Cruas
Cruas | |||||
![]() Centrale nucléaire de Cruas. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Privas | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Ardèche Rhône Coiron (siège) |
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Maire Mandat |
Rachel Cotta 2020-2026 |
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Code postal | 07350 | ||||
Code commune | 07076 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cruassiens | ||||
Population municipale |
3 014 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 195 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 39′ 28″ nord, 4° 45′ 49″ est | ||||
Altitude | Min. 72 m Max. 480 m |
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Superficie | 15,45 km2 | ||||
Unité urbaine | Cruas (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Montélimar (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Pouzin | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | cruas.com | ||||
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Cruas [kʁyas] est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont appelés les Cruassiens.
Géographie[modifier | modifier le code]
Située au pied des carrières de pierre sur la rive droite du Rhône, entre Montélimar et Valence, non loin de Privas, Cruas doit probablement son nom à un terme de racine indo-européenne : c(a)rud = roche, pierre. Le ruisseau qui traverse le lieu porte le nom de Crûle (en langue d'oc, les ruisseaux et rivières n'ont pas d'article). La commune est arrosée par le Leyne[1].
Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
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Saint-Lager-Bressac | Baix | Loriol-sur-Drôme (Drôme) | ![]() |
Saint-Vincent-de-Barrès | N | Les Tourrettes (Drôme) | ||
O Cruas E | ||||
S | ||||
Meysse | Savasse (Drôme) |
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Massif calcaire, relief : vallée du Rhône et collines forestières agrémentées de pinèdes, maquis et chênes.
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat est des plus chaleureux, l'été, les températures peuvent être les maximales, parfois, un peu lourdes[style à revoir]. Mais si le vent, mistral, se lève, la température peut chuter d'une dizaine de degrés.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Cruas est une commune urbaine[Note 1]. Elle appartient en effet à l'unité urbaine de Cruas, une unité urbaine monocommunale[2] de 3 008 habitants en 2017, constituant une ville isolée[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Histoire[modifier | modifier le code]
Au VIIIe siècle, une abbaye est établie à Cruas par Eribert, premier comte de Vivarais. La charta vetus de l'évêché de Viviers permet d'estimer la date de sa fondation aux alentours de 750. En 780, le monastère de Cruas est déjà placée sous l'autorité de Benoît d'Aniane, réformateur de la règle de saint Benoît et fils d'Aygulf, comte de Maguelone (en Gothie), lui-même ancien vassal de Pépin le Bref. La Constitutio de servitio monasterium, rédigée en 817, mentionne les abbayes de Cruas et Donzère. Celles-ci ne doivent à l'empereur « ni dons, ni service de milice, mais des prières seulement »[7].
Dans la suite, pour se protéger des invasions et des inondations, les moines construisent en hauteur une chapelle qui deviendra le château des moines.
Une très belle abbatiale, dont certains éléments remontent au VIIIe siècle, s'élève au centre du village. De style roman, couverte par un toit de lauzes, elle est notamment décorée dans l'abside d'une mosaïque de style byzantin. Elle possède des voûtes magnifiques et une crypte remarquable, les chapiteaux des colonnes sont ornés de sculptures d'un grand intérêt. On pouvait y voir un grand tableau portant la mention « Don de l'empereur » (Napoléon Ier). Les escaliers d'accès étaient ornés de pierres milliaires romaines.[Quand ?]
Aux XVIe et XVIIe siècles, la ville subit les attaques des huguenots.
Galerie de photos[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].
En 2018, la commune comptait 3 014 habitants[Note 4], en augmentation de 2,69 % par rapport à 2013 (Ardèche : +1,94 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Jusqu'au milieu du XXe siècle, outre une filature, un cartonnage, une entreprise textile de tissage une industrie de construction mécanique Peruchon-Moustier pour équipement des Cimenteries et Plâtreries s'illustraient notamment par la fabrication de velours de soie.
Aujourd'hui :
- Cimenteries Lafarge (ex Chaux et ciments Vallette Viallard).
- Centrale nucléaire de Cruas.
- Cimenterie Calcia (Ciments français, filiale d'Italcementi).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Abbatiale Sainte-Marie.
- Château des Moines et son vieux village.
Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]
En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[26].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- André Auclair (1893-1976), le Centre d'Art et d'Histoire porte son nom.
- Pierre Vallette-Viallard, natif de Cruas, député de l'Ardèche (1919-1924 et 1928-1942).
- Henri Chaze, député de l'Ardèche (1962-1967), conseiller général et maire de Cruas.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Le Centre d'Art et d'Histoire André Auclair à Cruas (avec photographies de l'artiste) [PDF]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Son patronyme est orthographié tantôt « Vallette », tantôt « Vallette Viallar » mais il signe constamment « Vallette ».
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- le Leyne sur le site du SANDRE
- « Unité urbaine 2020 de Cruas », sur https://www.insee.fr/ (consulté le 5 novembre 2020)
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 5 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 5 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 5 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 5 novembre 2020)
- J. Tardieu, E. Labrot, A. Hullot, Cruas, une abbaye bénédictine en Vivarais, 1985, p. 18 et p. 20.
- Archives Municipales de Cruas, 1813-1815.
- 19 juillet 1836, acte de décès de Hugues Bernard Vallette Viallar. Source : Archives Municipales de Cruas, décès 1836, acte no 9. La table décennale des actes de décès 1833-1842 de Cruas omet le suffixe « Viallar ». De plus, elle orthographie son patronyme de façon erronée, avec une seule « l », en le dénommant « Valette, Hugues Bernard ».
- Archives Municipales de Cruas, 1815-1824.
- 29 janvier 1825, acte de mariage de Honoré Bouvier avec Marie Angélique Dusserre. Source : Archives Municipales de Cruas, mariages 1825, acte no 4.
- Archives Municipales de Cruas, 1830-1832.
- Archives Municipales de Cruas, 1832-1835.
- 27 juin 1813, acte de mariage de Joseph Lachamp avec Marie Clotilde Berlier. Source : Archives Municipales de Cruas, mariages 1813, acte no 4.
- Archives Municipales de Cruas, 1835-1841.
- 22 août 1815, acte de mariage d'Antoine Volle avec Euphémie Corret. Source : Archives Municipales de Cruas, mariages 1815, acte no 9.
- Archives Municipales de Cruas, 1841-1846.
- Il s'agit là d'un nouveau mandat, Joseph Lachamp ayant déjà été maire entre janvier 1832 et juillet 1835. Source : Archives Municipales de Cruas, 1832-1835.
- 5 août 1863, acte de décès de Joseph Lachamp. Source : Archives Municipales de Cruas, décès 1863, acte no 17.
- Archives Municipales de Cruas, 1846-1848.
- 25 avril 1842, acte de mariage de Denis Berlié avec Cécile Octavie de Bernardy. Source : Archives Municipales d'Aubenas, mariages 1842, acte no 19.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le 20 juillet 2014).