Jumeau

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Des sœurs jumelles : les chanteuses australiennes The Veronicas.
Des jumeaux dizygotes âgés de 7 ans.

Littéralement, le terme jumeau (ou jumelle au féminin) se réfère à tous les individus (ou l'un de ceux-ci) qui ont partagé le même utérus au cours d'une même gestation.

En pédiatrie, le terme de jumeau ne s'applique qu'au nouveau-né issu de grossesse gémellaire.

Dans le langage courant, on parle habituellement de jumeaux pour désigner une double naissance. Toutefois, le terme s'applique aussi à un nombre supérieur de naissances multiples. Ainsi, des triplés (3), quadruplés (4) ou autres quintuplés (5) sont donc jumeaux.

Il existe des cas documentés où l'un des jumeaux est né plus tard que son « colocataire ».

La science qui étudie les jumeaux s'appelle la gémellologie[1] (terme inventé par le médecin italien Luigi Gedda (it) en 1952[2]).

Étymologie

Le mot « jumeau » vient du latin gemellus (diminutif de geminus), adjectif et substantif signifiant « jumeau » et, au pluriel (gemelli), « semblables, pareils ». Gemellus a d'abord donné gémel, gémeau (féminin : gémelle) en ancien français (encore présent aujourd'hui dans Les Gémeaux, nom d'une constellation et du signe astrologique associé, faisant référence aux jumeaux Castor et Pollux de la mythologie grecque, et qui se disait en latin Geminī, pluriel de geminus, de la même racine que gemellus), avant de muter en jumel, jumeau (féminin : jumelle), le [e] de la syllabe initiale se modifiant en [ə] puis [y] par labialisation de [e] devant [m].

Dans les parlers gallo-romans, on trouvait les formes gémeau et jumeau dans le Nord de la France ; dans le Sud et le Centre, on avait plutôt le mot besson (de l'occitan besson (en catalan bessó), féminin : bessona), du latin vulgaire bissus, lui-même dérivé de l'adverbe multiplicatif latin bis : « deux fois ». Le mot besson a disparu en français moderne, mais perdure encore en tant que nom de famille occitan, Besson, qui signifie donc à l'origine « (descendant d'un) jumeau ».

La racine latine gemellus a servi à créer les mots « gémellaire », « gémellité », « gémellologie ».

Statistiques

Aujourd'hui le nombre de jumeaux ou triplés de la population mondiale est estimé à environ 125 millions (1,9 %) de la population, dont seulement 10 millions de « vrais jumeaux » monozygotes. Il naît, en moyenne une paire de jumeaux pour 85 naissances (voir la loi de Hellin). Seul un tiers environ de ces jumeaux sont monozygotes[réf. nécessaire][3].

Le taux de naissance de jumeaux varie significativement d'une ethnie à une autre.[réf. nécessaire]

Ce taux a fortement augmenté ces dernières décennies dans les pays industrialisés (notamment à la suite de la diffusion de la fécondation assistée), avec un record au Brésil dans la ville de Cândido Godói (fondée par des colons allemands) qui a enregistré plus de 100 naissances de paires de jumeaux depuis 1963.[réf. nécessaire]

La naissance de vrais triplés est très rare : environ une fois sur un million.[réf. nécessaire]

Types de jumeaux

Jumeaux dizygotes ou « faux » jumeaux ou jumeaux « fraternels »

jumeaux dizygotes
Jumeaux dizygotes.

Cette situation survient lorsque deux ovules fécondés par 2 spermatozoïdes nidifient sur les parois de l'utérus. Ils naissent tout de même simultanément. Les deux ovules forment alors deux cellules œufs différentes et les jumeaux ainsi conçus sont dits dizygotes (ce qui est différent d'hétérozygotes). La parenté génétique entre des jumeaux dizygotes, lesquels se développent grâce à deux placentas séparés, est la même que celle entre deux enfants nés de deux grossesses différentes. Ils peuvent donc être de sexes différents.

Les jumeaux dizygotes sont toujours issues d'une grossesse sont des grossesses bichoriales (2 placentas ).. Le terme souvent employé de grossesse bichoriale biamniotique est en en quelque sorte un pléonasme. Le chorion venant de l'oeuf et la membrane amniotique venant de l'embryon, il est facile de comprendre que toute grossesse bichoriale sera forcément biamniotique.

La prédisposition génétique qui favorise leur venue est à rechercher du côté maternel, puisque le père n'influence en rien la double ovulation originelle.

Jumeaux monozygotes ou « vrais » jumeaux ou jumeaux identiques

Cette situation survient lorsqu'un ovule est fécondé par un spermatozoïde, et que la cellule œuf qui en découle se sépare en deux, formant ainsi deux embryons qui ont le même patrimoine génétique.

Si l'ovule se divise moins de trois jours après la fécondation, cela aboutira à une grossesse gémellaire bichoriale (deux placentas) biamniotique (deux cavités amniotiques) comme pour les jumeaux dizygotes.

Un tiers des grossesses gémellaires monozygotes sont des grossesses bichoriales biamniotiques.

Malgré leur croissance séparée, c'est dans ce cas de figure que les jumeaux se ressemblent le plus à la naissance (poids et taille).

Si l'ovule fécondé se divise entre 3 et 6 jours il y aura un seul placenta (monochorial) mais deux cavités amniotiques (biamniotique). Dans ce cas il peut y avoir une différence d'alimentation entre les deux jumeaux pendant la grossesse et donc des écarts de taille et de poids à la naissance qui vont s'atténuer au cours de la croissance.

Si la scission du zygote ne s'effectue qu'après la formation de la cavité amniotique la grossesse est monochoriale monoamniotique. Les jumeaux partagent alors la même cavité amniotique. Si la scission n'a pas lieu, cela aboutit à la formation de bébés siamois.

Les jumeaux monozygotes sont souvent très ressemblants physiquement. En prenant de l'âge, les jumeaux monozygotes se différencient à la suite des choix personnels comme la nourriture, les activités physiques et intellectuelles... ainsi que des expériences de vie. La scolarité constitue également un pas important dans ce domaine de différenciation.

Dans la recherche scientifique, l'étude comparée de deux individus jumeaux monozygotes permet de mettre en évidence des mécanismes épigénétiques qui jouent un rôle important dans la régulation de l'expression des gènes au cours de l'ontogenèse. Ainsi, bien qu'il s'agisse de clones au sens biologique du terme, ils ont des empreintes digitales et des constantes biologiques différentes, dès les premières semaines de gestation. D'autre part, les études portant sur les cas de jumeaux séparés à la naissance permettent d'estimer le degré d'héritabilité de certains traits phénotypiques.

Jumeaux sesquizygotiques ou jumeaux « semi identiques »

Cette situation extrêmement rare survient lorsqu'un ovule est fécondé simultanément par deux spermatozoïdes et qu'au lieu que la fécondation échoue, il se forme trois cellules (Père1-Mère; Père2-Mère; Père1-Père2 (celle-ci ne survivra pas)).

Il se forme alors deux embryons, de composition différente en cellules, ayant le même ADN maternel mais un ADN paternel différent.[4]

Un des premiers cas a été détecté à Paris en 1976 à l'hôpital saint Antoine.

Le deuxième cas mondial recensé est celui de deux enfants nés en 2014[5], c'est aussi le premier cas détecté in utero[6],[7].

Jumeaux chimériques

Ce type de gémellarité se rencontre fréquemment chez certains singes comme les Callitrichidae. Dans l'utérus, les placentas des jumeaux grandissent rapidement et fusionnent, si bien qu'il se crée un réseau de vaisseaux sanguins à travers lesquels les cellules peuvent voyager d'un jumeau à l'autre. Le niveau de chimérisme est différent dans une espèce d'un animal à l'autre. Un individu peut être chimérique pour ses poils et son foie et pour rien d'autre, par exemple. L'étude menée en 2007 par Corinna Ross et ses collègues sur une colonie captive d'ouistiti du Bahia a montré que plus de la moitié des ouistitis mâles avaient un sperme chimérique, autrement dit leur sperme provenait d'un mâle M mais l'ADN de ce sperme était celui du frère dudit mâle M ![réf. nécessaire] Le père génétique du bébé est donc son oncle… Il se pourrait aussi que certains ovules soient chimériques et donc que des mères donnent naissance à des nièces et neveux[réf. nécessaire].

Surveillance de la grossesse gémellaire

Il y a une limite physiologique, volume et poids par exemple, à ce qu'une mère peut porter. Pour cette raison, il est notablement plus rare que celle-ci puisse mener à terme une grossesse multiple. Pour des raisons de santé chez la mère, une grossesse de jumeaux doit être plus suivie qu'une grossesse « classique ». En revanche, l'accouchement très prématuré a des conséquences importantes sur la santé des enfants. Mais les obstétriciens surveillent également une grossesse gémellaire proche du terme et peuvent parfois privilégier une naissance avec 2 semaines d'avance.

Ce sera une grossesse avec un nombre d'échographies plus important et une prescription de repos pour éviter la prématurité qui touche 50 % des naissances.

Complications de la grossesse gémellaire

Complications à l'accouchement

Selon la position (siège ou par la tête) de chacun des jumeaux, une césarienne peut être décidée, mais elle n'est pas systématique. Dans le cas de jumeaux, l'accouchement par voie basse est le plus souvent possible, sans majoration du risque[8]. Généralement, lorsque le premier jumeau est positionné correctement (la tête se présentant devant le col de l'utérus), un accouchement par voie basse peut être programmé.

Pour les grossesses de triplés ou plus, la césarienne est souvent programmée. Ceci pour des raisons pratiques plus que pour un risque plus élevé à l'accouchement : en effet, une naissance multiple nécessite une équipe médicale plus importante (pédiatres, etc.) pour s'occuper de tous les bébés ; il peut être alors souhaitable de programmer une date afin d'être certain de la disponibilité de toute l'équipe[9].

En France, environ la moitié des accouchements de multiples (jumeaux ou plus) se font par césarienne[10].

D'autre part, le risque d'hémorragie pour la mère est plus élevé lors d'un accouchement de bébés multiples, et doit être surveillé[11].

Complications communes

Jumeau fantôme

Certaines échographies montrent la présence de plusieurs fœtus dans les premières semaines de grossesse, mais certains ne parviennent pas à terme pour différentes raisons. À ce moment-là, on parle de jumeau fantôme. En terminologie scientifique, on les nomme « papyrus »[réf. nécessaire].

Complications spécifiques

Syndrome transfuseur - transfusé

Le syndrome transfuseur-transfusé, également connu comme syndrome de transfusion fœto-fetale, est une complication à haut taux de morbi-mortalité (60-100 % dans les cas sévères) affectant les grossesses multiples monoplacentaires, généralement des grossesses gémellaires monozygotes, où deux fœtus ou plus partagent un même placenta (grossesse multiple monochoriale).

Grossesse monochoriale monoamniotique

Ce type de grossesse rare (moins de 1 % des grossesses monozygotes[12]) présente un risque de mortalité périnatale très élevé (12,5 à 28 %) et doit être particulièrement surveillé[13].

Frères siamois

Les frères siamois ou sœurs siamoises sont des jumeaux monozygotes incomplètement séparés, qui ont donc une partie du corps en commun. Cette situation, présente dans 1 cas sur 100 000, survient lorsque le zygote de ces jumeaux ne peut se diviser complètement. Ce sont majoritairement des filles.

Jumeau parasite

Parfois, l'un des jumeaux ne parvient pas à se développer correctement pour différentes raisons, et il fusionne avec l'autre. En pathologie, c'est parfois très difficile à distinguer d'un tératome, qui est une tumeur bénigne contenant des cellules germinales et composé donc de tissus complexes (poils, cheveux, dents, etc.). C'est également une situation rare. Dans le cas du « jumeau parasite », erronément appelé aussi « jumeau cannibale », celui-ci n'absorbe pourtant pas son jumeau, mais se développe en gardant des parties d'organe ou de membre dans son propre corps. Ce cas est appelé isciopagus. L'un des cas les plus célèbres est celui de Lakshmi Tatma, petite fille indienne qui possédait quatre bras et quatre jambes et qui a pu être opérée [14].

Jumeaux humains

Historiquement, environ 1 grossesse humaine sur 80 (1,25 %) donne naissance à des jumeaux[15]. Le pourcentage de jumeaux dizygotes varie selon les groupes ethniques : le moins fréquent en Asie, le plus fréquent en Afrique. C'est dans l'ethnie des Yorubas que la fréquence est la plus élevée.

L'utilisation à grande échelle des médicaments de fertilité qui causent une hyperovulation (plusieurs ovules émis simultanément par la mère) est la cause principale de ce que certains ont appelé une « épidémie de naissances multiples »[16]. Aux États-Unis, en 2004 et 2005, le taux de naissance des jumeaux au sens strict (2 naissances) a atteint 3,22 % du nombre total de naissances vivantes, un record historique (1,78 % en 1971). En 2006, le taux avait légèrement baissé pour l'ensemble des mères (3,21 %), mais atteignait 3,68 % pour les femmes noires. Le taux pour les triplés, quadruplés, etc. a atteint un maximum en 1998 (193,5 pour 100 000 naissances vivantes, contre 37,0 en 1980) et diminue depuis (153,3 en 2006). Le taux pour l'ensemble des naissances vivantes a ainsi atteint 3,39 % en 2004, diminuant à 3,37 % en 2006[17].

On retrouve un phénomène similaire dans les autres pays développés. En France, le pourcentage d'accouchements doubles dans le total des accouchements a atteint 1,63 % en France métropolitaine en 2005 (0,89 % en 1972), diminuant jusqu'à 1,61 % en 2006 et 2007. Pour les triplés et au-delà, le pourcentage a atteint un pic de 45.7 pour 100 000 accouchements en 1989 (9,9 en 1972), diminuant les années suivantes (26,1 en 2007)[18].

Naissances multiples

Des triplés avec leur mère à Amsterdam en 1960.

Les naissances multiples sont désignées selon les multiples latins.

  • trois bébés : des triplés ou un triplet ; chacun des enfants est appelé un triplé, mais un triplet, terme d'origine anglophone, désigne au Québec l'ensemble des trois enfants.
  • quatre : des quadruplés ou un quadruplet au Québec.
  • cinq : quintuplés ou quintuplet ; les sœurs Dionne, des quintuplées nés en 1934, sont les premières à vivre plus de trois ans ; de plus elles sont les jumeaux homozygotes les plus nombreux (5) ayant vécu plus de trois ans répertoriés.
  • six : sextuplés ou sextuplet ; des sextuplés nés en 1974 [Qui ?] sont les premiers à vivre plus de trois ans ; les sextuplées Walton (en), née en 1983, sont les premières à avoir toutes les six survécu[19].
  • sept : septuplés ou septuplet ; les septuplés McCaughey (en), nés en 1997 sont les premiers à vivre plus de trois ans.
  • huit : octuplés ou octuplet ; seules huit naissances d'octuplés sont répertoriées. En 1979 deux octuplés sont nés vivants à Naples. En 1996, six octuplés sont nés vivants à Huelva, sans que l'on sache s'ils ont vécu ensuite. En 2009 huit octuplés sont les premiers à naitre tous vivants. De plus, en 2012, ils sont présumés être les premiers octuplés à vivre plus de trois ans (sans nouvelles des précédents cités).
  • neuf : nonuplés ou nonuplet ; seules deux naissances de nonuplés sont répertoriées, et aucun nonuplé n'a vécu plus de six jours.
  • dix : décuplés ou décupletetc. ; aucune naissance humaine de 10 bébés ou plus n'est répertoriée.

Avant l'avènement des médicaments de fertilité, la naissance de triplés était rare, environ 1 par 8 000 naissances[réf. nécessaire]) et davantage celle de quadruplés. Néanmoins, il s'agissait de naissances naturelles depuis les âges préhistoriques. La naissance des sœurs Dionne, quintuplées homozygotes, en 1934, est nécessairement sans assistance artificielle car les procréations assistées ne donnent en pratique que des hétérozygotes (probabilité d'homozygote tendant vers zéro). Aucune naissance de sextuplés ou davantage sans assistance ou traitement de fertilité n'est répertoriée.

En dehors de la question de l'eugénisme lors du choix de l'embryon à implanter, les procréations médicalement assistées donnant lieu à des naissances multiples ne posent généralement aucun problème religieux.

La prématurité et le poids insuffisant à la naissance sont des complications très fréquentes. Même si la naissance n'est pas prématurée, l'accouchement est généralement provoqué (par ocytocine) ou déclenché (ocytocine et césarienne programmée) avant terme, de peur que d'un affaiblissement général de l'état de santé des fœtus et de la mère.

La durée moyenne de la grossesse est de 35 semaines pour les jumeaux, de 32 semaines pour les triplés et de 30 semaines pour les quadruplés[réf. nécessaire].

Facteurs déterminants

Les causes de la gémellité monozygote sont encore mal connues aujourd'hui.

La probabilité de grossesse avec jumeaux dizygotes est favorisée par les facteurs suivants chez la femme :

  • recours à des techniques de reproduction assistée qui favorisent l'ovulation multiple ;
  • âge élevé[20] ; dans certaines populations, la probabilité est la plus élevée entre 30 et 40 ans ;
  • prédisposition individuelle ou familiale autre que raciale ou ethnique (signalée par une (ou des) grossesse(s) multiple(s) antérieure(s) chez la femme ou ses parents).

De nombreux autres facteurs ont été déterminés ou proposés : parité ou rang de naissance (indépendamment de l'âge), alimentation (produits laitiers), taille et corpulence plus grandes que la moyenne, saison, situations particulières (Première Guerre Mondiale en France), etc.

Les femmes qui prennent des médicaments de fertilité ont le plus de chances d'avoir des grossesses multiples (20 % contre 1 % dans la population générale). Parmi les grossesses gémellaires conséquentes à une aide à la procréation, celles induites par un traitement hormonal représentent moins de 1 % des grossesses multiples, les autres étant provoqué par une [FIV].[réf. nécessaire]

Études de jumeaux

Les études de jumeaux par les gémellologues s'intéressent à l'aspect médical, génétique ou psychologique. Elles sont faites dans le but de discriminer l'influence des gènes de celle de l'environnement.

En France, il existe un grand rassemblement annuel de jumeaux à Pleucadeuc.

Associations

  • Fédération Jumeaux et plus[21] : association française, reconnue d'utilité publique, qui vient en aide aux familles de multiples (jumeaux, triplés et plus) et qui défend leurs intérêts auprès des institutions. Elle fédère un ensemble d'associations départementales et représente au total 14 000 familles.
  • Naissances Multiples[22] : association belge d'aide aux parents de multiples.
  • The Twinsclub[23] : association anglaise qui regroupe, depuis plus de 10 ans, des clubs d'aide pour les familles de multiples.
  • The International Twins Association[24] : association américaine de jumeaux.

Records

  • En Espagne, le , naissance de deux enfants jumeaux d'une mère âgée de 67 ans à Barcelone, battant ainsi le record d'âge de procréation. La maman « a bénéficié d'un traitement hormonal et de fécondation in vitro à l'étranger » selon le porte-parole de l'hôpital où elle a accouché.
  • Au Texas, en 1998, Nkem Chukwu, vingt-sept ans, a mis au monde des octuplés (huit enfants), à six mois et demi de grossesse, après avoir suivi un traitement contre la stérilité. L'un d'eux est décédé prématurément.
  • Au Caire, en 2008, Ghazala Ibrahim Omar, vingt-sept ans, a mis au monde des septuplés (sept enfants) à six mois et demi de grossesse, après avoir suivi un traitement contre la stérilité. La naissance de ces septuplés, six semaines avant terme, avait été saluée comme un « miracle divin » par le médecin accoucheur qui avait souligné que la mère « n'avait pris aucun fortifiant lors de son ovulation ».
  • À Bellflower, en Californie, le , Nadya Suleman, trente-trois ans et déjà mère de 6 enfants, a mis au monde des octuplés (huit enfants) six garçons et deux filles[25]. La naissance des octuplés a provoqué une réaction négative des Américains, Nadya Suleman vivant uniquement des aides sociales pour élever ses 14 enfants[26].
  • Aux États-Unis[27] une mère a mis au monde un premier enfant le à 23h59 et son jumeau le dans les premières minutes de cette première journée de l'an.

Jumeaux célèbres

On trouve des jumeaux tous deux renommés dans tous les domaines ; en voici quelques-uns, les plus connus :

D'autres personnalités ont aussi un jumeau ou une jumelle non connu(e) : on peut citer :

Jumeaux chez les animaux

Les naissances multiples sont communes chez les mammifères.

Le record connu (source Guinness World Records) est de 24 petits en une seule portée :

  • une lapine New Zeland en 1978 au Canada ;
  • une chienne Neopolitan mastiff en 2004 en Grande-Bretagne.

Deux baleineaux siamois ont été trouvés au Mexique, en 2014[28].

Notes et références

  1. gémellité, du latin : geminatio, jumeau
  2. Jean-Claude Pons, Christiane Charlemaine, Émile Papiernik, Le guide des jumeaux : la conception, la grossesse, l'enfance, Odile Jacob, , 322 p. (lire en ligne), p. 268
  3. Statistiques ici.
  4. [1]
  5. [2]
  6. « De « vrais faux jumeaux » naissent en Australie avec un ADN quasi identique », sur sudouest.fr, quotidien, (consulté le )
  7. Toutefois, ces chiffres ne sont pas significatifs, car les professionnels ne cherchent, que rarement, à recenser les cas de ce type
  8. Barrett JFR, Hannah ME, Hutton EK et al. A randomized trial of planned cesarean or vaginal delivery for twin pregnancy, N Engl J Med, 2013;369:1295-1305
  9. Association Césarine : échange, soutien et information autour de la naissance par césarienne.
  10. Césarienne - Jumeaux
  11. http://www.bebepassion.com/grossesse/gemellaire.htm
  12. [3]
  13. Quelle surveillance pour les grossesse gémellaires monochoriales monoamniotiques non compliquées ? Intérêt d'une surveillance ciblée sur le risque funiculaire
  14. RTL Info -- Inde : opération d'une petite fille née avec 8 membres
  15. Mathieu Vidard, Les jumeaux, émission La tête au carré sur France Inter, 31 mars 2011
  16. L'accroissement de l'âge à la maternité est un autre facteur, mais moins important.
  17. Martin, Joyce A. ; Hamilton, Brady E. ; Sutton, Paul D. ; Ventura, Stephanie J. ; Menacker, Fay ; Kirmeyer, Sharon and Mathews, T.J. « Births: Final Data for 2006 » National Vital Statistics Report Vol. 57, No. 7, Jan. 7, 2009, 102 pp. (Table 39, pp.83-84). [PDF]
  18. INSEE Tableau 36 : Accouchements multiples suivant le type et le groupe d'âges de la mère - France métropolitaine, 1902 à 2007.
  19. « En 1983, grâce à la naissance des sextuplées, la famille Walton est devenue célèbre partout dans le monde », sur La Pensée positive (consulté le ).
  20. Indépendamment de l'utilisation de techniques de reproduction assistée, qui augmente avec l'âge.
  21. « Fédération Jumeaux et Plus », sur Jumeaux et Plus (consulté le )
  22. « Naissances multiples », sur www.naissancesmultiples.asso.be (consulté le )
  23. (en-US) « Twinsclub », sur Twinsclub (consulté le )
  24. « Home - The International Twins Association », sur www.intltwins.org (consulté le )
  25. [4]
  26. La mère des octuplés se cache après des menaces de mort
  27. Naissance au Hennepin County Medical Center au Minnesota. NY Daily News.com 2 janvier 2012.
  28. « Rare découverte de baleines siamoises », sur www.journaldemontreal.com (consulté le )

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Véronique Dasen, Jumeaux, jumelles dans l'Antiquité grecque et romaine, Kilchberg/Zurich, Akanthus Verlag, 2005, 336 p., 185 ill. (ISBN 3-905083-20-5)
  • Michel Dehan, Didier Lacombe et al. Les jumeaux et leur pédiatre, Rueil-Malmaison, Doin, 2009, 191 p. (ISBN 978-2-7040-1279-4)
  • Muriel Decamps, Les jumeaux (coll. « Idées reçues »), Paris, Le Cavalier bleu, 2009, 126 p. (ISBN 978-2-84670-282-9)
  • F. Leroy, Les jumeaux dans tous leurs états, De Boeck Université, 1995, 296 p. (ISBN 2-8041-2177-1)
  • Jean-Claude Pons, Christiane Charlemaine et Émile Papiernik, Le guide des jumeaux : la conception, la grossesse, l'enfance, Paris, Odile Jacob, 2006, 322 p. (ISBN 2-7381-1656-6)
  • René Zazzo, Les jumeaux : le couple et la personne, Paris, Presses universitaires de France, 2009 (6e éd.), 557 p. (ISBN 978-2-13-057496-5)

Filmographie

  • Le Mystère des jumeaux, film documentaire réalisé par Nils Tavernier, production Doc en Stock, 2009, 90'

Articles connexes