Baix
Baix | |||||
![]() Panorama sur Baix. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Privas | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Ardèche Rhône Coiron | ||||
Maire Mandat |
Yves Boyer 2020-2026 |
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Code postal | 07210 | ||||
Code commune | 07022 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Baixoise, Baixois | ||||
Population municipale |
1 268 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 73 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 42′ 47″ nord, 4° 45′ 53″ est | ||||
Altitude | Min. 76 m Max. 457 m |
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Superficie | 17,39 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Le Pouzin (banlieue) |
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Aire d'attraction | Privas (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Pouzin | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | http://www.baix.fr | ||||
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Baix (/bɛk‿s/) est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes, dans l'arrondissement de Privas et le canton du Pouzin.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation et description[modifier | modifier le code]
Le village est situé au bord du Rhône, à mi-chemin entre Valence et Montélimar, à l'est de Privas. Il est, à ce titre, rattaché à la communauté de communes Ardèche Rhône Coiron dont le siège est fixé dans la commune voisine de Cruas.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Baix est limitrophe de huit communes[1], dont six sont situées dans le département de l'Ardèche et deux dans le département de la Drôme.
Ces communes sont réparties géographiquement de la manière suivante :
![]() |
Saint-Julien-en-Saint-Alban et Rompon | Le Pouzin | Loriol-sur-Drôme (Drôme) | ![]() |
Saint-Lager-Bressac et Saint-Symphorien-sous-Chomérac | N | Saulce-sur-Rhône (Drôme) | ||
O Baix E | ||||
S | ||||
Cruas | Les Tourrettes (Drôme) |
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Situé entre le vieux Rhône et les collines, ce village dispose d'une belle variété de reliefs avec possibilité de pêche et de randonnées en montagne.
Climat[modifier | modifier le code]
À mi-chemin de la vallée du Rhône, le village baixois est situé au pied de collines ce qui lui offre un bel ensoleillement durant une grande partie de l'année.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le territoire communal est bordé par le Rhône dans sa partie orientale.
Voies de communication et transport[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Baix est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine du Pouzin, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[5] et 4 151 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Privas, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,5 %), zones agricoles hétérogènes (16,2 %), terres arables (11,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,4 %), prairies (5,1 %), cultures permanentes (4,6 %), zones urbanisées (4,4 %), eaux continentales[Note 3] (3,2 %)[10].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]
Risques sismiques[modifier | modifier le code]
L'ensemble du territoire de la commune de Baix est situé en zone de sismicité no 3, dite « modérée » (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes situées dans la vallée du Rhône, mais non loin de la limite orientale de la zone no 2, dite « faible » qui correspond au plateau ardéchois[11].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Dès l'époque romaine, les rives du Rhône sont occupées.
De nombreuses îles existaient au niveau de la plaine de Payre, autorisant ainsi un passage à gué du fleuve.
C'est ainsi qu'une ville « gréco-romaine » vit le jour en cet endroit, elle est située sur le Rhône, entre, au nord, le village du Pouzin, au sud, le village de Baix et à l'ouest les villages de Loriol-sur-Drôme et Saulce.
Elle faisait la jonction entre la voie romaine d'Antonin Le Pieux sur la rive droite et la voie d'Agrippa sur la rive gauche. Il est possible qu'Hannibal, parti d'Espagne, ait franchi le Rhône en cet endroit avec ses éléphants, en 218 av. J.-C., avant de traverser les Alpes.
Le nom de cette ville appelée Batiana, qui veut dire passage aisé, donné probablement par une colonie phocéenne, indique la facilité que l'on avait en ce lieu de traverser le Rhône (batos = aisé, praticable - ana = travers), grâce au nombre d'îles que le fleuve formait en cet endroit.
Batiana possédait donc un bac pour traverser le Rhône et un relais de chevaux.
La ville était assise sur les deux rives du fleuve et peut-être aussi dans les îles. Lieu de passage obligé, Batiana eut à subir de nombreuses invasions et destructions. Elle subsista jusqu'à l'invasion des Vandales en 411. La population de Batiana échappant au massacre, revint, au bout d'un temps impossible à préciser, rebâtir la ville par-dessus les ruines laissées par les Vandales. Cette nouvelle ville fut détruite à nouveau vers 735 par les Sarrasins qui ravagèrent à cette époque toute la vallée du Rhône jusqu'à Lyon. Une nouvelle Batiana émergea de ses ruines[13].
La ville se mit donc à l'abri derrière des fortifications. Au sud fut créé Baios (Baix) et au nord Pusillus (Le Pouzin). Baios s'est appelé par la suite Bacium, Bacxus, Bays sur Bays, avant de devenir Baix.
Des restes de constructions et plusieurs tombes sous tuiles ont été mises au jour autour de la chapelle Sainte-Euphémie.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2020, la commune comptait 1 268 habitants[Note 4], en augmentation de 19,4 % par rapport à 2014 (Ardèche : +2,15 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias[modifier | modifier le code]
La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :
- Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et couvrant l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
- Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition de Privas.
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

- Église Saint-Nicolas, souvent remaniée.
- Chapelle Saint-Joseph.
- Croix Rouge de Baix.
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Maisons anciennes (Renaissance).
- Fontaine Louis XVI.
- La tour de l’horloge du village, construite en 1600.
- Hostellerie de La Cardinale.
- Anciennes écoles primaires.
- Canal de dérivation du Rhône pour alimenter la centrale du Logis-Neuf.
- Stade Géronton.
- Passerelle himalayenne de la Payre (2016).
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Auguste Le Sourd, historien, propriétaire du château de Saint-Maurice.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Baix possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site de la mairie
- Baix sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Baix sur le site de l'Insee
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Direction départementale de l'équipement (DDE), « Carte en relief de l'Ardèche avec limites communales », sur http://www.ardeche.equipement.gouv.fr, (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 du Le Pouzin », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- Toutes ces données sont complètement fantaisistes. Imaginer à cette époque une ville à cheval sur les deux rives du Rhône n'a pas de sens. La mutatio Bantiana (et non "Batiana") mentionnée sur l'Itinéraire de Bordeaux à Jérusalem (333) et la Table de Peutinger (IVe siècle) est clairement identifiée au quartier des Bances au sud de la commune de Loriol (Drôme). Il s'y trouvait un relais routier sur la Voie Agrippa dont le tracé correspond à cet endroit à un chemin rural toujours existant parallèle à la Nationale 7.
- « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Carte archéologique de la gaule romaine, André Blanc, fascicule XV, CNRS, 1975, p 66, article n°78, consacré à la chapelle Sainte-Euphémie.