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[[Image:Antony - Pigeonnier.JPG|thumb|Le pigeonnier du château d'Antony (1648)]]
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La route de Paris à Orléans est pavée sous François 1{{er}}, elle franchit la Bièvre au « Pont d'Antony » d'ou un chemin conduit au centre du village proche de l'église Saint-Saturnin. Le développement de cet axe routier amène<ref>[http://www.ville-antony.fr/1-9133-Histoire.phpHistorique (sur le site d ela ville)]</ref> le développement de la ville. 1702<ref>[http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-47-14375-101321.html#fiche Site du Patrimoine de France]</ref> voit la fondation de la fabrique de cires. À la fin du {{s-|XVIII|e}} et début du {{s-|XVIII|e}}, Antony devient une ville de villégiature proche de Paris : [[La Fontaine]] et [[Charles Perrault]]<ref>Les écrivains et les Hauts-de-Seine de Ph. Barthelet 1994 ISBN 2950860915</ref> y prennent leurs quartiers d'été. C'est également la période durant laquelle de nombreuses maisons de maître sont construites par des notables parisiens venus chercher à Antony la campagne aux portes de Paris. La plupart de maisons de maître subsistaient encore au milieu du {{s-|XX|e}}<ref>''Antony, du petit village à la grande cité de banlieue'' 1980</ref> : l'ancien château <ref>Inventaire [[Base Mérimée]] : IA00121270]</ref>, la propriété de l'acteur [[François Molé]]<ref>[http://appa.antony.free.fr/Patrimoine/MaisonFrancoisMole.htm La Propriété Molé (sur le site de l'APPA)]</ref>, la [[Folie (maison de plaisance)|folie]]<ref>[http://appa.antony.free.fr/Patrimoine/PortailMarquisCastries.htm La propriété du marquis de Castries (sur le site de l'APPA)]</ref> de la famille [[de Castries]] au sein du [[parc Heller]] aujourd'hui démolie mais dont il reste une dépendance<ref>[http://appa.antony.free.fr/Patrimoine/Maison18siecle.htm Dépendance de la folie (sur le site de l'APPA)]</ref>, la maison de la Belle Levantine (aujourd'hui Maison Saint-Jean)<ref>Inventaire [[Base Mérimée]] : IA00121237]</ref>, la propriété des Dames de Saint-Raphaël, la propriété de Ballainvilliers achetée en 1860 par le chirurgien [[Alfred Velpeau]].
La route de Paris à Orléans est pavée sous François 1{{er}}, elle franchit la Bièvre au « Pont d'Antony » d'ou un chemin conduit au centre du village proche de l'église Saint-Saturnin. Le développement de cet axe routier amène<ref>
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=== Le développement au XIX{{e}} siècle ===
=== Le développement au XIX{{e}} siècle ===

Version du 22 novembre 2008 à 18:17

Modèle:Communefra

Antony est une Commune française, sous-préfecture du département des Hauts-de-Seine de la région Île-de-France.

Arrosée par la Bièvre, affluent de la Seine, Antony est située à un carrefour de routes très importantes, notamment le grand axe nord-sud, qui existait déjà il y a 2 000 ans. Faiblement urbanisée jusqu'au début du XXe siècle, Antony s'est considérablement développée entre les deux guerres, sous l'impulsion de son sénateur-maire Auguste Mounié, passant de 4 000 à 20 000 habitants. Au début des années 1960, la population passe en très peu de temps de 25 000 à 50 000 habitants pour loger les rapatriés d'Algérie. La création de zones d'activités industrielles et de bureaux, la mise en valeur de son riche patrimoine à la fois historique et botanique, ont abouti à une ville à taille humaine tout en la dotant, dans le domaine de l'enseignement, du plus grand établissement privé de France, et dans le domaine de la santé, du plus grand établissement privé d'Île-de-France.

Géographie

Localisation

Antony est une ville de la banlieue sud de Paris située dans le Hurepoix, chef-lieu d'arrondissement des Hauts-de-Seine, à 12,5 kilomètres au sud-ouest de la cathédrale Notre-Dame de Paris[1]. Son altitude[2] est de 48 m pour le point le plus bas, rue Gabriel-Chamon au niveau de la vallée de la Bièvre et 100 m pour le point le plus élevé, avenue d’Estienne d’Orves à la limite de Châtenay-Malabry. Antony a la particularité d'être à l'intersection de trois départements : l'Essonne, avec les communes de Verrières-le-Buisson à l'ouest, Wissous à l'est, Massy au sud ; les Hauts-de-Seine, avec les communes de Châtenay-Malabry à l'ouest, Sceaux et Bourg-la-Reine au nord, le Val-de-Marne, avec les communes de Fresnes et l'Haÿ-les-Roses à l'est. Antony est traversée par trois[3] cours d'eau : la rivière Bièvre et ses deux affluents : le ruisseau des Godets[4] et le ru d'Aulnay. La Bièvre[5] coule à ciel ouvert en amont du parc Heller dans un site où elle est entretenue par le Syndicat intercommunal d'aménagement de la vallée de la Bièvre. Elle est ensuite canalisée et recouverte depuis la décision du conseil municipal du [6] sur presque tout son parcours jusqu'à Paris. Elle fait alors partie des réseaux du Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne. Depuis le début des années 2000, la remise à l'air libre de la Bièvre sur Antony et en aval est envisagée[7].

Climat

Le climat d'Antony est de type océanique dégradé. La station de référence pour Antony est celle de Courbevoie[8]. La station d'observation la plus utilisée pour la météorologie à Antony est cependant celle de Paris-Montsouris, ou, pour ce qui concerne les risques d'inondations et de submersions, le pluviographe de l'aéroport de Vélizy-Villacoublay[9]. Le climat dans les départements de la petite couronne parisienne est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles. La moyenne des précipitations tourne autour de 650 millimètres par an étalés sur 111 jours de pluie en moyenne, dont 16 jours de fortes précipitations (plus de 10 mm). Les températures y sont douces, le mois le plus froid étant janvier avec une moyenne de températures de 4,7 °C et les mois les plus chauds juillet et août qui présentent une température moyenne de 20 °C. Le tableau suivant permet de comparer le climat de la commune d'Antony en comparaison avec des stations emblématiques du pays[10] :

Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Brest 1 749 h/an 1109 mm/an 9 j/an 11 j/an 74 j/an
Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Antony 1797 h/an 615 mm/an 16 j/an 20 j/an 31 j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station d'Orly en 1990, commune située près d'Antony et dont le climat est très semblable :

Mois J F M A M J J A S O N D
Températures maximales (°C) 5,8 7,5 10,7 14,2 18,1 21,5 24,0 23,8 20,9 15,9 9,8 6,6
Températures minimales (°C) 0,7 1,3 3,0 5,3 8,8 11,9 13,8 13,4 11,2 7,9 3,8 1,6
Températures moyennes (°C) 3,3 4,4 6,8 9,8 13,5 16,7 18,9 18,6 16,0 11,9 6,8 4,1
Précipitations (hauteur moyenne en mm) 51,9 44,8 50,8 46,6 57,8 50,5 50,1 46,5 52 53,2 58,1 53,1
Source: Relevés Orly [11]

La question des submersions de certains quartiers d'Antony et de Fresnes, suite à un engorgement des réseaux d'eaux (mêlant eaux pluviales, eaux usées et Bièvre) lors d'orages violents (1982, 2001, 2008) revient périodiquement, bien qu'aucun plan de protection contre les inondations n'ait été pris, ni par le Préfet, ni par la mairie[9].

Voies de communication et transports

Voies routières

Accès au tunnel sous l’A86, au niveau de la sous-préfecture.

Antony est principalement desservie par le CD 920 (anciennement la RN 20) qui le traverse sur toute sa longueur, reprenant[12] le tracé de la voie romaine via Aurelianensis, qui traversait la Gaule du sud au nord, venant d’Espagne pour aller à Cologne.

Traversant Antony d'est en ouest, c'est l’A86 qui, depuis 1996[12], reprend le tracé de la RN 186, elle-même reprenant le tracé de la route ouverte sous Louis XV. L’A86 est très empruntée par les Franciliens aux heures de pointe en semaine travaillée, particulièrement le matin et en fin d’après-midi à la sortie des bureaux. Elle permet de se déplacer de banlieue à banlieue et de contourner Paris en évitant le périphérique. Elle a permis de remplacer dans cette fonction la RN 186, cette dernière ayant été toutefois conservée en axe urbain. Certaines parties de l’A86 sont couvertes ou en tunnel à Antony. Les travaux, commencés il y a plus de trente ans, devraient être achevés d’ici la fin de l’année 2008[13].

Ces voies de très forte circulation (20 000 à 40 000 véhicules par jour) entraînent des nuisances pour les riverains. Il est prévu à terme que le CD 920 soit aménagé en boulevard urbain.

Antony est également desservie par l’A6 et par l’A10.

Pistes cyclables

Depuis le , il est possible de se promener à vélo à l'intérieur du parc de Sceaux, espace dépendant du département des Hauts-de-Seine et situé pour partie sur Antony. À l'intérieur de la ville, en revanche, il n'existe actuellement pas de pistes ni de bandes cyclables sur la voirie. Compte tenu de la densité de la circulation automobile, il est prévu[14] de créer progressivement un réseau cohérent de circulations douces, constituées de zones limitées à 30 km/h et de pistes cyclables, en priorité vers les collèges et lycées. Depuis 1989[15], une piste cyclable traverse la ville à l'intérieur de la coulée verte, sur une longueur de un kilomètre.

Transport ferroviaire

Par le RER B, Antony est proche des gares parisiennes. De la gare d'Antony, on atteint la gare du Nord en 28 minutes (liaison directe par le RER), la gare de Lyon en 28 minutes également, la Gare Saint-Lazare en 32 minutes[16]. Antony est également très proche de la gare de Massy TGV que l'on atteint en 5 minutes par le RER. Cette gare a la particularité d'être à la fois une des gares nouvelles de l'Île-de-France desservie par les TGV Province-Province, et une des gares nouvelles d'une ligne radiale, la LGV Atlantique. C'est ainsi que certains trains desservent à la fois la gare de Paris-Montparnasse et cette gare. Il n'est donc plus utile d'aller à Paris pour prendre ces TGV.

La ligne C du RER traverse également Antony (branche Massy-Pontoise), mais elle est nettement sous-exploitée comme desserte de banlieue en raison de son utilisation simultanée comme liaison de connexion pour les TGV entre le réseau Sud-Ouest et le réseau Nord et elle voit également passer nombre de trains de fret lourd. Réseau Ferré de France (RFF) a pour projet la création d'une troisième voie sur cette emprise pour faciliter la cohabitation des trois types de circulations ferroviaires, mais, en l'absence de garanties précises sur les mesures d'isolation phonique, ce projet est rejeté tant par les associations de riverains que par le Conseil municipal d'Antony.

Transports en commun

Vue de la gare d'Antony

Antony est reliée au réseau RER par l'intermédiaire de 6 stations :

Les trois premières gares sont en zone 3 de la carte orange, les deux autres en zone 4. La gare d'Antony, la plus importante, a été entièrement reconstruite et remise en service en . Le trafic quotidien y est d'environ 30 000 voyageurs, en partie dû au fait qu'elle est la dernière en zone 3 depuis Paris.

De nombreuses lignes de bus relient Antony à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France :

Transports aériens

Antony est située à proximité de l'aéroport d'Orly. Depuis le , on peut en sept minutes le rejoindre par l'Orlyval à partir de la station Antony du RER B. L'Orlyval est un métro léger de type VAL à petit gabarit au sud de Paris entre la gare de RER B d'Antony et l'aéroport d'Orly. L'exploitation de cette ligne est assurée par la RATP. Cette ligne a une tarification particulière qui ne l'inclut pas dans le régime forfaitaire de la carte orange, elle comporte un tarif enfant à la moitié du tarif ordinaire.

Urbanisme

Morphologie urbaine

Vue de la commune d'Antony en rouge sur la carte de la « Petite Couronne » d'Île-de-France

Antony a révisé son Plan local d'urbanisme (PLU)[17] en 2007 à partir des conclusions d'une enquête faite en 2004 auprès des habitants et dont les résultats ont fait l'objet d'un projet d'aménagement et de développement durable (PADD). Les grandes orientations du PLU ont été présentées comme un urbanisme équilibré, une économie dynamique, des équipements publics développés, un environnement préservé pour un cadre de vie de qualité, des déplacements améliorés, mais cette vision a été remise en question par l'enquête publique préalable[18]. La municipalité indiquait que la ville bénéficiait d'un cadre de vie qu'il convenait de préserver : un patrimoine naturel riche, de nombreux espaces verts, un patrimoine bâti diversifié (de l'ancien en pierre de meulière, des maisons individuelles art nouveau, Art déco et d'architecture contemporaine intéressante), un cœur ancien bien mis en valeur, de nombreux alignements d'arbres et boisements[19], mais, paradoxalement, une partie du secteur pavillonnaire a été transférée dans une zone où les constructions denses deviennent possibles[18].

Le PLU[20] définit la sectorisation en 9 quartiers : Croix de Berny / La Fontaine, Coulée verte, Centre-ville / Hôtel de ville, Centre-ville / Mounié, Pajeaud, Paul-Bert, Noyer-Doré / Baconnets, Rabats, Zones industrielles. Antony compte 110 kilomètres de rues dont 80,6 sont des voies communales, 16,7 des voies départementales et nationales pour lesquelles la ville s'occupe de l'entretien des trottoirs et 13,1 sont des voies privées[21].

Cette transformation d'une ville initialement populaire en banlieue chic a été obtenue par une politique délibérée : Patrick Devedjian, qui a été maire d'Antony pendant près de 20 ans, voulait faire de cette commune un « petit Neuilly »[22].

Logement

Le logement en Île-de-France est un problème difficile depuis très longtemps compte-tenu de la pénurie récurrente d'habitations. Les deux expériences de Castors qui se sont déroulées à Antony en 1953[23] et 1954[24] sont intéressantes. Le castor est réputé pour construire lui-même son habitat et y prêter une attention particulière. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, devant la pénurie de logements, des Français décident de construire eux-mêmes leurs maisons en s’associant au sein de sociétés anonymes coopératives. C’est ainsi que sont créées les sociétés « Le grillon de l'Île-de-France » et « Les castors de la Bièvre ». En 1953, la Compagnie des Compteurs de Montrouge, qui possède des jardins ouvriers à Antony, propose à ses employés de leur vendre ces terrains à un prix modique. Près de 150 pavillons vont ainsi être construits entre 1953 et 1957. Leurs propriétaires s’investissent complètement dans ces constructions, travaillant le week-end et après leur journée de travail. Le règlement était très strict : le repos n’était autorisé qu’un dimanche par mois et pendant seulement une semaine de congés payés. L’attribution des pavillons aux employés a été faite, par tirage au sort, une fois tous les pavillons construits. De nombreux pavillons sont encore habités par les « Castors » d’origine.

Anciennes maisons de vignerons en centre-ville

L'ensemble des logements d'Antony représente aujourd'hui un patrimoine diversifié[25] : des pavillons anciens en pierre de meulière, des maisons individuelles Art nouveau, Art déco et d'architecture contemporaine intéressante, un cœur ancien bien mis en valeur. Les immeubles construits dans les années 1960 sont en cours de rénovation, tandis que depuis quelques années de petits immeubles sont venus remplacer des pavillons anciens le long de la RN 20 afin de réaliser un front continu. Dans l'enquête de l'hebdomadaire Le Point sur les villes de France « où l’on vit le mieux », Antony est très bien classée dans la quasi-totalité des domaines étudiés avec, notamment, la première position pour le logement[26]. En 1999, on dénombre un total, pour Antony, de 25 381 logements dont 23 342 résidences principales soit 92 % de l'ensemble des logements. Les résidences secondaires sont au nombre de 198 soit un pourcentage de 0,8 %. Les logements occasionnels se chiffrent à 220 soit 0,9 %, le nombre de logements vacants s'élève à 1 621 soit 6,4 %. Sur l'ensemble de ces logements, on dénombre 8 604 logements individuels soit 33,9 % et 16 777 logements dans un immeuble collectif soit 66,1 %[27].

Le nombre moyen d’occupants par logement est en nette diminution[20] : 3,24 en 1968, 2,65 en 1982 et 2,43 en 1999. Le nombre de ménages de une à deux personnes en augmentation entre 1982 et 1999 a une influence sur la consommation du parc de logements, notamment sur le desserrement. Ainsi, plus le nombre de ménages augmente, plus la commune a besoin de logements pour héberger un même nombre d’habitants.

Grands immeubles de la « Cité Blanche » d'Antony

Pour ce qui est des résidences principales, leur époque d'achèvement s'établit de la manière qui suit pour l'année 1999. Sur les 23 342 résidences, 3 359 datent d'avant 1949 soit une part de 14,4 % ; 12 718 datent d'une période comprise entre 1949 à 1974 soit 54,5 % ; 4 274 résidences principales datent de 1975 à 1989 soit 18,3 % et 2 991 datent de 1990 à nos jours soit 12,8 %. S'agissant du nombre de pièces de ces résidences, 2 049 en ont une soit 8,8 %, 3 564 en comptent deux soit 15,3 %, 6 424 en possèdent trois soit 27,5 % et 11 305 en possèdent quatre et plus soit une part de 48,4 %[27]. Le confort de ces résidences principales n'est pas identique. En effet, 152 résidences n'ont pas de baignoire, ni douche soit 0,7 %, 23 028 ont un chauffage central soit près de 98,7 % des résidences, alors que 314 n'en ont pas soit 1,3 %, 15 407 bénéficient d'un garage ou d'un parking soit 66 %. Enfin, il est intéressant de signaler que 3 821 disposent de deux salles d'eau soit 16,4 % du total des résidences principales[27].

À Antony, le prix moyen de l'immobilier à la vente, pour l'année 2008, est d'environ 4 270 euros/ et le prix moyen de l'immobilier à la location est de 17,39 euros//mois[28]. Le secteur pavillonnaire couvre les 2/3 de la ville, avec un coefficient d'occupation des sols de 0,7. La municipalité prétend chercher à respecter la règle des 20 % de logements sociaux, mais la politique communale du logement social a été contestée par une mission interministérielle au cours de l'été 2008[29]. De nombreuses opérations de réhabilitation de logements sociaux sont en cours, mais depuis 1990, il y a eu plus de destructions de logements sociaux que de créations. Cela est particulièrement le cas dans les constructions du « Grand ensemble » (à la limite des communes d’Antony et de Massy), des « Parvis » (Breuil, Bièvre), de la « Cité blanche », de la « Cité Guillebaud ». La municipalité met également en avant la rénovation du bâti le long du CD 920 (ex RN 20) en favorisant un front continu, l'urbanisation des espaces en déshérence, ce qui est présenté comme une tentative de maintenir le nombre d'habitants malgré la tendance nationale à l'érosion du nombre d'habitants par famille.

Projets d'aménagements

Immeuble du quartier Noyer-Doré

Les deux principales opérations d'aménagement à Antony sont relatives au quartier de la Croix-de-Berny et au Noyer-Doré. Organisé par la loi n°2003-710[30] du , le programme national de rénovation urbaine prévoit un effort national sans précédent de rénovation des quartiers en difficulté. C'est dans ce cadre que la quartier du Noyer-Doré, au sud d'Antony est en cours de rénovation[31]. Le PLU prévoit par ailleurs deux nouveaux aménagements urbains : l'aménagement du quartier Bas-Graviers/Crocheteurs le long de l'A86, et à l'est de la ville, l'aménagement de terrains du Cemagref près du lycée Descartes.

Les travaux d'aménagement de la Croix-de-Berny ont commencé dans les années 1970 par la création de l'A86 puis sa couverture[32] partielle. De très importants travaux ont été entrepris pour étendre à 2 fois 2 voies le tunnel de l'A86, son extension à 2 fois 3 voies est envisagée[33]. L'aménagement de la place elle-même a commencé dans les années 2000 par l'installation d'une fontaine de 20 mètres de diamètre[34], dont le style et le coût ont été diversement appréciés. Les travaux de couverture de l'A86 devraient s'achever en 2008.

Les travaux d'aménagement du quartier du Noyer-Doré[35], prévus sur une dizaine d'années, ont commencé en mars 2001[36] par la destruction de plusieurs immeubles (dont « Le grand L » construit dans les années 1960). Ce quartier est toujours caractérisé par un isolement géographique du reste de la commune et par un déficit en équipements publics et en commerces.

Toponymie

Les origines connues[12] de la ville remontent au IIIe siècle. Le nom « Antony » est d'origine latine, il provient d'un propriétaire gallo-romain du nom d’Antonius, il est cité[37] dans une confirmation du roi Louis Ier le Pieux, faite aux abbés de Saint-Germain-des-Prés en 829, de la possession d'Antony où il est écrit Antoniacum cum ipsa capella. La commune s'est appelée[38] Anthoniaco, Anthognyaco, Antoigni, Antongni, Antoni et Antony depuis le XVIIIe siècle, à l'exception d'une courte période pendant la révolution française où elle prit le nom d'Antony-Révolution.

Histoire

Antony possède une longue histoire débutant au IIIe siècle sous l'ère gallo-romaine. elle s'appelait alors Antoniacum cum ipsa capella. L'histoire de la commune se confond avec celle du domaine royal constitué depuis le Xe siècle par les rois Capétiens donnant naissance à la région d'Île-de-France. Voici ci-dessous les périodes et les faits historiques les plus marquants de la commune d'Antony.

Héraldique

Les armes d’Antony, adoptées le [39], ont été depuis simplifiées. La dernière version date de 1987[12].


Armes d’Antony

Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :

écartelé : au 1 et au 4 d’azur à trois fleurs de lys d’or avec, en abîme, un écu de sable à trois besants d’argent, qui est de l’Abbaye de Saint-Germain-des-Prés ; au 2 et 3 de gueules à une colonne d’argent, au chef cousu d’azur chargé d’un lion passant d’or.

Le pont qui se trouvait sur la rivière a disparu récemment du blason, mais la devise est restée : « parvus ubi pagus fuit Urbem jam alluit unda », c’est-à-dire : « là où il n’y avait qu’un petit village, la rivière arrose maintenant une ville ».

Préhistoire et époque gallo-romaine

Carte de 1578 représentant les différents territoires Gaulois.

Aux temps préhistoriques, les hommes se sont installés sur les rebords de plateau[38] dominant la vallée. Des restes sont encore visibles dans le bois de Verrières. Le choix du site a été dès l'origine, conditionné par l'eau et les voies de circulation. Le village qui donnera naissance à Antony s'est installé dans un lieu propice à l'installation des hommes : un site de coteau aux nombreux avantages. Site facile à protéger car en hauteur, le village s’est installé sur des sols plus riches que ceux du plateau, dans une zone non inondable au-dessus des marais, au niveau des sources qui affleurent sur les marnes vertes. Les nombreuses fontaines de la rue de l’Église et de l’avenue du Bois-de-Verrières, ainsi que les noms de lieux (sources, gouttières…) attestent l’existence de cette nappe phréatique.

En 1852[12], lorsque l’on a déplacé le cimetière qui se trouvait devant l'église, on a découvert des sarcophages dont l’origine a été supposée franque ou mérovingienne. Ce qui permet de supposer la persistance constante d’un habitat autour de la villa gallo-romaine.

Antony du Xe siècle au XVe siècle

Puits du moyen-âge en centre-ville, reconstruit en 1707 et transformé en fontaine en 1835

Du IXe siècle au XVe siècle, Antony est l'une des principales dépendances de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. L'emplacement d'Antony, son gué le « Pont-aux-Ânes » pour la voie romaine et médiévale, son site de coteau ont également fait d'Antony un lieu de passage depuis Monthléry, place forte qui surveillait l'accès sud de Paris. Antony disposait également d'une petite place forte, la « Tour d’argent » qui, implantée dans la partie haute du village, avait une position de gué et éventuellement une fonction défensive. En 1042, le roi de France Henri Ier, accorde à l'abbé de Saint-Germain des Près « un autel dédié en l'honneur de saint Saturnin et situé dans le territoire de Paris, en la juridiction appelée Paris ».

La roue du moulin qui a assuré pendant 10 siècles aux antoniens la production de la farine

En 1177, reconnaissant l'importance du village, la chapelle d'Antony devient église paroissiale. Les habitants sont alors tous serfs de l'abbaye. Les habitants des villes commencent ensuite à obtenir des chartes de commune et ceux des campagnes vont amorcer le grand mouvement d'émancipation qui va aboutir à l'affranchissement des serfs. La date décisive est 1248 : Thomas de Mauléon, abbé de Saint-Germain des Près, affranchit ses serfs d'Antony et de Verrières[12]. Cependant de nombreuses charges pèsent encore sur ces paysans : ils doivent payer une rente annuelle, la dîme sur les moulins, fours et pressoirs, et aussi fournir des corvées, tel le curage de la Bièvre tous les trois ans. Durant les XIVe siècle et XVe siècle, Antony vit les troubles de la guerre de Cent Ans, puis la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons : pestes failles et ravages. À la fin de cette longue période, l'abbaye est écrasée de dettes et la région s'est vidée de ses habitants.

Le désenclavement (XVIe et XVIIIe siècles)

Le pigeonnier du château d'Antony (1648)

La route de Paris à Orléans est pavée sous François 1er, elle franchit la Bièvre au « Pont d'Antony » d'ou un chemin conduit au centre du village proche de l'église Saint-Saturnin. Le développement de cet axe routier amène[40] le développement de la ville. 1702[41] voit la fondation de la fabrique de cires. À la fin du XVIIIe siècle et début du XVIIIe siècle, Antony devient une ville de villégiature proche de Paris : La Fontaine et Charles Perrault[42] y prennent leurs quartiers d'été. C'est également la période durant laquelle de nombreuses maisons de maître sont construites par des notables parisiens venus chercher à Antony la campagne aux portes de Paris. La plupart de maisons de maître subsistaient encore au milieu du XXe siècle[43] : l'ancien château [44], la propriété de l'acteur François Molé[45], la folie[46] de la famille de Castries au sein du parc Heller aujourd'hui démolie mais dont il reste une dépendance[47], la maison de la Belle Levantine (aujourd'hui Maison Saint-Jean)[48], la propriété des Dames de Saint-Raphaël, la propriété de Ballainvilliers achetée en 1860 par le chirurgien Alfred Velpeau.

Le développement au XIXe siècle

Les moissons à Antony en 1908

Antony reste essentiellement agricole jusqu'au début du XXe siècle. Le Petit Journal écrivait en 1922 : « La jolie commune d'Antony est une de celles, dans la banlieue de Paris, où l'agriculture est restée la plus florissante[49] ». La ville est connue pour son relais de poste aux chevaux[50] qui accueille les voyageurs au carrefour dénommé « Croix de Berny ». La construction du chemin de fer transforme profondément l'activité de la ville lorsque la ligne de Sceaux est ouverte en 1854, ainsi que l'Arpajonnais en 1893[51]. La construction de maisons de maître se poursuit : la propriété du marquis de Castries est démolie et remplacée au second empire par le château Sarran[52], le parc Bourdeau et sa demeure devenue aujourd'hui Maison des Arts[53]. Antony devient le siège de nombreuses congrégations religieuses qui vont marquer la ville. Antony qui depuis 1720 connaissait les Sœurs de la Croix Saint-André, religieuses qui tenaient l'école de filles, qui deviendra en 1928 l'Institut de la Croix, puis La Croix avant d'être intégrée à l'Institution Sainte-Marie d'Antony voit arriver plusieurs congrégations religieuses. Les Marianistes achètent la propriété Chénier, et y installent leur séminaire français. Revenus après l'expulsion de 1903, dans leur bâtiment devenu Maison Saint-Jean, aujourd'hui maison de retraite des marianistes, ils ont créé en 1968 l'Institution Sainte-Marie d'Antony.

La propriété Chénier, transformée en pension de famille après l'expulsion des marianistes en 1905

Les rédemptoristes (Congrégation du Très Saint Rédempteur) achètent le la propriété du chirurgien Velpeau pour y construire leur noviciat. À la suite de la Séparation des Églises et de l'État en 1905, ils devront quitter Antony dont ils sont expulsés le [54]. Ils avaient entre temps construit de très importants bâtiments qui, repris par le département de la Seine, deviendront la pouponnière Paul-Manchon[55]. Les Sœurs de Saint-Joseph de Cluny achètent en 1890 les bâtiments de l'ancienne manufacture royale des cires. Elles y installent une maison de repos pour les sœurs qui reviennent des colonies[56]. Toujours présentes à Antony, le bâtiment principal est aujourd'hui une maison de retraite des sœurs de cette congrégation. Les Dames de Saint-Raphaël s'installent en 1893[57]. Cette œuvre qui accueille des mamans célibataires pour les aider à assurer leur maternité et gère une école, a été fondée[58] par l'abbé Amédée Ferrand de Missol (1805 - 1883), médecin devenu prêtre, ami et compagnon de Frédéric Ozanam. Ces religieuses quitteront Antony en 1972, après avoir créé une œuvre identique en Colombie. L'école sera alors fermée et l'association sera reprise par des laïcs.

L'essor au XXe siècle

Le premier développement très important d'Antony est réalisé sous la conduite de son sénateur-maire Auguste Mounié, la ville passe de 4 000 à 20 000 habitants. Élu maire en 1912, il s'attaque immédiatement au problème du logement. Surnommé dans les journaux « Le Père des mal-lotis », il constitue plus de quarante associations de mal-lotis pour procéder à l'assainissement des logements. Il fait construire des écoles, de nombreuses voies, installe l'éclairage public.

Antony est la première ville du département de la Seine libérée par les troupes de la 2e division blindée du général Leclerc le [59].

La nouvelle bibliothèque (1990)

Le second développement est la conséquence de la construction très rapide de logements au début des années 1960 pour loger les rapatriés d'Algérie. L'urbanisation rapide amène la construction de petits immeubles mais aussi de barres telles « Le grand L » célèbre pour ses couloirs intérieurs de 174 mètres de long [60] sur une hauteur de 11 étages[61], barre qui sera détruite en février 2001[62]. En vingt ans, de 1955 à 1975, la population va passer de[12] 24 512 à 57 795 habitants. Durant cette période, la mairie construit[12] onze écoles maternelles et primaires, trois collèges, un lycée, un grand stade, cinq gymnases scolaires et un centre sportif, un parc des sports, deux centres de loisirs, une piscine, l'hôtel de ville et des milliers de logements sociaux. Le nouvel Hôtel de ville, œuvre moderne due à l'architecte Georges Felus, est inauguré le .

Les années 1990 voient la reconstruction de la bibliothèque en 1990 puis en 1996 de celles de la caserne de pompiers et du Conservatoire de musique. Enfin, les années 2000 devraient voir la fin des travaux d'aménagement entrepris depuis près de quarante ans dans le quartier de la Croix-de-Berny. Ce quartier, carrefour stratégique de communication (A86, A6, A10, proximité de l'aéroport d'Orly, RERB), près du parc de Sceaux, a été réaménagé pour attirer les entreprises et donc les emplois. On prévoit au total la création de 7 000[63] emplois dans ce quartier.

Politique et administration

Bâtiment de la communauté d'agglomération

Antony est l'une des deux sous-préfectures du département des Hauts-de-Seine de la région Île-de-France et la principale commune de la communauté d'agglomération des Hauts de Bièvre. Le canton d'Antony ne comprend que les deux-tiers de la commune dans sa partie sud, l'autre partie appartient au canton de Bourg-la-Reine. De par le découpage électoral de la loi n°86-1197 du [64], la commune d'Antony dépend pour les législatives, de la treizième circonscription des Hauts-de-Seine qui regroupe les divisions administratives suivantes[65] : Cantons de Antony, Bourg-la-Reine, Châtenay-Malabry, Sceaux. Dans le cadre d'une politique de proximité, la municipalité a mis en place quatre mairies annexes : dans les quartiers Guillebaud, La Fontaine, Pajeaud et aux Baconnets[66] ainsi que depuis septembre 1994, une mairie-annexe mobile[67], véritable mairie à domicile qui circule et stationne dans différents quartiers d'Antony.

Depuis 2006, Antony fait partie des communes[68],[69] qui utilisent les machines à voter.

Tendances politiques

52,69% des Antoniens ont voté pour le candidat Nicolas Sarkozy aux présidentielles de 2007.

Politiquement, Antony est, depuis le début des années 1980, une ville de droite. L'actuel Président du conseil général des Hauts-de-Seine, Secrétaire Général de l'UMP et député, Patrick Devedjian obtint quatre mandats successifs de maire à la mairie d'Antony. Du 16 octobre 1983 au 30 mai 2002, il se présenta aux élections municipales en tant que membre du parti RPR. Son successeur à la mairie, Raymond Sibille a été élu en tant que maire UMP, de même que son successeur, Jean-Yves Sénant, réélu en 2008.

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les Antoniens ont majoritairement voté pour la Constitution européenne, avec 63,60 % de Oui contre 36,40 % de Non avec un taux d’abstention de 24,77 % (France entière : Non à 54,67 % - Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont en opposition à la tendance nationale. Ce vote démontre le caractère privilégié des habitants de la ville par rapport au reste des départements ruraux ou comportant des bassins ouvriers importants, l'électorat ayant choisi le vote positif étant, selon les analystes politiques, le fait d'une population plus privilégiée économiquement et d'un plus haut niveau d'éducation[70].

À l’élection présidentielle française de 2007, le premier tour[71] a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 34,86 % soit 11 924 voix, suivi de Ségolène Royal avec 27,53 % soit 9 418 voix et de François Bayrou avec 22,98 % soit 7 861 voix, et enfin de Jean-Marie Le Pen avec 5,10 % soit 1 744 voix, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour[72], les électeurs ont voté à 52,69 % soit 17 241 voix pour Nicolas Sarkozy contre 47,31 % soit 15 482 voix pour Ségolène Royal, résultat proche de la moyenne nationale[73] qui fut, au second tour, de 53,06 % pour Nicolas Sarkozy et 46,94 % pour Ségolène Royal. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été très élevé. On compte 39 327 inscrits sur les listes électorales antoniennes, 87,05 % soit 34 234 voix ont participé aux votes, le taux d’abstention fut de 12,95 % soit 5 093 voix, 4,41 % soit 1 511 voix ont effectué un vote blanc ou nul et enfin 95,59 % soit 32 723 voix se sont exprimées.

Administration municipale

L'Hôtel de ville, le 8 mai 2008

Le conseil municipal antonien est composé du maire, de treize maires-adjoints, de vingt et un conseillers municipaux délégués, ainsi que de dix conseillers municipaux (d'opposition). Trente-cinq sièges du conseil municipal sont pourvus par les élus du groupe Antony pour tous avec Jean-Yves Senant. Les deux groupes d'opposition sont Union pour Antony et Antony plus avec vous. Le maire actuel est également le 1er vice-président de la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre chargé des finances. Il a été élu en mars 2004 conseiller régional d'Île-de-France[74].

Par ailleurs, en 2000, la municipalité a mis en place le Conseil des jeunes citoyens[75]. Le CJC est composé de trente lycéens avec une parité entre garçons et filles. Ces derniers sont élus par leurs pairs dans les trois lycées de la commune que sont Sainte-Marie, Descartes, et Théodore-Monod. Répartis au sein de trois commissions, ces jeunes citoyens ont pour devoir de réfléchir à des questions d'intérêt général et de proposer des actions à la municipalité[76].

Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du conseil municipal d'Antony[77][78] :

Groupe Président Effectif Statut
UMP, NC, Gauche moderne Jean-Yves Sénant 35 majorité
PS, PCF, Mars-GR, Défi pour Antony François Rivet 6 opposition
Les Verts, Citoyens à Antony, PRG, MoDem Fabien Feuillade 4 opposition

Lors des élections municipales de mars 2008, le taux de participation pour le premier et unique tour, fut faible avec seulement 56,98 % de votants[79]. Sur les 40 770 inscrits sur listes électorales, 23 229 Antoniens ont voté et 22 453 électeurs se sont exprimés. Jean-Yves Sénant, tête de la liste Antony pour tous avec Jean-Yves Sénant, a été élu avec une majorité absolue de 52,09 % soit 11 696 voix. Il fut suivi par la liste d'union de la gauche de François Rivet, tête de la liste Union pour Antony, qui a recueilli 29,39 % des suffrages soit 6 599 voix[79]. La liste de centre gauche Antony plus avec vous, avec à sa tête Jean-François Homassel, se place troisième en ayant rassemblé 18,52 % des suffrages soit 4 158 voix[79].

Ses maires

Hôtel de ville d'Antony

Le tableau ci-dessous liste les maires d'Antony depuis 1971 :

Liste des maires depuis 1971
Période Identité Étiquette Qualité
9 mars 2008 ... Jean-Yves Sénant UMP Cadre à la Sncf
4 avril 2003 9 mars 2008 Jean-Yves Sénant UMP Cadre à la Sncf
30 mai 2002 4 avril 2003 Raymond Sibille[80] UMP Editeur
18 mars 2001 30 mai 2002 Patrick Devedjian[81] RPR Avocat
18 juin 1995 18 mars 2001 Patrick Devedjian RPR Avocat
19 mars 1989 18 juin 1995 Patrick Devedjian RPR Avocat
16 octobre 1983 19 mars 1989 Patrick Devedjian RPR Avocat
15 juin 1983 16 octobre 1983 François-Noël Charles ... Nommé par le préfet
13 mars 1983 15 juin 1983 réélection d'André Aubry annulée [82] ... ...
20 mars 1977 13 mars 1983 André Aubry PCF ...
21 mars 1971 20 mars 1977 Georges Suant ... Professeur de lettres

Instances judiciaires et administratives

Le tribunal d'instance

Antony est le siège d'un tribunal d'instance. Les cantons de la compétence du tribunal d'Antony sont les cantons d'Antony, Bagneux, Bourg-la-Reine, Châtenay-Malabry, Fontenay-aux-Roses, Le Plessis-Robinson, Montrouge et Sceaux. [83].

Antony est également le siège d'un tribunal de police[84].

Ces deux tribunaux sont installés dans le bâtiment qui a été construit en 1872[85] pour accueillir la première école de garçons. En 1927, ce bâtiment sera transformé en mairie jusqu'à la construction du nouvel hôtel de ville en 1970.

Politique environnementale

Cèdre de l'Himalaya au parc Raymond Sibille

Depuis longtemps, Antony a cherché à valoriser ses nombreux espaces verts. C'est dans ce cadre qu'avec l'aide de la communauté d'agglomération des Hauts de Bièvre, sont proposées des visites de différents sites afin de découvrir les richesses naturelles remarquables de ces sites. Le bassin de retenue de la Bièvre a été en effet classé « zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique » depuis 1984[86] par le ministère de l'Environnement. Ce bassin constitue en effet une zone humide de grande qualité d’intérêt régional, la plus remarquable des Hauts-de-Seine[87]. Un observatoire ornithologique a été mis en place à l’initiative de la ville en 1992 sur ce site. 132 espèces d’oiseaux différentes ont été observées sur ce site entre 1977 et 1993, parmi lesquelles des espèces rares, voire très rares, en Île-de-France. L’ensemble de la vallée jusqu’au parc de Sceaux est inscrit à l’inventaire des zones naturelles d’intérêt écologique faunistique et floristique.

Par ailleurs, avec l'aide du conseil général, une démarche de plantation d'arbres majeurs a été initiée depuis deux ans[88]. Ces arbres, d'une hauteur de 15 mètres et âgés de 25 ans, sont plantés sur des emplacements particuliers, avec comme objectif de les voir devenir les arbres remarquables du troisième millénaire. Ces arbres emblématiques marqueront le paysage et serviront de points de repère au sein de l'urbanisme.

Jumelages et partenariats

Fichier:Le renard de Reinickendorf.jpg
Le renard de Reinickendorf

Depuis près de cinquante ans, la ville a manifesté une volonté très forte de renforcer les échanges avec des villes étrangères. Antony est aujourd'hui jumelée avec neuf villes et entretient par ailleurs des liens privilégiés avec plusieurs villes étrangères. C'est ainsi qu'Antony a été le [89], la première ville française à avoir signé un jumelage avec la résistance afghane contre l'invasion soviétique durant la guerre d'Afghanistan (1979-1989). Ce jumelage, hautement symbolique, unissait Paghman, quartier de la banlieue de Kaboul à Antony. Par la suite, ce jumelage n'a pas été poursuivi avec les nouvelles autorités[90].

En 2008, la ville d'Antony est jumelée avec :

La commune de Reinickendorf en Allemagne
La commune de Lexington au Massachusetts aux États-Unis
La commune de Lewisham au Royaume-Uni
La commune de Eleftheroupolis en Grèce
La commune de Sderot en Israël
La commune de Collegno en Italie
La commune de Olomouc en République tchèque
La commune de Protvino en Russie
La commune de Hammam-Lif en Tunisie

Population et société

Démographie

Voici ci-dessous, l'évolution démographique de la ville d'Antony classée par date de recensement de 1793 à 2005.

Évolution démographique

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 223 1 100 1 028 1 170 1 182 1 336 1 360 1 347 1 328
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 359 1 650 1 753 1 497 1 525 1 620 1 872 1 967 2 533
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 068 3 477 4 490 7 549 12 468 17 645 19 780 21 233 24 512
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005
46 483 56 638 57 540 54 610 57 771 59 855 59 600
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes - Sources : Cassini[92] et INSEE[93]

Voici ci-dessous, un tableau démographique du XXe siècle sur la ville d'Antony classé par date de recensement.

Évolution de la pyramide des âges de la ville d'Antony, comparaison entre l'année 1999 et 1982[94] :

Pyramide des âges en 1999 en nbre d'individus.
HommesClasse d’âgeFemmes
1 439 
75 à plus
2 383 
3 365 
60 à 74
4 159 
7 280 
40 à 59
7 921 
9 331 
20 à 39
9 619 
7 352 
0 à 19
7 000 
Pyramide des âges en 1982 en nbre d'individus.
HommesClasse d’âgeFemmes
870 
75 à plus
1 637 
2 421 
60 à 74
2 986 
6 444 
40 à 59
7 150 
9 712 
20 à 39
9 325 
7 324 
0 à 19
6 926 

Les habitants sont inégalement répartis suivant les quartiers. En 1999, la répartition était la suivante[20] : Croix de Berny / La Fontaine : 4 689 habitants soit 7,8 %, Coulée verte : 6 948 habitants soit 11,6 %, Centre-ville / Hôtel de ville : 9 073 habitants soit 15,2 %, Centre-ville / Mounié : 11 278 habitants soit 18,8 %, Pajeaud : 5 160 habitants soit 8,6 %, Paul-Bert : 6048 habitants soit 10,1 % Noyer-Doré / Baconnets : 7 720 habitants soit 12,9 %, Rabats : 8 773 habitants soit 14,7 %, Zones industrielles : 160 habitants soit 0,3 %.

Les quartiers présentant un pourcentage important de population jeune, compris entre 0 et 19 ans, sont[20] : Noyer-Doré / Baconnets (30,3 %), Coulée verte (25,9 %) et Rabats (25,5 %). Les 20 – 39 ans sont plus représentés dans les quartiers Hôtel de ville (44,5 %) et Pajeaud (37,4 %). Coulée verte (30,3 %) et Rabats (28,8 %) sont les quartiers où la population des 40 - 59 ans est la plus importante. En ce qui concerne les plus de 60 ans, ils sont plus présents dans les quartiers Paul-Bert et Croix de Berny.

Le nombre total de ménages antoniens est de 24 319[95] répartis de la façon suivante :

Les Ménages

Ménages de : 1 personne 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. 6 pers. ou +
Antony 30,2 % 31,1 % 16 % 14,7 % 5,4 % 2,5 %
Moyenne nationale 31 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 %
Sources des données : INSEE[96]

La population d’Antony peut se caractériser ainsi[20] : une stabilisation du nombre d’habitants, un vieillissement de la population, un accroissement du nombre des petits ménages qui représentent les trois cinquièmes de la population antonienne, des familles nombreuses mieux représentées. On constate ainsi un vieillissement de la population, sans doute lié aux difficultés des jeunes ménages à se loger à un prix abordable.

Enseignement

Antony est située dans l'académie de Versailles.

Établissements scolaires

Le nouveau collège François-Furet

La ville administre quinze écoles maternelles et treize écoles élémentaires communales, qui accueillent environ 5 300 élèves[97] et dont les noms rappellent des quartiers (La Fontaine, Les Rabats, Noyer-Doré, Val-de-Bièvre) ou des hommes illustres (Paul Bert, Edmond Blanguernon, Ferdinand Buisson, André Chénier, Dunoyer de Segonzac, Jules Ferry, Anatole France, Jean Moulin, Adolphe Pajeaud, André Pasquier, Velpeau Jean Zay). Le département gère cinq collèges et la région Ile-de-France deux lycées. Le bâtiment du collège Anne Frank construit en 1978-1980, est une construction très originale, résultat de la « politique des modèles » : la municipalité ayant choisi l'un des modèles proposés par le ministère, et ayant ensuite demandé à deux architectes Jean Nouvel et Gilbert Lézenès d'adapter le modèle en fonction de leur inspiration créative et des contraintes du terrain. Le collège Descartes, lycée général et technologique de 1 300 élèves, propose les sections économique et sociale, scientifique, littéraire et science des techniques de gestion. Le collège François Furet a remplacé l'ancien collège Ferdinand-Buisson dans un nouveau bâtiment, inauguré le par Luc Ferry, ministre de l'Éducation nationale, et par Mona Ozouf, historienne, directeur de recherche au CNRS.

L'Institution Sainte-Marie d'Antony

Les collèges Henri-Georges Adam et La Fontaine ont été construits à la fin des années 1960. Le lycée Descartes, lycée général et technologique, propose les sections économique et sociale, scientifique, littéraire et science des techniques de gestion. Situé dans un environnement agréable et calme, avec un parc, l’établissement accueille 1 200 élèves dont des étudiants en classes préparatoires aux grandes écoles et une section de technicien supérieur. Le lycée Théodore-Monod est un lycée professionnel[98].

Antony compte également trois établissements privés : l'école juive Ozar Hatorah, l'école nouvelle d'Antony dont la pédagogie s'appuie sur les apports des méthodes actives de la pédagogie de projet et de la pédagogie institutionnelle, l'Institution Sainte-Marie d'Antony, établissement privé catholique sous contrat d'association avec l'État et sous tutelle marianiste qui - comptant 3 200[99] élèves depuis plusieurs années - en fait le plus grand établissement privé de France.

Vie universitaire

L'un des bâtiments de la résidence universitaire

Deux instituts universitaires de formation des maîtres sont implantés à Antony : l'IUFM Val-de-Bièvre et l'IUFM Léon-Jouhaux. Les domaines de formation de l'IUFM Val-de-Bièvre sont les formations générales et les spécialités pluridisciplinaires en sciences humaines et droit[100]. De même, toutes[101] les disciplines de PLP sont préparées sur le site de formation IUFM d’Antony Jouhaux. Par ailleurs, grâce à son département hôtellerie-restauration-alimentation, ce dernier prépare aux concours et à l'enseignement des métiers de l'hôtellerie (production culinaire, hébergement, restauration, bar, sommellerie, commercial traiteur, boulangerie, pâtisserie...)[102].

Antony est connue pour sa résidence universitaire Jean-Zay, dont l'existence même est régulièrement remise en question : Patrick Devedjian, maire d'Antony pendant 20 ans, la considérait comme un « kyste »[103]. Envisagée en 1945, c'est en 1952 qu'est décidée sa construction. Avec ses 2 500 chambres, elle représente l'un des plus grands ensembles de logements étudiants en Europe. Ouverte aux étudiants le , elle offrait initialement 1 580 chambres individuelles (dont 1 040 chambres pour garçons et 540 chambres pour filles), 490 appartements pour couples, de nombreux espaces communs (une bibliothèque, une salle de spectacle, un complexe sportif, des salles de travail). Les bâtiments s’étendaient sur 10 hectares entre le centre-ville et le parc de Sceaux. Dès l'origine, la résidence accueillit des étudiants du monde entier. Au plus fort de son activité, elle comptait 3 crèches, une école, une supérette, et 50 nationalités différentes. Les nouveaux bâtiments de la sous-préfecture ont été construits en 1989[104] en partie sur le terrain de la résidence, après la démolition de l'un de ses principaux bâtiments. Le nouveau plan local d'urbanisme, adopté en 2008, crée un « emplacement réservé » sur l'emprise de la RUA, dans la perspective de la création d'une avenue entre le centre-ville et le Parc de Sceaux : la réalisation de ce projet entraînerait la démolition d'au moins un bâtiment de la Résidence. Ce projet est très controversé, du fait de la pénurie de logements étudiants en Île-de-France. A l'été 2008, la ministre des Universités et le Président du Conseil général des Hauts-de-Seine envisageaient le « transfert » de la RUA, ce qui est vigoureusement refusé par les syndicats d'étudiants[105].

Manifestations culturelles et festivités

Outre les spectacles donnés au théâtre Firmin-Gémier, dans la grande salle Chénier de l'Institution Sainte-Marie notamment par l'Orchestre national d'Île-de-France qui y donne régulièrement des concerts, à l'auditorium du conservatoire, et les expositions temporaires, de nombreuses manifestations sont organisées.

Liste non exhaustive, classée par mois, des principales manifestations culturelles et des festivités de la ville d'Antony :

  • janvier : ...
  • février : le Salon des antiquaires organisé depuis 1987
  • mars : les Rencontres internationales de la guitare organisées depuis 1993
  • avril : le semi-marathon d'Antony depuis 1989
  • mai : manifestations à l'occasion de la Journée de l'Europe le 9 mai, la ville étant très impliquée au sein du Mouvement européen (dont Patrick Devedjian fut le vice-Président jusqu'en 2002[106]) dans l'organisation de cette journée au sein de toute l'Europe; en mai également Bulles dans la ville une journée festive dédiée à la BD depuis 2004 et le Village de la nature et du jardin
  • juin : le Festival Solstice depuis 2001. Tourné vers les arts du cirque et de la rue, le principe de ce festival, organisé avec la commune de Chatenay-Malabry, est de transformer les 2 villes en gigantesque théâtre.
  • juillet et août : le tournoi international de tennis handisport reçoit les meilleurs joueurs du monde, organisé chaque année depuis 1986
  • septembre : la foire aux vins et aux fromages depuis 1987. Cette foire dure trois jours et rassemble 200 exposants, venus de toutes les régions de France qui présentent dans le quartier Saint-Saturnin, les richesses du terroir français : fromages et vins, mais aussi salaisons, foies gras et douceurs. Cet événement incontournable de la rentrée reçoit plus de 100 000 visiteurs[107]. Antony participe à la Journée du patrimoine et organise également le Carrousel de l'art, galerie à ciel ouvert où les Antoniens exposent leurs œuvres, de quelle que nature que ce soit.
  • octobre : le Forum des associations, la Fête de la science depuis 1997 et La Biennale présentant depuis 1999 les œuvres des artistes antoniens
  • novembre : le Festival Pace au jazz depuis 2005
  • décembre : ...

Santé

L'entrée principale de l'hôpital privé d'Antony

Antony dispose de l'une des meilleures offres de soins de la région Île-de-France : la densité médicale y est remarquable, que ce soit en nombre de généralistes (2e, avec 1,52 médecin pour 1 000 habitants) ou de spécialistes (3e, avec 2,19 pour 1 000 habitants)[108].

À Antony, on trouve en 2008 un hôpital privé très moderne car construit en 2002. Il réunit de très nombreux services sur une superficie de 30 000 m2 et offre une capacité de 386 lits[109], ce qui en fait le plus grand hôpital privé en Île-de-France, voire de France[110]. Cet hôpital est né[111] des fusions successives des cliniques de la région. Le 1er octobre 1956 s'ouvre la « Maison de Santé d'Antony », d'une capacité de 27 lits (1/3 en maternité et 2/3 en chirurgie générale). En 1987, elle fusionne avec la clinique de Fresnes. Le 12 février 1992, son propriétaire achète la « Clinique de la Providence » à Antony. La maternité est alors transférée à la « Clinique Ambroise-Paré » de Bourg-la-Reine. En 1996, la « Clinique de la Providence » absorbe la « Clinique des Meuniers » à Bagneux et la « Clinique du Parc » à Bourg-la-Reine, la clinique devient l'Hôpital privé d'Antony et dispose de 150 lits. C'est ensuite le regroupement avec la Clinique du Bois de Verrières à Antony, la Clinique des Hauts-de-Seine et la maternité des Vallées à Châtenay-Malabry. Tous ces établissements, une fois fusionnés, constituent l'Hôpital privé d'Antony. Ce nouvel hôpital a ouvert le 28 novembre 2002 et a été inauguré le 14 mai 2003 par Jean-François Mattéi, ministre de la Santé et Patrick Devedjian, ministre délégué aux libertés locales[112]. Il emploie 740 salariés et 250 médecins libéraux de trente spécialités.

Antony dispose également d'un établissement public de santé Erasme. Cet hôpital psychothérapique est bâti dans un parc de 5,5 hectares, il a ouvert ses portes le 17 mai 1982 dans des locaux neufs. C'est depuis 1993 qu'il regroupe vingt et une structures associées franciliennes. Cet établissement est spécialisé dans la prise en charge des troubles psychiques à tout âge de la vie. Il a pour vocation d'accueillir prioritairement les résidants du centre et du sud du département des Hauts-de-Seine. Les missions qui lui incombent sont variées : prévention, diagnostic, soins, enseignement, recherche. Il emploie six cents agents[113].

Outre ces deux hôpitaux, Antony accueille[114] deux établissements d'éducation spécialisée : le Centre Élisabeth de La Panouse-Debré (rééducation motrice pour les très jeunes enfants handicapés physiques) et le Centre psychothérapeutique et pédagogique spécialisé pour les enfants présentant des troubles psychiques importants, ainsi que plusieurs établissements spécialisés dont le Centre de cure en alcoologie (alcool et tabac).

Sports

Le stade Georges-Suant

La pratique du sport est une priorité depuis de longues années à Antony. Les très nombreuses associations sportives sont regroupées au sein du Conseil du sport antonien. On y pratique 40 disciplines dans 40 salles et stades dont les principaux sont le stade de la Croix-de-Berny, le stade municipal Georges-Suant (anciennement stade Salvador Allende), le Parc Heller, le stade Velpeau, le centre sportif Lionel-Terray, le gymnase Pierre-de-Coubertin, le gymnase des Rabats, le gymnase La Fontaine, le centre André-Malraux, le clos Jacques-Cadet, le gymnase Anatole-France, le gymnase Pajeaud, 6 terrains de basket en accès libre en ville, les installations sportives dans le Parc de Sceaux, les salles et tennis de la Résidence Universitaire, le Poney Club, le boulodrome, le skate Park, les 3 piscines (Lionel-Terray, Iris, Grenouillère) et tous les équipements sportifs des établissements scolaires (collèges et lycées). Tous les ans en juillet, Antony organise au parc de Sceaux (La Grenouillère) le tournoi international de tennis handisport qui reçoit les meilleurs joueurs du monde.

L'US Métro

Le complexe sportif dit « stade de la croix de Berny », ou « Union sportive métropolitaine » : Gaston Vrolix[115], ingénieur en chef de la RATP, crée en 1928 l'Union sportive métropolitaine (actuelle USMT). Il construit un complexe sportif (Inventaire Base Mérimée : IA00121243) sur l'emplacement d’une partie de l'ancien champ de courses de la croix de Berny, dont il transforme les écuries en vestiaires. La première tranche est commencée en 1928, le long de la RN 186 ; elle comprend : terrains de football, de rugby, de hockey, de basket-ball, de tennis, piscine, jeux pour enfants, gymnase, tir. Vers 1932 est construite la deuxième tranche plus au nord : terrains de rugby et de tennis, stade d’athlétisme. La troisième tranche comprend un fronton de pelote basque, et un vélodrome bâti en 1938 par un architecte hollandais (réplique en béton, de la piste de bois de Vigorelli à Milan). Ce vélodrome devait être reconstruit pour accueillir les épreuves de cyclisme si la ville de Paris avait été choisie pour les jeux Olympiques d'été de 1992. Le nouveau plan local d'urbanisme, adopté en 2008, prévoit la construction sur une partie de ce site d'immeubles de bureaux afin de financer la réfection de l'ensemble des installations sportives de l'US-Métro</ref>.

Antony a vu passer le tour de France dans ses rues en juillet 1999[116] ainsi qu'en juillet 2007 et fut « ville-étape » au départ de la 20e étape du tour en 2006[117] et [118].

Médias

Outre la version « papier » traditionnelle, la ville édite[119] depuis octobre 2006 son magazine dans une version sonore (sous forme de CD) destinée aux Antoniens non-voyants ou mal-voyants.

Avec l'avènement de la télévision numérique terrestre, de nouvelles chaînes de télévision locale vont très prochainement voir le jour au sein de la région Île-de-France. Le CSA a choisi les chaînes qui émettent via la TNT-Île de France; il a sélectionné CAP24, la télévision leader en Ile de France, propriété de Groupe Hersant Médias, le Coté Seine, LTF du groupe NRJ et IDF 1 qui seront diffusés d'ici la fin de l'année 2008[120]. Depuis, le 24 septembre 2007, la commune peut également grâce à la TNT recevoir, la chaîne du groupe France Télévisions, France Ô. Elle est disponible sur le canal 20 de la TNT Île-de-France[121]. La commune d'Antony a mis en place un réseau WiFi, depuis octobre 2007. Les Antoniens peuvent ainsi se connecter gratuitement à des bornes internet, accessibles à tous, présentes sur trois espaces, à savoir dans le hall d’accueil de l’hôtel de ville, à la bibliothèque et au Bureau information jeunesse, place Auguste-Mounié[122].

Antony dispose d'un journal hebdomadaire Antony-Hebdo, journal de l'opposition municipale, dirigé par André Aubry, ancien maire PCF d'Antony. Ce journal est autorisé à publier des annonces judiciaires et légales dans l'arrondissement d'Antony[123].

Il existe aussi une publication périodique associative, Antony Place Publique (autrefois : Agora)[124].

Personnalités liées à la commune

Fichier:Richard Guino 1912.jpg
Le sculpteur Richard Guino en 1912.

Voici ci-dessous un aperçu des personnalités antoniennes les plus significatives ou ayant un attachement particulier à la ville :

  • François Molé (° 1734 - † 1802) - Cet acteur de théâtre, sociétaire de la Comédie-Française, fut une vraie vedette de son temps. Il venait fréquemment à Antony se reposer des fatigues de la scène où il parut jusqu'à un âge avancé. Il a été inhumé dans sa propriété à Antony près du parc Heller.
  • Jean-Charles Persil (° 1785 - † 1870) - Cet homme politique fut, entre autres, l’un des ministres du roi de France Louis-Philippe. Ce grand officier de la Légion d’honneur fut nommé, à la fin de sa vie, conseiller d’État. En tant qu'auteur, il publia plusieurs œuvres juridiques.
  • Alfred Velpeau (° 1795 - † 1867) - Cet anatomiste et chirurgien français fut l'inventeur du bandage qui porte son nom, la « bande Velpeau ». Il acheta en 1860 une grande propriété à Antony où il résida.
  • Auguste Mounié (° 1876 - † 1940) - Il fut un illustre homme politique français. Exerçant la profession de pharmacien, il fut maire d’Antony durant vingt huit années. Au niveau national, il obtint également le mandat de Sénateur du département de la Seine.
  • Auguste Champetier de Ribes (° 1882 - † 1947) - Né à Antony, cet homme politique français fut député puis ministre sous la IIIe République au sein de plusieurs gouvernements durant la Seconde Guerre mondiale, ainsi que président du Conseil de la République.
  • Richard Guino (° 1890 - † 1973) - Il fut un grand sculpteur d'origine catalane. Il collabora avec de célèbres artistes de son temps tel que le peintre Auguste Renoir. Il s’installa, avec sa famille, dans un atelier à Antony. Le père de Pablo Picasso fut l’un de ses professeurs.
  • Flaminio Bertoni (° 1903 - † 1964) - Habitant Antony, il fut un sculpteur et un designer automobile italien. Exerçant la majorité de sa carrière chez Citroën, Il est considéré comme étant le père de la Traction Avant, ainsi que de la 2CV, de la DS et de l'Ami 6.
  • Paul Arma (° 1904 - † 1987) - De son véritable nom Imre Weisshaus il fut un compositeur français, d'origine hongroise. Il a écrit de nombreuses œuvres ainsi que des musiques de films. Il habitait Antony. Son nom a été donné à l'auditorium du nouveau conservatoire.
  • Georges Suant (° 1913 - † 1993) - Après avoir été professeur de lettres, puis maire-adjoint, il fut maire d’Antony de 1955 jusqu'en 1977. Il s’est donné sans compter pour développer les infrastructures d'Antony durant la période où le nombre d'habitants est passé de 24 512 habitants en 1955 à 57 795 en 1975.
  • Georges Nomarski (° 1919 - † 1997) - habitant Antony, renommé dans le milieu de l’optique, il contribua, en tant qu’inventeur du microscope à contraste interférentiel, à l’émergence de nouvelles connaissances dans la recherche.
  • Raymond Sibille (° 1929 - † 2003) - Après avoir été longtemps maire-adjoint fut maire d’Antony de mai 2002 jusqu’à son décès en mars 2003. Il fut également président d’Antony-Sports pendant de longues années. Il s’est profondément dévoué aux affaires publiques d’Antony. Son nom a été donné à un parc de la ville.
  • Georges Chaulet (° 1931) - Cet écrivain français habite Antony. Il a écrit plus de cent cinquante romans pour la jeunesse dont la célèbre série Fantômette. Il est aussi scénariste notamment pour la série de bande dessinée Les 4 as.
  • Stéphane Sirkis (° 1959 - † 1999) - Né à Antony, il fut le guitariste du groupe de musique Indochine. Il est le frère jumeau du chanteur de ce groupe. Il fut un compositeur ainsi qu’un co-présentateur d’une émission de télévision.
  • Nicolas Sirkis (° 1959) - Né à Antony, il est le co-fondateur du groupe de musique Indochine. Il en est le chanteur. Il est également guitariste, tout comme son frère jumeau Stéphane, guitariste mais aussi parolier du groupe.
  • Laurent Lafforgue (° 1966) - Il est un brillant mathématicien français. Né à Antony, il fut élève à l'école Jules-Ferry, puis au lycée Descartes. Il a été lauréat en 2002 de la très prestigieuse médaille Fields qui n’est autre que l’équivalent du prix Nobel en mathématiques.
  • Didier Drogba (° 1978) - Il est un footballeur ivoirien vedette évoluant actuellement dans le club anglais de Chelsea. Il passa une large partie de son enfance dans le quartier des Baconnets à Antony.

De nombreuses personnalités ont fréquenté Antony. On peut citer l'organiste et compositeur français Augustin Barié ou encore le romancier et essayiste français Léon Bloy qui y vécut durant jusqu'en 1893. Citons également le militaire François Louis Bouchu dont le nom figure sur l'arc de triomphe de l'Étoile.

Économie

La commune dispose d'une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris.

Revenus de la population et fiscalité

Le revenu moyen par ménage antonien est de 24 915 € par an (avec de fortes disparités entre les quartiers), ce qui est largement supérieur à la moyenne nationale de 15 027 € par an[125]. Au niveau de la fiscalité, on dénombre 818 antoniens redevables de l'impôt sur la fortune (ISF). L'impôt moyen sur la fortune à Antony est de 3 857 €/an contre 5 683 €/an au niveau de la moyenne nationale. Le patrimoine moyen des redevables antoniens de l'ISF est estimé à environ 1 295 062 €/an[125].

Emploi

La commune d'Antony fait partie de la zone d’emploi de Boulogne-Billancourt[126]. La population active totale de la commune s'élève à 27 979[127]. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans est de 79 % sachant que la moyenne nationale est de 82,2 %. On dénombre 2 216 chômeurs. En 1999, Antony a un taux de chômage s'élevant à 7,9 %. Ce dernier étant bien plus faible que la moyenne nationale qui est quant à elle de 12,9 %. Le pourcentage d'actifs est de 46,7 % contre 45,2 % au niveau national. Il y a 16,4 % de retraités, 29,3 % de jeunes scolarisés et enfin 7,5 % de personnes autres sans activité[127].

Répartition des emplois par domaine d'activité

  Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Antony 0 % 4,2 % 33 % 26,1 % 25,2 % 11,5 %
Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : INSEE[125]

La commune dispose d'une agence ANPE pour la recherche d'emploi.

Entreprises et commerces

Les bureaux du parc de haute-technologie

Le nombre total d'établissements est d'environ 2 378 (en décembre 2004). Ce qui place Antony au 124e rang national. [128]. On peut dénombrer principalement treize types d'établissements[129]. Les établissements de l'industrie agricole et alimentaire représentent 1,3 % du nombre total d'entreprises avec un nombre de trente établissements, les industries des biens de consommation représentent 2,6 % avec soixante deux établissements, les industries automobiles comptent deux entreprises soit 0,1 %, les industries des biens d'équipement représentent une part de 1,8 % avec quarante trois entreprises. L'industrie des biens intermédiaires comporte quarante sept entreprises soit 2 %, l'énergie s'élève à 0 %, la construction avec ses cent soixante et onze entreprises représente 7,2 %, le commerce représente pas moins de 23,4 % du nombre total d'entreprises avec cinq cent cinquante sept établissements, le transport comprend quatre vingt sept établissements soit 3,7 %. Les activités immobilières totalisent soixante cinq entreprises soit 2,7 %, les services aux entreprises représentent 26 % avec six cent dix-neuf établissements, les services aux particuliers comprennent deux cent trente six entreprises soit 9,9 % et enfin pour ce qui touche au dernier type d'établissement à savoir l'éducation, la santé et l'action sociale on dénombre quatre cent cinquante-neuf entreprises soit 19,3 % du nombre d'établissements total. La disparition progressive des commerces de bouche au profit de commerces et d'activités de service (optique, agences immobilières...) est une question périodiquement soulevée.

Le pôle de haute-technologie, le long de l'A86

Les principaux pôles d'activités et de recherche présents à Antony sont :

  • Le Cemagref ou Institut de recherche pour l'ingénierie de l'agriculture et de l'environnement (et originellement Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et des forêts) créé à paris en 1944 s'installa à Antony en 1956. Depuis, de nombreux centres ont été créés en province. Le centre d'Antony est notamment spécialisé dans la qualité des eaux.
  • La société Sanofi-Aventis, à l'époque Saint-Gobain puis Rhône-Poulenc, créa à Antony en 1952 un centre de recherche consacré à la chimie. Ce centre fut créé sur un terrain de 6 ha, occupé par des cultures maraîchères, près de la Croix de Berny. Ce centre a été entièrement réaménagé de 1984 à 1988, sur les plans des architectes A. Chamussi et Alexandre Chemetoff.
  • L'Antonypole est un parc d'affaires constitué de l'ancienne zone industrielle, construite au sud de la ville dans les années 1970, et de l'ancien parc de haute technologie, construit dans les années 1980 autour de la nouvelle sous-préfecture. En 2008, ce parc d'affaires regroupe de grands établissements dans les secteurs de la santé, de la recherche, de l'électronique de précision, comme Dräger médical, Essilor, Siemens, Stallergènes, Taema, Vannier Photelec... La priorité est donnée aujourd'hui à l'installation d'entreprises à haute valeur ajoutée, souhaitant s'installer au sud de Paris.

Riche de diversités, vivant, coloré, le marché d'Antony a depuis longtemps acquis ses lettres de noblesse. Son origine remonte à François Ier qui, en 1545, instaura les foires hebdomadaires du jeudi à Antony[130]. Depuis les jours et les lieux ont été modifiés, le marché s'est déplacé des trottoirs de la rue Mounié vers la place Firmin Gémier, pour s'installer en 1957 sur la place du centre-ville. C'est l'un des deux marchés les plus importants du sud parisien. La grande halle a été totalement reconstruite entre 2003 et 2006[131].

Culture et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Ancienne manufacture royale des cires

Ancienne manufacture royale de cires

L'Ancienne manufacture royale des cires[132] dont le nom exact était « Manufacture d'Antony pour le blanchissage des cires & la fabrique des bougies » se situe actuellement au 14 avenue du Bois-de-Verrières. Cette manufacture a été fondée en 1702 par Péan de Saint-Gilles, elle devient manufacture royale en 1719 et sa devise était Deo, regique laborant, c'est-à-dire Elles (les abeilles) travaillent pour Dieu et pour le Roi[133]. Le bâtiment d'origine a été construit en 1714, on y produisait bougies et chandelles pour la cour de Versailles et les autres châteaux de la région. Ce bâtiment est aujourd'hui occupé par les Sœurs de Saint-Joseph de Cluny qui s'y sont installées en 1890.

Maison Saint-Jean

La maison Saint-Jean

La Maison Saint-Jean, ancienne propriété Chénier dite de la Belle Levantine[134]. Ce bâtiment a été construit par Louis-Sauveur Chénier, fils cadet de Louis Chénier, et frère d'André Chénier sur les plans de l'architecte Georges Auguste Ranchon. En 1820[135], cette maison est achetée par Jean-Charles Persil, ministre de Louis-Philippe, qui y meurt en 1870. En 1880[12], elle devient la propriété de quatre prêtres parisiens qui, en 1898 y font construire le bâtiment de brique et de pierre qui servira de séminaire aux marianistes. Après leur expulsion, le bâtiment est transformé en pension de famille. L’ensemble a été racheté par les marianistes en 1965, avant qu’ils n’y construisent les bâtiments de l’Institution Sainte-Marie.

Monuments religieux

L'église Saint-Saturnin

Le patrimoine architectural religieux d'Antony est riche, tant du point de vue historique : l'Église Saint-Saturnin est l'église d'Île-de-France qui conserve les parties les plus anciennes, car datant de l'époque carolingienne, que d'églises à l'architecture résolument moderne.

Située dans le joli cadre d'une place plantée de tilleuls, sur l'emplacement de l'ancien cimetière, l'église Saint-Saturnin présente un triple intérêt historique, archéologique et artistique[136]. À l'intérieur, outre le lave-mains de l'époque carolingienne, on peut admirer de beaux vitraux de la fin du XIXe siècle, début du XXe siècle. Le chœur est de la fin du XIIe siècle, le clocher du XIVe, la nef du XVe siècle, la chapelle sud est moderne. Le beffroi soutient quatre cloches dont la plus ancienne, Charlotte-Geneviève, date de 1730. Ce monument a été l'objet d'importants travaux de rénovation ces dernières années. Le presbytère, sur la place de l'église, a été restauré en 1989. Cette église fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 19 octobre 1928. Dans la chapelle « Sainte-Marie Mère de l'Église » de l'Institution Sainte-Marie d'Antony, construite en 1968 sur les plans des architectes Georges Dengler et Zunz, on peut admirer une très belle et très grande paroi ajourée en briques, œuvre du maître-verrier Henri Martin-Granel, ainsi qu'une grande fresque de céramique de 41 m², œuvre de Jacqueline Bechet-Ferber. Le bâtiment principal de l'église Sainte-Jeanne-de-Chantal provient de l'exposition coloniale de 1931. Pour ne pas la confondre avec l'église Sainte-Jeanne-de-Chantal située à Paris, on a ajouté le qualificatif « hors-les-murs » pour préciser qu'elle n'était pas dans les murs de Paris. L'église Saint-Jean-Porte-Latine a été construite de 1964 à 1967, sur les plans des architectes Pierre Pinsard et Hugo Vollmar. L'église a été consacrée au culte catholique le . Elle est dédicacée à saint Jean-Porte-Latine, patron de l'industrie du livre. Le « signal urbain », surmonté d'une croix géante, a été inauguré le . L'église Saint-François d'Assise fut construite, durant l'année 1972, sous la direction de l'architecte Paul Henry de même que l'église Saint-Maxime qui fut construite de 1978 à 1980 et consacrée au culte catholique le . L'église Sainte-Odile fut construite en 1933, sous la direction de l'architecte Charles Venner, dans le cadre des « chantiers du Cardinal ». L'église évangéliste baptiste, d'une architecture moderne comportant d'importants vitraux, a été entièrement reconstruite, compte tenu du projet d'aménagement de la Croix-de-Berny, et inaugurée en mars 2001.

Espaces verts

Vue du parc Heller

Grâce à une politique d'expansion, de protection et de valorisation de l'environnement, Antony compte parmi les villes les plus vertes de France : sans compter le parc de Sceaux, c'est en effet un immense poumon vert de 750 000 m2 de parcs, de bois, d'allées arborées. [137]. Antony bénéficie du label « ville fleurie » avec deux fleursFichier:Ville fleurie.svgFichier:Ville fleurie.svg attribuées depuis 2002[138] par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[139]. La terre de la région convient particulièrement bien aux glycines qui couvrent les pavillons au printemps, ainsi qu'aux rosiers, d'où les noms des communes voisines de Fontenay-aux-Roses et l'Hay-les-Roses. Antony compte plusieurs parcs, dont les plus importants sont [140] : le parc de Sceaux (environ 180 ha dont 60 ha sur la commune d'Antony), le parc Heller (9,6 ha), le parc Raymond-Sibille (1,4 ha), le parc Bourdeau (1,2 ha), la coulée verte des Godets (2,66 ha) et la coulée verte du Paradis (2,2 ha), la coulée verte du TGV (7 ha), le bois de l'Aurore (2,6 ha). Ces parcs sont plantés d'arbres remarquables, pour leur dimension, leur âge, leur caractère historique, leur rareté botanique ou leur port particulièrement élégant ou pittoresque. La ville est plantée de plus de 50 espèces différentes[141]. À l'intérieur du parc Heller, la Ferme d'Antony permet aux enfants de rencontrer le cochon, la vache, la chèvre et le mouton, mais aussi les poules, les oies, les lapins,…

Gastronomie

L'amandier, arbre remarquable d'Antony

Antony dispose de plusieurs restaurants de qualité, dont L'Amandier (cuisine française traditionnelle) cité par Gault-Millau 2007 et par le Bottin Gourmand 2007. Ce restaurant doit son nom au très bel amandier, planté vers 1850, qui se trouve près de l'hôtel-de-ville. Sur le CD 920, se trouvent trois restaurants très proches : La Tour de Marrakech (cuisine marocaine dans un décor typiquement marocain), le Le pressoir (cuisine gastronomique), l'un des restaurants les plus anciens d'Antony et son voisin Les Philosophes, un restaurant original où la gastronomie rime avec la dialectique, ce restaurant incite en effet aux rencontres et aux discussions philosophiques.

Patrimoine culturel

Au début du XXe siècle, Antony disposait de trois salles de cinéma[142], dont :

  • le Family Palace (2 rue de Fresnes), construit en 1922, exploité jusqu'en 1981
  • L'Artistic, construit en 1928, municipalisé en 1981, rebaptisé Le Sélect Louis-Daquin et classé cinéma Art et Essai
  • le Ciné du Soleil-Levant (6 rue du Soleil-Levant), construit en 1930, rebaptisé L'Eden en 1948, peu avant sa fermeture.

Aujourd'hui, seul subsiste le cinéma Le Sélect. En 1995, au vu de sa fréquentation grandissante : 49 000 spectateurs en 1983, 100 000 en 1995, la ville a étudié le remplacement de cette salle par un complexe commercial de quatre salles sur le même emplacement[143]. Les associations locales ont souhaité le maintien d'une programmation ambitieuse et de qualité. Le principe de reconstruction a été adopté par le conseil municipal en avril 1997[144] mais, en mai 2008, les travaux n'ont pas encore démarré. Le , ce cinéma a eu les honneurs de la profession, lorsque Christine Beauchemin-Flot, sa directrice, a reçu le Trophée de l'exploitante de l'année. Ce trophée est remis tous les ans, par Le Film français, hebdomadaire de référence dans la profession.

Des scènes du film Né de père inconnu de Maurice Cloche (1950) ont été tournées[145] dans la pouponnière Paul Manchon (démolie au début des années 2000).

La bibliothèque municipale, reconstruite en 1990, a la particularité[146] de disposer d'un très important atelier Braille, l'un des rares en France à proposer gratuitement aux non-voyants un grand choix de livres. En 1995, la ville s'est également équipée d'un nouveau bibliobus[147] qui peut transporter 2 500 documents. Ce bibliobus dessert onze arrêts dans tous les quartiers d'Antony.

Le conservatoire Darius-Milhaud

Antony dispose d'un conservatoire (dépendant désormais de la Communauté d'agglomération des Hauts de Bièvre), agréé par l'Etat, le conservatoire Darius Milhaud qui accueille chaque année plus de mille deux cent cinquante élèves encadrés par un corps professoral de plus de soixante-dix professeurs[148]. Il a pour principale mission de faire découvrir, apprécier et apprendre la musique, la danse et l'art dramatique dans le cadre d'un cursus d'études au sein de différents départements. Le conservatoire a été inauguré le 7 décembre 1996[149]. Des hommages ont été rendus à Darius Milhaud, « parrain » de ce temple de la musique ainsi qu'à Paul Arma, célèbre compositeur qui vécut à Antony et dont l'auditorium porte le nom.

En 1967 à l'initiative du maire, Georges Suant, un théâtre de 500 places, le théâtre Firmin-Gémier, a été installé dans la halle construite en 1930 sur la place du marché. Quelques améliorations ont été apportées : les sièges ont été disposés sur des gradins. Le premier directeur fut Jacques Sarthou (acteur, metteur en scène), alors directeur du Théâtre de l'Île-de-France. Le choix de donner le nom de Firmin Gémier à ce nouveau lieu n'a pas été fait au hasard par Jacques Sarthou. En effet, souvent désigné comme le fils spirituel de Gémier parce qu'il a eu une expérience similaire dans un théâtre ambulant, il a tout naturellement souhaité que ce nouveau théâtre de la banlieue sud porte ce nom[150]. Plusieurs directeurs très créatifs ont animé ensuite ce théâtre : Jean Rougerie nommé en 1972, Pierrette Garreau et Marc Ansel en 1979, Gérard Savoisien en 1984, René Chéneaux en 1991, François Kergourlay en 1995, Marc Jeancourt en 2000, tous ces directeurs ont apporté à Antony une vie culturelle qui a trouvé rapidement un public fidèle. En 2003 a été créé un « espace cirque », scène nationale, où les chapiteaux de « nouveaux cirques » s'installent régulièrement. Scène conventionnée[151], dans le cadre de la communauté d'agglomération des Hauts de Bièvre, le théâtre Firmin Gémier a été associé en 2007 au Théâtre La Piscine de Châtenay-Malabry. Le caractère spartiate et malcommode des infrastructures contraste avec la richesse de la programmation.

Photos

Notes et références

  1. « Calcul de l'orthodromie entre Antony et Paris » (consulté le )
  2. « Présentation géographique dans le PLU » (consulté le )
  3. « Les cours d'eau (sur le site de la ville) » (consulté le )
  4. « Le ruisseau des godets sur le site du SANDRE (Service d’administration nationale des données et référentiels sur l’eau) » (consulté le )
  5. « La Bièvre sur le site du SANDRE (Service d’administration nationale des données et référentiels sur l’eau) » (consulté le )
  6. « Délibération du conseil municipal (sur le site de l'APPA) » (consulté le )
  7. « Schéma départemental des espaces naturels sensibles » (consulté le )
  8. « Fiche sur Antony sur le site meteofrance.com » (consulté le )
  9. a et b « Rapport du Ministère de l'équipement 23.08.2005 » (consulté le )
  10. « Données sur le climat d'Orly sur le site linternaute.fr : les données pour Antony n'existant pas sur le site linternaute.fr, celles d'Orly sont présentées par défaut, sauf pour l'ensoleillement qui est la donnée de Paris-Montsouris. » (consulté le )
  11. « Relevés Orly 1961-1990 » (consulté le )
  12. a b c d e f g h et i Antony - Cinq siècles de rues et de lieux-dits Y. Firino APPA 1998 ISBN 2951292406
  13. « Site consacré à l’avancement des travaux de l’A86 à Antony » (consulté le )
  14. PLU
  15. page 22 du Bulletin municipal officiel, n° 35 de novembre 1989
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  97. Chapitre Vie scolaire du site de la ville
  98. Site du lycée Théodore Monod
  99. annuaires annuels de l'Institution
  100. Site du fongecif
  101. Site des IUFM d'Île-de-France
  102. Guide de l'Académie de Versailles
  103. Blog de Citoyens à Antony
  104. Bulletin municipal officiel n° 33 de septembre 1989
  105. Site du syndicat étudiant UNEF
  106. Site de Patrick Devedjian
  107. Bulletin municipal officiel n° 173 de juin 2003
  108. Classement de l'Express
  109. de l'hôpital
  110. Site d'une association locale
  111. Histoire de l'hôpital d'Antony
  112. Bulletin municipal officiel n° 173 de juin 2003
  113. Site de l'Établissement public de santé Erasme
  114. page 139 du Guide d'Antony, édition 2008, imprimé par la Mairie
  115. Site du Patrimoine de France
  116. page 5 du Bulletin municipal officiel n° 134 de septembre 1999
  117. Le dico du Tour
  118. Carte du parcours à Antony
  119. page 29 du Bulletin municipal officiel n° 206 d'octobre 2006
  120. Site de TDF, le 07/06/2007- TNT-Ile de France, le CSA a choisi
  121. Interview du directeur délégué de la chaîne, Walles Kotra - France Ô débarque sur la TNT Île-de-France
  122. Site officiel de la commune d'Antony - Réseau WiFi
  123. Site de la Chambre de métiers et de l'artisanat des Hauts-de-Seine
  124. Site d'Antony Place publique
  125. a b et c Données démographiques d'après l'INSEE publiées par linternaute - Emploi
  126. Rapport de l'INSEE - Les zones d'emploi en Ile-de-France
  127. a et b Données INSEE publiées par linternaute - Fiche emploi
  128. Source INSEE publiées par linternaute - Entreprises et services
  129. Indices de l'INSEE et synthétisés sur linternauteinformations partielles
  130. page 6 du Bulletin municipal officiel n° 128 de janvier 1999/
  131. page 13 du Bulletin municipal officiel n°206 de décembre 2006
  132. Inventaire Base Mérimée : IA00121241
  133. La manufacture de cires (sur le site de l'APPA)
  134. Inventaire Base Mérimée : IA00121237
  135. La maison Chénier (sur le site de l'APPA)
  136. page 33 de Le patrimoine des communes des Hauts-de-Seine, éditions Flohic, ISBN 2908958953
  137. Bulletin municipal officiel n°44 d'octobre 1990
  138. page 5 du Bulletin municipal officiel n° 167 de décembre 2002
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  141. Site consacré aux arbres d'Antony
  142. Le cinéma et les Hauts-de-Seine, éditions Sogemo, 1993
  143. page 19 du Bulletin municipal officiel n° 106 de novembre 1996
  144. pages 12 à 14 du Bulletin municipal officiel n° 112 de mai 1997
  145. Site spécialisé dans les lieux de tournage de films
  146. page 34 du Bulletin municipal officiel, n° 60 d'avril 1992
  147. page 22 du Bulletin municipal officiel n° 92 de mai 1995
  148. Information sur le site de la ville
  149. page 5 du Bulletin municipal officiel n+108 de janvier 1997
  150. Page consacrée au théâtre Firmin-Gémier sur le site Theatre-on-line
  151. Site du Théâtre Firmin-Gémier

Voir aussi

wikilien alternatif2

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Antony.

Bibliographie

  • Jean-Pierre Tarin, Les Notabilités du premier Empire : leurs résidences en Île-de-France, éditions Terana 2003
  • Yvonne Firino, Antony cinq siècles de rues et de lieux-dits, association pour la promotion du patrimoine d'Antony, éd. APPA, 1998
  • Lucien Baclé, Promenades à vélo aux environs ouest et sud des communes de Châtenay-Malabry, Antony, Verrières-le-Buisson, Massy : 17 circuits, de 10 à 45 km, sur d'agréables routes secondaires, éd. L. Baclé, 1996, (ASIN B000X9Y8I8)
  • Collectif, monographie Antony, des origines à nos jours, éd. Connaissance d'Antony, 1987 ISBN 2950223508
  • Collectif, Point d'écoute , éd. Service municipal de la jeunesse de la ville d'Antony, 1978, (ASIN B0014NONSM)

Article connexe

Liens externes

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