal.

Salle du Kantonsrat (parlement cantonal) zougois, où siège le Grosser Gemeinderat de la ville de Zoug (lieu aussi de la fusillade de 2001).

Le canton de Zoug est divisé en onze communes[76]. La législation cantonale leur permet d'introduire, à travers leur Gemeindeordnung un parlement communal, nommé Grosser Gemeinderat[77].

Le nombre de membres du Grosser Gemeinderat est fixé par la Gemeindeordnung, mais doit être composé d'au moins 20 membres[78]. La durée de mandat est déterminée par le droit communal. Ses séances sont publiques[79].

Seule la ville de Zoug (ville) s'est dotée d'un parlement communal[80]. La deuxième plus grande ville, Baar, n'en dispose pas.

Hôtel de Ville de Fribourg, siège du Conseil général fribourgeois.

Le canton de Fribourg est divisé en 133 communes. Le droit cantonal prévoit que le parlement communal se nomme conseil général (en allemand Generalrat)[81]. Certaines communes sont obligées par le droit cantonal de se doter d'un conseil général. C'est le cas de Fribourg, Bulle, Morat/Murten, Romont, Estavayer et Châtel-Saint-Denis (chefs-lieux de district) de même que Marly et Villars-sur-Glâne[82]. Les communes de plus de 600 habitants peuvent se doter d'un parlement communal[83].

Les membres du conseil général sont élus pour cinq ans[84] et sont élus en même temps que le conseil communal (exécutif)[85].

Le nombre de conseillers que doit compter le conseil général est fixé par le droit cantonal[86] :

Composition des conseils généraux en fonction de la population prescrite par le droit cantonal fribourgeois
de jusqu'à Nombre de conseillers
0 2 500 habitants 30 membres
2 500 habitants 10 000 habitants 50 membres
dès 10 000 habitants 80 membres

Les communes peuvent toutefois se doter d'un autre nombre de conseillers généraux, mais en restant dans la fourchette de 30 à 80 membres[87].

Hôtel de Ville de Morat, siège des autorités communales.

Pour les communes obligées de se doter d'un parlement communal, le nombre de conseillers est fixé comme suit :

Comparaison du nombre de conseillers généraux dans certaines communes fribourgeoises
Commune Nombre d'habitants
(au )
Nombre de conseillers
Fribourg[88] 38 365 habitants 80 membres
Bulle[89] 23 439 habitants 50 membres
Morat/Murten[90] 8 279 habitants 50 membres
Romont[91] 5 280 habitants 50 membres
Estavayer[92] 9 716 habitants 60 membres
Châtel-Saint-Denis[93] 6 971 habitants 50 membres
Marly[94] 8 193 habitants 50 membres
Villars-sur-Glâne[95] 12 094 habitants 50 membres

Le canton de Soleure est divisé en 109 communes. Le droit cantonal prévoit que les communes peuvent se doter d'un parlement cantonal[96],[N 6]. Le parlement doit être composé au moins de 20 membres, la Gemeindeordnung fixant le nombre exact[97]. Le droit communal détermine aussi le nom du parlement communal et leur mandat.

La capitale du canton, Soleure (troisième ville la plus peuplée), ne possède pas de parlement communal. Olten, la ville la plus peuplée du canton, est la seule commune à être dotée d'un parlement communal (le Gemeindeparlement, composé de 40 membres)[98]. Granges, deuxième ville la plus peuplée, ne s'est pas doté d'un parlement.

Bâle-Ville

[modifier | modifier le code]
Le Rathaus de Bâle, siège des autorités cantonales, et aussi du parlement de la commune de Bâle.

Le canton de Bâle-Ville est divisé en trois communes : Bâle, Riehen et Bettingen[99].

Le canton de Bâle-Ville a la particularité de gérer directement (à travers ses organes cantonaux) le territoire de la commune de Bâle[100]. Le parlement de la commune de Bâle est par conséquent le Grand Conseil de Bâle-Ville, composé de 100 membres[101], élus pour quatre ans[102],[N 7].

Le droit cantonal prévoit que les autres communes puissent se doter d'un parlement communal (Gemeindeparlament), si la commune s'est prononcée pour une organisation extraordinaire (ausserordentliche Organisation)[103]. Le droit communal détermine le nombre de membres et la durée de leur mandat. À Riehen, le parlement communal se nomme Einwohnerrat, composé de 40 membres élus pour quatre ans[104]. Bettingen ne dispose pas de parlement communal.

Bâle-Campagne

[modifier | modifier le code]

Le canton de Bâle-Campagne est divisé en 86 communes[105]. La législation cantonale prévoit que les communes en organisation extraordinaire (ausserordentliche Gemeindeorganisation) peuvent se doter d'un parlement communal[106]. Il se nomme Einwohnerrat et le nombre de ses membres est fixé par le droit communal[107]. Le parlement communal est élu pour quatre ans[108] et entre en fonction le [109].

Liestal, capitale du canton, dispose d'un parlement communal, composé de 40 membres[110].

Schaffhouse

[modifier | modifier le code]
Stadthaus de Schaffhouse, siège des autorités communales.

Le canton de Schaffhouse est divisé en 26 communes. Le droit cantonal permet aux communes de se doter d'un parlement communal, nommé Einwohnerrat[111]. La commune fixe à travers sa constitution communale (Gemeindeverfassung) le nombre de membres, qui ne doit pas être inférieur à douze[112].

Le parlement cantonal est élu au scrutin proportionnel[113], selon la méthode pour élire le Kantonsrat (parlement cantonal)[114], ou par scrutin majoritaire si le droit communal le prévoit[115]. La durée du mandat est fixé par le droit communal[116].

Les communes de moins de 6 000 habitants peuvent aussi instituer un parlement communal[117].

Parlements communaux dans le canton de Schaffhouse
Commune Population (en 2018) Nom Nombre de membres Durée de mandat
Bargen 313 habitants pas de parlement communal
Beggingen 476 habitants pas de parlement communal
Beringen[118] 4 804 habitants Einwohnerrat 13 membres  4 ans
Buch 316 habitants pas de parlement communal
Buchberg 866 habitants pas de parlement communal
Büttenhardt 416 habitants pas de parlement communal
Dörflingen 1 028 habitants pas de parlement communal
Gächlingen 836 habitants pas de parlement communal
Hallau 2 221 habitants pas de parlement communal
Hemishofen 468 habitants pas de parlement communal
Lohn 758 habitants pas de parlement communal
Löhningen 1 472 habitants pas de parlement communal
Merishausen 859 habitants pas de parlement communal
Neuhausen am Rheinfall[119] 10 512 habitants Einwohnerrat 20 membres  4 ans
Neunkirch 2 289 habitants pas de parlement communal
Oberhallau 444 habitants pas de parlement communal
Ramsen 1 469 habitants pas de parlement communal
Rüdlingen 750 habitants pas de parlement communal
Schaffhouse[120] 36 587 habitants Grosser Stadrat 36 membres  4 ans
Schleitheim 1 681 habitants pas de parlement communal
Siblingen 886 habitants pas de parlement communal
Stein am Rhein[121] 3 415 habitants Einwohnerrat 16 membres  4 ans
Stetten 1 351 habitants pas de parlement communal
Thayngen[122] 5 453 habitants Einwohnerrat 15 membres  4 ans
Trasadingen 584 habitants pas de parlement communal
Wilchingen 1 737 habitants pas de parlement communal

Appenzell Rhodes-Intérieures

[modifier | modifier le code]

Le canton d'Appenzell Rhodes-Intérieures n'est pas divisé en communes politiques[123],[N 8], mais en districts (en allemand Bezirke). Le droit constitutionnel cantonal ne prévoit pas la possibilité d'instituer un parlement au niveau du district.

Appenzell Rhodes-Extérieures

[modifier | modifier le code]

Le canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures est divisé en 20 communes. Le droit cantonal prévoit que les communes peuvent se doter d'un parlement[124]. Le cadre législatif cantonal ne donne pas d'indications quant au nombre de membres et la dénomination du législatif. Ce dernier est élu pour quatre ans[125].

Seule Herisau s'est dotée d'un parlement, nommé Einwohnerrat, composé de 31 membres élus au scrutin proportionnel[126].

Le canton de Saint-Gall est divisé en 133 communes. Le droit cantonal dispose que les communes peuvent se doter d'un parlement[127]. La Gemeindeordnung fixe le nombre de membres du législatif[128]. Le droit cantonal ne se prononce pas sur le nombre minimal ou maximal de membres, ni sur le nom du parlement. La durée du mandat est fixé à quatre ans[129].

Saint-Gall, Gossau et Wil, première, troisième et quatrième villes les plus peuplées du canton, disposent d'un parlement (nommé Stadtparlament) composé de 61 membres[130], 30 membres[131] et 40 membres[132] respectivement. Rapperswil-Jona, deuxième ville du canton, ne dispose pas de parlement communal.

Rathaus de Coire, lieu de réunion du Gemeinderat.

Le canton des Grisons est divisé en 105 communes. Le droit cantonal dispose que les communes peuvent se doter d'un parlement[133], mais il ne fait pas partie des organes obligatoires d'une commune[134]. Les membres d'un parlement communal sont élus pour quatre ans[135].

Coire nomme son parlement Gemeinderat, qui compte 21 membres[136], celui de Davos Kleiner Landrat avec 17 membres[137]. La troisième commune la plus peuplée du canton, Landquart, ne dispose pas de parlement communal. La quatrième commune en revanche, Domat/Ems, nomme aussi le sien Gemeinderat, composé de quinze membres[138].

Le canton d'Argovie est divisé en 210 communes. Le droit cantonal permet aux communes de se doter d'un parlement communal nommé Einwohnerrat[139]. Il est créé si la population ayant le droit de vote dans la commune le décide par votation populaire[140]. Une telle votation peut être proposée par l'exécutif communal (Gemeinderat) ou par un cinquième des personnes ayant le droit de vote[141]. Il en va de même pour l'abolition d'un parlement communal[142].

Le droit cantonal dispose que l'Einwohnerrat doit être composé d'au moins 30 membres et de 80 membres su plus[143]. Y est éligible toute personne ayant le droit de vote, à l'exception des membres du Gemeinderat et le secrétaire communal (Gemeindeschreiber)[144]. L'élection du parlement communal s'effectue conformément aux bases légales applicables pour le Grand Conseil argovien[145]. La durée de mandat des membres du parlement communal est donc de quatre ans[146]. Le bureau du parlement communal est élu pour deux ans ; il est composé du président, du vice-président, de deux scrutateurs et d'un préposé au procès-verbal[147].

Le parlement communal d'Aarau, ville la plus peuplée du canton (et capitale du canton), est composé de 51 membres[148], celui de Wettingen (deuxième ville) 49 membres[149], celui de Baden (troisième ville) 50 membres[150].

Le canton de Thurgovie est divisé en 80 communes. Le droit cantonal permet aux communes de se doter d'un parlement. Il doit être composé d'au moins 20 membres[151]. Le droit communal fixe toutefois le nombre effectif, son mode d'élection et son organisation[152] et aussi son nom.

Frauenfeld, capitale du canton et ville la plus peuplée, nomme le sien Gemeinderat, composé de 40 membres[153], tout comme Kreuzlingen (deuxième ville du canton)[154]. Arbon nomme le sien Stadtparlament, composé de 30 membres[155], tout comme Weinfelden (avec 21 membres)[156].

Municipio de Lugano, lieu de réunion du conseil communal de la ville (au premier étage, au niveau des drapeaux).

Le canton du Tessin est divisé en 112 communes. Le droit cantonal prévoit que les communes peuvent se doter d'un parlement communal, nommé consiglio comunale[157], dès que la commune a une population de 300 habitants[158]. Le conseil communal est élu pour quatre ans[159].

Le règlement communal fixe le nombre de membres du conseil communal[160]. Toutefois, le droit cantonal prévoit que dans les communes de plus de 300 habitants, le conseil communal doit être d'au moins quinze membres et de 60 membres au plus[161]. Les communes ayant plus de 5 000 habitants doivent se doter d'un conseil communal composé d'au moins 30 membres[162].

Seuls les citoyens de la commune (résidant dans la commune) peuvent être élus[163] ; nul ne peut être conseiller d'État, ni membre du municipio et siéger en même temps au conseil communal[164]. Les conseillers communaux doivent déclarer fidélité à la constitution cantonale et aux lois[165].

Hôtel de Ville de Lausanne, siège des autorités communales.

Le canton de Vaud est divisé en 309 communes. Le droit cantonal prévoit trois types de législatifs communaux, en fonction de la population de la commune. Les communes ayant moins de 1 000 habitants sont dotées d'un conseil général, qui est une sorte d'assemblée communale particulière. Les communes entre 1 000 et 3 000 habitants ont un conseil communal[166], qui est un législatif élu au scrutin majoritaire, sans listes de partis. Au-dessus de 3 000 habitants, les communes doivent avoir un conseil communal élu au scrutin proportionnel, avec des listes de partis[167].

Les communes ayant un conseil général peuvent décider de se doter d'un conseil communal[168] et les communes ayant un conseil communal majoritaire peuvent passer à un conseil communal proportionnel.

Le conseil général est une sorte d'assemblée communale : toutes les personnes domiciliées dans la commune peuvent y participer à n'importe quel moment, mais elles doivent d'abord serment de fidélité à la Constitution fédérale et à la constitution cantonale vaudoise[169]. Une fois le serment prêté, le citoyen devient membre du conseil et est en principe tenu de participer à toutes les séances, jusqu'à la fin de la législature. Cette procédure fait l'objet d'une révision[170].

Le conseil communal est lui un vrai organe élu. Les conseillers communaux doivent également prêter serment[171]. Ils sont élus pour cinq ans[172].

Le conseil général et le conseil communal sont dotés des mêmes compétences selon le droit cantonal[173]. Les deux formes de conseils disposent de commissions parlementaires, soit des commissions de surveillance (commission de gestion et commission des finances), des commission ad hoc nommées au cas par cas et des commissions thématiques, nommées pour la législature[174].

Le nombre de membres du conseil général est encadré par le droit cantonal, le nombre exact étant fixé par le droit communal[175] :

Composition minimale et maximale des conseils communaux vaudois
Population Nombre de conseillers
minimale maximale minimal maximal
0 1 000 habitants 25 45
1 001 habitants 5 000 habitants 35 70
5 001 habitants 10 000 habitants 50 85
dès 10 001 habitants 70 100

Le canton du Valais est divisé en 122 communes. Les communes disposent soit d'une assemblée primaire (en allemand : Urversammlung), soit dès 700 habitants[176] d'un législatif élu appelé Conseil général[176]. Le passage de l'assemblée primaire au conseil général est organisé par votation populaire.

Le nombre de conseillers généraux est déterminé en fonction de la population[177]. Le règlement communal d'organisation peut toutefois fixer lui-même le nombre de conseillers généraux, dans une fourchette allant de 20 à 80 membres[178].

Composition des conseils généraux valaisans
Population  Nombre de
conseillers
minimale maximale
0 1 000 habitants 20
1 001 habitants 5 000 habitants 30
5 001 habitants 10 000 habitants 45
dès 10 001 habitants 60


La durée du mandat des conseils généraux est de quatre ans[179] ; ils sont élus au système proportionnel[180].

Seules les communes suivantes ont un conseil général, toutes situées dans le Valais romand :

Communes valaisannes dotées d'un conseil général
Commune Population (2018) Membres
Sion[181] 35 650 habitants 60 membres
Martigny[182] 20 974 habitants 60 membres
Monthey[183] 18 446 habitants 60 membres
Sierre[184] 17 295 habitants 60 membres
Collombey-Muraz[185] 9 739 habitants 45 membres
Conthey[186] 8 983 habitants 30 membres
Fully[187] 9 049 habitants 45 membres
Val de Bagnes[188] 10 693 habitants 45 membres
Ayent[189] 4 247 habitants 30 membres
Vionnaz[190] 2 902 habitants 30 membres

Brigue-Glis, pourtant quatrième ville la plus peuplée du canton, ne dispose pas de parlement communal.

Hôtel de ville de Neuchâtel, siège des autorités communales.

Le canton de Neuchâtel est divisé en 31 communes[191]. Le droit cantonal dispose que l'organe législatif élu se nomme conseil général[192] ; cet organe est obligatoire pour toute commune[193]. Le droit communal fixe le nombre de conseillers généraux.

Les membres du conseil général sont élus pour quatre ans[194] au système proportionnel[195]. La fonction de conseiller général est incompatible avec celle de conseiller d'État ou de chancelier d'État[196].

Lorsque le droit communal lui donne cette compétence, le conseil général peut élire les membres du conseil communal[197].

Le canton de Genève est divisé en 45 communes[198]. Le droit cantonal prévoit que les communes doivent se doter d'un parlement communal nommé conseil municipal[199].

Le nombre de conseillers municipaux est défini par le droit cantonal en fonction du nombre d'habitants de la commune[200] et arrêté par le Conseil d'État[201].

Composition des conseils municipaux genevois
Population  Nombre de
conseillers
minimale maximale
0 600 habitants 9
601 habitants 800 habitants 11
801 habitants 1 500 habitants 13
1 501 habitants 2 000 habitants 15
2 001 habitants 3 000 habitants 17
3 001 habitants 5 000 habitants 19
5 001 habitants 8 000 habitants 21
8 001 habitants 10 000 habitants 23
10 001 habitants 12 000 habitants 25
12 001 habitants 15 000 habitants 27
15 001 habitants 18 000 habitants 29
18 001 habitants 21 000 habitants 31
21 001 habitants 25 000 habitants 33
25 001 habitants 30 000 habitants 37
30 001 habitants et plus 38
Ville de Genève 80

Les conseillers municipaux sont élus au scrutin proportionnel, avec un seuil électoral (appelé quorum) fixé à 7 %[202], pour un mandat de cinq ans[N 9],[203].

Avant d'entrer en fonction, ils doivent prêter serment en déclarant leur fidélité à la Constitution genevoise et aux lois[204].

Le canton du Jura est divisé en 53 communes. Le droit cantonal permet aux communes de se doter d'un parlement communal, nommé conseil général[205]. À Delémont[206] et Porrentruy[207], il se nomme toutefois Conseil de ville.

Le droit communal fixe le nombre de conseillers généraux[208], mais il ne peut être inférieur à 21[209]. La durée de mandat du conseil général est fixé par le droit communal[208].

La fonction de conseiller général est incompatible avec celle de membre du Gouvernement[210]. Le droit communal peut prévoir des dispositions plus strictes en matière d'incompatibilité[211]. Les parents en ligne directe ne peuvent siéger au sein du même conseil général[212].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les communes nidwaldiennes n'ont pas de parlement communal, à moins qu'elles aient adopté l'organisation dite extraordinaire (aussordentliche Organisation) après fusion avec une commune scolaire.
  2. Olten est la seule commune du canton de Soleure dotée d'un parlement communal.
  3. Les autoritées cantonales de Bâle-Ville gèrent la commune de Bâle (§ 18 GG/BS) ; Bettingen n'a pas de parlement communal.
  4. Herisau est la seule commune du canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures dotée d'un parlement communal.
  5. L'ensemble du corps électoral (des personnes ayant le droit de vote) reste l'autorité suprême de la commune (§ 9 GG/ZH).
  6. Cette possibilité n'est prévue, dans la systématique de la loi soleuroise sur les communes, que pour le cas d'une organisation dite extraordinaire (aussordentliche Organisation) de la commune.
  7. Tous les habitants du canton de Bâle-Ville élisent donc le législatif de la commune de Bâle. Bâle est la seule commune de Suisse dont le législatif est élu par la totalité du canton.
  8. Il dispose toutefois de communes scolaires et de communes religieuses.
  9. Quatre ans avant l'entrée en vigueur le de la Constitution du . Cf. « Le projet de Constitution accepté par l'assemblée constituante genevoise », sur rts.ch, (consulté le )

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Le nom de l'exécutif peut varier de commune à commune.
  2. § 18 al. 1 GG/ZH.
  3. § 20 al. 1 GG/ZH.
  4. § 14 al. 2 GG/ZH.
  5. § 15 al. 1 GG/ZH.
  6. a et b § 24 al. 1 GG/ZH.
  7. § 24 al. 3 GG/ZH.
  8. § 25 al. 1 GG/ZH.
  9. Art. 41 al. 1 de la Constitution du canton de Zurich du (état au ), LS 101.
  10. § 24 al. 1 GG/ZH e contrario.
  11. § 24 al. 2 GG/ZH.
  12. § 28 al. 1 et § 30 al. 1 GG/ZH.
  13. § 28 al. 1 GG/ZH.
  14. § 163 lit. a GG/ZH.
  15. a et b (de) « Gemeindeorganisation », sur zh.ch (consulté le ).
  16. Art. 21 al. 1 et al. 2 de la Gemeindeordnung der Stadt Adliswil vom 2. März 1997 (Stand 1. Juli 2020).
  17. (de) « Gemeinderat », sur buelach.ch (consulté le ).
  18. (de) « Gemeinderat », sur dietikon.ch (consulté le ).
  19. (de) « Gemeinderat », sur duebendorf.ch (consulté le ).
  20. (de) « Grosser Gemeinderat », sur ilef.ch (consulté le ).
  21. (de) « Gemeinderat », sur kloten.ch (consulté le ).
  22. (de) « Gemeinderat (Legislative) », sur opfikon.ch (consulté le ).
  23. (de) « Gemeindeparlament », sur schlieren.ch (consulté le ).
  24. (de) « Der Gemeinderat – das Parlament der Stadt Uster », sur uster.ch (consulté le ).
  25. (de) « Gemeinderat », sur waedenswil.ch (consulté le ).
  26. (de) « Grosser Gemeinderat (Parlament) », sur wetzikon.ch (consulté le ).
  27. (de) « Grosser Gemeinderat Winterthur », sur winterthur.ch (consulté le ).
  28. (de) « Gemeinderat », sur stadt-zuerich.ch (consulté le ).
  29. Art. 24 al. 1 LCo/BE.
  30. Art. 24 al. 2 LCo/BE.
  31. Art. 24 al. 3 LCo/BE.
  32. Art. 34 al. 2 LCo/BE.
  33. « Données statistiques des communes », sur be.ch, (consulté le ).
  34. « Conseil de ville », sur bern.ch (consulté le ).
  35. « Le Conseil de ville: le Parlement de Bienne », sur biel-bienne.ch (consulté le ).
  36. (de) « Stadtrat », sur burgdorf.ch (consulté le ).
  37. (de) « Grosser Gemeinderat », sur interlaken-gemeinde.ch (consulté le ).
  38. (de) « Gemeindeparlament », sur koeniz.ch (consulté le ).
  39. Art. 20 lit. a, art. 22 et art. 37 du Règlement d'organisation de la commune municipale de La Neuveville.
  40. Art. 38 al. 1 et art. 51 ss de la Stadtverfassung der Stadt Langenthal vom 22. Juni 2009.
  41. Art. 21 al. 1 et 37 ss de la Verfassung der Gemeinde Langnau im Emmental vom 10. Juni 2001.
  42. Art. 5 et 36 ss de la Gemeindeordnung der Gemeinde Lyss vom 1. Januar 2010.
  43. « Conseil de Ville », sur moutier.ch (consulté le ).
  44. (de) « Der Grosse Gemeinderat - das Parlament », sur muenchenbuchsee.ch, (consulté le ).
  45. Art. 13 et 44 ss de la Gemeindeordnung der Gemeinde Münsingen vom 25. September 2016.
  46. (de) « Parlament », sur muri-guemligen.ch (consulté le ).
  47. (de) « Stadtrat - Parlament », sur nidau.ch (consulté le ).
  48. (de) « Grosser Gemeinderat », sur ostermundigen.ch/ (consulté le ).
  49. (de) « Grosser Gemeinderat », sur spiez.ch (consulté le ).
  50. (de) « Grosser Gemeinderat », sur steffisburg.ch (consulté le ).
  51. « Conseil de ville », sur saint-imier.ch (consulté le ).
  52. (de) « Stadtrat », sur thun.ch (consulté le ).
  53. « Conseil général », sur tramelan.ch (consulté le ).
  54. « Conseil général », sur valbirse.ch (consulté le ).
  55. Art. 22, al. 1, et 39 ss de la Verfassung der Einwohnergemeinde Worb vom 13. Juni 1999.
  56. (de) « Informationen », sur zollikofen.ch (consulté le ).
  57. § 12 al. 1 GG/LU.
  58. § 12 al. 2 GG/LU.
  59. (de) « Grosser Stadtrat », sur luzern.ch (consulté le ).
  60. (de) « Einwohnerrat Kriens », sur einwohnerrat-kriens.ch (consulté le ).
  61. (de) « Einwohnerrat », sur horw.ch (consulté le ).
  62. Art. 15 al. 1 GEG/UR.
  63. § 35 al. 1 GOG/SZ.
  64. § 35 al. 2 lit. a GOG/SZ.
  65. § 35 al. 1 lit. b-c GOG/SZ.
  66. Art. 82 ss Cst./OW
  67. Art. 32 ss GemG/NW.
  68. a et b Art. 113 GemG/NW.
  69. a et b Art. 128 al. 2 GemG/NW.
  70. Art. 129 al. 1 GemG/NW.
  71. Art. 129 al. 1 GemG/NW en relation avec l'art. 14 BehG/NW.
  72. Art. 130 GemG/NW.
  73. Art. 129 al. 1 GemG/NW en relation avec l'art. 16 al. 1 BehG/NW.
  74. Art. 7a al. 1 GG/GL.
  75. Art. 7a al. 2 GG/GL.
  76. § 55 GG/ZG.
  77. § 102 al. 1 GG/ZG.
  78. § 104 al. 2 GG/ZG.
  79. § 106 al. 4 GG/ZG.
  80. (de) « Grosser Gemeinderat (GGR) », sur stadtzug.ch (consulté le ).
  81. Art. 25 ss LCo/FR.
  82. Art. 25 al. 1 LCo/FR.
  83. Art. 26 al. 1 LCo/FR.
  84. Art. 29 al. 2 LCo/FR.
  85. Art. 29 al. 3 LCo/FR.
  86. Art. 27 al. 1 LCo/FR.
  87. Art. 27 al. 2 LCo/FR.
  88. « Conseil général », sur ville-fribourg.ch (consulté le ).
  89. « Conseil général », sur bulle.ch (consulté le ).
  90. (de + fr) « Generalrat / Conseil général », sur murten-morat.ch (consulté le ).
  91. « Conseil général », sur romont.ch (consulté le ),
  92. « Règlement d'organisation du Conseil général d’Estavayer - RO CG », sur estavayer.ch (consulté le ).
  93. « Conseil général », sur chatel-st-denis.ch (consulté le ).
  94. « Le Conseil général », sur marly.ch (consulté le )
  95. « Le Conseil général », sur villars-sur-glane.ch (consulté le ).
  96. § 91 ss GG/SO.
  97. § 91 al. 1 GG/SO.
  98. (de) « Gemeindeparlament », sur olten.ch
  99. § 57 al. 1 Cst./BS.
  100. § 57 al. 2 Cst./BS et § 18 GG/BS.
  101. § 80 al. 2 Cst./BS.
  102. § 73 al. 1 Cst./BS.
  103. § 6 al. 1 et 3 GG/BS.
  104. (de) « Einwohnerrat », sur riehen.ch (consulté le ).
  105. § 35 al. 1 GOG/BL.
  106. § 112 ss GOG/BL.
  107. § 113 GOG/BL.
  108. § 12 al. 1 GOG/BL.
  109. § 12a al. 1 GOG/BL.
  110. (de) « Einwohnerrat », sur liestal.ch (consulté le ).
  111. Art. 39 al. 1 GG/SH.
  112. Art. 39 al. 3 GG/SH.
  113. Art. 40 al. 1 GG/SH.
  114. Art. 40 al. 2 GG/SH.
  115. Art. 40 al. 3 GG/SH.
  116. Art. 21 al. 1 GG/SH.
  117. Art. 49 al. 1 GG/SH.
  118. (de) « Einwohnerrat », sur beringen.ch (consulté le ).
  119. (de) « Einwohnerrat Neuhausen am Rheinfall », sur neuhausen.ch (consulté le ).
  120. (de) « Grosser Stadtrat », sur stadt-schaffhausen.ch (consulté le ).
  121. (de) « Einwohnerrat », sur steinamrhein.ch (consulté le ).
  122. (de) « Der Einwohnerrat », sur thayngen.ch (consulté le ).
  123. Art. 15 al. 1 Cst./AI.
  124. Art. 13 al. 2 GG/AR.
  125. Art. 7 al. 1 GG/AR en relation avec l'art. 65 al. 1 Verfassung des Kantons Appenzell A.Rh. (Cst./AR) du (état au ), bGS 111.1.
  126. (de) « Einwohnerrat », sur herisau.ch (consulté le ).
  127. Art. 21 GG/SG.
  128. Art. 58 al. 1 GG/SG.
  129. Art. 59 al. 2 Verfassung des Kantons St.Gallen (Cst./SG) du (état au ), sGS 111.1.
  130. (de) « Stadtparlament », sur stadt.sg.ch (consulté le ).
  131. (de) « Stadtparlament », sur stadtgossau.ch (consulté le ).
  132. (de) « Parlament der Stadt Wil », sur stadtwil.ch (consulté le ).
  133. Art. 23 GG/GR.
  134. Art. 10 al. 1 GG/GR.
  135. Art. 23 Verfassung des Kantons Graubünden (Cst./GR) du (état au ), BR 110.100.
  136. (de) « Gemeinderat », sur chur.ch (consulté le ).
  137. (de) « Grosser Landrat », sur gemeindedavos.ch (consulté le ).
  138. (de) « Gemeinderat », sur domat-ems.ch (consulté le ).
  139. § 16 al. 1 et § 52 ss GG/AG.
  140. § 52 al. 1 GG/AG.
  141. § 52 al. 2 GG/AG.
  142. § 54 GG/AG.
  143. § 65 al. 1 GG/AG.
  144. § 65 al. 2 GG/AG.
  145. § 65 al. 4 GG/AG.
  146. § 70 de la Verfassung des Kantons Aargau (Cst./AG) du (état au ), SAR 110.000.
  147. § 67 GG/AG.
  148. (de) « Einwohnerrat », sur aarau.ch (consulté le ).
  149. (de) « Einwohnerrat », sur wettingen.ch (consulté le ).
  150. (de) « Einwohnerrat », sur baden.ch (consulté le ).
  151. § 14 al. 1 GemG/TG.
  152. § 14 al. 2 GemG/TG.
  153. (de) « Gemeinderat », sur frauenfeld.ch (consulté le ).
  154. (de) « Gemeinderat Kreuzlingen », sur kreuzlingen.ch (consulté le ).
  155. (de) « Stadtparlament », sur arbon.ch (consulté le ).
  156. (de) « Stadtparlament », sur weinfelden.ch (consulté le ).
  157. Art. 9 al. 1 lit. b LOC/TI.
  158. Art. 42 al. 1 LOC/TI.
  159. Art. 9 al. 3 et art. 10 al. 1 LOC/TI.
  160. Art. 9 al. 3 LOC/TI.
  161. Art. 42 al. 1phrase 1 LOC/TI.
  162. Art. 42 al. 1 phrase 2 LOC/TI.
  163. Art. 43 al. 1 LOC/TI.
  164. Art. 43 al. 2 LOC/TI.
  165. Art. 46 LOC/TI.
  166. Art. 1a al. 1 LC/VD.
  167. « Les Conseillers généraux/communaux », sur vd.ch (consulté le )
  168. Art. 1a al. 2 LC/VD.
  169. Art. 5 al. 1 et art. 9 LC/VD.
  170. « Vaud veut moderniser sa loi sur l'exercice des droits politiques », Swissinfo,‎ (lire en ligne)
  171. Art. 22 LC/VD.
  172. Art. 144 al. 1-2 Constitution du Canton de Vaud (Cst./VD) du (état au ), BLV 101.01.
  173. Art. 4 al. 1 LC/VD.
  174. « Le Conseil général/communal », sur vd.ch (consulté le )
  175. Art. 17 al. 2 et 3 LC/VD.
  176. a et b Art. 20 LCo/VS.
  177. Art. 21 al. 1 LCo/VS.
  178. Art. 21 al. 2 LCo/VS.
  179. Art. 85a al. 1 de la Constitution du canton du Valais (Cst./VS) du (état au ), RS 101.1.
  180. Art. 87 al. 1 Cst./VS.
  181. « Conseil général », sur sion.ch (consulté le ).
  182. « Conseil général », sur martigny.ch (consulté le ).
  183. « Conseil Général - Présentation & Attributions », sur monthey.ch (consulté le ).
  184. « Conseil général », sur sierre.ch (consulté le ).
  185. « Conseil général: Composition et contact », sur collombey-muraz.ch (consulté le ).
  186. « Conseil général », sur conthey.ch (consulté le ).
  187. « Conseil général », sur fully.ch (consulté le ).
  188. « Conseil général », sur bagnes.ch (consulté le ).
  189. « Conseil général », sur ayent.ch (consulté le )
  190. Isabelle Gay, « Vionnaz: c’est oui pour le Conseil général », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  191. Art. 1 et 2 LCo/NE.
  192. Art. 14 chiffre 1 LCo/NE.
  193. Art. 95 de la Constitution de la République et Canton de Neuchâtel (Cst./NE) du (état au ), RSN 101.
  194. Art. 16 al. 1 LCo/NE.
  195. Art. 95 al. 3 Cst./NE.
  196. Art. 17 al. 2 LCo/NE.
  197. Art. 25 al. 1 lit. b LCo/NE.
  198. Art. 1 LAC/GE.
  199. Art. 3 lit. a LAC/GE.
  200. Art. 5 LAC/GE.
  201. Art. 6 LAC/GE.
  202. Art. 158 LEDP/GE .
  203. Art. 4 LAC/GE en relation avec les art. 54 et 140 de la Constitution de la République et canton de Genève (Cst./GE) du (état au ), RSG A 2 00.
  204. Art. 8 LAC/GE.
  205. Art. 85 LCom/JU.
  206. « Le Conseil de Ville de Delémont - Ville de Delémont », sur www.delemont.ch (consulté le )
  207. « Conseil de ville | Ville de Porrentruy » (consulté le )
  208. a et b Art. 86 al. 1 LCom/JU.
  209. Art. 86 al. 2 LCom/JU.
  210. Art. 11 al. 1 chiffre 1 LCom/JU.
  211. Art. 11 al. 2 LCom/JU.
  212. Art. 12 al. 1 chiffre 1 LCom/JU.

Bases légales

[modifier | modifier le code]

Littérature

[modifier | modifier le code]
  • (de) Andreas Auer, Staatsrecht der schweizerischen Kantone, Berne, Stämpfli, , 637 p. (ISBN 978-3-7272-3217-6).
  • (de) Andreas Ladner, « Direkte Demokratie auf kommunaler Ebene – die Beteiligung an Gemeindeversammlungen », Annuaire ASSP, vol. 31,‎ , p. 63–86 (ISSN 1420-4177, DOI 10.5169/seals-172838, lire en ligne).
  • (de) Andreas Ladner, Gemeindeversammlung und Gemeindeparlament : Überlegungen und empirische Befunde zur Ausgestaltung der Legislativfunktion in den Schweizer Gemeinden, Lausanne, IDHEAP, , 115 p. (ISBN 978-2-940390-76-2, lire en ligne).
  • (de) Andreas Ladner, « Sind Gemeindeversammlungen noch zeitgemäss? » [PDF], sur DeFacto, (consulté le ).
  • (de) Andreas Ladner, « Gemeindeparlamente in der Schweiz – Verbreitung, Herausforderungen und Reformansätze », Parlament, Parlement, Parlamento, vol. 22, no 1,‎ , p. 3-14 (lire en ligne) (deuxième lien).
  • (it) Eros Ratti, Il comune: organizzazione politica e funzionamento : manuale-commentario delle disposizioni contenute o dedotte dalla legge organica comunale concernenti il comune ticinese, i suoi organi e i diritti-doveri dei cittadini, Losone, Poncioni, 1987-2003 (ISBN 978-8-8851-1852-2).
  • (de) Conny Schmid, « Die Demokratiehat ein Problem », Beobachter,‎ , p. 10-11 (ISSN 1661-7444).
  • (de) Ulrich Zimmerli, « Gemeinden », dans Walter Kälin et Urs Bolz, Handbuch des bernischen Verfassungsrechts, Berne/Stuttgart/Vienne, Haupt/Stämpfli, , 597 p. (ISBN 978-3-7272-9349-8), p. 195–210.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]