4e brigade d'aérocombat
4e brigade d'aérocombat | |
Insigne de la 4e BAC | |
Création | |
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Pays | France |
Allégeance | Armée française |
Branche | Armée de terre |
Type | Brigade aéromobile |
Fait partie de | Commandement des actions dans la profondeur et du renseignement |
Composée de | 1er RHC 3e RHC 5e RHC 9e RSAM 4e CCTA |
Garnison | Clermont-Ferrand |
Ancienne dénomination | Brigade aéromobile expérimentale (1983-1985 4e division aéromobile (1985-1999) 4e brigade aéromobile (1999-2010) |
Surnom | 4e BAC |
Devise | "Supra Optimos" |
Équipement | 150 hélicoptères de manœuvre et de combat |
Commandant | Général de brigade Jean-André Casanova |
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La 4e brigade d'aérocombat (4e BAC) est une grande unité militaire de l'Armée de terre française.
Créée le dans le cadre du plan de réorganisation de l'Armée de terre, elle est l'héritière de la 4e division aéromobile (4e DAM).
L'héritage de la 4e brigade d'aérocombat
[modifier | modifier le code]L'histoire de la brigade dans l'aviation légère est regroupée de manière chronologique en quatre grandes phases :
- La brigade aéromobile expérimentale (BAE) du au à Nancy ;
- La 4e division aéromobile (4e DAM) du au à Nancy, puis 4e brigade aéromobile (4e BAM) du au à Essey-lès-Nancy ;
- La division aéromobilité (DIV AERO) du commandement des forces terrestres du au à Lille ;
- La 4e brigade d'aérocombat (4e BAC) depuis le à Clermont-Ferrand.
L'aérocombat : une nécessité
[modifier | modifier le code]L'aérocombat est une nécessité opérationnelle. Face à un ennemi déterminé, imbriqué dans des zones urbanisées ou cachées dans des espaces désertiques. Seule une manœuvre combinée entre forces au sol et héliportées permet de conduire des actions dynamiques, puissantes et précises pour surprendre, bousculer et finalement emporter la décision.
Particulièrement adapté aux conflits actuels, mettant à profit l'avance technologique de ses équipements, l'aérocombat s'est ainsi progressivement imposé comme l'un des modes de combat privilégiés de l'Armée de terre.
Lors de sa réactivation en 2016, la brigade est rattachée au commandement de l'Aviation légère de l'Armée de terre (COM ALAT) de Vélizy-Villacoublay. Depuis 2024, elle fait partie du commandement des actions dans la profondeur et du renseignement (CAPR) de Strasbourg.
Composition
[modifier | modifier le code]Son effectif à sa création en 2016 est de 3 000 militaires et elle dispose d'environ 150 hélicoptères[1].
Grande unité d'hélicoptères à vocation interarmes, la 4e BAC commande trois des quatre régiments d'hélicoptères de combat français, la 4e compagnie de commandement et de transmissions d'aérocombat et le 9e régiment de soutien aéromobile.
Régiments | Abréviation | Localisation |
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1er régiment d'hélicoptères de combat | 1er RHC | Phalsbourg |
3e régiment d'hélicoptères de combat | 3e RHC | Étain |
5e régiment d'hélicoptères de combat | 5e RHC | Pau-Uzein |
9e régiment de soutien aéromobile | 9e RSAM | Montauban |
4e compagnie de commandement et de transmissions d’aérocombat | 4e CCTA | Clermont-Ferrand |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Helen Chachaty, « Création de la 4e brigade d'aérocombat », sur journal-aviation.com, (consulté le ).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliograpie
[modifier | modifier le code]- La 4e brigade d'aérocombat, Éditions Pierre de Taillac, , 224 p. (ISBN 978-2-36445-202-2, lire en ligne)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- « La nouvelle brigade d’aérocombat : un atout indispensable pour l’armée de Terre » sur le site du Ministère de la Défense (consulté le ).