Nathalie Zaltzman

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 28 juin 2021 à 23:41 et modifiée en dernier par 176.154.169.72 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Nathalie Zaltzman
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activités
Conjoint
François Perrier (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata

Nathalie Zaltzman est une psychanalyste française, née le à Paris et morte le dans la même ville. Elle participe à la création du Quatrième Groupe dont elle est présidente en 1986.

Biographie

Parcours analytique

Nathalie Zaltzman naît à Paris, dans une famille exilée, d'origine russe et juive laïque. Son père, Abram Zaltzman, était avocat à Saint-Pétersbourg, puis il est propriétaire d'une papeterie et fait fonction de bibliothécaire pour la communauté russe de Paris. Durant la Seconde Guerre mondiale, la famille se réfugie dans le sud de la France. Nathalie Zaltzman parle plusieurs langues et travaille comme interprète pour le russe à l'UNESCO. Puis elle devient psychologue et réalise une analyse. Elle est mariée au psychanalyste François Perrier de 1963 à 1968, et ils ont un fils.

Elle a fait une analyse avec Serge Leclaire. Après la scission de 1953, elle adhère à la Société française de psychanalyse puis à l'École freudienne de Paris dirigée par Jacques Lacan avant de prendre ses distances à l'égard des pratiques de Lacan en ce qui concernait la formation des analystes et la technique analytique, et de créer de le Quatrième Groupe, Organisation psychanalytique de langue française, avec Piera Aulagnier, Jean-Paul Valabrega, François Perrier, notamment. Elle en est successivement secrétaire scientifique, secrétaire analytique, vice-présidente (1985) et présidente (1986).

Elle est très proche de Piera Aulagnier et elle prépare en 2009 avec Jacques André un colloque consacré à l’œuvre de celle-ci. C'était une personnalité engagée qui s'était notamment opposée à l'Association psychanalytique internationale et à ce qu'elle considérait comme ses dérives bureaucratiques.

Elle a été secrétaire de rédaction de la revue Topique, avec Jean-Paul Valabrega et Sophie de Mijolla-Mellor, mais elle est en désaccord avec eux et quitte la revue, participant aux travaux de la revue penser/rêver[1] fondée en 2002.

Sa renommée dépassait et de loin les frontières hexagonales, elle était connue au Canada, en Suisse, en Russie où elle participait à des enseignements de la psychanalyse avec son originalité et ses engagements[2].

Concepts

Elle a développé le concept freudien de Kulturarbeit, c'est-à-dire le « travail de culture »[3] qu'elle voyait comme une des pierres angulaires de la guérison psychanalytique.

Œuvres principales

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Références