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« Francisation » : différence entre les versions

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{{Homonymes|Francisation (homonymie)}}

La '''francisation''' désigne l'extension de la [[français|langue française]] par son adoption en tant que [[langue maternelle]] ou non, adoption pouvant être subie ou voulue par les populations concernées<ref>http://www.cnrtl.fr/definition/francisé</ref>{{,}}<ref>{{lien web|lang=fr|url=http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8349464|titre=Fiche ''franciser'' dans Le grand dictionnaire terminologique de l'Office québécois de la langue française|consulté le=9 janvier 2015}}</ref>{{,}}<ref>''Dictionnaire Général Et Grammatical, Des Dictionnaires Français'', Tome {{2nd}}, 1851.</ref>{{,}}<ref>''Nouveau Vocabulaire Français, Où L'on A Suivi L'orthographe Adoptée''.</ref>{{,}}<ref>''Le Québécois - Dictionnaires et Langues''.</ref>.

== Dans le monde ==
Le nombre de [[Francophonie|francophones]] (au sens de « sachant lire et écrire le français » mais en excluant ceux sachant juste le parler car ces statistiques sont difficiles à obtenir) dans le monde ne cesse d'augmenter, passant de {{Unité|106|millions}} en 1985<ref>{{Lien web |url=http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/francophonie/francophones-monde.shtml
|titre=106 millions de francophones en 1985 (Haut Conseil de la Francophonie)
|site=www.ladocumentationfrancaise.fr
|consulté le=3 juillet 2010}}</ref> à {{Unité|173.2|millions}} en 1997<ref>{{pdf}}{{Lien web |url=http://www.erudit.org/revue/cqd/2003/v32/n2/008997ar.pdf
|titre=« La francophonie de demain : essai de mesure de la population appartenant à la francophonie d’ici 2050 », par Richard Marcoux et Mathieu Gagné
|site=www.erudit.org
|consulté le=19 juin 2010}}</ref>, 183 millions en 2005, 200 millions en 2007<ref>[http://www.francophonie.org/Rapport-2006-2008.html Rapport de L'OIF 2006-2008] sur ''http://www.francophonie.org''.</ref> , 220 millions en 2010 (+10 % par rapport à 2007)<ref>[http://www.francophonie.org/La-langue-francaise-dans-le-monde,34384.html La langue française dans le monde 2010] sur ''http://www.francophonie.org''.</ref> et '''274''' '''millions''' en 2014 (+25 % par rapport à 2010)<ref>http://www.lepetitjournal.com/international/france-monde/mag/198917-langue-francaise-le-monde-compte-274-millions-de-francophones</ref>{{,}}<ref>http://populationsdumonde.com/274-millions-de-francophones-dans-le-monde</ref>. L'[[organisation internationale de la francophonie]] (OIF)<ref name="Rapport Francophonie">''Rapport Francophonie 2008-2010 du Secrétaire général de la Francophonie OIF'', Nathan, 384 pages.</ref> prévoit une très forte augmentation du nombre de francophones en [[Afrique]] avec la hausse du niveau d'éducation : leur nombre devrait atteindre 400 millions en 2025 puis 715 millions en 2050 (prévision revue à la hausse en 2010), puis atteindre 1 milliard en 2060 (prévisions revue à la hausse en 2013)<ref>http://www.lefigaro.fr/culture/2013/03/20/03004-20130320ARTFIG00318-un-milliard-de-francophones-en-2060.php</ref> c'est-à-dire être multiplié par 5, alors que la population mondiale ne se multiplierait que par 1,5 sur la même période<ref>{{pdf}}[http://www.erudit.org/revue/cqd/2003/v32/n2/008997ar.pdf Cahiers québécois de démographie, vol. 32, {{numéro|2}}, 2003, {{p.|273-294}}.], sur ''http://www.erudit.org''.</ref>{{,}}<ref name="Marcoux">Richard Marcoux, [http://www.ledevoir.com/non-classe/69236/agora-la-francophonie-de-demain Agora: La francophonie de demain].</ref>. Selon ces projections, la population francophone devrait donc passer de 3 % en 2000 à plus de 8 % de la population mondiale en 2050 et neuf francophones sur dix ayant de 15 à 29 ans seraient des Africains<ref name="Marcoux"/>.

Selon l'OIF, le chiffre de 220 millions de francophones est sous-évalué<ref>[http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/sommet-francophonie-montreux-octobre-2010/p-13329-Francophonie-un-avenir-africain.htm Francophonie : un avenir africain] sur ''http://www.tv5.org''.</ref>, car il ne comptabilise que les personnes sachant écrire, comprendre et parler couramment le français, excluant ainsi du décompte une grande partie de la population africaine qui ne sait pas écrire<ref>[http://www.afriqueavenir.org/2010/10/15/l%E2%80%99afrique-un-continent-refuge-pour-la-francophonie/ L’Afrique, un continent refuge pour la francophonie] sur ''http://www.afriqueavenir.org''.</ref>. Le français est aussi la langue dont la part relative de locuteurs augmente le plus rapidement dans le monde<ref name="Rapport Francophonie"/>. Quant au [[Conseil économique, social et environnemental|Conseil économique et social]], il estime que le nombre mondial de personnes parlant et comprenant le français aurait dépassé la barre des 500 millions en 2000<ref>[http://www.francophonie.org/spip.php?page=les-derniers-discours Les derniers discours], sur ''http://www.francophonie.org''.</ref>{{,}}<ref>[http://www.conseil-economique-et-social.fr/fr/actualite/evenements_manifs/prochains_eve.asp Prochains évènements], sur ''http://www.conseil-economique-et-social.fr''.</ref>.

Depuis sa création, de plus en plus de gouvernements rejoignent l'OIF : de 21 gouvernements à sa création en 1970, elle en compte 77 en 2013<ref>http://www.francophonie.org/-77-Etats-et-gouvernements-.html</ref> (57 membres et 20 observateurs), les derniers l'ayant rejoint en 2012 étant le [[Qatar]] (membre) et l’[[Uruguay]] (observateur)<ref>http://www.francophonie.org/Les-membres-de-l-OIF-classes-par.html</ref>, ce qui fait d'elle la plus grande organisation linguistique mondiale.

Le français est aussi la langue étrangère la plus apprise après l’anglais<ref>{{Lien web
|url=http://www.ambafrance-ro.org/index.php/fr_FR/dossiers/la-cooperation-et-l-action-culturelle/la-cooperation-educative/l-enseignement-du-francais-en-roumanie/12-bonnes-raisons-generales-d-apprendre-le-francais
|titre=12 bonnes raisons générales d’apprendre le français…
|site= Ambassade de France
|consulté le=3 juillet 2010}}</ref>{{,}}<ref>{{fr}}{{pdf}}{{Lien web
|url= http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/promouvoir_FR_p-p.pdf
|titre=Promouvoir la Langue française dans le monde
|site=www.diplomatie.gouv.fr
|consulté le=3 juillet 2010.}}</ref>. Les personnes apprenant le français sont aussi en forte augmentation, près de 30 % entre 1994 et 2004<ref>{{Lien web
|url=http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-info/i3693.asp |titre=Rapport d'information de l'Assemblée nationale |site=www.assemblee-nationale.fr
|consulté le=3 juillet 2010}}</ref> tous continents confondus, l'Afrique étant en tête avec une augmentation de 60,37 % de 1994 à 2002, passant de {{formatnum:32808681}} apprenants du français en 1994 à {{formatnum:52617368}} en 2002<ref>''Rapport de la francophonie 2006-2007''</ref> et de 62 % de 1994 à 2004, suivie de l'[[Asie]] avec une augmentation de 48,8 % de 1994 à 2004<ref>{{Lien web
|url=http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-info/i3693.asp
|titre=Rapport d'information la situation de la langue française dans le monde
|site=ministère des Affaires étrangères
|consulté le=3 juillet 2010}}</ref>.

En 2010, l'espace francophone représente 20 % du commerce mondial des marchandises, en augmentation par rapport à 2005<ref>[http://www.francophonie.org/Espace-francophone-19-du-commerce.html francophones représente 20 % du commerce mondial] sur ''http://www.francophonie.org''.</ref>.

En 2013, les 77 États et gouvernements de l’OIF totalisent 990 millions d’habitants, soit 14 % de la population mondiale.

Dès 2015, l'espace francophone, tout comme l'espace [[Arabe|arabophone]], devrait dépasser en population l'espace [[Hispanité|hispanophone]], devenant ainsi le {{3e}} au monde après les espaces [[Monde anglo-saxon|anglophone]] et [[Langues chinoises|sinophone]]<ref>{{Lien web
|url=http://www.francophonie.org/IMG/pdf/espaces_linguistiques.pdf
|titre=Aperçu sur quelques espaces linguistiques dans le monde
|auteur=Observatoire démographique et statistique de l’espace francophone
|site=francophonie.org
|consulté le=18 septembre 2013
}}</ref>.

D'après une étude commandée en 2014 par la banque [[Natixis]], {{Citation|Le français sera la langue la plus parlée dans le monde en 2050, détrônant l'anglais puis l'espagnol et finalement le mandarin en 2050}}. Cependant ces chiffres doivent être nuancés : Natixis a en effet considéré comme francophones tous les habitants des pays où le français est une langue officielle, « ce qui ne sera probablement pas le cas », précise [[Forbes Magazine]]<ref>http://actualite.portail.free.fr/societe/26-03-2014/la-langue-franccedilaise-pourrait-deacutetrocircner-lamp039anglais-en-2050/</ref>{{,}}<ref>http://www.france24.com/fr/20140326-francais-langue-etude-2050-forbes/</ref>{{,}}<ref>http://rue89.nouvelobs.com/2014/03/25/francais-sera-langue-plus-parlee-2050-250956</ref>{{,}}<ref>http://www.lesinrocks.com/2014/04/07/actualite/le-francais-sera-t-il-la-langue-la-plus-parlee-en-2050-11496161/</ref>{{,}}<ref>http://lci.tf1.fr/france/le-francais-langue-du-futur-8390338.html</ref>{{,}}<ref>http://www.actualitte.com/patrimoine/le-francais-langue-la-plus-parlee-du-monde-en-2050-49097.htm</ref>.

== Europe ==
Selon le groupe de prospective ''Global Europe Anticipation Bulletin'' (''GEAB''), l'importante croissance démographique de la France (et des pays francophones d'où viennent une grande partie des immigrants arrivant dans l'Union européenne) est la clé de la renaissance du français en tant que langue trans-européenne de premier plan. Du fait de ses quelque 80 millions de locuteurs (en rapide augmentation), le français est déjà la deuxième langue maternelle de l'Union européenne. L'effacement de la période de l'après-guerre, laquelle vit la langue française perdre de son attrait en tant que langue politique des élites, joue un rôle positif dans le regain de vitalité du français<ref>{{en}} ''Global Europe Anticipation Bulletin'' (''GEAB''), [http://www.leap2020.eu/Which-languages-will-the-Europeans-speak-in-2025-Heavy-trends-in-the-EU-s-new-linguistic-equilibriums-in-one-generation_a1034.html {{lang|en|Which languages will the Europeans speak in 2025?}} Heavy trends in the EU’s new linguistic equilibriums in one generation from now], Excerpt GEAB {{numéro|13}} (March 16, 2007) : {{Citation étrangère|lang=en|The revival of French: The significant demographic growth of France (and French-speaking countries where a large part of EU immigrants come from) is key in the revival of French as a major trans-European language. With some 80 million « native » French-speakers (fastly growing), French is already the EU’s second mother-tongue. The fading away of the post-1939/1945 era, which initiated the collapse of the French language’s attractiveness as the political language of the elites (3), plays a positive role in French’s renewed vitality.}}</ref>.

Selon l'[[Eurobaromètre]] spécial numéro 386 de février/mars 2012 intitulé ''Les Européens et leurs langues''<ref name="europa">http://ec.europa.eu/public_opinion/archives/ebs/ebs_386_fr.pdf</ref>{{,}}<ref name="lke">http://languageknowledge.eu/countries/eu27</ref>, le français est la deuxième langue étrangère la plus couramment maitrisée dans l'Union européenne des 27 parmi les plus de 55 ans avec 6,10 % derrière l'anglais et ses 11,70 %. Parmi les personnes âgées de 35 à 54 ans, sa maitrise progresse à 7,94 % de la population (toujours deuxième) contre 21,59 % pour l'anglais. Parmi les jeunes de 15 à 34 ans, la maitrise du français progresse encore à 9,05 %, toujours deuxième derrière l'anglais et ses 28,24 %, et désormais talonné par l'Allemand qui rattrape le français avec 8,73 %. Enfin, globalement, le français est la deuxième langue étrangère la plus maitrisée dans l'Union après l'anglais avec 7,62 % des européens déclarant la maitriser contre 20,09 % pour l'anglais.

En 2012, l’[[Agence universitaire de la Francophonie]] (AUF) décide de la mise en place de Centres de réussite universitaire en Europe centrale et orientale. Cette action entend renforcer l’enseignement du et en français et la présence francophone au sein des établissements membres de l’AUF en Europe centrale et orientale. Elle met en place au sein des universités partenaires des espaces didactiques dotés de ressources pédagogiques et d’équipements techniques de pointe, ainsi que des médiathèques ; l’ensemble favorise la diffusion de ressources francophones centrées sur l’apprentissage du français. 30 Centres de réussite universitaire seront installés dans des universités membres implantées dans 10 pays (Arménie, Bulgarie, Kazakhstan, Lituanie, Moldavie, Roumanie, Russie, Slovaquie, Turquie, Ukraine)<ref name="auf">http://www.auf.org/actualites/rapport-dactivite-2012/</ref>.

En 2009/2010, le pourcentage de la population totale des élèves du niveau primaire qui apprennent le français est de 4,1 % contre 73,0 % pour l’anglais et 4,0 % pour l’allemand, ce qui en fait la {{2e}} langue la plus couramment apprise en primaire parmi les 27 pays de l'Union européenne. Le français est la langue étrangère la plus enseignée dans la Communauté flamande de Belgique, en Irlande et au Royaume-Uni.<ref>http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf {{p.|62-63}}</ref>.

=== Francisation historique de la France ===
==== Moyen Âge ====
Au [[Moyen Âge]], la [[France]] n'a pas d'unité linguistique, car au début du {{s|IX}} le [[latin]] n'est plus qu'une langue « sacrée », on y parle différentes langues germaniques, [[basque]], celtique, et romanes, ces dernières morcelées en différents [[dialecte]]s, que l'on peut regrouper en trois différents groupes :
* le [[francoprovençal]] (ou arpitan)
* les langues d'[[oc]] et d'[[oïl]] (ces deux mots étant des façons phonétiques de dire « oui ») :
**[[langues d'oïl]] dans le nord avec le picard, le normand, l'angevin, le champenois, le saintongeais ; cette région était encore très [[germanique]] et de nombreux seigneurs composaient le système [[féodal]]
**[[langues d'oc]] (ou [[occitan]]) dans le sud avec le [[limousin]], l'[[auvergnat]], le [[languedocien]], le [[gascon]], le [[provençal]] ; les langues de cette région, qui baignent durant des siècles dans la culture romaine, se rapprochent du [[latin]] (l'usage du droit [[Rome antique|romain]] était d'ailleurs courant)
* le [[catalan]] dans les [[Pyrénées-Orientales]].

À cette époque le [[français]] n'était qu'une langue parmi d'autres, appelée le « françoys », « franceis », ou « françois ». Mais elle a pour atout de se trouver dans une région en explosion démographique, Paris et sa région<ref>[http://sites.univ-provence.fr/francophonie/actualites/documents/histoire_francais/03_histoire_francais.pdf Histoire du français en France] {{pdf}}.</ref>. Le françois s'enrichit donc très vite grâce à l'apport des autres parlers d’oïl alentour, et plus [[Paris]] prenait de l'importance, plus des gens de tout le pays y affluaient, apportant avec eux leur variante [[linguistique]].

La période qui s'étend de la fin du {{XIe siècle}} au début du {{XIVe siècle}} correspond à une période de rayonnement du français [[moyen Âge|médiéval]]. Le français devient une langue internationale, parlée dans toutes les cours des royaumes d'Europe, ce qui laissa des marques dans toutes les langues européennes. Elle devient la « ''lingua franca'' » du monde, les lois sont rédigées en français, la diplomatie se fait en français.

Les langues d'oïl, sous leur forme [[normande]], s'introduisent en [[Angleterre]] dans le sillage de la conquête de ce pays par [[Guillaume le Conquérant]] en [[1066]]. Puis le normand céda, le règne du [[français]] y durera plus de trois cents ans. Le vocabulaire [[anglais]] en a de profondes marques : 70 % à 72 % de l'[[anglais]] vient du normand ainsi que du français<ref name="Des.mots.anglicisés.puis.refrancisés">{{Lien web |url=http://www.gringoire.com/des-mots-anglicises-puis-refrancises/ |titre=Des mots anglicisés puis refrancisés ! |site=gringoire.com |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>. On raconte qu'à cette époque on parlait plus français en [[Angleterre]] qu'en [[France]]<ref name="histlngfr"/>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.aibl.fr/fr/seance/discours/disc_crepin.html |titre=Quand les Anglais parlaient français par André Crépin.|site=aibl.fr |consulté le 4 avril 2010.}}</ref>{{,}}<ref>[http://www.roumanie-france.ro/200 Argumentaire en faveur de la langue française].</ref>.

On voit l'importance que commence à prendre le français quand, en [[1250]], [[Louis IX de France|Saint Louis]] commande une traduction de la [[Bible]] en [[français]].
L'érudit florentin Brunetto Latini écrit en langue d'oïl son ''Livre du Trésor'', vers [[1265]], et s'en explique en déclarant que c'est là, la « parlure plus délectable et plus commune à toutes gens ». Le chroniqueur vénitien M. da Canale assure, à la fin du {{XIIIe siècle}}, que {{citation|la [[langue française]] court le monde}}<ref>{{Lien web |url=http://books.google.com/books?id=AjWjXjozElYC&pg=PA95&lpg=PA95&dq=%22la+langue+fran%C3%A7aise+court+le+monde%22&source=bl&ots=fVSEGf9iNi&sig=dCcFxBtvuZHiWN02gSNxfE3QV0k&hl=en&ei=01sCTMLNM4bQMoyU_Ts&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=5&ved=0CFAQ6AEwBA#v=onepage&q=%22la%20langue%20fran%C3%A7aise%20court%20le%20monde%22&f=false |titre=Livre: Le souffle de la langue : voies et destins des parlers d'Europe, par Claude Hagège, page 95 |site=Books google |consulté le=2 juin 2010.}}</ref>.

C'est au {{XIIIe}} siècle qu'apparurent des œuvres littéraires en français. En [[1298]], [[Marco Polo]] rédige ses récits de voyages en français<ref><!--{{Lien web |url=http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/29/Marco_Polo%2C_Il_Milione%2C_Chapter_CXXIII_and_CXXIV.jpg |titre=photo d'une page de livre de Marco Polo : Il milione, chapitre CXXI |site=upload.wikimedia.org |consulté le=2 juin 2010.}}-->[[:Fichier:Marco Polo, Il Milione, Chapter CXXIII and CXXIV.jpg|photo d'une page de livre de Marco Polo : Il milione, chapitre CXXI]], consulté le 2 juin 2010.</ref>.

==== Ordonnance de Villers-Cotterêts ====
Mais c'est en [[1539]] que débute officiellement la francisation de la France avec la proclamation de l’ordonnance de Villers-Cotterêts, signée par François {{Ier}} : elle impose le français comme langue du droit et de l’administration en France, en remplacement du latin. Cependant<ref name="histlngfr">{{Lien web |url=http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/francophonie/histlngfrn.htm |titre=Histoire de la langue française, par Jacques Leclerc. |site= Agence intergouvernementale de la Francophonie, |consulté le 4 avril 2010.}}</ref>, il ne faut pas en conclure que tous les Français parlent cette langue : les historiens estiment que 10 % à 20 % de la population parle la langue du roi au {{s-|XVI|e}}<ref>{{Lien web |url=http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/Francophonie/HIST_FR_s3_Ancien-francais.htm |titre=L'Histoire du Français. La période féodale : l'ancien français. |site=tlfq.ulaval.ca |consulté le 4 avril 2010.}}</ref>. Bien que l'ordonnance soit relativement longue avec ses 192 articles<ref>[http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/francophonie/Edit_Villers-Cotterets-complt.htm Texte integral]</ref>, seuls les articles 110 et 111 concernaient la langue :

'''Texte original :'''
*110. Que les arretz soient clers et entendibles et afin qu'il n'y ayt cause de doubter sur l'intelligence desdictz Arretz, nous voullons et ordonnons qu'ilz soient faictz et escriptz si clerement qu'il n'y ayt ne puisse avoir aulcune ambiguite ou incertitude, ne lieu a en demander interpretacion.
*111. Nous voulons que doresenavant tous arretz, ensemble toutes aultres procedeures, soient de noz courtz souveraines ou aultres subalternes et inférieures, soient de registres, enquestes, contractz, commissions, sentences, testamens et aultres quelzconques actes et exploictz de justice ou qui en deppendent, soient prononcez, enregistrez et delivrez aux parties en langaige maternel francoys et non aultrement.

'''En français moderne :'''
*110. Afin qu’il n’y ait cause de douter sur l’intelligence des arrêts de nos cours souveraines, nous voulons et ordonnons qu’ils soient faits et écrits si clairement, qu’il n’y ait ni puisse avoir aucune ambigüité ou incertitude, ni lieu à demander interprétation.
*111. Nous voulons donc que dorénavant tous arrêts, et ensemble toutes autres procédures, soient de nos cours souveraines ou autres subalternes et inférieures, soient des registres, enquêtes, contrats, testaments et autres quelconques actes et exploits de justice ou qui en dépendent, soient prononcés, enregistrés et délivrés aux parties en langage maternel français et non autrement.

==== Temps modernes ====
En revanche, le français est couramment pratiqué dans toutes les cours européennes. En [[1685]], Pierre Bayle peut ainsi écrire que le français est « le point de communication de tous les peuples de l'Europe »<ref>{{Lien web |url=http://books.google.com/books?id=azU-vNSz6i0C&pg=PA286 |titre= L'enseignement du droit français en pays de droit écrit : (1679-1793) | prénom = Christian | nom = Chêne | éditeur = Google | consulté le = 3 avril 2010}}</ref>. Jusqu'à la fin du {{XVIIIe}} siècle, les élèves apprennent toujours à lire en latin, qui a toujours le statut de langue de transmission du savoir. Le français est enseigné de manière rudimentaire : simples notions d'orthographe et de grammaire. De plus, les classes se déroulent toujours en dialecte local afin de se faire comprendre des élèves, car ces dialectes sont toujours utilisés comme langue courante en France.

En juin [[1794]] l'abbé Grégoire révèle qu'on ne parlait le français que dans 15 départements sur 83, il lui paraît paradoxal, et pour le moins insupportable, de constater que moins de 3 millions de Français sur 28 parlent la langue nationale, alors que dans toute la [[Nouvelle-France]], cela fait plus de cent ans que le français est unifié et parlé couramment de [[Bâton-Rouge]] à [[Montréal]]<ref>{{Lien web |url=http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/francophonie/HISTfrQC_s1_Nlle-France.htm | titre=Histoire du Français au Québec. La Nouvelle-France (1534-1760) : L'implantation du français au Canada | consulté le = 4 avril 2010}}</ref>.

Mais c'est la [[Révolution française]] qui va marquer une amplification considérable de la francisation du territoire avec le « plan Talleyrand », qui prévoit de n'enseigner que le français afin de chasser cette {{citation|foule de dialectes corrompus, derniers vestiges de la féodalité}}.

Pour la première fois on associe langue et nation, le [[français]] est alors considéré comme le ciment de l'unité nationale<ref>{{Ouvrage | titre = Mille ans de langue française, histoire d'une passion | format = broché | ISBN = 978-2-2620-2270-9}}.</ref>.

Le 17 novembre [[1794]], en vue d'accélérer le francisation dans les campagnes, la Convention nationale adopte le décret de Joseph Lakanal et, le lendemain, toujours sur proposition de Lakanal, est décidée la création de {{formatnum:24000}} écoles primaires (une école par {{formatnum:1000}} habitants). Le gouvernement veut que le [[français]] s'impose là ou il y a des écoles, le décret du 27 janvier [[1794]] ordonne aux instituteurs de n'enseigner qu'en français {{citation |dans les campagnes de plusieurs [[Département français|départements]] dont les habitants parlent divers idiomes.}}

Les dialectes cèdent donc progressivement la place à un enseignement du français, la [[loi Guizot]] de [[1833]] amplifie le phénomène de francisation : {{citation|l'instruction primaire comprend nécessairement […] les éléments de la langue française.}}

En [[1831]] les lois visant à la francisation continuent à être votées, on peut par exemple voir cette directive de monsieur Auguste Romieu, sous-préfet de Quimper :

: {{citation |Multiplions les écoles, créons pour l'amélioration morale de la race humaine quelques unes de ces primes que nous réservons aux chevaux ; faisons que le clergé nous seconde en n'accordant la première communion qu'aux seuls enfants qui parleront le français [...].}}

Dans toutes les écoles, l'enseignement doit être fait en français, comme on le remarque dans les règlements locaux comme le règlement pour les écoles primaires élémentaires de l'arrondissement de Lorient, adopté par le Comité supérieur de l'arrondissement en 1836 et approuvé par le recteur en 1842<ref>{{Lien web |url= http://www.ph-ludwigsburg.de/html/2b-frnz-s-01/overmann/baf4/bretagne/langue4.doc | titre =La pratique du breton de l'Ancien régime à nos jours |site= PH Ludwigsburg |consulté le=27 mai 2010}}</ref>.

Vers [[1880]], les ministres de l’Instruction publique [[Jules Ferry]] et [[Jules Simon]] introduisent la notion de rédaction et de composition, puis l'étude de la littérature afin d'évoquer la dimension culturelle de la langue française.

'''2. Discipline'''

'''Article 19'''

''Chaque classe commence et se termine par une prière en français, qui est arrêtée par le comité local sur proposition du curé.''

'''Article 21'''

''Il est défendu aux élèves de parler [[breton]], même pendant la récréation et de proférer aucune parole grossière. Aucun livre breton ne devra être admis ni toléré. S'exprimer en breton et parler "grossièrement" font l'objet de la même prohibition''<ref>{{Lien web | url = http://www.ph-ludwigsburg.de/html/2b-frnz-s-01/overmann/baf4/bretagne/langue4.doc |titre=Règlement en 1836 adopté par le Comité supérieur de l'arrondissement |site= PH Ludwigsburg |consulté le= 27 mai 2010}}</ref>.

Mais c'est la loi Ferry qui en [[1881]] institue la gratuité de l'école primaire et en [[1882]] la rend obligatoire, imposant finalement la langue nationale sur tout le territoire français et la démocratisant.

Pourtant en [[1863]], sur 38 millions de Français on en comptabilisait toujours 7,5 millions ne connaissant pas la « langue nationale ». D'après les témoignages de l'époque, les enfants des villages ne retenaient presque rien du français appris à l'école, celui-ci « ne laisse pas plus de trace que le [[latin]] n'en laisse à la plupart des élèves sortis des collèges ». Les élèves reparlent leur [[patois]] à la maison.

Au cours du {{XXe siècle}} et jusque dans les années [[1960]], les gouvernements ont adopté pas moins de 40 lois concernant surtout l'enseignement, la presse, l'administration et l'orthographe.

Au début du {{XIXe siècle}}, le ministère de l'[[Ministère de l'Éducation nationale (France)|éducation nationale]] trouvait que la francisation était trop lente, les autorités décidèrent donc de nommer des professeurs d'une autre région pour les rendre incapables de parler les patois et donc les forcer à utiliser le français.

La [[Grande Guerre]] a aussi participé à la francisation de la France : des hommes de toutes les régions se retrouvant ensemble à combattre avec comme seule langue commune le français<ref>{{Lien web |url = http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/francophonie/HIST_FR_s9_Fr-contemporain.htm | titre = Histoire du français durant la grande guerre |site= U Laval |consulté le=27 mai 2010}}</ref>.

En [[1925]], [[Anatole de Monzie]], ministre de l’Instruction publique proclame : « Pour l'unité linguistique de la [[France]], il faut que la [[langue bretonne]] disparaisse »<ref>{{Lien web |url= http://books.google.com/books?id=abit8Yd6J-cC&pg=PA116 |titre=Le français et les langues historiques de la France | prénom = Hervé | nom = Abalain | site= Google |consulté le=19 juin 2010}}</ref>.

En [[1926]], le grammairien [[Ferdinand Brunot]] écrit dans son ''Histoire de la langue française'' que les patois sont encore bien vivants dans les campagnes. Au {{XVIIIe}} siècle, comme de nos jours, le patois était chez lui partout où l'on causait au village […]. À l'heure actuelle, le français est la langue des [[villes]], le patois, la langue des campagnes<ref>{{ISBN |2-2620-2270-4}}.</ref>.

En [[1972]], [[Georges Pompidou]], alors président de la [[République]], déclare au sujet des langues régionales : {{citation | Il n'y a pas de place pour les langues et cultures régionales dans une France qui doit marquer l'Europe de son sceau.}}<ref>{{Lien Web | url = http://sites.univ-provence.fr/francophonie/actualites/documents/histoire_francais/09_histoire_francais.pdf | éditeur = Université de Provence | titre = Histoire de la langue française}}.</ref>.

C'est entre [[1981]] et [[1995]] que les premières mesures pour conserver les patois en voie de disparition vont être prises comme l'annonce le discours de [[François Mitterrand]] de [[1981]], à Lorient : {{citation|Le temps est venu d’un statut des langues et cultures de [[France]] qui leur reconnaisse une existence réelle. Le temps est venu de leur ouvrir grandes les portes de l’école, de la radio et de la télévision permettant leur diffusion, de leur accorder toute la place qu’elles méritent dans la vie publique.}}

Pourtant, en mai [[1997]], l'inspecteur de l'Éducation nationale Daniel Gauchon déclarait qu'il fallait privilégier la culture et la langue françaises et non pas les langues régionales<ref>{{Lien web | url =http://gwiriouanden.free.fr/propo4.html |titre=Florilège de contre-vérités, de bêtises, de propos haineux ou racistes |site= Free | consulté le=27 mai 2010}} L'histoire de la langue bretonne.</ref>.

==== Francisation face aux langues étrangères en France ====
Contrairement à d'autres pays, la France a instauré beaucoup d'organismes chargés de créer une terminologie française et d'assurer « la défense et l'expansion de la langue », comme l'[[Académie française]], qui rend obligatoire certains mots nouveaux, mais encore l'Association française de terminologie<ref>{{Lien web |url=http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/francophonie/HIST_FR_s9_Fr-contemporain.htm |titre=Le français contemporain (chapitre 9) |site=www.tlfq.ulaval.ca |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>, qui travaille en collaboration avec l'[[Office québécois de la langue française]] (OQLF) et le [[Service de la langue française|Service de la langue française de la Communauté française de Belgique]], le [[DGLFLF|Haut Comité pour la défense et l'expansion de la langue française]], ou même l'[[OIF]], l'[[Organisation internationale de la francophonie]], qui est chargée de protéger la francophonie mondiale et de participer à son expansion (la France est un des 70 membres).

Une autre date importante pour la francisation de la [[France]] est la loi 94-665 du 4 août [[1994]] ou « [[Loi Toubon]] », qui est la première loi en France, à l'instar de la loi « [[loi 101]] » au Québec, à imposer clairement le français comme seule langue de la [[France|République française]].

Son but est de défendre la langue française en France, non pas contre les patois, mais principalement contre l'[[américanisation]] de la France, elle vient s'appuyer sur une disposition introduite en 1992 dans la [[Constitution française de 1946|Constitution]] : {{citation|La langue de la République est le français}}.

Le décret d'application du 3 juillet [[1996]] a mis en place un dispositif d'enrichissement de la langue française. Il impose l'usage des termes en français dans les services et établissements publics de l'État (articles 11 et 12 du décret) :

'''*Art. 11. - Les termes et expressions publiés au Journal officiel sont obligatoirement utilisés à la place des termes et expressions équivalents en langues étrangères :'''

''1) Dans les décrets, arrêtés, circulaires, instructions et directives des ministres, dans les correspondances et documents, de quelque nature qu'ils soient, qui émanent des services et des établissements publics de l'État.''

''2) Dans les cas prévus aux articles 5 et 14 de la loi du 4 août 1994 susvisée relative à l'emploi de la langue française. La commission générale observe l'usage prévu au présent article des termes et expressions publiés.''

'''*Art. 12. - Les listes de termes et expressions approuvés en vertu des dispositions réglementaires relatives à l'enrichissement de la langue française précédemment en vigueur sont assimilées aux listes publiées en vertu du présent décret. Elles peuvent être modifiées selon la procédure prévue aux articles 7 à 10 du présent décret.'''

En 2004, le sénateur [[Philippe Marini]] ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]) fait une proposition de loi destinée à renforcer la [[loi Toubon]].

En 2005, cette proposition est finalement adoptée à l'unanimité par le [[Sénat (France)|Sénat]]. Elle comporte des dispositions visant les entreprises : '''l'obligation faite aux chefs d'entreprises de soumettre au personnel un rapport sur l'utilisation de la langue française dans l'entreprise, la rédaction en français de l'ordre du jour du comité d'entreprise, ainsi que du procès-verbal consignant les délibérations.'''

Cette proposition de loi vise également les [[techniques]] de l'information et de la [[communication]], les messages d'erreur par exemple.

En 2006, à la suite de l'application de la [[loi Toubon]], des entreprises ont été condamnées en France pour usage illégal de l'anglais. Par exemple la société américaine GEMS, condamnée à {{unité|570000|euros}} d'amende pour avoir transmis des documents en anglais sans traduction à ses salariés français<ref>{{Lien web |url=http://www.novethic.fr/novethic/site/article/index.jsp?id=99187 |titre=570 000 euros d'amende pour refus de traduction |site=www.novethic.fr |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>. Il en va de même des sociétés Nextiraone et Europ Assistance, elles aussi condamnées pour avoir voulu imposer à leurs salariés des logiciels en anglais sans traduction<ref>{{Lien web |url=http://www.francophonie-avenir.com/Index%20DDP%20Europ%20Assitance%20condamnée%20à%20traduire%20un%20logiciel%20en%20français.htm |titre=La justice ordonne à Europ Assistance de traduire un logiciel en français |site=www.francophonie-avenir.com |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>.

Le 19 juillet 2010 le journal Courrier International titrait : "Le français résiste, l’allemand collabore
Face à l'avancée de l'anglais, Paris multiplie les lois protégeant l'utilisation de la langue de Molière et invente de nouveaux mots. À Berlin, le combat ne fait que commencer, mais il s'annonce difficile, car cela fait longtemps que l'allemand a déposé les armes, raconte le quotidien polonais Rzeczpospolita"<ref>{{fr}}[http://www.courrierinternational.com/chronique/2010/03/22/le-francais-resiste-l-allemand-collabore Article du Courrier International du 22.03.2010]</ref>{{,}}<ref>{{pl}}[http://www.rp.pl/temat/2.html Site officel du Journal Rzeczpospolita], sur ''http://www.rp.pl''.</ref>.

=== [[Albanie]] ===
La première francisation de l'Albanie se produisit en 1272, année où les Royaumes de Naples et d’Albanie étaient contrôlés par [[Charles Ier d’Anjou]], frère de [[Louis IX de France|Saint Louis]] alors [[roi de France]], laissant des traces profondes dans la culture albanaise.

Au début du {{s-|XX|e}}, de nombreux journaux albanais étaient rédigés en français.

Puis en 1916, la [[République de Korça|République française de Korça]] en [[Albanie]] laissa derrière elle un [[lycée français]]. Durant les années 1920-1940, la législation albanaise existait en deux langues, albanais et français<ref>http://juridiksi.e-monsite.com/faqe/francais/francophonie.html</ref>.

De 1900 à 1945, tous les documents destinés à la correspondance à l’étranger étaient rédigés en [[français]].

En 1960, après la rupture avec le bloc communiste, la seule destination étrangère autorisée pour les étudiants albanais était la France, ce qui se traduisit par un augmentation des bourse d'étude accordées par la France durant les années 1960-1980 et par un regain d’intérêt pour le français sur le territoire albanais.

Mais la francisation moderne de l'Albanie commence en 1990 quand celle-ci rend le français l’une des langues secondes obligatoires dans toutes les écoles de la [[république]].

En 1990 l’Albanie devient membre à part entière de l’[[Organisation internationale de la francophonie]] puis lance de grand programme de revitalisation du français<ref>http://www.francophonie.org/</ref>. Puis en 1991 l'Association des Albanais Francophones est créée<ref>http://association-albania.com/?lang=fr</ref>.

Depuis les années 2000, de plus en plus de médias francophones s'implantent en Albanie : [[TV5 Monde]] est captable par voie hertzienne, [[Radio France internationale|RFI]] est recevable sur les bandes FM du pays, un bulletin francophone est même diffusé quotidiennement par l'Agence télégraphique albanaise. Récemment, le gouvernement d'Albanie a décidé d’autoriser la diffusion de toutes les chaînes francophones satellitaires sur le territoire<ref>UREF</ref>.

En 2005, l'Albanie rejoint le CRÉFECO (Centre régional pour l’enseignement du français en Europe centrale et orientale)<ref>http://crefeco.org/display.php</ref>.

En plus des progrès médiatiques, l'Albanie décide d'adhérer à l’[[UREF]] (Université des réseaux d'expression française) puis à l'[[AIMF]] (Association internationale des maires et responsables des capitales et métropoles partiellement ou entièrement francophones), à l’[[Association de la presse francophone|APF]] (Agence de la presse francophone), au Forum francophone des affaires et enfin à l'[[AUPELF]] (Agence francophone pour l'enseignement supérieur et la recherche qui œuvre au développement de la « francophonie scientifique »).

Le nombre de francophones partiels ou complets décolle pour atteindre 30 % de la population totale ayant étudié le français en 2010.

=== [[Allemagne]] ===
En 2012, le français est et reste de loin la deuxième langue enseignée en Allemagne<ref>https://www.destatis.de/EN/FactsFigures/SocietyState/EducationResearchCulture/Schools/Tables/PupilsAttendingForeignLanguageClasses.html</ref> (27 %<ref>http://www.slate.fr/lien/67409/merkel-langue-allemand-francais</ref>), malgré l'hégémonie de l'anglais (74 %) et l'émergence récente, bien qu'encore assez faible, de l'espagnol. Cette importance du français n'avait pas bougé au cours des dernières décennies mais a accusé une régression de 7 % ces 5 dernières années<ref>http://www.lefigaro.fr/international/2013/01/21/01003-20130121ARTFIG00819-l-allemand-ne-seduit-guere-les-eleves-francais-et-vice-versa.php</ref>.

En 2007, le français a remplacé l'anglais dans les écoles du [[Sarre (Land)|Land de la Sarre]] en [[Allemagne]], à la frontière avec la France. Le français y devient donc la première langue étrangère obligatoire. La Sarre est le seul Land allemand à faire du français, avec l’anglais, une seconde langue obligatoire dans les lycées. À l’université de la Sarre, les bacheliers allemands et français peuvent étudier parallèlement le droit allemand et français en vue de passer une licence de droit<ref>http://www.bundesrat.de/nn_12208/FR/organisation-fr/laender-fr/sl-fr/sl-fr-node.html?__nnn=true</ref>. Plus d'un élève sur deux apprend le français en Sarre, car son enseignement y détient une exclusivité dès le primaire<ref>http://www.insee.fr/fr/regions/alsace/default.asp?page=themes/autres_dossiers/stat_suisse_allemagne/all_le_saviez_vous/fiche0205.htm</ref> dès l'âge de 8 ans, et ce jusqu'à l'âge de 19 ans<ref>http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf {{p.|30 et 49}}</ref>.

Le pourcentage de la population totale des élèves du niveau primaire qui apprennent le français en 2009/2010 est de 4,2 % (contre 63,9 % pour l'anglais)<ref>http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf {{p.|62}}</ref>.

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2">{{Lien web|titre=Figure C8a. Langues étrangères les plus étudiées et pourcentage d’élèves qui les apprennent, enseignement secondaire inférieur (CITE 2), 2009/2010.|url=http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf|page={{p.|75}}}}</ref> :
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Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 3) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite3">{{Lien web|titre=Figure C8b. Langues étrangères les plus étudiées et pourcentage d’élèves qui les apprennent, enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3), 2009/2010.|url=http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf|page={{p.75}}}}</ref> :
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=== [[Arménie]] ===
En Arménie (membre associé) de l'[[OIF]], le français est enseigné en tant que deuxième ou troisième langue vivante du primaire au supérieur et concerne au total {{formatnum:82545}} élèves, chiffre en augmentation. De plus, il est envisagé de rendre le français obligatoire en tant que LV3 dans le secondaire. Un campus numérique francophone a été inauguré en 2008.

L’Arménie prévoit d'introduire le français en tant que langue LV3 obligatoire dans tous les établissements publics alors qu'il était jusque là facultatif<ref name="ReferenceA">Livre: ''LANGUE FRANÇAISE DANS LE MONDE 2010'' (VERSION INTÉGRALE) {{ISBN|978-2-09-882407-2}}, p. 162.</ref>.

Entre 2002-2003 et 2009-2010, l'apprentissage du français à augmenté de '''250%'''{{augmentation}} en Arménie.

=== [[Autriche]] ===
Selon l'Eurobaromètre spécial numéro 386 de février/mars 2012 intitulé ''Les Européens et leurs langues''<ref name="europa"/>{{,}}<ref name="lke"/>, le français est la troisième langue étrangère la plus couramment maîtrisée en Autriche parmi les plus de 55 ans avec 3,34 % derrière, l'anglais (30,86 %) et juste derrière l'italien (3,45 %). Parmi les personnes âgées de 35 à 54 ans, sa maîtrise progresse à 6,89 % de la population, dépassant ainsi l'italien (5,29 %), contre 39,43 % pour l'anglais. Parmi les jeunes de 15 à 34 ans, la maîtrise du français progresse encore à 10,50 %, toujours deuxième derrière l'anglais et ses 52,35 %. Enfin, globalement, le français est la deuxième langue étrangère la plus maîtrisée en Autriche après l'anglais avec 6,80 % des autrichiens déclarant la maîtriser contre 40,48 % pour l'anglais.

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2"/> :
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Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 3) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite3">{{Lien web|titre=Figure C8b. Langues étrangères les plus étudiées et pourcentage d’élèves qui les apprennent, enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3), 2009/2010.|url=http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf|page={{p.75}}}}</ref> :
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| [[Italien]] || align=right | 9,6 %
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| [[Espagnol]] || align=right | 5,8 %
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{{fin}}
=== [[Belgique]] ===
==== [[Bruxelles]] ====
[[Fichier:Taalevolutie Brussel-FR.png|right|210px|thumb|Les recensements linguistiques montraient une transition simultanée de l'unilinguisme néerlandophone vers le bilinguisme d'une part, et du bilinguisme vers l'unilinguisme français d'autre part.]]
{{Article détaillé|Francisation de Bruxelles}}

Au cours des {{XIXe s}} et {{XXe siècle}}s, [[Bruxelles]] s'est transformée d'une ville quasiment entièrement [[néerlandais|néerlandophone]] en une ville bilingue, voire multilingue, avec le [[français]] pour langue majoritaire et ''[[lingua franca]]''<ref name="rudi3"/>. Bien qu'historiquement Bruxelles fût une cité dont les habitants parlaient le [[Brabançon (langue)|brabançon]]<ref name="sera">{{Lien web |url=http://www.briobrussel.be/assets/andere%20publicaties/brusselse_thema%27s_7.pdf |titre=À propos du sens de l'expression 'parler bruxellois' |auteur=Sera de Vriendt |coauteurs=Els Witte, Ann Mares (réd.) |année=2001 |série=19 keer Brussel; Brusselse Thema's (7) |éditeur=VUBPress ([[Vrije Universiteit Brussel]]) |isbn=9054872926 |page=43 |consulté le=26 janvier 2009}} {{pdf}}<br/>. L'auteur est professeur émérite en philologie germanique de la [[Vrije Universiteit Brussel]] (VUB).</ref> — communément appelé « [[Flamand (dialecte)|dialecte flamand]] »<ref name="javeau">{{Ouvrage
|lien éditeur= Groupe De Boeck|éditeur=De Boeck & Larcier
|collection= Het statuut van Brussel / Bruxelles et son statut
|titre= Le cadre socio-politique de l'usage des langues dans la Région de Bruxelles-Capitale [275-281]
|auteur= [[Claude Javeau]]
|commentaire= L'auteur est professeur ordinaire à l'[[Université libre de Bruxelles]].<br /> Rédaction : Els Witte ([[Vrije Universiteit Brussel]]), André Alen ([[Katholieke Universiteit Leuven]]), Hugues Dumont ([[Facultés universitaires Saint-Louis]]) & Rusen Ergec ([[Université libre de Bruxelles]])
|lieu= Bruxelles
|année= 1999
|pages= 817
|isbn= 2-8044-0525-7
}}</ref>{{,}}<ref name="ULB">{{Lien web |url=http://www.ulb.ac.be/philo/spf/langue/francais.htm |titre=Le français en Wallonie et à Bruxelles aux {{s2-|XVII|e|XVIII|e}} |auteur=[[Daniel Droixhe]] |éditeur=[[Université libre de Bruxelles]] |date=13 avril 2002|consulté le=2 avril 2008}}<br/>L'auteur est professeur à la Faculté de Philosophie et Lettres de l'[[Université libre de Bruxelles]] (ULB). Page d'accueil : [http://www.ulb.ac.be/rech/inventaire/chercheurs/5/CH1425.html Coordonnées de D. Droixhe].</ref> —, la situation linguistique bruxelloise changea radicalement au cours des deux derniers siècles. À côté d'une immigration [[Français (peuple)|française]] et [[Wallons|wallonne]], cette progression du français s'explique avant tout par la [[conversion linguistique]] de la population néerlandophone au cours des générations<ref name="kramer">{{de}} {{Lien web |url=http://books.google.de/books?id=rHZtibOQnnQC |titre=Zweisprachigkeit in den Benelux-ländern |auteur=Johannes Kramer |année=1984 |éditeur=Buske Verlag |isbn=3-8711-8597-3 |consulté le=4 mars 2009}}<br/>L'auteur est docteur en science linguistique à l'Université de Trèves. Page d'accueil : [http://www.uni-trier.de/index.php?id=12830 Coordonnées de J. Kramer.].</ref><!--voir pages 99-100-->. La raison en fut le manque de considération dont jouissait le néerlandais en tant que langue de culture au sein de la société belge<ref name="wouters">{{nl}} {{Ouvrage
|lien éditeur= Groupe De Boeck|éditeur=De Boeck & Larcier |collection= Les dix-neuf communes bruxelloises et le modèle bruxellois
|titre= Groot-Brussel tijdens WOII (1940-1944) [57-81]
|auteur= Nico Wouters
|commentaire= L'auteur est docteur en histoire contemporaine à l'[[Université de Gand]].<br /> Rédaction : Els Witte ([[Vrije Universiteit Brussel]]), André Alen ([[Katholieke Universiteit Leuven]]), Hugues Dumont ([[Facultés universitaires Saint-Louis]]), Pierre Vandernoot ([[Université libre de Bruxelles]]), Roel De Groof ([[Vrije Universiteit Brussel]])
|lieu= Bruxelles, Gand
|année= 2003
|pages= 754
|isbn= 2-8044-1216-4
}}</ref>, renforcé par l'attrait que représentait à l'époque le français comme langue de haute culture et des échanges internationaux<ref name="gubin">{{Lien web |url=http://www.briobrussel.be/assets/Taal_sociale_integr_1.pdf |titre=La situation des langues à Bruxelles au {{s-|XIX|e}} à la lumière d'un examen critique des statistiques |auteur=Eliane Gubin |année=1978 |série=Taal en Sociale Integratie, I |éditeur=[[Université libre de Bruxelles]] (ULB) |page=33-80 |consulté le=16 janvier 2009}} {{pdf}}<br/>L'auteur est professeur à la Faculté de Philosophie et Lettres de l'[[Université libre de Bruxelles]] (ULB). Page d'accueil : [http://www.ulb.ac.be/rech/inventaire/chercheurs/2/CH722.html Coordonnées.].</ref>{{,}}<ref name="nlb">{{nl}} {{Lien web |url=http://www.dbnl.org/tekst/toor004gesc01_01/toor004gesc01_01_0029.htm |titre=Nederlands in België, Het Nederlands bedreigd en overlevend |auteur=G. Geerts |coauteurs=M.C. van den Toorn, W. Pijnenburg, J.A. van Leuvensteijn et J.M. van der Horst |année=1997 |série=Geschiedenis van de Nederlandse taal |éditeur=Amsterdam University Press ([[Universiteit van Amsterdam|Université d'Amsterdam]]) |isbn=9-0535-6234-6 |consulté le=15 janvier 2009}}</ref>.

Cette transformation démarra graduellement au {{XVIIIe siècle}}<ref name="poirier">{{Ouvrage
|lien éditeur=Groupe De Boeck|éditeur= Groupe De Boeck|De Boeck & Larcier
|collection= Het statuut van Brussel / Bruxelles et son statut
|titre= Choix, statut et mission d'une capitale fédérale : Bruxelles au regard du droit comparé [61-97]
|auteur= Johanne Poirier
|commentaire= L'auteur est chercheur au Centre de droit public de l'[[Université libre de Bruxelles]].<br /> Rédaction : Els Witte ([[Vrije Universiteit Brussel]]), André Alen ([[Katholieke Universiteit Leuven]]), Hugues Dumont ([[Facultés universitaires Saint-Louis]]) & Rusen Ergec ([[Université libre de Bruxelles]])
|lieu= Bruxelles
|année= 1999
|pages= 817
|isbn= 2-8044-0525-7
}}<br /> Page d'accueil : [http://www.ulb.ac.be/rech/inventaire/chercheurs/5/CH7845.html Coordonnées.].</ref> mais prit toute son ampleur lorsque la [[Belgique]] devint [[Révolution belge|indépendante]] et que Bruxelles déborda au-delà de ses murs<ref name="service">{{Lien web |url=http://web.archive.org/web/20010408-re_/http://www2.cfwb.be/franca/services/pg027.htm |titre=Wallonie - Bruxelles |date=19 mai 2007|éditeur=[[Service de la langue française]] |consulté le=18 janvier 2009}} Accessible via [[Internet Archive]].</ref>{{,}}<ref name="laval">{{Lien web |url=http://www.ulaval.ca/afi/colloques/colloque2001/actes/textes/tourret.htm |titre=Villes, identités et médias francophones : regards croisés Belgique, Suisse, Canada |auteur=Paul Tourret |année=2001 |éditeur=[[Université Laval]] |consulté le=16 janvier 2009}}<br/>L'auteur est chercheur à l’[[Université Laval]] (Cellule de géographie culturelle) et directeur de l'[[Institut supérieur d'économie maritime]].</ref>. La francisation réelle et massive de la population urbaine ne commença cependant que dans la seconde moitié du {{XIXe siècle}}<ref name="witte">{{Ouvrage |lien éditeur= Groupe De Boeck|éditeur=De Boeck & Larcier
|collection= Het statuut van Brussel / Bruxelles et son statut
|titre= Analyse du statut de Bruxelles (1989-1999) [19-33]
|auteur= Els Witte
|commentaire= L'auteur est professeur à la [[Vrije Universiteit Brussel]] et directeur du Centrum voor de Interdisciplinaire Studie van Brussel de cette même université.<br /> Rédaction : Els Witte, André Alen ([[Katholieke Universiteit Leuven]]), Hugues Dumont ([[Facultés universitaires Saint-Louis]]) & Rusen Ergec ([[Université libre de Bruxelles]])
|lieu= Bruxelles
|année= 1999
|pages= 817
|isbn= 2-8044-0525-7
}}</ref>. À partir de [[1880]]<ref name="velthoven">{{nl}} {{Lien web |url=http://www.briobrussel.be/assets/Taal_sociale_integr_4.pdf |titre=Taal- en onderwijspolitiek te Brussel (1878-1914) |auteur=Harry van Velthoven |année=1981 |série=Taal en Sociale Integratie, IV |éditeur=[[Vrije Universiteit Brussel]] (VUB) |page=261-387 |consulté le=16 janvier 2009}} {{pdf}}</ref><!--voir page 283-->, on constate une véritable explosion de bilingues au détriment des néerlandophones unilingues<ref name="gubin"/><!--voir page 77-->{{,}}<ref name="veron">{{Lien web |url=http://books.google.fr/books?id=nIKV9oOdpgIC&hl=fr |titre=La dualité démographique de la Belgique : mythe ou réalité? [255-278] |série=Régimes démographiques et territoires: les frontières en question : colloque international de La Rochelle, 22-26 septembre 1998 |auteur=Catherine Capron |coauteurs=Marc Debuisson, Thierry Eggerickx, Michel Poulin; Jacques Verón (réd.) |année=2000 |éditeur=[[INED]] |isbn=2950935680 |consulté le=26 février 2009}}</ref>. Le néerlandais ne se transmettait plus à la génération suivante<ref name="treffers">{{Lien web|langue=en |url=http://books.google.be/books?id=o6ikOOwhKR4C&hl=fr |titre=Mixing Two Languages: French-Dutch Contact in a Comparative Perspective |auteur=Jeanine Treffers-Daller |éditeur=Walter de Gruyter |année=1994 |pages=300 |isbn=3-1101-3837-9 |consulté le=17 février 2009}}<br/>L'auteur est professeur en science linguistique à l'[[Université de l'Ouest de l'Angleterre]]. Page d'accueil : [http://www.uwe.ac.uk/hlss/llas/staff_treffers-daller_j.shtml Professor Jeanine Treffers-Daller : Linguistics Field Leader, Professor of Linguistics.] sur le site de ''HLSS'', consulté le 4 avril 2010.</ref>, ce qui a eu pour effet une augmentation considérable du nombre des francophones unilingues après [[1910]]<ref name="brio4">{{nl}}
{{Lien web |url=http://www.briobrussel.be/assets/andere%20publicaties/btng-rbhc,%2021,%201990,%203-4,%20pp%20383-412.pdf |titre=Thuis in gescheiden werelden — De migratoire en sociale aspecten van verfransing te Brussel in het midden van de 19e eeuw |auteur=Machteld de Metsenaere |année=1990 |série=BTNG-RBHC, XXI, 1990, n° 3-4 [383-412] |éditeur=[[Vrije Universiteit Brussel]] (VUB) |consulté le=16 janvier 2009}}</ref>. À partir des [[années 1960]]<ref name="mares">{{nl}} {{Lien web |url=http://www.briobrussel.be/assets/andere%20publicaties/brusselse_thema%27s_7.pdf |titre=Begin van het einde van de nationale partijen.Onderzoek naar de Vlaamse Beweging(en) en de Vlaamse politieke partijen in Brussel: de Rode Leeuwen |auteur=Ann Mares |coauteurs=Els Witte (réd.) |année=2001 |série=19 keer Brussel; Brusselse Thema's (7) [157-185] |éditeur=VUBPress ([[Vrije Universiteit Brussel]]) |isbn=9054872926 |consulté le=28 février 2009}}</ref>, à la suite de la fixation de la [[Frontière linguistique en Belgique|frontière linguistique]]<ref name="depré">{{nl}} {{Lien web |url=http://www.briobrussel.be/assets/andere%20publicaties/brusselse_thema%27s_7.pdf |titre=Tien jaar persberichtgeving over de faciliteitenproblematiek in de Brusselse Rand. Een inhoudsanalystisch onderzoek |auteur=Leen Depré |coauteurs=Els Witte, Ann Mares (réd.) |année=2001 |série=19 keer Brussel; Brusselse Thema's (7) [281-336] |éditeur=VUBPress ([[Vrije Universiteit Brussel]]) |isbn=9054872926 |page=281 |consulté le=28 janvier 2009}}</ref> et de l'essor socioéconomique de la [[Région flamande]]<ref name="veron"/>, la francisation des néerlandophones a stagné<ref name="dbnl">{{nl}} {{Lien web |url=http://www.dbnl.org/tekst/_han001197301_01/_han001197301_01_0009.htm |titre=De historische kracht van de Vlaamse beweging in België: de doelstellingen van gister, de verwezenlijkingen vandaag en de culturele aspiraties voor morgen |auteur=J. Fleerackers, chef de cabinet du ministre belge de la culture néerlandaise et des affaires flamandes |série=Colloquium Neerlandicum 5 |date=28 août 1973 |éditeur=Digitale Bibliotheek voor de Nederlandse Letteren |consulté le=17 janvier 2009}}</ref>{{,}}<ref name="blampain">{{Lien web |url=http://books.google.fr/books?id=fl1trFhoYFwC&dq |titre=Le français en Belgique: Une communauté, une langue |auteur=Daniel Blampain |éditeur=[[De Boeck Université]] |année=1997 |isbn=2801111260 |consulté le=26 janvier 2009}}</ref>. Selon une étude publiée en 2008<ref name="etudebrus13">[http://www.brusselsstudies.be/PDF/FR_51_BruS13FR.pdf L’usage des langues à Bruxelles et la place du néerlandais. Quelques constatations récentes] {{pdf}}</ref> par un professeur de la [[Vrije Universiteit Brussel]] (VUB), 56,8 % des familles bruxelloises parlèrent le français à la maison en 2006, face à 7 % de familles néerlandophones. Il y avait également 8,6 % de familles bilingues néerlandais-français<ref name="rudi3">{{nl}} {{Lien web |url=http://www.brusselsstudies.be/PDF/NL_51_BruS13NL.pdf |titre=Taalgebruik in Brussel en de plaats van het Nederlands — Enkele recente bevindingen |auteur=Rudi Janssens |date=7 janvier 2008 |série=Brussels Studies, n°13 |consulté le=16 janvier 2009}}<br/>Traduction en français: [http://www.brusselsstudies.be/PDF/Default.aspx?lien=FR_51_BruS13FR.pdf&IdPdf=51 L’usage des langues à Bruxelles et la place du néerlandais. Quelques constatations récentes].<br/>Rudi Janssens est sociologue linguistique et professeur à la faculté de philosophie et lettres de la [[Vrije Universiteit Brussel]] (VUB). Page d'accueil : [http://www.briobrussel.be/ned/webpage.asp?WebpageId=30 Rudi Janssens sur le site de ''Brio''].</ref>.

Selon une étude publiée en [[2008]] par un professeur de la VUB<ref name="etudebrus13"/>, cette francisation atteignait 95,55 % de francophones en [[2006]] contre 28,23 % de néerlandophones (le français restant la « ''lingua franca'' » de la capitale, et il s'avère que la connaissance du français augmente toujours avec une augmentation de 0,4 % comparé à [[2000]] alors que le néerlandais a chuté de 5,06 % de 2000 à 2006, passant de 33,29 % à 28,23 %). L'anglais, quant à lui, est devenu deuxième langue la plus connue mais elle reste une langue scolaire (elle n'est pas parlée à la maison).
{| border="1" cellpadding="3" class="wikitable droite" style="margin: 10px; border: 0.5px #AAAAAA solid; border-collapse: collapse;"
|+ '''Langue la plus souvent parlée'''<br /><small>([[Liste des communes de la Région de Bruxelles-Capitale|19 communes]])</small>
|-
! Année
! Néerlandais
! Français
! Autre
|-
| '''1846'''
| 60,6 %
| 38,6 %
| 0,8 %
|-
| '''1910'''
| 49,1 %
| 49,3 %
| 1,6 %
|-
| '''1920'''
| 39,2 %
| 60,5 %
| 0,3 %
|-
| '''1930'''
| 34,7 %
| 64,7 %
| 0,6 %
|-
| '''1947'''
| 25,5 %
| 74,2 %
| 0,3 %
|}
Le classement des cinq premiers de cette étude est repris ici, en comparant les chiffres de 2006 avec ceux de 2000 :

{|class="wikitable"
|+ Top 5 des langues connues<br />(le total est supérieur à 100,<br />le multilinguisme étant courant)
! || || 2000 || 2006
|-
! 1
! Français
| 95,52 % || 95,55 %
|-
! 2
! Anglais
| 33,25 % || 35,40 %
|-
! 3
! Néerlandais
| 33,29 % || 28,23 %
|-
! 4
! Espagnol
| 6,90 % || 7,39 %
|-
! 5
! Arabe
| 9,99 % || 6,36 %
|}

==== [[Périphérie bruxelloise]] ====
Ce phénomène est bien plus récent que la francisation de Bruxelles même. Cette progression du français se produit en plein territoire néerlandophone et davantage dans les villes éloignées de la capitale que dans les villes proches<ref>{{Lien web |url=http://www.dhnet.be/infos/belgique/article/306775/la-francisation-progresse.html |titre=La francisation progresse |date=8 avril 2010 |site=www.dhnet.be |consulté le=27 mai 2010}}</ref>.

Le magazine ''Carrefour'' indiquait {{citation|Ce qui ressort de façon constante dans notre analyse, c’est l’importante hausse de naissances francophones dans des communes plus éloignées de la capitale, que ce soit dans l’arrondissement de Hal-Vilvorde ou dans celui de Louvain}}<ref name="naissances.francophones">{{Lien web |url=http://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:xYMwKt8965gJ:www.carrefour.be/journal/carrefourmars2010.pdf+c%E2%80%99est+l%E2%80%99importante+hausse+de+naissances+francophones+dans+des+communes+plus+%C3%A9loign%C3%A9es+de+la+capitale&hl=fr&pid=bl&srcid=ADGEESjsxFp30BVA2pyja0qd3yHoK_HIPgqTRnlcZktP8lOap_VdLpTdcvxaTcRzUZjbq79mOhRQkS83xbCUv_jlOw1_QsbAad66TClrIMNYq911A-XSKOFKQLOzjMBLBKzLw6A-0UBe&sig=AHIEtbTbvrPPWdb8rheLqzgCJWy_9Nqeow |titre=Analyse du nombre de naissances francophones en périphérie.|site=docs.google.com |consulté le=27 mai 2010.}} Le journal en ligne</ref>. La francisation des villes flamandes se produit à grande vitesse comme les villes de :
* [[Kraainem|Crainhem]] (''Kraainem''), qui passe de 36,8 % de francophones en 2006 à 49,2 % en 2008 ;
* [[Biévène]] (''Bever''), qui passe de 8,3 % de francophones en 2006 à 25 % en 2008 ;
* [[Lennik]], qui passe de 8 % de francophones en 2006 à 17,3 % en 2008 ;
* [[Kortenberg|Cortenbergh]] (''Kortenberg''), qui passe de 7,3 % de francophones en 2006 à 14 % en 2008<ref name="naissances.francophones"/>.

==== [[Communauté flamande]] ====
L'enseignement du français en tant que première langue vivante étrangère apprise (LV1) est obligatoire dès l'âge de 10 ans (de 12 ans auparavant jusqu'à la seconde moitié des années 2000) et ce jusqu'à l'âge de 18 ans<ref>http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf {{p.|30 et 49}}</ref>.

Le pourcentage de la population totale des élèves du niveau primaire qui apprennent le français en 2009/2010 est de 31,5 % (contre 0,2 % pour l'anglais et 0,0 % pour l'allemand), ce qui représente le {{3e}} pourcentage le plus élevé des 27 pays de l'Union européenne après le Luxembourg (83,6 %) et le Royaume-Uni (69,5 %)<ref>http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf {{p.|62}}</ref> ; ce taux est toutefois en légère baisse continue ces dernières années : 33,9 % en 2004/2005 puis 31,9 % en 2006/2007<ref>http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf {{p.|60}}</ref>.

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2"/> :
{|
|- style="vertical-align:text-top;"
|
{| class="wikitable" border="1" style="margin:0px;"
|-
! #
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| 1
|-
| 2
|}
|
{| class="wikitable sortable"
|-
! Langue !! %
|- style="background-color:#009EE0;"
| [[Français]] || align=right | 92,9 %
|-
| [[Anglais]] || align=right | 46,2 %
|}
{{fin}}
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 3) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite3">{{Lien web|titre=Figure C8b. Langues étrangères les plus étudiées et pourcentage d’élèves qui les apprennent, enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3), 2009/2010.|url=http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf|page={{p.75}}}}</ref> :
{|
|- style="vertical-align:text-top;"
|
{| class="wikitable" border="1" style="margin:0px;"
|-
! #
|- style="background-color:#009EE0;"
| 1
|-
| 2
|-
| 3
|-
| 4
|}
|
{| class="wikitable sortable"
|-
! Langue !! %
|- style="background-color:#009EE0;"
| [[Français]] || align=right | 90,4 %
|-
| [[Anglais]] || align=right | 81,8 %
|-
| [[Allemand]] || align=right | 28,4 %
|-
| [[Espagnol]] || align=right | 1,3 %
|}
{{fin}}
==== [[Communauté germanophone de Belgique]] ====
L'enseignement du français en tant que première langue vivante étrangère apprise (LV1) est obligatoire dès l'âge de 3 ans (de 8 ans auparavant jusqu'à la seconde moitié des années 2000) et ce jusqu'à l'âge de 18 ans<ref>http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf {{p.|30 et 49}}</ref>.

À partir de la troisième année du primaire, selon les conditions fixées par le Conseil de la Communauté germanophone, il est possible de dispenser une partie des cours en français dans les écoles primaires, secondaires et supérieures<ref name="ULbe-de"/>. Présentement, 88 % des enfants germanophones du primaire suivent toutefois leurs cours en allemand<ref name="ULbe-de"/>.

Toutes les communes germanophones offrent des «facilités en français» pour les francophones<ref name="ULbe-de">http://www.axl.cefan.ulaval.ca/europe/belgiqueger.htm</ref>.

Une très grosse majorité des {{formatnum:70000}} germanophones de la région de langue allemande sont bilingues allemand-français<ref name="ULbe-de"/>.

Le français est petit à petit en train de prendre la place de l'allemand : il y a beaucoup d'individus bilingues, mais pas de bilinguisme social<ref>http://www.theses.ulaval.ca/2011/28523/28523.pdf {{p.|30-31}}</ref>.

=== [[Bulgarie]] ===
En 2012, l’AUF crée une antenne à Sofia, soulignant l’importance de la tradition francophone dans le pays, notamment celle de la Francophonie universitaire, mettant l’accent sur l’ouverture des universités bulgares à de nouvelles coopérations avec des universités francophones<ref name="auf"/>.

Entre 2002-2003 et 2009-2010 l'apprentissage du français à augmenté de '''+48%'''{{augmentation}} en Bulgarie<ref name="ReferenceB">Livre: ''LANGUE FRANÇAISE DANS LE MONDE 2010'' (VERSION INTÉGRALE) {{ISBN|978-2-09-882407-2}}, p. 156.</ref>.

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2"/> :
{|
|- style="vertical-align:text-top;"
|
{| class="wikitable" border="1" style="margin:0px;"
|-
! #
|-
| 1
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| 2
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| 3
|- style="background-color:#009EE0;"
| 4
|}
|
{| class="wikitable sortable"
|-
! Langue !! %
|-
| [[Anglais]] || align=right | 84,1 %
|-
| [[Russe]] || align=right | 21,5 %
|-
| [[Allemand]] || align=right | 9,4 %
|- style="background-color:#009EE0;"
| [[Français]] || align=right | 4,1 %
|}
{{fin}}
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 3) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite3">{{Lien web|titre=Figure C8b. Langues étrangères les plus étudiées et pourcentage d’élèves qui les apprennent, enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3), 2009/2010.|url=http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf|page={{p.75}}}}</ref> :
{|
|- style="vertical-align:text-top;"
|
{| class="wikitable" border="1" style="margin:0px;"
|-
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|-
| 1
|-
| 2
|-
| 3
|- style="background-color:#009EE0;"
| 4
|}
|
{| class="wikitable sortable"
|-
! Langue !! %
|-
| [[Anglais]] || align=right | 81,9 %
|-
| [[Allemand]] || align=right | 29,5 %
|-
| [[Russe]] || align=right | 28,2 %
|- style="background-color:#009EE0;"
| [[Français]] || align=right | 11,4 %
|}
{{fin}}
=== [[Chypre (pays)|Chypre]] ===
Depuis 1996<ref>http://fle.asso.free.fr/sihfles/Documents/Documents%2021%20corrig%E9/Documents%2021%20on-line%20PDF%20corrig%E9/o%20D21%20imhaus.pdf {{p.|7}}</ref>, l’enseignement du français en tant que seconde langue vivante étrangère apprise (LV2) est obligatoire dès l'âge de 12 ans et ce jusqu'à l'âge de 18 ans ; l'anglais étant la première langue vivante étrangère apprise (LV1) dès l'âge de 5 ans (de 9 ans auparavant) et ce jusqu'à 18 ans également<ref>http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf {{p.|30, 32 et 49}}</ref>.

La langue française jouit d'une importance de plus en plus forte sur l’île, aussi bien du côté libre que du coté occupé<ref>http://www.bief.org/fichiers/operation/3301/media/7098/Donn%C3%A9es%20chiffr%C3%A9es%20sur%20la%20pr%C3%A9sence%20du%20fran%C3%A7ais%20dans%20le%20monde.pdf {{p.|4}}</ref>.

Enfin, Chypre rejoint l’[[Organisation internationale de la francophonie]], en tant qu'État associé, en 2006<ref>http://www.francophonie.org/Chypre-95.html</ref>.

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2"/> :
{|
|- style="vertical-align:text-top;"
|
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! #
|-
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|
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! Langue !! %
|-
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| [[Français]] || align=right | 92,6 %
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|-
| [[Italien]] || align=right | 0,9 %
|}
{{fin}}
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 3) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite3">{{Lien web|titre=Figure C8b. Langues étrangères les plus étudiées et pourcentage d’élèves qui les apprennent, enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3), 2009/2010.|url=http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf|page={{p.75}}}}</ref> :
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|
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|
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! Langue !! %
|-
| [[Anglais]] || align=right | 94,4 %
|- style="background-color:#009EE0;"
| [[Français]] || align=right | 35,7 %
|-
| [[Italien]] || align=right | 24,2 %
|-
| [[Espagnol]] || align=right | 13,8 %
|}
{{fin}}
=== [[Croatie]] ===
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2"/> :
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|
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|-
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|
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|-
! Langue !! %
|-
| [[Anglais]] || align=right | 96,2 %
|-
| [[Allemand]] || align=right | 40,8 %
|-
| [[Italien]] || align=right | 10,0 %
|- style="background-color:#009EE0;"
| [[Français]] || align=right | 1,3 %
|}
{{fin}}
=== [[Danemark]] ===
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2"/> :
{|
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|
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|-
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|
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|-
! Langue !! %
|-
| [[Anglais]] || align=right | 100,0 %
|-
| [[Allemand]] || align=right | 75,4 %
|- style="background-color:#009EE0;"
| [[Français]] || align=right | 9,2 %
|}
{{fin}}
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 3) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite3">{{Lien web|titre=Figure C8b. Langues étrangères les plus étudiées et pourcentage d’élèves qui les apprennent, enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3), 2009/2010.|url=http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf|page={{p.75}}}}</ref> :
{|
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|
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! #
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|
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|-
! Langue !! %
|-
| [[Anglais]] || align=right | 81,5 %
|-
| [[Allemand]] || align=right | 28,1 %
|-
| [[Espagnol]] || align=right | 12,0 %
|- style="background-color:#009EE0;"
| [[Français]] || align=right | 5,1 %
|}
{{fin}}
=== [[Espagne]] ===
Selon l'Eurobaromètre spécial numéro 386 de février/mars 2012 intitulé ''Les Européens et leurs langues''<ref name="europa"/>{{,}}<ref>http://languageknowledge.eu/countries/spain</ref>, le français est la deuxième langue étrangère maîtrisée en Espagne parmi les plus de 55 ans avec 2,93 % derrière l'anglais et ses 3,68 %. Parmi les personnes âgées de 35 à 54 ans, sa maîtrise progresse à 6,17 % de la population (toujours deuxième) contre 11,72 % pour l'anglais. Toutefois, parmi les jeunes de 15 à 34 ans, la maîtrise du français régresse à 4,19 %, toujours deuxième derrière l'anglais et ses 18,99 %. Enfin, globalement, le français est la deuxième langue étrangère la plus maîtrisée dans le pays après l'anglais avec 4,49 % des espagnols déclarant la maîtriser contre 11,28 % pour l'anglais.

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2"/> :
{|
|- style="vertical-align:text-top;"
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|-
! #
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| 1
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| 3
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| 4
|}
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{| class="wikitable sortable"
|-
! Langue !! %
|-
| [[Anglais]] || align=right | 98,7 %
|- style="background-color:#009EE0;"
| [[Français]] || align=right | 36,9 %
|-
| [[Allemand]] || align=right | 2,5 %
|-
| [[Portugais]] || align=right | 0,1 %
|}
{{fin}}
==== [[Catalogne]] ====
En 2008, la [[Catalogne]], communauté autonome d'[[Espagne]] depuis 2006, rejoint en tant qu'observateur<ref>http://apf.francophonie.org/spip.php?article930</ref> l’[[Assemblée parlementaire de la Francophonie]]<ref>http://apf.francophonie.org/spip.php?rubrique19</ref>, qui se compose de Parlements et de groupes de parlementaires partageant les valeurs de la Charte de la Francophonie<ref>http://apf.francophonie.org/spip.php?rubrique2</ref>. La Catalogne souhaite également rejoindre en tant qu'observateur l'[[Organisation internationale de la francophonie]]<ref>http://www.ledevoir.com/politique/quebec/175930/dumont-veut-faire-admettre-la-catalogne-dans-la-francophonie</ref>.

=== [[Finlande]] ===
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2"/> :
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| [[Anglais]] || align=right | 99,2 %
|-
| [[Suédois]] || align=right | 91,9 %
|-
| [[Allemand]] || align=right | 11,2 %
|-
| [[Finnois]] || align=right | 6,1 %
|}
Note : Le français n'apparait pas dans les 4 langues les plus étudiées.
{{fin}}
=== [[Grèce]] ===
Après son entrée dans l'[[OIF]] en 2004, la Grèce lance un projet de re-francisation de la population grecque, historiquement très [[francophile]]. En 2005 le français rentre comme LV2 dans certaines écoles du pays, puis en 2008-2009 le programme est élargi à toutes les écoles du pays pour qu'elles puissent proposer le français comme langue LV1 ou LV2<ref>Livre: ''LANGUE FRANÇAISE DANS LE MONDE 2010'' (VERSION INTÉGRALE) {{ISBN|978-2-09-882407-2}}.</ref>.

Entre 2002-2003 et 2009-2010 l'apprentissage du français à augmenté de '''+8 %'''{{augmentation}} en Grèce<ref name="ReferenceB"/>.

Le pourcentage de la population totale des élèves du niveau primaire qui apprennent le français en 2009/2010 est de 24,4 % (contre 96,1 % pour l'anglais et 22,4 % pour l'allemand), ce qui représente le {{4e}} pourcentage le plus élevé des 27 pays de l'Union européenne après le Luxembourg (83,6 %), le Royaume-Uni (69,5 %) ainsi que la Communauté flamande de Belgique (31,5 %)<ref>http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf {{p.|62}}</ref>.

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2"/> :
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|}
{{fin}}
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 3) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite3">{{Lien web|titre=Figure C8b. Langues étrangères les plus étudiées et pourcentage d’élèves qui les apprennent, enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3), 2009/2010.|url=http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf|page={{p.75}}}}</ref> :
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| [[Français]] || align=right | 6,0 %
|-
| [[Allemand]] || align=right | 2,1 %
|}
{{fin}}
=== [[Hongrie]] ===
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2"/> :
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|- style="background-color:#009EE0;"
| [[Français]] || align=right | 0,5 %
|}
{{fin}}
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 3) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite3">{{Lien web|titre=Figure C8b. Langues étrangères les plus étudiées et pourcentage d’élèves qui les apprennent, enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3), 2009/2010.|url=http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf|page={{p.75}}}}</ref> :
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| [[Français]] || align=right | 4,7 %
|-
| [[Italien]] || align=right | 3,0 %
|}
{{fin}}
=== [[Irlande (pays)|Irlande]] ===
Le pourcentage de la population totale des élèves du niveau primaire qui apprennent le français en 2009/2010 est de 2,9 % (contre 0,8 % pour l'allemand), ce qui fait du français la langue étrangère la plus enseignée du pays en primaire (l'anglais et l'[[irlandais]] étant les langues nationales)<ref>http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf {{p.|62-63}}</ref>.

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2"/> :
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|-
| [[Italien]] || align=right | 0,7 %
|}
{{fin}}
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 3) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite3">{{Lien web|titre=Figure C8b. Langues étrangères les plus étudiées et pourcentage d’élèves qui les apprennent, enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3), 2009/2010.|url=http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf|page={{p.75}}}}</ref> :
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| [[Italien]] || align=right | 1,9 %
|}
{{fin}}
=== [[Islande]] ===
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2"/> :
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|-
| [[Allemand]] || align=right | 2,0 %
|}
Note : Le français n'apparait pas dans les 4 langues les plus étudiées.
{{fin}}
=== [[Italie]] ===
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2"/> :
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| [[Allemand]] || align=right | 8,7 %
|}
{{fin}}
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 3) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite3">{{Lien web|titre=Figure C8b. Langues étrangères les plus étudiées et pourcentage d’élèves qui les apprennent, enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3), 2009/2010.|url=http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf|page={{p.75}}}}</ref> :
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|-
| [[Espagnol]] || align=right | 5,8 %
|}
{{fin}}
=== [[Lettonie]] ===
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2"/> :
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|}
{{fin}}
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 3) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite3">{{Lien web|titre=Figure C8b. Langues étrangères les plus étudiées et pourcentage d’élèves qui les apprennent, enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3), 2009/2010.|url=http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf|page={{p.75}}}}</ref> :
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|- style="background-color:#009EE0;"
| [[Français]] || align=right | 2,9 %
|}
{{fin}}
=== [[Liechtenstein]] ===
L’enseignement du français en tant que seconde langue vivante étrangère apprise (LV2) est obligatoire depuis peu (entre les années scolaires de 2006/2007 et 2010/2011) dès l'âge de 15 ans et ce jusqu'à l'âge de 18 ans ; l'anglais étant la première langue vivante étrangère apprise (LV1) dès l'âge de 6 ans (de 8 ans auparavant) et ce jusqu'à 18 ans également<ref>http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf {{p.|30, 32 et 49}}</ref>.

=== [[Lituanie]] ===
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2"/> :
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| [[Français]] || align=right | 3,5 %
|}
{{fin}}
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 3) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite3">{{Lien web|titre=Figure C8b. Langues étrangères les plus étudiées et pourcentage d’élèves qui les apprennent, enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3), 2009/2010.|url=http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf|page={{p.75}}}}</ref> :
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| [[Russe]] || align=right | 31,4 %
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| [[Allemand]] || align=right | 15,2 %
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| [[Français]] || align=right | 2,9 %
|}
{{fin}}
=== [[Luxembourg (pays)|Luxembourg]] ===
{{Article connexe|Multilinguisme au Luxembourg}}
Au Luxembourg les élèves apprennent le français à partir de l'âge de 7 ans, dont le taux d'apprentissage est en légère progression continue : 82,9 % des élèves du primaire apprenaient le français en 2004/2005, 83,0 % en 2006/2007 et 83,6 % en 2009/2010<ref>http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf {{p.|60}}</ref> ; à 7 ans ils sont 100 % à apprendre l'allemand et 92,4 % le français, à 8 ans 100 % l'allemand et 99,6 % le français, à 9 ans ils sont 100 % pour les deux langues, de même qu'à 10 ans<ref>http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf {{p.|58-59}}</ref>{{,}}<ref>Tous les élèves du primaire apprennent le luxembourgeois, qui n'est pas inclus dans les données. Les écoles privées indépendantes sont exclues.</ref>.<br />

Le pourcentage de la population totale des élèves du niveau primaire qui apprennent le français en 2009/2010 est de 83,6 % (contre 100 % pour l'allemand et 0,0 % pour l'anglais), ce qui représente le pourcentage le plus élevé des 27 pays de l'Union européenne<ref>http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf {{p.|62}}</ref>.

Dans les écoles secondaires il devient une langue d'enseignement.

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2"/> :
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|-
| [[Allemand]] || align=right | 100,0 %
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|}
{{fin}}
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 3) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite3">{{Lien web|titre=Figure C8b. Langues étrangères les plus étudiées et pourcentage d’élèves qui les apprennent, enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3), 2009/2010.|url=http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf|page={{p.75}}}}</ref> :
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|-
| [[Anglais]] || align=right | 70,9 %
|-
| [[Espagnol]] || align=right | 2,0 %
|}
{{fin}}
=== [[Macédoine (pays)|Macédoine]] ===
Entre 2002-2003 et 2009-2010 l'apprentissage du français à augmenté de '''+15 %'''{{augmentation}} en République de Macédoine<ref name="ReferenceB"/>.

=== [[Malte]] ===
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2"/> :
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| [[Français]] || align=right | 15,0 %
|-
| [[Allemand]] || align=right | 5,8 %
|}
{{fin}}
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 3) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite3">{{Lien web|titre=Figure C8b. Langues étrangères les plus étudiées et pourcentage d’élèves qui les apprennent, enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3), 2009/2010.|url=http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf|page={{p.75}}}}</ref> :
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| [[Français]] || align=right | 3,5 %
|-
| [[Espagnol]] || align=right | 1,2 %
|}
{{fin}}
=== [[Norvège]] ===
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2"/> :
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| [[Allemand]] || align=right | 24,1 %
|- style="background-color:#009EE0;"
| [[Français]] || align=right | 13,4 %
|}
{{fin}}
=== [[Pologne]] ===
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2"/> :
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| [[Anglais]] || align=right | 84,9 %
|-
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|-
| [[Russe]] || align=right | 3,6 %
|- style="background-color:#009EE0;"
| [[Français]] || align=right | 1,7 %
|}
{{fin}}
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 3) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite3">{{Lien web|titre=Figure C8b. Langues étrangères les plus étudiées et pourcentage d’élèves qui les apprennent, enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3), 2009/2010.|url=http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf|page={{p.75}}}}</ref> :
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=== [[Portugal]] ===
Au Portugal, le projet SELF (''Secções Europeias de Língua Francesa''), auquel participent 23 écoles du niveau secondaire, fournit un enseignement de matières non linguistiques au moyen du français<ref>http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf {{p.|42}}</ref>.

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2"/> :
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Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 3) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite3">{{Lien web|titre=Figure C8b. Langues étrangères les plus étudiées et pourcentage d’élèves qui les apprennent, enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3), 2009/2010.|url=http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf|page={{p.75}}}}</ref> :
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=== [[Roumanie]] ===
En 2006, a été signé un accord intergouvernemental franco-roumain, portant sur 63 lycées à sections bilingues, dont 26 lycées entièrement bilingues. Ces cursus débouchent, pour ces derniers, sur un [[baccalauréat]] mention bilingue francophone<ref name="ReferenceA"/>.

Le Français LV2 passe de 35% à 53% entre 2001 et 2008<ref name="ReferenceA"/>.

Selon l'Eurobaromètre spécial numéro 386 de février/mars 2012 intitulé ''Les Européens et leurs langues''<ref name="europa"/>{{,}}<ref>http://languageknowledge.eu/countries/romania</ref>, le français est la première langue étrangère maîtrisée en Roumanie parmi les plus de 55 ans avec 6,17 % devant l'anglais, deuxième, avec 2,78 %. Bien que détrônée par l'anglais parmi les personnes âgées de 35 à 54 ans, sa maîtrise progresse néanmoins à 7,18 % de la population contre 13,08 % pour l'anglais. Parmi les jeunes de 15 à 34 ans, la maîtrise du français progresse encore plus pour atteindre 15,33 %, toujours derrière l'anglais et ses 32,42 %. Enfin, globalement, le français est la deuxième langue étrangère la plus maîtrisée dans le pays après l'anglais avec 9,73 % des Roumains déclarant la maîtriser contre 16,75 % pour l'anglais.

Le pourcentage de la population totale des élèves du niveau primaire qui apprennent le français en 2009/2010 est de 15,7 % (contre 43,8 % pour l'anglais et 1,4 % pour l'allemand), ce qui représente le {{5e}} pourcentage le plus élevé des 27 pays de l'Union européenne après le Luxembourg (83,6 %), le Royaume-Uni (69,5 %), la Communauté flamande de Belgique (31,5 %) et la Grèce (24,4 %)<ref>http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf {{p.|62}}</ref>.

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2"/> :
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Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 3) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite3">{{Lien web|titre=Figure C8b. Langues étrangères les plus étudiées et pourcentage d’élèves qui les apprennent, enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3), 2009/2010.|url=http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf|page={{p.75}}}}</ref> :
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=== [[Royaume-Uni]] ===
Selon l'Eurobaromètre spécial numéro 386 de février/mars 2012 intitulé ''Les Européens et leurs langues''<ref name="europa"/>{{,}}<ref>http://languageknowledge.eu/countries/united-kingdom</ref>, le français est de loin la première langue étrangère maitrisée au Royaume-Uni parmi les plus de 55 ans avec 15,27 %, devant l'allemand (3,61 %) et l'espagnol (3,49 %). Parmi les personnes âgées de 35 à 54 ans, sa maitrise régresse légèrement à 14,70 % de la population (toujours première) contre 5,77 % pour l'allemand et 4,96 % pour l'espagnol qui progressent toutes deux. Parmi les jeunes de 15 à 34 ans, la maitrise du français régresse encore mais très légèrement à 14,62 % dans un contexte général de baisse globale des langues étrangères depuis que leur apprentissage n'est plus obligatoire. Enfin, globalement, le français est la première langue étrangère la plus maitrisée dans le pays avec 14,87 % des Anglais déclarant la maitriser contre 4,50 % pour l'allemand et 4,24 % pour l'espagnol.

Le pourcentage de la population totale des élèves du niveau primaire qui apprennent le français en 2009/2010 est de 69,5 % (contre 7,8 % pour l'allemand), ce qui représente le {{2e}} pourcentage le plus élevé des 27 pays de l'Union européenne après le Luxembourg (83,6 %)<ref>http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf {{p.|62}}</ref>.

=== [[Serbie]] ===
Avec l'entrée de la [[Serbie]] dans [[OIF|l'Organisation internationale de la francophonie]], plusieurs plans furent appliqués pour accentuer la francisation de ce territoire, amenant à la loi sur l'enseignement obligatoire d'une deuxième langue dans le cycle scolaire. Les effets de cette loi furent beaucoup plus importants que prévu, le nombre d’élèves passant de {{formatnum:29000}} apprenants en 2008 à {{formatnum:126000}} en 2010, c'est-à-dire une augmentation de (+'''434%'''{{augmentation}}) en 2 ans<ref>http://www.ambafrance-srb.org/L-apprentissage-du-francais</ref>.

=== [[Slovaquie]] ===
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2"/> :
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=== [[Slovénie]] ===
=== [[Slovénie]] ===
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2"/> :
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2"/> :
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=== [[Suède]] ===
Selon l'Eurobaromètre spécial numéro 386 de février/mars 2012 intitulé ''Les Européens et leurs langues''<ref name="europa"/>{{,}}<ref>http://languageknowledge.eu/countries/sweden</ref>, le français est la troisième langue étrangère maitrisée en Suède parmi les plus de 55 ans avec 6,09 %, derrière l'anglais (43,56 %) et l'allemand (20,62 %). Parmi les personnes âgées de 35 à 54 ans, sa maitrise progresse à 7,72 % de la population (toujours troisième) contre 58,73 % pour l'anglais et 15,64 % pour l'allemand qui régresse. Toutefois, parmi les jeunes de 15 à 34 ans, la maitrise du français régresse légèrement à 6,74 % et se fait dépasser par l'espagnol qui connait une progression fulgurante à 9,99 %, et toujours derrière l'anglais en légère régression (57,48 %) et l'allemand en légère reprise (17,22 %). Enfin, globalement, le français est la troisième langue étrangère la plus maitrisée dans le pays avec 6,85 % des suédois déclarant la maitriser contre 52,45 % pour l'anglais et 17,97 % pour l'allemand.


Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 3) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite3">{{Lien web|titre=Figure C8b. Langues étrangères les plus étudiées et pourcentage d’élèves qui les apprennent, enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3), 2009/2010.|url=http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf|page={{p.75}}}}</ref> :
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2"/> :
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=== [[Suisse]] ===
Depuis les [[années 1970]], la [[Suisse]] se francise de plus en plus au détriment du [[romanche]], de l'[[italien]] et de l'[[allemand]]<ref name="paysage.linguistique.Suisse">{{Lien web | format =pdf |url= http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/news/publikationen.Document.52217.pdf |titre=Le paysage linguistique en Suisse. [[Recensement]] de la population suisse par langages |site = Admin |consulté le=27 mai 2010}}</ref>. En [[1970]], les francophones représentent 18,1 % de la population suisse, puis 18,4 % en 1980, 19,4 % en 1990, 20,4 % en 2000 et 22,8 % en 2010 (mais avec la possibilité de choisir plusieurs langues principales contrairement aux précédents recensements, résultant en un gain pour toutes les langues)<ref name="paysage.linguistique.Suisse"/>. Quant à la langue la plus parlée à la maison ou au quotidien le français représente 23,2 %, soit légèrement plus que pour la langue principale.

Alors que les germanophones sont en chute depuis 1941, où ils représentaient 72,6 % de la population suisse, ils n'en représentaient plus que 65 % en 1980 et 63,7 % en 2000<ref name="paysage.linguistique.Suisse"/>.

Les francophones se sont aussi affirmés dans les régions francophones ; en 1990, ils représentaient 77 % des habitants des régions francophones, alors qu'en 2000 ils représentent plus de 81,6 % des habitants de ces régions.

{{citation |Dans les cantons [[francophones]], la part des [[germanophones]] et des italophones est en recul tandis que celle des francophones augmente.}}<ref name="paysage.linguistique.Suisse"/>.

=== [[République tchèque|Tchéquie]] ===
Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 2) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite2"/> :
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Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général ([[Classification internationale de type de l'éducation|CITE]] 3) en 2009/2010 sont les suivantes<ref name="cite3">{{Lien web|titre=Figure C8b. Langues étrangères les plus étudiées et pourcentage d’élèves qui les apprennent, enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3), 2009/2010.|url=http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/key_data_series/143FR.pdf|page={{p.75}}}}</ref> :
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== [[Amérique]] ==
Note : Le français n'apparait pas dans les 4 langues les plus étudiées.
=== [[Amérique du Nord]] ===
[[Fichier:LosAngleles-2009.JPG|thumb|upright=1.6|alt=alternative textuelle|Toute inscription dans les voitures aux États-Unis est en français et anglais ([[Los Angeles]]).]]

L'introduction du français en [[Amérique du Nord]] est liée à l'existence de l'immense territoire de la [[Nouvelle-France]] et de la [[Louisiane (Nouvelle-France)|Louisiane française]], qui couvrait presque la moitié des États-Unis actuels et une grande partie du Canada. C'est pour cela que beaucoup d'endroits portent un nom d'origine française comme Détroit, Bâton-Rouge, Trois-Rivières, etc. (voir la [[liste des noms de lieux d'origine française aux États-Unis]], bien que cette liste ne regroupe qu'une infime partie de ces noms).

En [[Amérique du Nord]], les principaux acteurs de la francisation sont le Québec, la [[Louisiane]] et l'[[Acadie]]. Bien que faible, la francisation se produit aussi aux [[États-Unis]], en premier lieu grâce à la Louisiane qui, en [[1968]], crée le [[Conseil pour le développement du français en Louisiane]], lequel ouvre des écoles de français et forme des professeurs à travers les États-Unis, mais aussi grâce au fait que les langues étrangères enseignées dans la plupart des écoles sont le [[français]] et l'[[espagnol]].

Le [[Québec]] joue aussi un rôle important dans la francisation des États-Unis grâce à ses lois sur l'obligation de notices en français. De nombreux emballages d'aliments ou d'objets vendus aux États-Unis sont rédigés en français et en anglais, afin de pouvoir être vendus également au Canada. Par exemple, les messages de sécurité sur les voitures aux États-Unis sont tous rédigés en français et en anglais.

Les grandes entreprises québécoises participent beaucoup à la francisation à travers les États-Unis, en demandant à leurs employés de connaître le français ; pour ceux qui ne le connaissent pas, ils organisent des cours de francisation et, chaque année, un prix est remis aux entreprises ayant le mieux participé à la francisation (ce qui leur donne une très bonne image), on peut par exemple citer [[Zinc électrolytique du Canada Limitée]]<ref>{{fr}}{{lien web|format=pdf |url=http://www.slv2000.qc.ec.gc.ca/bibliotheque/centre_docum/protection/008_f.pdf |titre= Document officiel du Zinc électrolytique du Canada Limitée : Une importante entreprise de métallurgie |site=www.slv2000.qc.ec.gc.ca |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>, La capitale groupe financier inc<ref>{{Lien web |url= http://www.lacapitale.com/index.jsp |titre=Site officiel de La Capitale. |site=www.lacapitale.com |consulté le= 4 avril 2010.}}</ref> ou encore [[Cirque du Soleil]], qui emploie plus de {{formatnum:3000}} personnes à travers les États-Unis<ref>{{Lien web |url=http://www.oqlf.gouv.qc.ca/francisation/entreprises/cf_bref.html |titre= Comités de francisation en bref |site=l'Office Québécois de la Langue Française |consulté le=4 avril 2010.}}</ref>.

Au cours du {{XIXe siècle}}, plus d'un million de Québécois émigrent aux États-Unis en raison de l'explosion [[démographique]] du Québec<ref>{{Lien web |url=http://www.stat.gouv.qc.ca/donstat/societe/demographie/naisn_deces/naissance/401.htm |titre= Statistiques officielles de la natalité au Québec |site=www.stat.gouv.qc.ca |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>. La [[revanche des berceaux]] leur donne le taux de natalité le plus élevé du monde à cette époque (le nombre des [[Canadiens français]] est passé de {{formatnum:140000}} en [[1791]], à un million en [[1871]]). Cette croissance de la population a créé une surcharge par rapport aux terres cultivées, et le problème ne pouvait être résolu par les structures existantes. C'est donc plus d'un million de Québécois qui émigrent vers les [[États-Unis]], créant une francisation des villes du [[Maine (État)|Maine]] et du [[Vermont]].

[[Fichier:Nouvelle-France map-fr.svg|thumb|upright=1.6|right|Les territoires de la Nouvelle-France.]]

De nos jours certains [[Comté des États-Unis|comtés]] du Maine sont toujours [[francophones]] :

;Plus de {{formatnum:1000}} habitants
* [[Madawaska (Maine)]] - 83,4 % de langue française de {{formatnum:4534}} habitants
* [[Fort Kent (Maine)]] - 62 % de langue française de {{formatnum:4233}} habitants
* [[Van Buren (Maine)]] - 77 % de langue française de {{formatnum:2631}} habitants
* [[Frenchville (Maine)]] - 80 % de langue française de {{formatnum:1225}} habitants

;Moins de {{formatnum:1000}} habitants
* [[Eagle Lake (Maine)]] - 50 % de langue française de 815 habitants
* [[St. Agatha (Maine)]] - 80 % de langue française de 802 habitants
* [[St. Francis (Maine)]] - 61 % de langue française de 577 habitants
* [[Grand Isle (Maine)]] - 76 % de langue française de 518 habitants
* [[Saint John Plantation (Maine)]] - 60 % de langue française de 282 habitants
* [[Hamlin (Maine)]] - 57 % de langue française de 257 habitants

Le sondage le plus récent de l'Association des langues vivantes (2006) montre que les inscriptions pour l’apprentissage du français aux États-Unis sont à la hausse<ref>{{en}}{{pdf}} [http://www.mla.org/pdf/06enrollmentsurvey_final.pdf Rapport de l'association des langues vivantes aux États-Unis]</ref>.

De plus, en 2008 le Conseil américain sur l'enseignement des langues étrangères a effectué un sondage indiquant qu'il y a davantage de personnes voulant étudier le français que toute autre langue étrangère aux États-Unis<ref>{{en}} [http://www.actfl.org/i4a/links/ Conseil américain sur l'enseignement des langues étrangères]</ref>.

En 2009, l`Institut polytechnique et Université d'État de Virginie ([[Virginia Tech]]) a publié un article intitulé «{{lang|en|French
The Most Practical Foreign Language}}», en français : ''Le français la langue étrangère la plus utile''.
Cet article ([http://www.fll.vt.edu/French/whyfrench.html Voir article]) explique pourquoi le français est la langue la plus importante à étudier<ref>{{en}} [http://www.fll.vt.edu/French/whyfrench.html Pourquoi apprendre le français].</ref>.

Les médias de Toronto commencent à parler de « La grande francophonie d’Amérique », projet du {{s-|XXI|e}}<ref>{{Lien web |url=http://www.vigile.net/La-grande-francophonie-d-Amerique |titre=Article sur ''La grande francophonie d’Amérique, projet du {{s-|XXI|e}} ?'' |site=www.vigile.net |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>.

==== [[Canada]] ====
[[Fichier:Yukon border sign.jpg|thumb|left|Panneau touristique bilingue au Yukon.]]
Sous la pression du Québec et des francophones du Canada, le 7 juillet [[1969]], la Loi sur les langues officielles est votée et le [[français]] obtient un statut égal à celui de l'[[anglais]] dans toutes les instances gouvernementales fédérales. Les [[francophones]] de l'extérieur du Québec obtiennent le droit d'aller à l'école publique en français de la même façon que les anglophones du Québec pouvaient le faire depuis des générations, des lois obligent toute notice d'aliment à être rédigée en anglais et en français ; tout service gouvernemental fédéral peut être effectué dans les deux langues, les lois doivent être disponibles dans les deux langues.

Depuis 1951, le nombre de francophones à l'extérieur du Québec a augmenté passant de {{formatnum:721820}} en 1951 à {{formatnum:935692}} en 1971<ref>{{Lien web |url=http://www.fcfa.ca/profils/index.cfm?Voir=sections&Id=9112&M=2759&Repertoire_No=2137989128 |titre=Français langue maternelle et français première langue officielle parlée, 1951-2006, Canada moins le Québec}}</ref> puis à {{formatnum:1020545}} en 2001<ref>{{Lien web |url=http://francovoyageur.ca/index.cfm?Voir=atlas&Langue=fr&Lieu=YT&Secteur=160&Repertoire_No=2137984630 |titre=Yukon |site=francovoyageur.ca |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://edimage.ca/index.cfm?Voir=atlas&Langue=fr&Lieu=ON&Secteur=160&Repertoire_No=938571429 |titre=Ontario |site=edimage.ca |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>. Et c'est plus d'un quart de million d’anglophones hors Québec qui utilisent régulièrement le français au travail<ref>{{Lien web |url=http://fafo.on.ca/index.cfm?p=news&id=1553 |titre=Les francophones hors Québec continuent à utiliser le français au travail.}}</ref>.

Le nombre de personnes parlant le français a quant à lui plus que doublé depuis la loi sur les langues officielles : d'environ {{formatnum:800000}} personnes en 1960, on est passé en 2006 à {{formatnum:2561960}} de personnes qui auraient la capacité de le parler au Canada hors Québec. Au Québec, on recense {{formatnum:7028740}} francophones<ref>Commissariat aux langues officielles http://www.ocol-clo.gc.ca/html/quick_facts_faits_bref_franco_f.php</ref>.
Sur l'ensemble du territoire canadien, il y a maintenant plus de 9,5 millions de francophones<ref>Statistique Canada, Population selon la connaissance des langues officielles, par province et territoire, (Recensement de 2006).
http://www.statcan.gc.ca</ref>. La population dont le français est la langue parlée le plus souvent à la maison a, elle aussi, augmenté dans l'ensemble du Canada (+1,3 % de 1996 à 2001 et +2,4 % de 2001 à 2006)<ref>{{Lien web |url=http://www12.statcan.ca/census-recensement/2006/as-sa/97-555/table/A6-fra.cfm |titre=Statistiques du Canada|site=www12.statcan.ca}}</ref>.
En 2011, le nombre de francophones atteint les '''10 millions''' au Canada<ref>http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2011/as-sa/98-314-x/98-314-x2011003_1-fra.cfm {{fr}}</ref>.

Au dernier recensement de 2011, une nouvelle tendance a pu être observé au Canada, l'augmentation importante des personnes nées francophones, due à un regain de natalité chez les francophones et une immigration francophone plus forte, presque toutes les régions et provinces du Canada ont vu leur population francophone maternelle augmentée de 2006 à 2011 : Canada (+4,7%{{augmentation}}), Nouveau-Brunswick (+1.24%{{augmentation}}), Ontario (+5,3%{{augmentation}}), Terre-Neuve-et-Labrador (+35,4%{{augmentation}}), Île-du-Prince-Édouard (-3,4%{{diminution}}), Nouvelle-Écosse (-0,9%{{diminution}}), Manitoba (+1,2%{{augmentation}}), Saskatchewan (+7,7%{{augmentation}}), Alberta (+25,6%{{augmentation}}), Colombie-Britannique (+11,8%{{augmentation}}), Yukon(+33%{{augmentation}}), Territoires-du-Nord-Ouest (+13,1%{{augmentation}}), Nunavut(+9,8%{{augmentation}}), Québec (+4,6%{{augmentation}})<ref>http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2011/as-sa/98-314-x/2011003/tbl/tbl3_1-2-fra.cfm{{fr}}</ref>{{,}}<ref>http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2011/as-sa/98-314-x/2011003/tbl/tbl3_1-7-fra.cfm{{fr}}</ref>{{,}}<ref>http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2011/as-sa/98-314-x/2011003/tbl/tbl3_1-3-fra.cfm{{fr}}</ref>{{,}}<ref>http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2011/as-sa/98-314-x/2011003/tbl/tbl3_1-4-fra.cfm{{fr}}</ref>.

===== [[Alberta]] =====
En Alberta, depuis 2006, la connaissance du français augmente très rapidement, passant de {{formatnum:469680}} personnes pouvant parler le français en 2006 à {{formatnum:539665}}, soit une augmentation de 15 % en 4 ans.

Plus frappant encore, l'augmentation du nombre de francophones dont le français est la langue maternelle, passant de {{formatnum:64533}} à {{formatnum:81085}}, soit une hausse de 25,6% en 4 ans.

===== [[Colombie-Britannique]] =====
Une francisation lente et constante se produit en [[Colombie-Britannique]] depuis les années 1950, principalement en raison du système éducatif d'immersion en français qui est très populaire dans la province mais aussi à cause d'autres facteurs extérieurs, la connaissance du français passe de 3,5% en 1951, à 3,7% en 1961, 4,7% en 1971, 5,7% en 1981, 6,4% en 1991, 7% en 2001 puis 7,3% en 2006.

===== [[Nouveau-Brunswick]] =====
Bien que la population francophone du [[Nouveau-Brunswick]] ait chuté dramatiquement à partir de la prise de contrôle du territoire par les Anglais et du fait de la [[Déportation des Acadiens|déportation des francophones]] et des lois antifrançaises prises jusque dans les [[années 1960]], on assiste, depuis peu, à une refrancisation du territoire (de 1951 à 2001, la connaissance du français y est passée de 38 % à 43 %)<ref name="Francisation.sud-est.Nouveau-Brunswick">{{Lien web |url=http://www2.umoncton.ca/cfdocs/crla/documents/francisation.htm |titre=Francisation du sud-est du Nouveau-Brunswick |site=www2.umoncton.ca |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>.

En [[1875]], un compromis admettant la possibilité de communiquer et d'étudier en français dans les écoles primaires fut le premier pas en faveur des francophones du Nouveau-Brunswick. Puis en [[1922]], le premier hôpital [[francophone]] de la province vit le jour à [[Moncton]] : l’Hôtel-Dieu<ref name="nouveau.brunswick.canada">{{Lien web |url=http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amnord/nbrunswick.htm |titre=Nouveau Brunswick (Canada) |site=www.tlfq.ulaval.ca |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>.

Mais il faut attendre les [[années 1950]]-[[Années 1960|1960]] pour voir les débuts de la refrancisation du Nouveau-Brunswick. En [[1954]], Moncton recevait la première station radiophonique de langue française de Radio-Canada puis en 1959 le premier poste de télédiffusion francophone dans la même ville. Moncton devint alors le bastion francophone du Nouveau-Brunswick<ref name="nouveau.brunswick.canada"/>.

Mais la francisation s'intensifie le 12 juillet [[1960]] avec l'élection de [[Louis Robichaud]], le premier [[Acadien]] élu premier ministre de la province du Nouveau-Brunswick.
En 1963<ref>{{Lien web |url=http://cyberacadie.com/index.php?/acadie_hier_chronologie/Chronologie-de-1960-a-aujourd-hui.html |titre=L'Acadie contemporaine (1960 à nos jours) |site=cyberacadie.com |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>, l'Université de Moncton est créée<ref>{{Lien web |url=http://cyberacadie.com/index.php?/renaissance_biographie/Louis-J.-Robichaud.html |titre=Louis J. Robichaud |site=cyberacadie.com |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>.
Le Québec voisin, à majorité francophone, fait pression sur le Nouveau-Brunswick en défendant la cause francophone, et en 1969 la première loi sur les langues officielles, qui rend le français et l'anglais officiels sur le plan juridique, est votée<ref>{{Lien web |url=http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amnord/nbrunswickloi.htm |titre=Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick 1969 : Texte intégral. |site=www.tlfq.ulaval.ca |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>.

[[Fichier:Les-Francophones-du-Nouveau-Brunswick.jpg|thumb|410px|Carte des régions francophones du Nouveau-Brunswick.]]

'''Article 16.2'''
* Le français et l'anglais sont les langues officielles du Nouveau-Brunswick<ref>{{Lien web |url= http://www.salic-slmc.ca/showpage.asp?file=legislations_ling/documents_hist/1969_loi_lang_off_nb&language=fr&updatemenu=false&noprevnext |titre=Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick (1969) |site=www.salic-slmc.ca |consulté le=27 mai 2010.}} Lois officiels du Nouveau-Brunswick</ref>, ils ont un statut et des droits et privilèges égaux quant à leur usage dans les institutions de la Législature et du gouvernement du Nouveau-Brunswick. Mais les francophones trouvent qu'elle ne va pas assez loin, et les anglophones trouvent cette loi scandaleuse et font bloc contre elle, il faudra donc attendre jusqu'en 1977 pour que soient mis en vigueur tous les articles de la Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick.

En 1981 est adoptée la loi reconnaissant l'égalité des deux communautés linguistiques officielles au Nouveau-Brunswick<ref>{{Lien web |url=http://www2.parl.gc.ca/Content/LOP/ResearchPublications/prb0256-f.htm |titre=Les langues officielles dans la fonction publique : de 1973 à aujourd'hui |site=www2.parl.gc.ca |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>.
Se sentant menacés par cette francisation qui continuait de se renforcer, certains anglophones créèrent le parti Confederation of Regions (COR)<ref>{{Lien web |url=http://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:8mqX9AqLmOYJ:www.cavi.univ-paris3.fr/lexicometrica/thema/thema7/Texte-Belchodja.pdf+%22Parti+Confederation+of+Regions%22&hl=fr&gl=fr&pid=bl&srcid=ADGEESgjBOfla7ut_4nuwaUdJByWxyeSemTkzVPoOYts4UTmBCING4GmJorexT6Zk1Mjb0U-BtKHouY8gapNkq0ZbFJDaYgpHSxlEMW4JV2VczyqXOWpxcOpD-eeJvqfShD3-eDPBa8n&sig=AHIEtbRbtVF-6lnr0Hxa-CfDRdbem_FSQQ |titre=Une rhétorique populiste de droite au sein d'un parti traditionnel : le cas du Parti conservateur au Nouveau-Brunswick |site=docs.google.com |consulté le=27 mai 2010.}} Analyse des Partis Politiques Nouveau-Brunswick</ref> qui voulait abolir le bilinguisme au Nouveau-Brunswick. Le COR a obtenu près de 20 % des suffrages en 1991<ref>{{Lien web |url=http://journals.cambridge.org/action/displayAbstract;jsessionid=D8F15B5E341EA393A6BA4C52DB0C7AD6.tomcat1?fromPage=online&aid=6245676 |titre=La dimension populiste de l'émergence et du succès électoral du Parti Confederation of Regions au Nouveau-Brunswick |site=journals.cambridge.org |consulté le=27 mai 2010.}} Le succès électoral du Parti Confederation of Regions (CoR) aux élections provinciales de septembre 1991 a causé une grande surprise au Nouveau-Brunswick.</ref>.

En 1988 la loi fédérale sur les [[langues officielles]] fut modifiée pour protéger et affirmer plus fortement le bilinguisme de la province. Le gouvernement canadien s'engageait à faire la promotion de la dualité linguistique et à appuyer le développement des communautés linguistiques en situation minoritaire. Mais c'est finalement en 2002 que le gouvernement conservateur de Bernard Lord a fini par adopter à l'unanimité une nouvelle loi sur les langues officielles ou loi 64<ref>{{Lien web |url=http://www.gnb.ca/legis/bill/editform-f.asp?ID=134&legi=54&num=4 |titre=Loi sur les langues officielles |site=www.gnb.ca |consulté le=27 mai 2010.}} (Texte intégral de la loi 64))</ref>, procédant ainsi à une mise à jour aussi nécessaire qu’attendue de la loi de 1969.
Cette nouvelle loi demande la création d'un commissaire aux langues officielles et donne à la communauté francophone du Nouveau-Brunswick de nouveaux outils législatifs lui permettant d'affirmer sa présence et de poursuivre la francisation du territoire.

'''Article 29'''
* Tout affichage public et autre publication et communication destinée au grand public et émanant d’une institution est publié dans les deux langues officielles. Les affichages du Nouveau-Brunswick sont donc en [[français]] et en anglais, tout comme la signalisation, les lois et toutes instances gouvernementales.

Depuis les [[années 1990]]-[[Années 2000|2000]] les villes se francisent, par exemple la ville d'[[Edmundston]], qui est passée de 89 % de francophones en [[1996]] à 93,4 % en [[2006]], la ville de [[Moncton]] (de 30,4 % en 1996 à 33 % en 2006), la ville de [[Tracadie-Sheila]] (de 94 % en 1996 à 96 % en 2006), [[Dalhousie (Nouveau-Brunswick)|Dalhousie]] (de 42,5 % à 49,5 %) et [[Dieppe (Nouveau-Brunswick)|Dieppe]] (de 71,1 % en 1996 à 74,2 % en 2006). Certaines villes sont devenues majoritairement francophones, comme [[Bathurst (Nouveau-Brunswick)|Bathurst]], qui est passée de 44,6 % de francophones en 1996 à 50,5 % en 2006, ou alors [[Campbellton (Nouveau-Brunswick)|Campbellton]], qui est passée de 47 % en 1996 à 55 % en 2006<ref>{{Lien web |url=http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2006/dp-pd/prof/92-591/details/page.cfm?Lang=F&Geo1=CMA&Code1=505__&Geo2=PR&Code2=10&Data=Count&SearchText=ottawa&SearchType=Begins&SearchPR=01&B1=All&Custom= |titre=Statistiques du Canada 1996 (site officiel) : Ottawa - Gatineau, Terre-Neuve-et-Labrador |site=www12.statcan.gc.ca |consulté le=27 mai 2010.}} - Statistiques du Canada 1996 (site officiel)</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www12.statcan.gc.ca/english/Profil01/CP01/Details/Page.cfm?Lang=F&Geo1=CSD&Code1=1313027&Geo2=PR&Code2=13&Data=Count&SearchText=Edmundston&SearchType=Begins&SearchPR=01&B1=All&Custom= |titre=Statistiques du Canada 2001 (site officiel) : Edmundston ; Nouveau-Brunswick |site=www12.statcan.gc.ca |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2006/dp-pd/prof/92-591/details/page.cfm?Lang=F&Geo1=CSD&Code1=1313027&Geo2=PR&Code2=13&Data=Count&SearchText=Edmundston&SearchType=Begins&SearchPR=01&B1=All&Custom= |titre=Statistiques du Canada 2006 (site officiel) : Edmundston ; Nouveau-Brunswick |site=www12.statcan.gc.ca |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>.

Le nombre de francophones a augmenté de 12,4 % au Nouveau-Brunswick entre [[1961]] et [[2001]]<ref>{{Lien web |url=http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=f1SEC860380 |titre=Acadie contemporaine |site=www.thecanadianencyclopedia.com |consulté le=27 mai 2010.}} Marc L. Johnson et André Leclerc, sur ''L'encyclopédie canadienne''.</ref>.

On remarque aussi que la connaissance du français augmente énormément dans les régions à majorité anglophone comme dans la région de [[Westmorland]], qui passe de 44 % à 55 %. Mais la région ayant subi la plus forte francisation est le comté d'[[Albert]], en [[1951]] seulement 1 % des habitants connaissaient le français, alors qu’en [[2001]] cette proportion est de 23 %<ref name="Francisation.sud-est.Nouveau-Brunswick"/>{{,}}<ref>Conférences « Vision 20/20 » Congrès mondial acadien Université Saint-Anne Pointe-de-l’Église, N.-É., 2 août 2004 : Francisation du sud-est du Nouveau-Brunswick.</ref>.

En 2010, la ville de [[Dieppe (Nouveau-Brunswick)]] instaure une loi rendant obligatoire l'affichage bilingue français-anglais avec le français précédant l'anglais, une première pour le Nouveau-Brunswick. Il est prévu que beaucoup d'autres villes du Nouveau-Brunswick emboîteront le pas<ref>[http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/le-francais-au-nouveau-brunswick/201007/31/01-4302903-la-victoire-de-dieppe.php La Victoire de Dieppe], ''leSoleil'', {{1er}} août 2010.</ref>.

===== [[Ontario]] =====
La part relative des anglophones ne cesse de chuter depuis les années 1990, au profit de celle des allophones et des francophones qui ne cesse d'augmenter depuis le milieu des années 2000. À l'origine de cette évolution, une forte immigration d'origine francophone mais aussi un taux de natalité francophone plus fort que celui des anglophones.
*'''1996'''<ref>http://www12.statcan.ca/english/Profil/Details/details1pop.cfm?SEARCH=BEGINS&PSGC=35&SGC=3520004&A=&LANG=F&Province=All&PlaceName=Ontario&CSDNAME=Toronto&CMA=535&SEARCH=BEGINS&DataType=1&TypeNameF=Cit%C3%A9&ID=7193</ref> : {{formatnum:441675}} {{augmentation}} (4,10 %) {{diminution}}
*'''2001'''<ref>http://www12.statcan.ca/francais/census01/products/standard/prprofile/prprofile.cfm?G=35</ref> : {{formatnum:485630}} {{augmentation}} (4,25 %) {{augmentation}}
*'''2006'''<ref>http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2006/dp-pd/hlt/97-555/T401-fra.cfm?Lang=F&T=401&GH=4&SC=1&S=99&O=A</ref> : {{formatnum:488815}} {{augmentation}} (4,06 %) {{diminution}}
*'''2009'''<ref>http://news.ontario.ca/ofa/fr/2009/06/redefinition-de-la-population-francophone.html</ref> : {{formatnum:580000}} {{augmentation}} (4,50 %) {{augmentation}}
*'''2011'''<ref>http://www.languedutravail.org/nouvelles/823/Bilan-de-sante-positif-pour-la-francophonie-en-Ontario?langue=fr</ref> : {{formatnum:611500}} {{augmentation}} (4,76 %) {{augmentation}}

Les anglophones, quant à eux, n'ont cessé de chuter en population relative.
*'''1996''' : {{formatnum:7825770}} {{augmentation}} (72,77 %) {{diminution}}
*'''2001''' : {{formatnum:7965225}} {{augmentation}} (69,80 %) {{diminution}}
*'''2006''' : {{formatnum:8230705}} {{augmentation}} (68,42 %) {{diminution}}
*'''2009''' : {{formatnum:8400000}} {{augmentation}} (64,62 %) {{diminution}}

===== [[Québec]] =====
[[Fichier:Arrêt Stop 101.png|thumb|L'affichage bilingue heurte la fibre francophone et la sensibilité de certains Québécois, comme en témoigne le vandalisme sur ce panneau québécois bilingue ARRÊT-STOP en référence à la [[Charte de la langue française|loi 101]].]]
Les immigrants venus de France lors du régime de la Nouvelle France (1534-1759) ont constitué la première population francophone du monde à réaliser son unité linguistique, et cela, deux siècles avant la France, et sans véritable intervention étatique<ref>{{Lien web |url=http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/francophonie/HISTfrQC_s1_Nlle-France.htm |titre=La Nouvelle-France (1534-1760), L'implantation du français au Canada, |site=www.tlfq.ulaval.ca |consulté le=3 avril 2010.}}</ref>.

Le [[Québec]] travaille activement à la francisation de son territoire, depuis la mise en place en [[août 1977]] de la [[Charte de la langue française]] (ou [[Loi 101]]). Le Québec est alors devenu la seule [[Provinces et territoires du Canada|province]] unilingue francophone. Les autres provinces sont soit bilingues (exemple : le [[Manitoba]], le [[Nouveau-Brunswick]]) ou simplement anglophones avec des facilités francophones (exemple : l'[[Ontario]], la [[Saskatchewan]]). Par contre, depuis la loi sur les langues officielles du Canada, tous les [[Provinces et territoires du Canada|territoires du Canada]] ont le français comme langue officielle<ref>[[Provinces et territoires du Canada|Langues et Provinces au Canada]].</ref>.

Cette [[loi 101]], qui est une charte visant à faire respecter la langue française et à franciser les immigrants du Québec, instaure des lois linguistiques inédites, par exemple l'obligation d'affichage unilingue en français à l'extérieur des commerces, et l'obligation pour tout affichage commercial intérieur d'avoir le texte français écrit plus gros que celui de toute autre langue<ref>[http://www.oqlf.gouv.qc.ca/charte/charte/index.html#statut La loi 101 en ligne].</ref>.

La [[loi 101]] force toute personne à étudier dans une école publique [[francophone]], sauf si le père ou la mère a fait des études primaires ou secondaires au Canada dans une école anglophone. Le nombre d'élèves anglophones a chuté de 43 % en vingt ans, passant de {{formatnum:256251}} élèves anglophones en 1971-1972 à {{formatnum:111466}} en 1994-1995. Ce phénomène est encore plus accentué dans l'île de [[Montréal]], où le nombre d'élèves étudiant en anglais a subi une diminution de 60 % entre 1971 et 1995<ref>[http://archives.vigile.net/pol/integration/hebertchute.html Le nombre d'élèves anglophones a chuté de 43 % en vingt ans].</ref>.

Par ailleurs, un certificat de francisation est accordé aux entreprises de 100 employés et plus qui démontrent que leurs employés francophones peuvent travailler en français. (Le taux de certification des entreprises québécoises est passé de 71,4 % en 2002 à 80,7 %{{augmentation}} en 2007<ref>[http://www.francophonie.org/IMG/pdf/Fcs_enjeu_21esiecle.pdf Rapport de l'OIF].</ref>).

Cette politique de francisation est une réussite, la proportion d'anglophones étant passée de 14 % en 1971 à 7 % en 2006<ref>{{Lien web |url=http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/14/Situation_Quebec.png |titre=Évolution des langues au Québec (1844-2006. |site=upload.wikimedia.org |consulté le=4 avril 2010.}}</ref> et le pourcentage de nouveaux immigrants choisissant l'anglais comme langue d'étude étant passé de 90 % en 1966 à 4 % en 2006<ref>{{Lien web |url=http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/francophonie/HISTfrQC_s4_Modernisation.htm |titre=La modernisation du Québec (1960-1981) Le français, langue étatique |site=www.tlfq.ulaval.ca |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>.

La connaissance du français dans l’ensemble du Québec est passée de 93,6 % en 1991 à 93,9 % en 1996 puis à 94,6 % en 2001<ref name="Statistiques du Québec">{{pdf}}{{Lien web |url=http://www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/sociolinguistique/2005/f1_indic_16_pres.pdf |titre=Statistiques du Québec |site=www.olf.gouv.qc.ca.}}</ref>. Chez les personnes de langue maternelle anglaise, l'aptitude à parler le français est passée de 35 % en 1971 à 60 %{{augmentation}} en 1991, à 67,2 %{{augmentation}} en 2001<ref>[http://www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/sociolinguistique/indic_demolinguistiques_f1_2005.html La connaissance du français et de l'anglais par langue maternelle, 1991, 1996, 2001].</ref>, puis à 71 %{{augmentation}} en 2006<ref>[http://www.radio-canada.ca/actualite/enprofondeur/desautels/bilinguisme/src-crop_bilinguisme.pdf Les Canadiens et le bilinguisme Rapport final].</ref>. Chez les personnes de langue maternelle tierce, l'aptitude à parler le français est passée de 35 % en 1971<ref>[http://www.cslf.gouv.qc.ca/publications/pubf148/section1/sect1.htm Connaissances des langues, par langue maternelle et région ensemble du Québec, 1971-1991].</ref> à 68,6 %{{augmentation}} en 1991 à 73,5 %{{augmentation}} en 2001<ref name="Statistiques du Québec"/>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en |url=http://books.google.com/books?id=R33gd3MLDtgC&pg=PA151&lpg=PA151&dq=connaissance+du+fran%C3%A7ais+dans+l%E2%80%99ensemble+du+Qu%C3%A9bec&source=bl&ots=FKbTHmHWHJ&sig=uhERlLWxld4fLIsnIJRbtoL7ymI&hl=en&ei=VD7kS83WG9KhOMe3iOED&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=7&ved=0CHIQ6AEwBg#v=onepage&q=connaissance%20du%20fran%C3%A7ais%20dans%20l%E2%80%99ensemble%20du%20Qu%C3%A9bec&f=false |titre=L'annuaire du Québec 2005, By Michel Venne (page 151)|site=Books google |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>, puis à 75,3 % en 2006<ref>{{fr}}{{pdf}} [http://www.oqlf.gouv.qc.ca/etudes/synthese.pdf Synthèse du rapport sur l'évolution de la situation linguistique au Québec]</ref>.

====== [[Estrie]] ======
L'[[Estrie]], anciennement appelée « ''Eastern Townships'' » du fait de sa localisation frontalière avec les [[États-Unis]], fut un territoire refuge pour les anglophones loyalistes fuyant la révolution américaine, l'empire britannique offrant des terres aux loyalistes dans cette région de la Nouvelle France récemment conquise. À partir des années 1760, la population est donc très largement anglophone.

Après 1812, une faible quantité de [[Canadiens-français]] arrivent dans la région, mais ils ne représentent qu'une petite minorité parmi la population anglophone<ref>KESTEMAN, Jean-Pierre, ''Aborder l'histoire dans les Cantons-de-l'Est'', Sherbrooke, Éditions GGC, 2007, {{p.|23}}.</ref>. Mais c'est dans les années 1840 qu'une grande vague d'[[immigration]] irlandaise et écossaise puis francophone débute. Alors que les francophones ne représentent toujours qu'une faible minorité parmi les autres, ils grandissent rapidement en raison d'une natalité record et d'une immigration qui ne cesse d'augmenter. Dans les années 1850-1860, ils commencent déjà à représenter une minorité importante<ref>KESTEMAN, Jean-Pierre et Al, ''Histoire des Cantons de l'Est'', Québec, IQRC, 1998, {{p.|110-116}}.</ref>.

En 1890, poussés par une des plus fortes natalités au monde, les Canadiens-français représentent plus de 70 % de la population de l'[[Estrie]]. Cette proportion francophone restera à peu près la même jusque dans les années 1930 où une grande industrialisation de la région pousse les travailleurs francophones à venir en [[Estrie]], ce qui produit une nouvelle vague de francisation, les francophones de l'Estrie passent alors de 76 % en 1930 à plus de 88 % en 1960.

À la suite de l'[[Baby boom|explosion démographique]] de l'après-guerre, en 2001 les francophones représentaient plus de 97 % de la population de l'Estrie<ref>[http://www.stat.gouv.qc.ca/regions/lequebec/langue_que/connlangoff20.htm Statistiques du Québec, Recensement 2001].</ref>.

===== [[Saskatchewan]] =====
Région métropolitaine de recensement de [[Regina]] : selon le recensement de 2011, le bilinguisme anglais-français chez les personnes de langue maternelle anglaise (85,9 % de la population), est en progression constante, passant de 1,4 % chez les personnes de 65 ans et plus à 7,5 % chez les jeunes de moins de 20 ans. Il en est de même chez les allophones, le taux passant de 1,5 % à 4,5 %. La population totale bilingue anglais-français progressant également de 3,1 % chez les 65 ans et plus à 7,7 % chez les moins de 20 ans<ref>http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2011/as-sa/fogs-spg/Facts-cma-fra.cfm?LANG=Fra&GK=CMA&GC=705</ref>.

==== États-Unis ====
===== Efforts de revitalisation du français en [[Louisiane]] =====
[[Fichier:Louisiana.JPG|thumb|upright=1.6|Panneau routier bilingue à l'entrée de la Louisiane.]]
[[Fichier:Acadiana parishes map.png|vignette|droite|Region officiellement francophone d'Acadiana]]
Entre [[1916]] et [[1931]] des lois successives bannissent la langue française dans les écoles. En [[1921]], la Constitution louisianaise déclare l’anglais seule langue autorisée.

Ce n'est qu'avec l'arrivée de [[James Domengeaux]] (1907-1988), que la refrancisation de la Louisiane débute. En 1968, il obtient l'adoption de la Loi 409, créant le [[Conseil pour le développement du français en Louisiane]] ([[CODOFIL]]) qui a pour mission de {{citation|faire tout ce qui est nécessaire pour encourager le développement, l’utilisation et la préservation du français tel qu’il existe en Louisiane pour le plus grand bien culturel, économique et touristique de l’État}}<ref>{{Lien web |url=http://www.codofil.org/ |titre=Site officiel du CODOFIL.}}</ref>. À cette époque, seulement le quart de la population parlait une variété de français, sans pouvoir ni le lire ni l'écrire<ref>{{Lien web |url=http://books.google.com/books?id=Vmdr4fbpc2UC&pg=PA30&lpg=PA30&dq=James+Domengeaux&source=bl&ots=_6K0c1aZiw&sig=klEFC-Q1Cv1ifzs_5o0kY5Bs3TE&hl=en&ei=CcH8S9uYJYzkNb354dUB&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=10&ved=0CGMQ6AEwCQ#v=onepage&q=James%20Domengeaux&f=false |titre=Livre: La Louisiane {{ISBN|1565546784}} {{ISBN| 978-1565546783}} |site=Books google |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>.

Depuis la création du CODOFIL, les Louisianais ont pris conscience qu'il fallait sauvegarder cette culture française, plusieurs lois ont été votées comme :
* la Loi {{numéro|408}} (1968) prévoyant l'enseignement du français dans les cinq premières années des écoles primaires et les trois premières années des écoles secondaires ;
* la Loi {{numéro|259}} (1968) exigeant que les universités et les collèges forment des enseignants qualifiés en français ;
* la Loi {{numéro|256}} (1968) reconnaissant la [[langue française]] comme officielle dans la publication des avis juridiques et des contrats ;
* la Loi {{numéro|458}} (1968) autorisant l'établissement d'une station de télévision en français<ref>{{en}}{{lien web|format=pdf |url=http://www.ejcl.org/62/art62-1.pdf |titre=Lois de Louisiane |site=www.ejcl.org.}}</ref>.

En [[1971]], la partie méridionale de la Louisiane est reconnue officiellement comme région francophone de l'État de Louisiane sous le nom d'Acadiana<ref>{{en}}{{lien web|format=pdf |url=http://www.erudit.org/revue/cgq/1979/v23/n59/021435ar.pdf |titre=Revue sur l'acadia |site=www.erudit.org.}}</ref>.

En [[1976]], publication du premier livre en [[français cadien]], « Lâche pas la patate » de Revon Reed. Arrivée des premiers enseignants [[belges]].

En [[1987]], pour la première fois, la Louisiane participe au Sommet de la Francophonie de Québec en tant qu'observateur.

En [[1991]], arrivée des premiers enseignants acadiens et en [[1992]] les premiers programmes d'immersion débutent.

C'est en [[1994]] que l’Université de Louisiane à Lafayette lance le premier programme de doctorat en Études francophones en [[Amérique du Nord]].

En [[1999]], La FrancoFête célèbre trois cents ans de l’héritage français en Louisiane et, durant l'année [[2000]], on assiste à la création de la première section francophone du barreau louisianais<ref>{{Lien web |url=http://www.codofil.org/francais/lafrenchhistory.html |titre=L’histoire du français en Louisiane |site=www.codofil.org |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>.

[[2004]] : Kathleen Babineaux Blanco est la première femme gouverneur d'origine francophone de la Louisiane<ref>{{en}} [http://blancogovernor.com/ Site du gouverneur de Louisiane] sur ''blancogovernor.com''.</ref>.

De nombreux médias aident à la diffusion du français en Louisiane comme les radios : La voix de l’Amérique française<ref>{{Lien web |url=http://www.radiolouisiane.com/cadien/ |titre=Radio : La Voix de l'Amérique Française |site=www.radiolouisiane.com |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>, KLRZ et Radio Louisiane<ref>{{Lien web |url=http://www.radiolouisiane.com/ecoutez/ |titre=Radio Louisiane en direct : Notre langue s'appelle le Cadien et la musique s'appelle la musique Cadienne OU LA musique créole |site=www.radiolouisiane.com |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>.

Les associations sont aussi très nombreuses, à tel point qu'en [[1987]] la ville de [[La Nouvelle-Orléans]] fonde le Council of Societies of Greater New Orleans afin de coordonner les organisations [[francophones]] de la ville.

Il existe une forte [[francophilie]] en [[Louisiane]], et les liens avec le [[Canada]], notamment avec le Québec, « porte-étendard de la francophonie en Amérique », y sont entretenus. Les dégâts causés par le passage du [[cyclone Katrina]], en août 2005, ont permis de voir s’exprimer une solidarité particulière entre ces deux régions. Voici par exemple ce qu’écrit Charles Larroque, président de l’association Louisiane à la carte<ref>[http://www.louisianealacarte.org/ Association Louisiane à la carte]</ref> : {{citation|Nous avons besoin, plus que jamais, du [[Québec]]. Nous avons la même mère, la même langue, une culture qui « nous » ressemble, qui « nous » rassemble… Oui ! Dira-t-on ! En Louisiane, la langue française est moins présente que jadis, mais cette langue est toujours vivante.}}<ref>{{Lien web |url=http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_edition=&id_article=78410 |titre=Le français en Louisiane |date=7 mars 2009 |site=www.lepotentiel.com |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>

== [[Afrique]]==
Sur 53 pays, l'Afrique compte 32 pays francophones, soit plus de la moitié<ref>[[Afrique francophone]]</ref> ; et le français est la langue la plus parlée en Afrique<ref name="lebreviairedespatriotes.fr">http://www.lebreviairedespatriotes.fr/27/02/2012/culture/la-resistance-de-la-langue-francaise-face-a-lhegemonie-anglo-saxonne/</ref>. La zone francophone d'Afrique est deux fois plus étendue que celle des États-Unis<ref name="lebreviairedespatriotes.fr"/>.

Le [[français]] a été introduit en [[Afrique]] par la [[France]] et la [[Belgique]] pendant la période coloniale, le processus de francisation a continué après la période coloniale à cause de l'énorme étendue des territoires [[francophone]]s en [[Afrique]], si bien que des pays comme le [[Ghana]] ou le [[Nigeria]], qui sont [[anglophone]]s, se voient constamment francisés car complètement entourés de pays francophones.

Le français est devenu la langue la plus parlée d'Afrique après l'arabe et le swahili et devant l'anglais<ref>http://www.babla.fr/actualites/langues-du-monde.html</ref>, le nombre de locuteurs évolue très rapidement entre 1992 et 2002, le nombre d'apprenants du français en Afrique subsaharienne et océan Indien a augmenté de 60,37 %, passant de {{unité|22.337|millions}} à {{unité|34.563|millions}} de personnes<ref name="rapport">{{Lien web |url=http://www.francophonie.org/Rapport-du-Secretaire-general-de.html |titre= Rapport du secrétaire général de la Francophonie |site=francophonie.org |consulté le=3 avril 2010.}}</ref>.

On peut observer une tendance similaire au Maghreb. Cependant, les chiffres fournis par l'[[OIF]] pour le Maghreb ont été réunis avec ceux du Moyen-Orient ; le décompte exact pour les pays du Maghreb n'est donc pas possible mais on observe une augmentation de {{unité|10.47|millions}} à {{unité|18|millions}} d'apprenants pour cet ensemble, quand bien même le français n'est pas une langue officielle (Algérie). Il faut aussi considérer le nombre de locuteurs du français dans chaque pays pour se faire une idée de l'importance que joue le français en Afrique<ref name="rapport"/>.

Pays [[africains]] non [[francophones]] ayant récemment rejoint l'[[Organisation internationale de la francophonie]] (OIF) en vue d'une francisation:
* {{Cap-Vert}} (lusophone)
* {{Égypte}} (arabophone)
* {{Ghana}} (anglophone)
* {{Guinée-Bissau}} (lusophone)
* {{Mozambique}} (lusophone)
* {{Sao Tomé-et-Principe}} (lusophone)

Le français joue actuellement un rôle important en Afrique, servant de plus en plus de langue véhiculaire voire de langue maternelle (au Gabon, Côte d'Ivoire, Congo, Cameroun et Bénin notamment) dans un grand nombre de pays, et son utilisation s'intensifie. Il a donc été créé, en 2001, L'[[académie africaine des langues]] afin de gérer ce patrimoine linguistique<ref>{{Lien web |url=http://www.acalan.org/fr/accueil/accueil.php |titre=Site officiel de Acalan |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>.

Les pays [[Afrique francophone|africains francophones]] totalisent {{unité|370|millions}} d'habitants en 2014<ref name=2013datasheet>{{lien web|langue=en|format=pdf|url=http://www.prb.org/pdf14/2014-world-population-data-sheet_eng.pdf| titre=2014 World Population Data Sheet| auteur={{Lien|fr=Population Reference Bureau|lang=en|trad=Population Reference Bureau|texte=Population Reference Bureau}}| consulté le=11 novembre 2014}}.</ref>. Leur population pourrait atteindre entre {{unité|785|millions}}<ref name=ONU_pop>{{en}} {{xls}} {{lien web|url=http://esa.un.org/unpd/wpp/Excel-Data/DB02_Stock_Indicators/WPP2010_DB2_F01_TOTAL_POPULATION_BOTH_SEXES.XLShttp://esa.un.org/unpd/wpp/Excel-Data/EXCEL_FILES/1_Population/WPP2012_POP_F01_1_TOTAL_POPULATION_BOTH_SEXES.XLS|titre=World Population Prospects: The 2012 Revision| auteur=[[United Nations]]|consulté le=12 septembre 2013}}.</ref> et {{unité|814|millions}}<ref name=2013datasheet/> en 2050. D'ores et déjà, il y a plus de francophones en Afrique qu'en Europe<ref name="rapport"/>.

En 2012, les {{formatnum:8348460}} internautes francophones représentent la {{2e}} communauté d'internautes en [[Afrique subsaharienne]] après les {{formatnum:81109936}} internautes anglophones (près de dix fois plus nombreux grâce à un développement d'internet plus rapide et non à une différence démographique)<ref>http://www.translated.net/fr/classement-langues-t-index?sortBy=regions#results</ref>.

=== [[Burkina Faso]] ===
La progression de la maîtrise de la langue française au [[Burkina Faso]] se produit à grande vitesse ; en effet les Burkinabés déclarant avoir le français comme première langue couramment parlée sont passés de {{formatnum:20947}} en 1985 à {{formatnum:49647}} en 1996 '''(+137%{{augmentation}})''' puis à {{formatnum:151184}} en 2006 '''(+205%{{augmentation}})'''<ref name="oif">OIF, Éditions Nathan, Paris, 2010, {{ISBN|978-2-09-882407-2}}.</ref>.

Quant aux francophones de plus de 10 ans sachant lire et écrire le français mais n'ayant pas forcément le français comme première langue couramment parlée, leur population à explosé grâce à un système éducatif unilingue francophone passant de {{formatnum:195601}} en 1985 à {{formatnum:993552}} francophones en 2006 '''(+467%{{augmentation}})'''<ref name="oif"/>.

Cette progression du français se produit principalement dans la capitale du pays [[Ouagadougou]], qui a vu sa population de francophones multipliée par 10 en 20 ans<ref name="oif"/>.

En outre, le français ne cesse de gagner du terrain dans les écoles arabes (qui représentaient 54 % des écoles au Burkina Faso en 2003, dans un pays à 60 % musulman mais n'ayant que 2 % d'arabophones à la maison)<ref>http://www.sudlangues.sn/IMG/pdf/doc-108.pdf</ref>.

=== [[Burundi]] ===
Le 28 novembre 2014, à Dakar, en marge du XVe Sommet de la Francophonie, un [http://www.francophonie.org/IMG/pdf/pacte_linguistique_burundi.pdf pacte linguistique] entre l’OIF et le Burundi a été signé par Abdou Diouf et le président burundais Pierre Nkurunziza<ref>http://www.francophonie.org/Pacte-linguistique-avec-le-Burundi.html</ref>.

=== [[Cameroun]] ===
Comme dans la plupart des pays d'Afrique, ces dernières années ont vu une très forte augmentation du français au Cameroun alors qu'en
[[2005]] seulement '''18 %''' de la population était composée de francophones « réels » et '''26,8 %''' étaient des francophones « partiels ». Le français étant en progression constante au Cameroun; en [[2010]] plus de '''60 %''' des camerounais écrivent le français et plus de '''80 %''' le parlent, de plus, la plus grande ville [[Douala]] parle français à '''99 %'''<ref name="oif"/>. Le français progresse également comme langue maternelle ; une forte proportion de jeunes ne parle aucune langue camerounaise et n'utilise que le français<ref>Emergence et survie des langues nationales au Cameroun</ref>.

Comme la plupart des autres pays d’Afrique, le [[Cameroun]] voit son nombre de francophones s'envoler passant de '''{{Unité|46|%}}''' en 2005 à plus de '''{{Unité|60|%}}''' en 2010''(+{{Unité|14|%}})''en 5 ans. Encore plus frappant, la capitale économique [[Douala]] est quant à elle passée de '''98 %''' de francophones en 2008 à '''99 %''' en 2010<ref>''La langue française dans le monde en 2010'', Broché, Nathan, {{p.|11}} et 66</ref>.
{{clr}}

=== [[République démocratique du Congo|Congo (République démocratique du)]] ===
La République démocratique du Congo maitrise de plus en plus le français, et depuis le début des années 2000, la proportion de francophone explose passant de 24 millions de francophone en 2005<ref>[http://www.francophonie.org/IMG/pdf/La_francophonie_dans_le_monde_2006-2007.pdf ''Rapport de l'OIF''], {{Citation|La Francophonie dans le monde}}, 2007, {{p.|17}} {{pdf}}</ref> à 31 million en 2010 '''(+{{Unité|22.6|%}})''' en 5 ans<ref name="oif"/>.

À Kinshasa, la capitale, le pourcentage de francophones évolue aussi fortement : en 2008, '''{{Unité|87|%}}''' de la capitale parlait français, alors qu’en 2009, '''{{Unité|92|%}}''' parle le français<ref name="oif"/>.

=== [[Ghana]] ===
{{citation|Certains pays anglophones comme le Ghana ont fait le choix de l’apprentissage du français, devenu la langue étrangère obligatoire à l'école. Pour la plupart des pays d’Afrique anglophone, il est indispensable de pouvoir communiquer avec les pays voisins pour des raisons économiques. Le français comme l’anglais sont donc, sur le continent, des langues inter-africaines.}} (Richard Marcoux, 2012<ref>www.forumfrancophonie2012.org/blogue/2012/03/en-2050-la-langue-francaise-sera-africaine/</ref>).

=== [[Mali]] ===
En 1960 un recensement de la nouvelle république à estimé le nombre de francophones à {{formatnum:66000}}, en 27 ans alors que la population avait doublé le nombre de francophones passe en 1987 à {{formatnum:620000}} '''(+{{Unité|840|%}}{{augmentation}})''', se nombre passe à {{formatnum:918647}} en 1998 '''(+{{Unité|63|%}}{{augmentation}})''' en 10 ans et atteint {{formatnum:2200000}} '''(+{{Unité|139|%}}{{augmentation}})''' en 2006<ref name="oif"/>.

=== [[Maroc]] ===
* En 2012, l’[[Agence universitaire de la Francophonie]] (AUF), un réseau mondial d'établissements d'enseignement supérieur et de recherche francophones, inaugure son {{10e}} Bureau régional, à [[Rabat]], qui représente l'AUF en Tunisie, en Algérie et au Maroc, auprès de 98 établissements d'enseignement supérieur et de recherche. Cette évolution structurante permet à l'AUF de renforcer son action en faveur de la formation et de la recherche francophones et d’envisager son avenir sereinement<ref>http://www.auf.org/auf/en-bref/reperes/</ref>.
* Au Maroc, en 2011, {{Unité|79|%}} des films produits sont tournés en arabe, {{Unité|17|%}} en français et {{Unité|4|%}} en anglais<ref>http://www.uis.unesco.org/culture/Documents/fs24-feature-film-diversity-fr.pdf</ref>.

=== [[Mozambique]] ===
Le [[Mozambique]] est un État officiellement [[lusophone]] mais connaît depuis 1992 une importante progression du français. Alors que ce pays n'est même pas entouré de pays francophones, des mesures sont prises depuis les années 1990 en faveur du français.

Alors que le nombre d’étudiants du français n’était que de {{formatnum:5000}}<ref>Selon les données du Haut Conseil de la Francophonie, ''État de la francophonie : données 1995-1996'', Paris, La Documentation française, 1996, {{p.|45}}.</ref> dans les premières années après sa réintroduction, il est de nos jours appris par plus de {{Unité|50|%}} des 15 à 18 ans en plus d'être choisi comme option dans les départements universitaires des sciences sociales, de médecine, de droit ainsi que par les cadres de la police et des finances<ref>Selon les données du Haut Conseil de la Francophonie, ''État de la francophonie : données 1997-1999'', Paris, La Documentation française, 1999, {{p.|59}}.</ref>.

En 1992, le français devient obligatoire pour les classes de lettres et dans certains secteurs de l'enseignement supérieur<ref>[http://www.fipf.info/index.php?post/2008/09/30/Le-francais-au-Mozambique : Le français au Mozambique, FIPF, le 30 septembre 2008, 08:38].</ref>.

Le 29 septembre 2006, le Mozambique rejoint l'[[Organisation internationale de la francophonie]] en tant qu'État observateur<ref>[http://www.francophonie.org/Mozambique.html Organisation internationale de la francophonie].</ref>.

En 2009, le français est introduit en option à des niveaux inférieurs ({{9e}} et {{10e}}, soit l'équivalent en France de la {{3e}} et de la {{2de}}<ref>http://www.ambafrance-mz.org/L-enseignement-du-francais-au</ref>)<ref>[http://www.fipf.info/index.php?post/2008/09/30/Le-francais-au-Mozambique Fédération internationale des professeurs de français] sur ''http://www.fipf.info''.</ref>.

On s'attend à ce que les effectifs doublent dans une période de 5 ans dans le circuit scolaire. On prévoit aussi le lancement d’un mensuel français ''Flash Hebdo'' et l’élargissement du temps de diffusion du français sur les ondes radiophoniques, notamment grâce à Radio France Internationale<ref>[http://www.ulaval.ca/afi/colloques/colloque2001/actes/textes/chavale.htm#_ftnref10 ''La Vitalité de la francophonie : entre monologisme et diversité ?''] Albino CHAVALE Université Montpellier III - Dipraling, sur ''http://www.ulaval.ca''.</ref>.

De plus, il a été récemment annoncé que l'enseignement du français s’étendra aux classes scientifiques.

Le 24 janvier 2013, les 572 écoles secondaires du pays ont reçu chacune un dictionnaire de français<ref>http://www.ambafrance-mz.org/Remise-de-600-dictionnaires-de</ref>.

=== [[Nigeria]] ===
Le Nigeria, qui est un État anglophone, se trouve « enclavé » entre des pays francophones : le [[Bénin]], le [[Niger]], le [[Tchad]] et le [[Cameroun]] (bilingue)<ref><!--{{Lien web |url=http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c3/Langues_officielles_en_Afrique.png/200px-Langues_officielles_en_Afrique.png |titre=Carte des langues officielles en Afrique |site=upload.wikimedia.org |consulté le=27 mai 2010.}}--> [[:Fichier:Langues officielles en Afrique.png|Carte des langues officiels en Afrique]], consulté le 27 mai 2010.</ref>.
Par ailleurs, le nombre de Nigérians qui vont étudier le français au Bénin est phénoménal<ref>http://www.forumfrancophonie2012.org/blogue/2012/03/en-2050-la-langue-francaise-sera-africaine/</ref>.

C'est donc vers la fin des [[années 1990]] et le début [[2000]] qu'il a été fait état de la volonté du gouvernement fédéral nigérian de franciser le pays en envisageant notamment un enseignement obligatoire du français comme langue vivante, voire l'institution du français comme seconde langue officielle. Cette initiative se situe dans un contexte de rapprochement avec la [[France]], la [[communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest]] (CEDEAO) et la [[Franc CFA|zone CFA]], dont la majorité des membres sont francophones<ref name="Nigeria.géant.Afrique">{{Lien web
| url= http://www.senat.fr/ga/ga87/ga876.html
| titre=Francisation du Nigeria : le Nigeria, incontournable géant de l'Afrique.
| site= le site du Sénat (français)
| consulté le=27 mai 2010}}</ref>.
Par ailleurs, un grand nombre des résidents de ces pays vivent au Nigeria.

C'est donc dans ce contexte que le français devient progressivement langue officielle du [[Nigeria]], comme le précise la section 1, {{numéro}}10 de la Politique d'éducation nationale de 1998 : {{citation|L'enseignement du français a été déclaré obligatoire dans toutes les écoles}}.

Le Nigeria a récemment fait preuve de son envie de francisation en appelant à un soutien accru à la formation de professeurs de français<ref name="Nigeria.géant.Afrique"/>.

C'est en 1996 que le président nigérian, [[Sani Abacha]], déclarait devant le ''Nigerian Institute for International Affairs'' que « le Nigeria est résolu à lancer un programme national d'apprentissage linguistique qui permettra, rapidement, à notre pays de devenir parfaitement bilingue<ref>{{lien web|format=pdf |url=http://www.langue-francaise.org/dlf189.PDF |titre=Discours du président lors de la remise des prix aux lauréats de notre concours de langue française |site=langue-francaise.org |consulté le=27 mai 2010.}}</ref> ».

Aujourd'hui, dans certaines écoles-pilotes, plus de {{Unité|91|%}} des élèves étudient le français dans le premier cycle du secondaire. Le français est considéré comme la plus importante langue étrangère parlée au Nigeria. Le projet a néanmoins été freiné ces dernières années, à la suite d'un nouveau rapprochement du Nigeria avec les [[États-Unis]] et en raison des difficultés rencontrées (pénurie de professeurs de français, manque d'intérêt de la population, etc.)<ref>[http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/afrique/nigeria.htm Le français au Nigeria], Université Laval.</ref>.

=== [[Sénégal]] ===
Article détaillée sur la francisation du Sénégal: [[Expansion du français au Sénégal]]

=== [[Tunisie]] ===
En 2012, l’[[Agence universitaire de la Francophonie]] (AUF), un réseau mondial d'établissements d'enseignement supérieur et de recherche francophones, ouvre à [[Tunis]] son nouvel institut de la Francophonie pour l’ingénierie de la connaissance et la
formation à distance. Cette évolution structurante permet à l'AUF de renforcer son action en faveur de la formation et de la recherche francophones et d’envisager son avenir sereinement<ref>http://www.auf.org/media/adminfiles/rapport.pdf</ref>.

=== [[Zambie]] ===
La [[Zambie]], État anglophone, a connu au début des années 2000 ces dernières années une progression du français, comme le titrait en 2002 le journal africain ''SYFIA Info'' : « L'étonnante progression du français en Zambie »<ref name="Zambie">Journal Africain sur la progression du français en Zambie http://www.syfia.info/index.php5?view=articles&action=voir&idArticle=2712</ref>.

Le français est introduit pour la première fois dans le système scolaire zambien en 1954 avec une seule classe de français de 22 élèves, puis en 1964 l'enseignement s'étend à une douzaine d'écoles. Dans les années 1990, il y a déjà plus de 100 écoles publiques de français en Zambie<ref>La langue de Molière en Zambie {{pdf}} http://ressources-cla.univ-fcomte.fr/gerflint/Afriqueaustrale1/langue.pdf</ref>.

== [[Asie]] ==
De 1994 à 2004 le nombre d'étudiants en français a augmenté de {{Unité|48.8|%}} en Asie<ref>[http://www.francophonie.org/Rapport-du-Secretaire-general-de.html Rapport du Secrétaire général de la Francophonie], sur ''http://www.francophonie.org''.</ref>.

En septembre 2006<ref>[http://www.consulfrance-hcm.org/article-imprim.php3?id_article=396 Site du Consulat de France expliquant l'historique du VALOFRASE], sur ''http://www.consulfrance-hcm.org''.</ref>, le programme VALOFRASE<ref>[http://valofrase.taupette.fr Site officiel de VALOFRASE]</ref> (Valorisation du français en Asie du Sud-Est) a été lancé grâce à l'[[Agence universitaire de la Francophonie]], l'[[Organisation internationale de la Francophonie]], la Centrale des syndicats au Québec, la Wallonie-Bruxelles à Hanoï et la Coopération française.

=== [[Cambodge]] ===
Alors qu'avant le lancement du programme Valofrase (Valorisation du français en Asie du Sud-Est) les étudiants en français au Cambodge étaient peu nombreux, en 2007-2008 {{formatnum:45434}} étudiants décident de choisir le français comme langue d'apprentissage, ce nombre passe à {{formatnum:98184}} durant l'année 2008-2009, monte à {{formatnum:113913}} durant l'année 2009-2010, puis atteint {{formatnum:128101}} durant l'année 2010-2011, pour enfin redescendre légèrement en 2011-2012 à {{formatnum:126136}} élèves<ref>http://valofrase.taupette.fr/IMG/pdf/effectifs-apprenants-francais-cambodge.pdf</ref> ainsi qu'en 2012-2013 à {{formatnum:124266}}<ref>http://valofrase.taupette.fr/spip.php?article318</ref>.

De plus, le nombre de régions proposant le français passe de 16 sur 24 en 2006 à 24 sur 24 en 2010<ref>http://valofrase.taupette.fr/spip.php?rubrique78</ref>.

{| class="wikitable sortable" style="text-align: right"
|-
! Année !! #<ref group=N>Nombre d'apprenants.</ref> || %<ref group=N>Pourcentage des effectifs totaux des élèves du second degré.</ref>
|-
| align=left | 2005-2006 || {{formatnum:71552}} ||
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| align=left | 2010-2011<ref name="valo">http://valofrase.taupette.fr/IMG/pdf/effectifs-apprenants-francais-cambodge.pdf</ref> || {{formatnum:128101}} || 15 %
|-
| align=left | 2011-2012<ref name="valo"/> || {{formatnum:126136}} ||
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| align=left | 2012-2013<ref>http://valofrase.taupette.fr/spip.php?article318</ref> || {{formatnum:124266}} ||
|}

=== [[Chine]] ===
« Avec un total d'environ {{formatnum:100500}}<ref>http://www.ambafrance-cn.org/Etat-de-l-enseignement-du-francais-en-Chine.html</ref> apprenants de français à l'université, et un corps enseignant de plus de 700 professeurs chinois de français et 55 professeurs français, la population chinoise montre un intérêt jamais démenti pour la langue française »<ref>{{fr}}{{pdf}} [http://www.editions-sepia.com/catalog/pdf/exposition_francaistemps.pdf Le français à la carte.] sur ''http://www.editions-sepia.com''.</ref>. Le réseau des 15 Alliances françaises en Chine accueille près de {{formatnum:28000}} étudiants chaque année alors que près de {{formatnum:24000}} Chinois étudiaient dans une université française en 2009.

« Il n’y a dans aucun autre pays un développement du français aussi fort qu’en Chine », affirme le directeur de l’Alliance française de Canton<ref>Michel Grenié, attaché de coopération linguistique et éducative, ambassade de France à Pékin.</ref>{{,}}<ref>[http://www.af-canton.org.cn/?lang=fr l’Alliance française de Canton].</ref>. Récemment les entreprises chinoises demandent de plus en plus de francophones pour pouvoir investir en Afrique.

=== [[Inde]] ===
En Inde l'apprentissage de la langue française est en très forte augmentation depuis le début des années 2010, étant apprise par près de {{formatnum:500000}} personnes, elle devient donc la première langue étrangère apprise dans le pays.

Elle est surtout apprise grâce l'apprentissage en ligne ou formation en ligne, et est considérée comme une langue d'avenir<ref>[http://inde.aujourdhuilemonde.com/quand-linde-apprend-le-francais Quand l'Inde apprend le français] - Aujourd'hui l'Inde, 2 avril 2008</ref>{{,}}<ref>[http://www.afindia.org/fr Site de l'Alliance française en Inde]</ref>.

=== [[Japon]] ===
Le français est vu comme la langue du luxe, de la romance et du prestige au Japon ; il est donc à la mode d'appeler un produit ou une entreprise en français ou avec un nom apparaissant comme francophone.
Mais le manque de diffusion du français au Japon mena à des noms francophones mal écrits, mal traduits ou sortis du contexte, ce qui créa le [[Franponais]]. C'est donc une semi-francisation qui se produit au Japon avec le paysage visuel adoptant parfois un faux-français<ref>http://lefranponais.fr/</ref>.

Le nombre d’étudiants du Français au Japon est de {{formatnum:9500}} pour les Secondaire et de {{formatnum:180000}} à {{formatnum:200000}} pour le Supérieur<ref>Livre : La langue française dans le monde 2010 ISBN 978-2-09-882407-2</ref>.

En 2007, le rapport de l'OIF sur La Francophonie dans le monde mentionnait : ''Une incontestable francophilie en Corée du Sud, en Thaïlande et au Japon.''<ref>http://www.francophonie.org/IMG/pdf/La_francophonie_dans_le_monde_2006-2007.pdf</ref>

=== [[Laos]] ===
L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) estime à {{formatnum:190000}} le nombre de francophones au Laos en 2015, soit 3 % de la population<ref>''La langue française dans le monde 2014'', Éditions Nathan, Paris, 2014, {{p.|18}}</ref>. Ce nombre est en constante progression depuis une dizaine d’années<ref>http://www.ambafrance-laos.org/Francophonie</ref>.
Au Laos le nombre d'étudiants diplômés du baccalauréat augmente de {{Unité|400|%}} de 2004 à 2006 et de {{Unité|935|%}} de 2004 à 2009<ref>[http://valofrase.taupette.fr/spip.php?article214 Statistiques officielles du VALOFRASE] {{fr}}</ref>.

{| class="wikitable centre"
|+ '''Francisation au Laos'''<br /><small>([[Laos]])</small>
|-
! Année
! Élèves apprenant le français
! Nombre de professeurs de français
! Nombre d'établissements enseignant le français
|-
| '''2009-2010'''
| 2639 {{augmentation}}
| 129 {{augmentation}}
| 84 {{augmentation}}
|-
| ''' 2010-2011'''
| 30665 {{augmentation}}
| 152 {{augmentation}}
| 95 {{augmentation}}
|-
| ''' 2011-2012'''
| 37877 {{augmentation}}
| 191 {{augmentation}}
| 113 {{augmentation}}
|-
| '''2012-2013'''
| 46177 {{augmentation}}
| 228 {{augmentation}}
| 128 {{augmentation}}
|-
|}

=== [[Thaïlande]] ===
En 2008 la [[Thaïlande]] décide de devenir membre de l'Organisation Internationale de la Francophonie<ref>Site officiel de l'Organisation international de la francophonie http://www.francophonie.org/Thailande.html</ref>, à la suite de la francisation qui se produit en Asie mais aussi du fait que la Thaïlande partage des frontières avec deux anciennes colonies françaises, le [[Cambodge]] et le [[Laos]].

En 2009, le français est la deuxième langue étrangère étudiée au secondaire<ref>lepetitjournal.com, 9 janvier 2009.</ref>.

===[[Viêt Nam]]===
Au Viêt Nam les étudiants passant par le VALOFRASE ont un taux de réussite au concours d’entrée à l’université d'environ {{Unité|70|%}} alors que la moyenne nationale est de {{Unité|15|%}}<ref>[http://www.consulfrance-hcm.org/article-imprim.php3?id_article=396 Consulat de France sur le VALOFRASE].</ref>.

Plus de {{formatnum:113667}} étudiants ont choisi le français comme langue d'étude en 2007.

40 provinces sur 64 proposent l'apprentissage du français à l'école<ref>[http://valofrase.taupette.fr/IMG/png_Capture_d_ecran_2010-03-20_a_11.22.43.png Chiffres officiels]</ref>.

== Francisation dans d'autres langues ==

=== [[Allemand]] ===
Un important vocabulaire français a été adopté en allemand. Ces « emprunts de luxe » ne résultent pas que du prestige économique, politique et culturel dont jouissaient la France et le français à certaines périodes de l'histoire. La [[révocation de l'édit de Nantes]] sous le règne de [[Louis XIV]] en 1685 entraîne d'abord un exode massif de [[Huguenot]]s. L’[[Allemagne]] en accueille 50 000, dont {{formatnum:20000}} dans la région autour de [[Berlin]] (Brandebourg), qui n'abandonneront le français qu'en 1806, pour protester contre l'occupation de la Prusse par les troupes de [[Napoléon]].

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, alors que les Allemands construisent [[Palais de Sanssouci|le palais de Sanssouci]] (jeu de mots en français) en pastichant Versailles et que la France se dote d'une armée à la hauteur de ses ambitions, l'influence du français atteint son paroxysme en [[Europe]]. Le [[siècle des Lumières]] entretient une dimension culturelle et prolonge l'élan du français. Certains champs lexicaux qui évoquent la finesse de la culture française, comme les arts de la table et de la mode, sont plus représentés que d'autres. Enfin, les mots adoptés changent parfois de sens, comme l'adjectif « fidel » (voir tables ci-dessous). Les mots qui apparaissent en gras sont d'utilisation particulièrement banale. Certain mots comme « appetit », « apartment », « gastronomie », « kultur », « laterne » qui peuvent paraitre d'origine française, sont en réalité d'origine directe grecque, latine ou anglaise (dans ce dernier cas parfois par l'intermédiaire du français). Certain mots, comme « [[coup d'État]] », « [[bain-marie]] » ou « [[Belle Époque]] » ne sont plus très utilisés et ont été progressivement remplacés ou simplement abandonnés.

Liste des mots:français adopté en allemand : [[Vocabulaire français adopté en allemand]]

=== [[Anglais]] ===
La langue qui a été le plus francisée est sans aucun doute la langue anglaise, qui est composée {{refnec|d'environ 60 à 70 % de mots d'origine [[français]]e et [[latine]] (environ moitié de chaque)}}<ref>{{Lien web |url=http://www.canalacademie.com/ida904-L-avenir-du-francais-en-Europe.html |titre= Hervé Lavenir de Buffon est secrétaire général du « Comité international pour le français, langue européenne » |site=www.canalacademie.com |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://books.google.com/books?id=Z0f4Y-975e0C&pg=PA438&dq=francophones+en+chiffres&hl=en&ei=6sctTOL6MMGInQeL5sjeAw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CDEQ6AEwAw#v=onepage&q=francophones%20en%20chiffres&f=false |titre=La langue française : atout ou obstacle, Par Charles X. Durand |site=books.google.com |consulté le=3 juillet 2010.}}</ref>.

Liste de termes français utilisés en anglais : [[:en:List of French expressions in English|Liste de termes français utilisés en anglais]]

=== [[Roumain]] ===
Il existe aussi des mots français en roumain qui n’existent pas en français comme « joffre » ou « jobin », inventés pour faire français.

Les Roumains ont emprunté le mot français (écrit « Mersi ») mais Mulțumesc est toujours utilisé.

En 2013, [[Radio France internationale|RFI]] titrait : Le roumain et ses étonnants anthroponymes français.

[[Fichier:Romanian Language.png|thumb|right|Le roumain comme langue officielle, seul ou avec d'autres langues, en [[Roumanie]] et [[Moldavie]] (où il est officiellement dénommé « [[moldave]] »).]]

{| class="wikitable sortable"
|-
! Vocabulaire scientifique !! Vocabulaire général
|-
|
*Aquaculture = acvaculturà
*Acuponcture = acupuncturà
*Adapteur = adaptor
*Additif = aditiv
*Aéronaval = aeronaval
*Aérospatial = aerospatial
*Alcoolémie = alcoolemie
*Amphétamine = amfetamina
*Artillerie = artilerie
*Asthmatique = asmatic
*Autisme = autism
*Autocollant = autocolant
*Électrique = electric
*Électron = electron
*Hémorragique = hemoragic
*Hormone = hormon
*Particule = particula
*Photographie = fotografie
*Physicien = fizician
||
*Administration = administratie
*Constitution = constitutie
*Commission = comisie
*Comité = comitet
*Industrie = industrie
*Infanterie = infanterie
*Nation = natie
*Ordre = ordine
*Patrie = patrie
*Révolte = revolta
*Révolution = revolutie
*Société = societate
|}

== Francisation dans les institutions internationales ==

=== [[Organisation des Nations unies]] ===
La première francisation de l'Organisation des Nations unies intervient dès sa création, faisant du français une des six langues officielles de l'organisation mais aussi la seule langue officielle de fonctionnement avec l'anglais.

En 2013, un forte progression de l'usage du français est observée à l'ONU<ref>http://www.france-amerique.com/articles/2013/09/26/a_l_onu_forte_progression_du_francais.html</ref>, principalement en raison du regroupement des États africains en un fort groupe francophone.

== Principaux organismes acteurs de la francisation dans le monde ==
Il existe beaucoup d'organismes francophones qui œuvrent à la diffusion, à la protection et au rayonnement du français de par le monde.

On peut par exemple citer :
* [[OIF]] (Organisation internationale de la francophonie)
* L'[[AFAL]] (Association francophone d'amitié et de liaison)
* Le [[CIFLE]] (Comité international pour le français langue européenne)<ref>{{Lien web |url=http://www.cifle.eu/ |titre=Comité international pour le français langue européenne |site=cifle.eu |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>
* [[TV5 Québec Canada]]
* [[TV5 Monde]] (chaîne de télévision généraliste francophone internationale.)
* [[Radio France internationale|RFI]] (Radio France Internationale)
* L'[[AIMF]] (Association internationale des maires francophones)
* L'[[Impératif français]] (Organisme culturel de recherche et de communication voué à la promotion de la langue française, de la culture d'expression française et de la francophonie)<ref>{{Lien web |url=http://www.imperatif-francais.org/bienvenu/ |titre=Site officiel Impératif français |site=imperatif-francais.org |consulté le=3 juillet 2010.}}</ref>.
* L'[[Agence universitaire de la Francophonie|AUF]] (Agence universitaire de la Francophonie)
* Le [[FIPF]] (Fédération internationale des professeurs de français)
* L'[[ADIFLOR]] (Association pour la diffusion internationale francophone de livres, ouvrages et revues)
* L'[[UIJPLF]] (Union internationale de la presse francophone)
* L'[[IFRAMOND]] (Institut pour l'étude de la francophonie et de la mondialisation)<ref>[http://www.iframond.com/ Institut pour l'Étude de la Francophonie et de la Mondialisation], sur ''http://www.iframond.com''.</ref>
* L'[[Assemblée parlementaire de la Francophonie|APF]] (Assemblée parlementaire de la francophonie)
* L'[[AHJUCAF]] (Association des hautes juridictions de cassation des pays ayant en partage l'usage du français)
* [[Francopol]] (réseau international regroupant les organisations et les écoles de formations policières francophones.)
* L'[[Alliance française]] (fondation française de droit privé reconnue d’utilité publique et dont la mission est la promotion de la langue et de la culture française à l’étranger.)
* [[France 24]] (chaîne de télévision française d’information internationale en continu.)
* L'[[APDLF]] (Association Pour la Défense de la Francophonie)<ref>{{Lien web |url=http://www.freewebs.com/centreurope/ |titre=Association Pour la Défense de la Francophonie (l'APDLF) |site=freewebs.com |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>
* L’[[Association défense du français|ADF]] (Association défense du français)<ref>{{Lien web |url=http://defensedufrancais.ch/association/ |titre=Fondation Défense du français |site=defensedufrancais.ch |consulté le=27 mai 2010.}}</ref>
* L'[[Avenir de la langue française|ALF]] (Avenir de la langue française)
* L'[[IFADEM]] (L’Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres)<ref>[http://www.ifadem.org/ L’Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres], sur ''http://www.ifadem.org''.</ref>
* Le [[CODOFIL]] (Conseil pour le développement du français en Louisiane)
* L'[[APFA]] (Action pour promouvoir le français des affaires)<ref>{{Lien web |url=http://www.presse-francophone.org/apfa/ |titre=Actions pour promouvoir le français des affaires et les autres langues des pays francophones dans le domaine des affaires |site=presse-francophone.org |consulté le=27 mai 2010.}} APFA</ref>
{{Autres projets
| commons = <!-- Commons -->
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}}
== Voir aussi ==
* [[Expansion du français au Sénégal]]
* [[Francisation de Bruxelles]]

== Notes et références ==

=== Notes ===

{{Références|groupe="N"}}

=== Références ===

{{Références|colonnes=2}}

== Articles connexes ==
{{Autres projets|wikt=francisation}}
* [[Français en Louisiane]]
* [[Enseignement du français dans le monde]]
* [[Français du Missouri]]
* [[Franglais]]
* [[Francophonie]]
* [[Espaces linguistiques]]
* [[Lingua franca]]
* [[Langue officielle]]
* [[Expansion du français au Sénégal]]

{{Portail|langue française et francophonie}}

[[Catégorie:Langue française]]
[[Catégorie:Rayonnement culturel]]

Version du 6 février 2015 à 14:13

La francisation désigne l'extension de la langue française par son adoption en tant que langue maternelle ou non, adoption pouvant être subie ou voulue par les populations concernées[1],[2],[3],[4],[5].

Dans le monde

Le nombre de francophones (au sens de « sachant lire et écrire le français » mais en excluant ceux sachant juste le parler car ces statistiques sont difficiles à obtenir) dans le monde ne cesse d'augmenter, passant de 106 millions en 1985[6] à 173,2 millions en 1997[7], 183 millions en 2005, 200 millions en 2007[8] , 220 millions en 2010 (+10 % par rapport à 2007)[9] et 274 millions en 2014 (+25 % par rapport à 2010)[10],[11]. L'organisation internationale de la francophonie (OIF)[12] prévoit une très forte augmentation du nombre de francophones en Afrique avec la hausse du niveau d'éducation : leur nombre devrait atteindre 400 millions en 2025 puis 715 millions en 2050 (prévision revue à la hausse en 2010), puis atteindre 1 milliard en 2060 (prévisions revue à la hausse en 2013)[13] c'est-à-dire être multiplié par 5, alors que la population mondiale ne se multiplierait que par 1,5 sur la même période[14],[15]. Selon ces projections, la population francophone devrait donc passer de 3 % en 2000 à plus de 8 % de la population mondiale en 2050 et neuf francophones sur dix ayant de 15 à 29 ans seraient des Africains[15].

Selon l'OIF, le chiffre de 220 millions de francophones est sous-évalué[16], car il ne comptabilise que les personnes sachant écrire, comprendre et parler couramment le français, excluant ainsi du décompte une grande partie de la population africaine qui ne sait pas écrire[17]. Le français est aussi la langue dont la part relative de locuteurs augmente le plus rapidement dans le monde[12]. Quant au Conseil économique et social, il estime que le nombre mondial de personnes parlant et comprenant le français aurait dépassé la barre des 500 millions en 2000[18],[19].

Depuis sa création, de plus en plus de gouvernements rejoignent l'OIF : de 21 gouvernements à sa création en 1970, elle en compte 77 en 2013[20] (57 membres et 20 observateurs), les derniers l'ayant rejoint en 2012 étant le Qatar (membre) et l’Uruguay (observateur)[21], ce qui fait d'elle la plus grande organisation linguistique mondiale.

Le français est aussi la langue étrangère la plus apprise après l’anglais[22],[23]. Les personnes apprenant le français sont aussi en forte augmentation, près de 30 % entre 1994 et 2004[24] tous continents confondus, l'Afrique étant en tête avec une augmentation de 60,37 % de 1994 à 2002, passant de 32 808 681 apprenants du français en 1994 à 52 617 368 en 2002[25] et de 62 % de 1994 à 2004, suivie de l'Asie avec une augmentation de 48,8 % de 1994 à 2004[26].

En 2010, l'espace francophone représente 20 % du commerce mondial des marchandises, en augmentation par rapport à 2005[27].

En 2013, les 77 États et gouvernements de l’OIF totalisent 990 millions d’habitants, soit 14 % de la population mondiale.

Dès 2015, l'espace francophone, tout comme l'espace arabophone, devrait dépasser en population l'espace hispanophone, devenant ainsi le 3e au monde après les espaces anglophone et sinophone[28].

D'après une étude commandée en 2014 par la banque Natixis, « Le français sera la langue la plus parlée dans le monde en 2050, détrônant l'anglais puis l'espagnol et finalement le mandarin en 2050 ». Cependant ces chiffres doivent être nuancés : Natixis a en effet considéré comme francophones tous les habitants des pays où le français est une langue officielle, « ce qui ne sera probablement pas le cas », précise Forbes Magazine[29],[30],[31],[32],[33],[34].

Europe

Selon le groupe de prospective Global Europe Anticipation Bulletin (GEAB), l'importante croissance démographique de la France (et des pays francophones d'où viennent une grande partie des immigrants arrivant dans l'Union européenne) est la clé de la renaissance du français en tant que langue trans-européenne de premier plan. Du fait de ses quelque 80 millions de locuteurs (en rapide augmentation), le français est déjà la deuxième langue maternelle de l'Union européenne. L'effacement de la période de l'après-guerre, laquelle vit la langue française perdre de son attrait en tant que langue politique des élites, joue un rôle positif dans le regain de vitalité du français[35].

Selon l'Eurobaromètre spécial numéro 386 de février/mars 2012 intitulé Les Européens et leurs langues[36],[37], le français est la deuxième langue étrangère la plus couramment maitrisée dans l'Union européenne des 27 parmi les plus de 55 ans avec 6,10 % derrière l'anglais et ses 11,70 %. Parmi les personnes âgées de 35 à 54 ans, sa maitrise progresse à 7,94 % de la population (toujours deuxième) contre 21,59 % pour l'anglais. Parmi les jeunes de 15 à 34 ans, la maitrise du français progresse encore à 9,05 %, toujours deuxième derrière l'anglais et ses 28,24 %, et désormais talonné par l'Allemand qui rattrape le français avec 8,73 %. Enfin, globalement, le français est la deuxième langue étrangère la plus maitrisée dans l'Union après l'anglais avec 7,62 % des européens déclarant la maitriser contre 20,09 % pour l'anglais.

En 2012, l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) décide de la mise en place de Centres de réussite universitaire en Europe centrale et orientale. Cette action entend renforcer l’enseignement du et en français et la présence francophone au sein des établissements membres de l’AUF en Europe centrale et orientale. Elle met en place au sein des universités partenaires des espaces didactiques dotés de ressources pédagogiques et d’équipements techniques de pointe, ainsi que des médiathèques ; l’ensemble favorise la diffusion de ressources francophones centrées sur l’apprentissage du français. 30 Centres de réussite universitaire seront installés dans des universités membres implantées dans 10 pays (Arménie, Bulgarie, Kazakhstan, Lituanie, Moldavie, Roumanie, Russie, Slovaquie, Turquie, Ukraine)[38].

En 2009/2010, le pourcentage de la population totale des élèves du niveau primaire qui apprennent le français est de 4,1 % contre 73,0 % pour l’anglais et 4,0 % pour l’allemand, ce qui en fait la 2e langue la plus couramment apprise en primaire parmi les 27 pays de l'Union européenne. Le français est la langue étrangère la plus enseignée dans la Communauté flamande de Belgique, en Irlande et au Royaume-Uni.[39].

Francisation historique de la France

Moyen Âge

Au Moyen Âge, la France n'a pas d'unité linguistique, car au début du IXe siècle le latin n'est plus qu'une langue « sacrée », on y parle différentes langues germaniques, basque, celtique, et romanes, ces dernières morcelées en différents dialectes, que l'on peut regrouper en trois différents groupes :

À cette époque le français n'était qu'une langue parmi d'autres, appelée le « françoys », « franceis », ou « françois ». Mais elle a pour atout de se trouver dans une région en explosion démographique, Paris et sa région[40]. Le françois s'enrichit donc très vite grâce à l'apport des autres parlers d’oïl alentour, et plus Paris prenait de l'importance, plus des gens de tout le pays y affluaient, apportant avec eux leur variante linguistique.

La période qui s'étend de la fin du XIe siècle au début du XIVe siècle correspond à une période de rayonnement du français médiéval. Le français devient une langue internationale, parlée dans toutes les cours des royaumes d'Europe, ce qui laissa des marques dans toutes les langues européennes. Elle devient la « lingua franca » du monde, les lois sont rédigées en français, la diplomatie se fait en français.

Les langues d'oïl, sous leur forme normande, s'introduisent en Angleterre dans le sillage de la conquête de ce pays par Guillaume le Conquérant en 1066. Puis le normand céda, le règne du français y durera plus de trois cents ans. Le vocabulaire anglais en a de profondes marques : 70 % à 72 % de l'anglais vient du normand ainsi que du français[41]. On raconte qu'à cette époque on parlait plus français en Angleterre qu'en France[42],[43],[44].

On voit l'importance que commence à prendre le français quand, en 1250, Saint Louis commande une traduction de la Bible en français. L'érudit florentin Brunetto Latini écrit en langue d'oïl son Livre du Trésor, vers 1265, et s'en explique en déclarant que c'est là, la « parlure plus délectable et plus commune à toutes gens ». Le chroniqueur vénitien M. da Canale assure, à la fin du XIIIe siècle, que « la langue française court le monde »[45].

C'est au XIIIe siècle qu'apparurent des œuvres littéraires en français. En 1298, Marco Polo rédige ses récits de voyages en français[46].

Ordonnance de Villers-Cotterêts

Mais c'est en 1539 que débute officiellement la francisation de la France avec la proclamation de l’ordonnance de Villers-Cotterêts, signée par François Ier : elle impose le français comme langue du droit et de l’administration en France, en remplacement du latin. Cependant[42], il ne faut pas en conclure que tous les Français parlent cette langue : les historiens estiment que 10 % à 20 % de la population parle la langue du roi au XVIe siècle[47]. Bien que l'ordonnance soit relativement longue avec ses 192 articles[48], seuls les articles 110 et 111 concernaient la langue :

Texte original :

  • 110. Que les arretz soient clers et entendibles et afin qu'il n'y ayt cause de doubter sur l'intelligence desdictz Arretz, nous voullons et ordonnons qu'ilz soient faictz et escriptz si clerement qu'il n'y ayt ne puisse avoir aulcune ambiguite ou incertitude, ne lieu a en demander interpretacion.
  • 111. Nous voulons que doresenavant tous arretz, ensemble toutes aultres procedeures, soient de noz courtz souveraines ou aultres subalternes et inférieures, soient de registres, enquestes, contractz, commissions, sentences, testamens et aultres quelzconques actes et exploictz de justice ou qui en deppendent, soient prononcez, enregistrez et delivrez aux parties en langaige maternel francoys et non aultrement.

En français moderne :

  • 110. Afin qu’il n’y ait cause de douter sur l’intelligence des arrêts de nos cours souveraines, nous voulons et ordonnons qu’ils soient faits et écrits si clairement, qu’il n’y ait ni puisse avoir aucune ambigüité ou incertitude, ni lieu à demander interprétation.
  • 111. Nous voulons donc que dorénavant tous arrêts, et ensemble toutes autres procédures, soient de nos cours souveraines ou autres subalternes et inférieures, soient des registres, enquêtes, contrats, testaments et autres quelconques actes et exploits de justice ou qui en dépendent, soient prononcés, enregistrés et délivrés aux parties en langage maternel français et non autrement.

Temps modernes

En revanche, le français est couramment pratiqué dans toutes les cours européennes. En 1685, Pierre Bayle peut ainsi écrire que le français est « le point de communication de tous les peuples de l'Europe »[49]. Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, les élèves apprennent toujours à lire en latin, qui a toujours le statut de langue de transmission du savoir. Le français est enseigné de manière rudimentaire : simples notions d'orthographe et de grammaire. De plus, les classes se déroulent toujours en dialecte local afin de se faire comprendre des élèves, car ces dialectes sont toujours utilisés comme langue courante en France.

En juin 1794 l'abbé Grégoire révèle qu'on ne parlait le français que dans 15 départements sur 83, il lui paraît paradoxal, et pour le moins insupportable, de constater que moins de 3 millions de Français sur 28 parlent la langue nationale, alors que dans toute la Nouvelle-France, cela fait plus de cent ans que le français est unifié et parlé couramment de Bâton-Rouge à Montréal[50].

Mais c'est la Révolution française qui va marquer une amplification considérable de la francisation du territoire avec le « plan Talleyrand », qui prévoit de n'enseigner que le français afin de chasser cette « foule de dialectes corrompus, derniers vestiges de la féodalité ».

Pour la première fois on associe langue et nation, le français est alors considéré comme le ciment de l'unité nationale[51].

Le 17 novembre 1794, en vue d'accélérer le francisation dans les campagnes, la Convention nationale adopte le décret de Joseph Lakanal et, le lendemain, toujours sur proposition de Lakanal, est décidée la création de 24 000 écoles primaires (une école par 1 000 habitants). Le gouvernement veut que le français s'impose là ou il y a des écoles, le décret du 27 janvier 1794 ordonne aux instituteurs de n'enseigner qu'en français « dans les campagnes de plusieurs départements dont les habitants parlent divers idiomes. »

Les dialectes cèdent donc progressivement la place à un enseignement du français, la loi Guizot de 1833 amplifie le phénomène de francisation : « l'instruction primaire comprend nécessairement […] les éléments de la langue française. »

En 1831 les lois visant à la francisation continuent à être votées, on peut par exemple voir cette directive de monsieur Auguste Romieu, sous-préfet de Quimper :

« Multiplions les écoles, créons pour l'amélioration morale de la race humaine quelques unes de ces primes que nous réservons aux chevaux ; faisons que le clergé nous seconde en n'accordant la première communion qu'aux seuls enfants qui parleront le français [...]. »

Dans toutes les écoles, l'enseignement doit être fait en français, comme on le remarque dans les règlements locaux comme le règlement pour les écoles primaires élémentaires de l'arrondissement de Lorient, adopté par le Comité supérieur de l'arrondissement en 1836 et approuvé par le recteur en 1842[52].

Vers 1880, les ministres de l’Instruction publique Jules Ferry et Jules Simon introduisent la notion de rédaction et de composition, puis l'étude de la littérature afin d'évoquer la dimension culturelle de la langue française.

2. Discipline

Article 19

Chaque classe commence et se termine par une prière en français, qui est arrêtée par le comité local sur proposition du curé.

Article 21

Il est défendu aux élèves de parler breton, même pendant la récréation et de proférer aucune parole grossière. Aucun livre breton ne devra être admis ni toléré. S'exprimer en breton et parler "grossièrement" font l'objet de la même prohibition[53].

Mais c'est la loi Ferry qui en 1881 institue la gratuité de l'école primaire et en 1882 la rend obligatoire, imposant finalement la langue nationale sur tout le territoire français et la démocratisant.

Pourtant en 1863, sur 38 millions de Français on en comptabilisait toujours 7,5 millions ne connaissant pas la « langue nationale ». D'après les témoignages de l'époque, les enfants des villages ne retenaient presque rien du français appris à l'école, celui-ci « ne laisse pas plus de trace que le latin n'en laisse à la plupart des élèves sortis des collèges ». Les élèves reparlent leur patois à la maison.

Au cours du XXe siècle et jusque dans les années 1960, les gouvernements ont adopté pas moins de 40 lois concernant surtout l'enseignement, la presse, l'administration et l'orthographe.

Au début du XIXe siècle, le ministère de l'éducation nationale trouvait que la francisation était trop lente, les autorités décidèrent donc de nommer des professeurs d'une autre région pour les rendre incapables de parler les patois et donc les forcer à utiliser le français.

La Grande Guerre a aussi participé à la francisation de la France : des hommes de toutes les régions se retrouvant ensemble à combattre avec comme seule langue commune le français[54].

En 1925, Anatole de Monzie, ministre de l’Instruction publique proclame : « Pour l'unité linguistique de la France, il faut que la langue bretonne disparaisse »[55].

En 1926, le grammairien Ferdinand Brunot écrit dans son Histoire de la langue française que les patois sont encore bien vivants dans les campagnes. Au XVIIIe siècle, comme de nos jours, le patois était chez lui partout où l'on causait au village […]. À l'heure actuelle, le français est la langue des villes, le patois, la langue des campagnes[56].

En 1972, Georges Pompidou, alors président de la République, déclare au sujet des langues régionales : « Il n'y a pas de place pour les langues et cultures régionales dans une France qui doit marquer l'Europe de son sceau. »[57].

C'est entre 1981 et 1995 que les premières mesures pour conserver les patois en voie de disparition vont être prises comme l'annonce le discours de François Mitterrand de 1981, à Lorient : « Le temps est venu d’un statut des langues et cultures de France qui leur reconnaisse une existence réelle. Le temps est venu de leur ouvrir grandes les portes de l’école, de la radio et de la télévision permettant leur diffusion, de leur accorder toute la place qu’elles méritent dans la vie publique. »

Pourtant, en mai 1997, l'inspecteur de l'Éducation nationale Daniel Gauchon déclarait qu'il fallait privilégier la culture et la langue françaises et non pas les langues régionales[58].

Francisation face aux langues étrangères en France

Contrairement à d'autres pays, la France a instauré beaucoup d'organismes chargés de créer une terminologie française et d'assurer « la défense et l'expansion de la langue », comme l'Académie française, qui rend obligatoire certains mots nouveaux, mais encore l'Association française de terminologie[59], qui travaille en collaboration avec l'Office québécois de la langue française (OQLF) et le Service de la langue française de la Communauté française de Belgique, le Haut Comité pour la défense et l'expansion de la langue française, ou même l'OIF, l'Organisation internationale de la francophonie, qui est chargée de protéger la francophonie mondiale et de participer à son expansion (la France est un des 70 membres).

Une autre date importante pour la francisation de la France est la loi 94-665 du 4 août 1994 ou « Loi Toubon », qui est la première loi en France, à l'instar de la loi « loi 101 » au Québec, à imposer clairement le français comme seule langue de la République française.

Son but est de défendre la langue française en France, non pas contre les patois, mais principalement contre l'américanisation de la France, elle vient s'appuyer sur une disposition introduite en 1992 dans la Constitution : « La langue de la République est le français ».

Le décret d'application du 3 juillet 1996 a mis en place un dispositif d'enrichissement de la langue française. Il impose l'usage des termes en français dans les services et établissements publics de l'État (articles 11 et 12 du décret) :

*Art. 11. - Les termes et expressions publiés au Journal officiel sont obligatoirement utilisés à la place des termes et expressions équivalents en langues étrangères :

1) Dans les décrets, arrêtés, circulaires, instructions et directives des ministres, dans les correspondances et documents, de quelque nature qu'ils soient, qui émanent des services et des établissements publics de l'État.

2) Dans les cas prévus aux articles 5 et 14 de la loi du 4 août 1994 susvisée relative à l'emploi de la langue française. La commission générale observe l'usage prévu au présent article des termes et expressions publiés.

*Art. 12. - Les listes de termes et expressions approuvés en vertu des dispositions réglementaires relatives à l'enrichissement de la langue française précédemment en vigueur sont assimilées aux listes publiées en vertu du présent décret. Elles peuvent être modifiées selon la procédure prévue aux articles 7 à 10 du présent décret.

En 2004, le sénateur Philippe Marini (UMP) fait une proposition de loi destinée à renforcer la loi Toubon.

En 2005, cette proposition est finalement adoptée à l'unanimité par le Sénat. Elle comporte des dispositions visant les entreprises : l'obligation faite aux chefs d'entreprises de soumettre au personnel un rapport sur l'utilisation de la langue française dans l'entreprise, la rédaction en français de l'ordre du jour du comité d'entreprise, ainsi que du procès-verbal consignant les délibérations.

Cette proposition de loi vise également les techniques de l'information et de la communication, les messages d'erreur par exemple.

En 2006, à la suite de l'application de la loi Toubon, des entreprises ont été condamnées en France pour usage illégal de l'anglais. Par exemple la société américaine GEMS, condamnée à 570 000 euros d'amende pour avoir transmis des documents en anglais sans traduction à ses salariés français[60]. Il en va de même des sociétés Nextiraone et Europ Assistance, elles aussi condamnées pour avoir voulu imposer à leurs salariés des logiciels en anglais sans traduction[61].

Le 19 juillet 2010 le journal Courrier International titrait : "Le français résiste, l’allemand collabore Face à l'avancée de l'anglais, Paris multiplie les lois protégeant l'utilisation de la langue de Molière et invente de nouveaux mots. À Berlin, le combat ne fait que commencer, mais il s'annonce difficile, car cela fait longtemps que l'allemand a déposé les armes, raconte le quotidien polonais Rzeczpospolita"[62],[63].

La première francisation de l'Albanie se produisit en 1272, année où les Royaumes de Naples et d’Albanie étaient contrôlés par Charles Ier d’Anjou, frère de Saint Louis alors roi de France, laissant des traces profondes dans la culture albanaise.

Au début du XXe siècle, de nombreux journaux albanais étaient rédigés en français.

Puis en 1916, la République française de Korça en Albanie laissa derrière elle un lycée français. Durant les années 1920-1940, la législation albanaise existait en deux langues, albanais et français[64].

De 1900 à 1945, tous les documents destinés à la correspondance à l’étranger étaient rédigés en français.

En 1960, après la rupture avec le bloc communiste, la seule destination étrangère autorisée pour les étudiants albanais était la France, ce qui se traduisit par un augmentation des bourse d'étude accordées par la France durant les années 1960-1980 et par un regain d’intérêt pour le français sur le territoire albanais.

Mais la francisation moderne de l'Albanie commence en 1990 quand celle-ci rend le français l’une des langues secondes obligatoires dans toutes les écoles de la république.

En 1990 l’Albanie devient membre à part entière de l’Organisation internationale de la francophonie puis lance de grand programme de revitalisation du français[65]. Puis en 1991 l'Association des Albanais Francophones est créée[66].

Depuis les années 2000, de plus en plus de médias francophones s'implantent en Albanie : TV5 Monde est captable par voie hertzienne, RFI est recevable sur les bandes FM du pays, un bulletin francophone est même diffusé quotidiennement par l'Agence télégraphique albanaise. Récemment, le gouvernement d'Albanie a décidé d’autoriser la diffusion de toutes les chaînes francophones satellitaires sur le territoire[67].

En 2005, l'Albanie rejoint le CRÉFECO (Centre régional pour l’enseignement du français en Europe centrale et orientale)[68].

En plus des progrès médiatiques, l'Albanie décide d'adhérer à l’UREF (Université des réseaux d'expression française) puis à l'AIMF (Association internationale des maires et responsables des capitales et métropoles partiellement ou entièrement francophones), à l’APF (Agence de la presse francophone), au Forum francophone des affaires et enfin à l'AUPELF (Agence francophone pour l'enseignement supérieur et la recherche qui œuvre au développement de la « francophonie scientifique »).

Le nombre de francophones partiels ou complets décolle pour atteindre 30 % de la population totale ayant étudié le français en 2010.

En 2012, le français est et reste de loin la deuxième langue enseignée en Allemagne[69] (27 %[70]), malgré l'hégémonie de l'anglais (74 %) et l'émergence récente, bien qu'encore assez faible, de l'espagnol. Cette importance du français n'avait pas bougé au cours des dernières décennies mais a accusé une régression de 7 % ces 5 dernières années[71].

En 2007, le français a remplacé l'anglais dans les écoles du Land de la Sarre en Allemagne, à la frontière avec la France. Le français y devient donc la première langue étrangère obligatoire. La Sarre est le seul Land allemand à faire du français, avec l’anglais, une seconde langue obligatoire dans les lycées. À l’université de la Sarre, les bacheliers allemands et français peuvent étudier parallèlement le droit allemand et français en vue de passer une licence de droit[72]. Plus d'un élève sur deux apprend le français en Sarre, car son enseignement y détient une exclusivité dès le primaire[73] dès l'âge de 8 ans, et ce jusqu'à l'âge de 19 ans[74].

Le pourcentage de la population totale des élèves du niveau primaire qui apprennent le français en 2009/2010 est de 4,2 % (contre 63,9 % pour l'anglais)[75].

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[76] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 94,7 %
Français 25,3 %
Espagnol 3,1 %
Russe 1,3 %

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3) en 2009/2010 sont les suivantes[77] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 61,9 %
Français 13,8 %
Espagnol 9,5 %
Italien 1,4 %

En Arménie (membre associé) de l'OIF, le français est enseigné en tant que deuxième ou troisième langue vivante du primaire au supérieur et concerne au total 82 545 élèves, chiffre en augmentation. De plus, il est envisagé de rendre le français obligatoire en tant que LV3 dans le secondaire. Un campus numérique francophone a été inauguré en 2008.

L’Arménie prévoit d'introduire le français en tant que langue LV3 obligatoire dans tous les établissements publics alors qu'il était jusque là facultatif[78].

Entre 2002-2003 et 2009-2010, l'apprentissage du français à augmenté de 250%en augmentation en Arménie.

Selon l'Eurobaromètre spécial numéro 386 de février/mars 2012 intitulé Les Européens et leurs langues[36],[37], le français est la troisième langue étrangère la plus couramment maîtrisée en Autriche parmi les plus de 55 ans avec 3,34 % derrière, l'anglais (30,86 %) et juste derrière l'italien (3,45 %). Parmi les personnes âgées de 35 à 54 ans, sa maîtrise progresse à 6,89 % de la population, dépassant ainsi l'italien (5,29 %), contre 39,43 % pour l'anglais. Parmi les jeunes de 15 à 34 ans, la maîtrise du français progresse encore à 10,50 %, toujours deuxième derrière l'anglais et ses 52,35 %. Enfin, globalement, le français est la deuxième langue étrangère la plus maîtrisée en Autriche après l'anglais avec 6,80 % des autrichiens déclarant la maîtriser contre 40,48 % pour l'anglais.

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[76] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 99,6 %
Français 4,7 %
Italien 2,7 %
Espagnol 0,7 %

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3) en 2009/2010 sont les suivantes[77] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 98,8 %
Français 20,6 %
Italien 9,6 %
Espagnol 5,8 %
Les recensements linguistiques montraient une transition simultanée de l'unilinguisme néerlandophone vers le bilinguisme d'une part, et du bilinguisme vers l'unilinguisme français d'autre part.

Au cours des XIXe et XXe siècles, Bruxelles s'est transformée d'une ville quasiment entièrement néerlandophone en une ville bilingue, voire multilingue, avec le français pour langue majoritaire et lingua franca[79]. Bien qu'historiquement Bruxelles fût une cité dont les habitants parlaient le brabançon[80] — communément appelé « dialecte flamand »[81],[82] —, la situation linguistique bruxelloise changea radicalement au cours des deux derniers siècles. À côté d'une immigration française et wallonne, cette progression du français s'explique avant tout par la conversion linguistique de la population néerlandophone au cours des générations[83]. La raison en fut le manque de considération dont jouissait le néerlandais en tant que langue de culture au sein de la société belge[84], renforcé par l'attrait que représentait à l'époque le français comme langue de haute culture et des échanges internationaux[85],[86].

Cette transformation démarra graduellement au XVIIIe siècle[87] mais prit toute son ampleur lorsque la Belgique devint indépendante et que Bruxelles déborda au-delà de ses murs[88],[89]. La francisation réelle et massive de la population urbaine ne commença cependant que dans la seconde moitié du XIXe siècle[90]. À partir de 1880[91], on constate une véritable explosion de bilingues au détriment des néerlandophones unilingues[85],[92]. Le néerlandais ne se transmettait plus à la génération suivante[93], ce qui a eu pour effet une augmentation considérable du nombre des francophones unilingues après 1910[94]. À partir des années 1960[95], à la suite de la fixation de la frontière linguistique[96] et de l'essor socioéconomique de la Région flamande[92], la francisation des néerlandophones a stagné[97],[98]. Selon une étude publiée en 2008[99] par un professeur de la Vrije Universiteit Brussel (VUB), 56,8 % des familles bruxelloises parlèrent le français à la maison en 2006, face à 7 % de familles néerlandophones. Il y avait également 8,6 % de familles bilingues néerlandais-français[79].

Selon une étude publiée en 2008 par un professeur de la VUB[99], cette francisation atteignait 95,55 % de francophones en 2006 contre 28,23 % de néerlandophones (le français restant la « lingua franca » de la capitale, et il s'avère que la connaissance du français augmente toujours avec une augmentation de 0,4 % comparé à 2000 alors que le néerlandais a chuté de 5,06 % de 2000 à 2006, passant de 33,29 % à 28,23 %). L'anglais, quant à lui, est devenu deuxième langue la plus connue mais elle reste une langue scolaire (elle n'est pas parlée à la maison).

Langue la plus souvent parlée
(19 communes)
Année Néerlandais Français Autre
1846 60,6 % 38,6 % 0,8 %
1910 49,1 % 49,3 % 1,6 %
1920 39,2 % 60,5 % 0,3 %
1930 34,7 % 64,7 % 0,6 %
1947 25,5 % 74,2 % 0,3 %

Le classement des cinq premiers de cette étude est repris ici, en comparant les chiffres de 2006 avec ceux de 2000 :

Top 5 des langues connues
(le total est supérieur à 100,
le multilinguisme étant courant)
2000 2006
1 Français 95,52 % 95,55 %
2 Anglais 33,25 % 35,40 %
3 Néerlandais 33,29 % 28,23 %
4 Espagnol 6,90 % 7,39 %
5 Arabe 9,99 % 6,36 %

Ce phénomène est bien plus récent que la francisation de Bruxelles même. Cette progression du français se produit en plein territoire néerlandophone et davantage dans les villes éloignées de la capitale que dans les villes proches[100].

Le magazine Carrefour indiquait « Ce qui ressort de façon constante dans notre analyse, c’est l’importante hausse de naissances francophones dans des communes plus éloignées de la capitale, que ce soit dans l’arrondissement de Hal-Vilvorde ou dans celui de Louvain »[101]. La francisation des villes flamandes se produit à grande vitesse comme les villes de :

  • Crainhem (Kraainem), qui passe de 36,8 % de francophones en 2006 à 49,2 % en 2008 ;
  • Biévène (Bever), qui passe de 8,3 % de francophones en 2006 à 25 % en 2008 ;
  • Lennik, qui passe de 8 % de francophones en 2006 à 17,3 % en 2008 ;
  • Cortenbergh (Kortenberg), qui passe de 7,3 % de francophones en 2006 à 14 % en 2008[101].

L'enseignement du français en tant que première langue vivante étrangère apprise (LV1) est obligatoire dès l'âge de 10 ans (de 12 ans auparavant jusqu'à la seconde moitié des années 2000) et ce jusqu'à l'âge de 18 ans[102].

Le pourcentage de la population totale des élèves du niveau primaire qui apprennent le français en 2009/2010 est de 31,5 % (contre 0,2 % pour l'anglais et 0,0 % pour l'allemand), ce qui représente le 3e pourcentage le plus élevé des 27 pays de l'Union européenne après le Luxembourg (83,6 %) et le Royaume-Uni (69,5 %)[103] ; ce taux est toutefois en légère baisse continue ces dernières années : 33,9 % en 2004/2005 puis 31,9 % en 2006/2007[104].

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[76] :

#
1
2
Langue %
Français 92,9 %
Anglais 46,2 %

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3) en 2009/2010 sont les suivantes[77] :

#
1
2
3
4
Langue %
Français 90,4 %
Anglais 81,8 %
Allemand 28,4 %
Espagnol 1,3 %

L'enseignement du français en tant que première langue vivante étrangère apprise (LV1) est obligatoire dès l'âge de 3 ans (de 8 ans auparavant jusqu'à la seconde moitié des années 2000) et ce jusqu'à l'âge de 18 ans[105].

À partir de la troisième année du primaire, selon les conditions fixées par le Conseil de la Communauté germanophone, il est possible de dispenser une partie des cours en français dans les écoles primaires, secondaires et supérieures[106]. Présentement, 88 % des enfants germanophones du primaire suivent toutefois leurs cours en allemand[106].

Toutes les communes germanophones offrent des «facilités en français» pour les francophones[106].

Une très grosse majorité des 70 000 germanophones de la région de langue allemande sont bilingues allemand-français[106].

Le français est petit à petit en train de prendre la place de l'allemand : il y a beaucoup d'individus bilingues, mais pas de bilinguisme social[107].

En 2012, l’AUF crée une antenne à Sofia, soulignant l’importance de la tradition francophone dans le pays, notamment celle de la Francophonie universitaire, mettant l’accent sur l’ouverture des universités bulgares à de nouvelles coopérations avec des universités francophones[38].

Entre 2002-2003 et 2009-2010 l'apprentissage du français à augmenté de +48%en augmentation en Bulgarie[108].

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[76] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 84,1 %
Russe 21,5 %
Allemand 9,4 %
Français 4,1 %

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3) en 2009/2010 sont les suivantes[77] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 81,9 %
Allemand 29,5 %
Russe 28,2 %
Français 11,4 %

Depuis 1996[109], l’enseignement du français en tant que seconde langue vivante étrangère apprise (LV2) est obligatoire dès l'âge de 12 ans et ce jusqu'à l'âge de 18 ans ; l'anglais étant la première langue vivante étrangère apprise (LV1) dès l'âge de 5 ans (de 9 ans auparavant) et ce jusqu'à 18 ans également[110].

La langue française jouit d'une importance de plus en plus forte sur l’île, aussi bien du côté libre que du coté occupé[111].

Enfin, Chypre rejoint l’Organisation internationale de la francophonie, en tant qu'État associé, en 2006[112].

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[76] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 99,9 %
Français 92,6 %
Allemand 1,8 %
Italien 0,9 %

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3) en 2009/2010 sont les suivantes[77] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 94,4 %
Français 35,7 %
Italien 24,2 %
Espagnol 13,8 %

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[76] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 96,2 %
Allemand 40,8 %
Italien 10,0 %
Français 1,3 %

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[76] :

#
1
2
3
Langue %
Anglais 100,0 %
Allemand 75,4 %
Français 9,2 %

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3) en 2009/2010 sont les suivantes[77] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 81,5 %
Allemand 28,1 %
Espagnol 12,0 %
Français 5,1 %

Selon l'Eurobaromètre spécial numéro 386 de février/mars 2012 intitulé Les Européens et leurs langues[36],[113], le français est la deuxième langue étrangère maîtrisée en Espagne parmi les plus de 55 ans avec 2,93 % derrière l'anglais et ses 3,68 %. Parmi les personnes âgées de 35 à 54 ans, sa maîtrise progresse à 6,17 % de la population (toujours deuxième) contre 11,72 % pour l'anglais. Toutefois, parmi les jeunes de 15 à 34 ans, la maîtrise du français régresse à 4,19 %, toujours deuxième derrière l'anglais et ses 18,99 %. Enfin, globalement, le français est la deuxième langue étrangère la plus maîtrisée dans le pays après l'anglais avec 4,49 % des espagnols déclarant la maîtriser contre 11,28 % pour l'anglais.

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[76] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 98,7 %
Français 36,9 %
Allemand 2,5 %
Portugais 0,1 %

En 2008, la Catalogne, communauté autonome d'Espagne depuis 2006, rejoint en tant qu'observateur[114] l’Assemblée parlementaire de la Francophonie[115], qui se compose de Parlements et de groupes de parlementaires partageant les valeurs de la Charte de la Francophonie[116]. La Catalogne souhaite également rejoindre en tant qu'observateur l'Organisation internationale de la francophonie[117].

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[76] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 99,2 %
Suédois 91,9 %
Allemand 11,2 %
Finnois 6,1 %

Note : Le français n'apparait pas dans les 4 langues les plus étudiées.

Après son entrée dans l'OIF en 2004, la Grèce lance un projet de re-francisation de la population grecque, historiquement très francophile. En 2005 le français rentre comme LV2 dans certaines écoles du pays, puis en 2008-2009 le programme est élargi à toutes les écoles du pays pour qu'elles puissent proposer le français comme langue LV1 ou LV2[118].

Entre 2002-2003 et 2009-2010 l'apprentissage du français à augmenté de +8 %en augmentation en Grèce[108].

Le pourcentage de la population totale des élèves du niveau primaire qui apprennent le français en 2009/2010 est de 24,4 % (contre 96,1 % pour l'anglais et 22,4 % pour l'allemand), ce qui représente le 4e pourcentage le plus élevé des 27 pays de l'Union européenne après le Luxembourg (83,6 %), le Royaume-Uni (69,5 %) ainsi que la Communauté flamande de Belgique (31,5 %)[119].

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[76] :

#
1
2
3
Langue %
Anglais 99,2 %
Français 48,0 %
Allemand 43,2 %

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3) en 2009/2010 sont les suivantes[77] :

#
1
2
3
Langue %
Anglais 83,7 %
Français 6,0 %
Allemand 2,1 %

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[76] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 58,1 %
Allemand 35,2 %
Slovaque 0,8 %
Français 0,5 %

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3) en 2009/2010 sont les suivantes[77] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 66,4 %
Allemand 43,1 %
Français 4,7 %
Italien 3,0 %

Le pourcentage de la population totale des élèves du niveau primaire qui apprennent le français en 2009/2010 est de 2,9 % (contre 0,8 % pour l'allemand), ce qui fait du français la langue étrangère la plus enseignée du pays en primaire (l'anglais et l'irlandais étant les langues nationales)[120].

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[76] :

#
1
2
3
4
Langue %
Français 65,5 %
Allemand 20,1 %
Espagnol 12,0 %
Italien 0,7 %

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3) en 2009/2010 sont les suivantes[77] :

#
1
2
3
4
Langue %
Français 60,6 %
Allemand 16,3 %
Espagnol 11,4 %
Italien 1,9 %

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[76] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 99,2 %
Danois 96,1 %
Espagnol 3,3 %
Allemand 2,0 %

Note : Le français n'apparait pas dans les 4 langues les plus étudiées.

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[76] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 100,0 %
Français 72,3 %
Espagnol 18,8 %
Allemand 8,7 %

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3) en 2009/2010 sont les suivantes[77] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 96,0 %
Français 26,7 %
Allemand 7,3 %
Espagnol 5,8 %

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[76] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 96,9 %
Russe 62,4 %
Allemand 12,4 %
Français 0,9 %

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3) en 2009/2010 sont les suivantes[77] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 91,6 %
Russe 44,6 %
Allemand 22,7 %
Français 2,9 %

L’enseignement du français en tant que seconde langue vivante étrangère apprise (LV2) est obligatoire depuis peu (entre les années scolaires de 2006/2007 et 2010/2011) dès l'âge de 15 ans et ce jusqu'à l'âge de 18 ans ; l'anglais étant la première langue vivante étrangère apprise (LV1) dès l'âge de 6 ans (de 8 ans auparavant) et ce jusqu'à 18 ans également[121].

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[76] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 95,7 %
Russe 63,9 %
Allemand 14,3 %
Français 3,5 %

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3) en 2009/2010 sont les suivantes[77] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 87,4 %
Russe 31,4 %
Allemand 15,2 %
Français 2,9 %

Au Luxembourg les élèves apprennent le français à partir de l'âge de 7 ans, dont le taux d'apprentissage est en légère progression continue : 82,9 % des élèves du primaire apprenaient le français en 2004/2005, 83,0 % en 2006/2007 et 83,6 % en 2009/2010[122] ; à 7 ans ils sont 100 % à apprendre l'allemand et 92,4 % le français, à 8 ans 100 % l'allemand et 99,6 % le français, à 9 ans ils sont 100 % pour les deux langues, de même qu'à 10 ans[123],[124].

Le pourcentage de la population totale des élèves du niveau primaire qui apprennent le français en 2009/2010 est de 83,6 % (contre 100 % pour l'allemand et 0,0 % pour l'anglais), ce qui représente le pourcentage le plus élevé des 27 pays de l'Union européenne[125].

Dans les écoles secondaires il devient une langue d'enseignement.

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[76] :

#
1
2
3
Langue %
Français 100,0 %
Allemand 100,0 %
Anglais 53,7 %

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3) en 2009/2010 sont les suivantes[77] :

#
1
2
3
4
Langue %
Français 84,7 %
Allemand 79,4 %
Anglais 70,9 %
Espagnol 2,0 %

Entre 2002-2003 et 2009-2010 l'apprentissage du français à augmenté de +15 %en augmentation en République de Macédoine[108].

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[76] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 100,0 %
Italien 50,7 %
Français 15,0 %
Allemand 5,8 %

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3) en 2009/2010 sont les suivantes[77] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 100,0 %
Italien 7,4 %
Français 3,5 %
Espagnol 1,2 %

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[76] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 100,0 %
Espagnol 30,1 %
Allemand 24,1 %
Français 13,4 %

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[76] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 84,9 %
Allemand 38,4 %
Russe 3,6 %
Français 1,7 %

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3) en 2009/2010 sont les suivantes[77] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 86,4 %
Allemand 57,5 %
Russe 10,6 %
Français 6,3 %

Au Portugal, le projet SELF (Secções Europeias de Língua Francesa), auquel participent 23 écoles du niveau secondaire, fournit un enseignement de matières non linguistiques au moyen du français[126].

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[76] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 74,6 %
Français 52,8 %
Espagnol 12,6 %
Allemand 0,5 %

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3) en 2009/2010 sont les suivantes[77] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 46,9 %
Français 6,4 %
Espagnol 5,1 %
Allemand 0,5 %

En 2006, a été signé un accord intergouvernemental franco-roumain, portant sur 63 lycées à sections bilingues, dont 26 lycées entièrement bilingues. Ces cursus débouchent, pour ces derniers, sur un baccalauréat mention bilingue francophone[78].

Le Français LV2 passe de 35% à 53% entre 2001 et 2008[78].

Selon l'Eurobaromètre spécial numéro 386 de février/mars 2012 intitulé Les Européens et leurs langues[36],[127], le français est la première langue étrangère maîtrisée en Roumanie parmi les plus de 55 ans avec 6,17 % devant l'anglais, deuxième, avec 2,78 %. Bien que détrônée par l'anglais parmi les personnes âgées de 35 à 54 ans, sa maîtrise progresse néanmoins à 7,18 % de la population contre 13,08 % pour l'anglais. Parmi les jeunes de 15 à 34 ans, la maîtrise du français progresse encore plus pour atteindre 15,33 %, toujours derrière l'anglais et ses 32,42 %. Enfin, globalement, le français est la deuxième langue étrangère la plus maîtrisée dans le pays après l'anglais avec 9,73 % des Roumains déclarant la maîtriser contre 16,75 % pour l'anglais.

Le pourcentage de la population totale des élèves du niveau primaire qui apprennent le français en 2009/2010 est de 15,7 % (contre 43,8 % pour l'anglais et 1,4 % pour l'allemand), ce qui représente le 5e pourcentage le plus élevé des 27 pays de l'Union européenne après le Luxembourg (83,6 %), le Royaume-Uni (69,5 %), la Communauté flamande de Belgique (31,5 %) et la Grèce (24,4 %)[128].

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[76] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 96,7 %
Français 85,8 %
Allemand 9,5 %
Espagnol 0,5 %

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3) en 2009/2010 sont les suivantes[77] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 94,2 %
Français 84,2 %
Allemand 7,7 %
Espagnol 1,1 %

Selon l'Eurobaromètre spécial numéro 386 de février/mars 2012 intitulé Les Européens et leurs langues[36],[129], le français est de loin la première langue étrangère maitrisée au Royaume-Uni parmi les plus de 55 ans avec 15,27 %, devant l'allemand (3,61 %) et l'espagnol (3,49 %). Parmi les personnes âgées de 35 à 54 ans, sa maitrise régresse légèrement à 14,70 % de la population (toujours première) contre 5,77 % pour l'allemand et 4,96 % pour l'espagnol qui progressent toutes deux. Parmi les jeunes de 15 à 34 ans, la maitrise du français régresse encore mais très légèrement à 14,62 % dans un contexte général de baisse globale des langues étrangères depuis que leur apprentissage n'est plus obligatoire. Enfin, globalement, le français est la première langue étrangère la plus maitrisée dans le pays avec 14,87 % des Anglais déclarant la maitriser contre 4,50 % pour l'allemand et 4,24 % pour l'espagnol.

Le pourcentage de la population totale des élèves du niveau primaire qui apprennent le français en 2009/2010 est de 69,5 % (contre 7,8 % pour l'allemand), ce qui représente le 2e pourcentage le plus élevé des 27 pays de l'Union européenne après le Luxembourg (83,6 %)[130].

Avec l'entrée de la Serbie dans l'Organisation internationale de la francophonie, plusieurs plans furent appliqués pour accentuer la francisation de ce territoire, amenant à la loi sur l'enseignement obligatoire d'une deuxième langue dans le cycle scolaire. Les effets de cette loi furent beaucoup plus importants que prévu, le nombre d’élèves passant de 29 000 apprenants en 2008 à 126 000 en 2010, c'est-à-dire une augmentation de (+434%en augmentation) en 2 ans[131].

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[76] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 83,0 %
Allemand 37,6 %
Russe 8,3 %
Français 2,2 %

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[76] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 100,0 %
Allemand 35,7 %
Français 2,6 %
Italien 2,2 %

Selon l'Eurobaromètre spécial numéro 386 de février/mars 2012 intitulé Les Européens et leurs langues[36],[132], le français est la troisième langue étrangère maitrisée en Suède parmi les plus de 55 ans avec 6,09 %, derrière l'anglais (43,56 %) et l'allemand (20,62 %). Parmi les personnes âgées de 35 à 54 ans, sa maitrise progresse à 7,72 % de la population (toujours troisième) contre 58,73 % pour l'anglais et 15,64 % pour l'allemand qui régresse. Toutefois, parmi les jeunes de 15 à 34 ans, la maitrise du français régresse légèrement à 6,74 % et se fait dépasser par l'espagnol qui connait une progression fulgurante à 9,99 %, et toujours derrière l'anglais en légère régression (57,48 %) et l'allemand en légère reprise (17,22 %). Enfin, globalement, le français est la troisième langue étrangère la plus maitrisée dans le pays avec 6,85 % des suédois déclarant la maitriser contre 52,45 % pour l'anglais et 17,97 % pour l'allemand.

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[76] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 100,0 %
Espagnol 38,7 %
Allemand 20,7 %
Français 15,5 %

Depuis les années 1970, la Suisse se francise de plus en plus au détriment du romanche, de l'italien et de l'allemand[133]. En 1970, les francophones représentent 18,1 % de la population suisse, puis 18,4 % en 1980, 19,4 % en 1990, 20,4 % en 2000 et 22,8 % en 2010 (mais avec la possibilité de choisir plusieurs langues principales contrairement aux précédents recensements, résultant en un gain pour toutes les langues)[133]. Quant à la langue la plus parlée à la maison ou au quotidien le français représente 23,2 %, soit légèrement plus que pour la langue principale.

Alors que les germanophones sont en chute depuis 1941, où ils représentaient 72,6 % de la population suisse, ils n'en représentaient plus que 65 % en 1980 et 63,7 % en 2000[133].

Les francophones se sont aussi affirmés dans les régions francophones ; en 1990, ils représentaient 77 % des habitants des régions francophones, alors qu'en 2000 ils représentent plus de 81,6 % des habitants de ces régions.

« Dans les cantons francophones, la part des germanophones et des italophones est en recul tandis que celle des francophones augmente. »[133].

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire inférieur (CITE 2) en 2009/2010 sont les suivantes[76] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 100,0 %
Allemand 22,6 %
Russe 3,7 %
Français 3,0 %

Les langues étrangères les plus étudiées en pourcentage d’élèves qui les apprennent dans l’enseignement secondaire supérieur préprofessionnel/professionnel et général (CITE 3) en 2009/2010 sont les suivantes[77] :

#
1
2
3
4
Langue %
Anglais 84,6 %
Allemand 47,4 %
Français 7,5 %
Russe 5,3 %
alternative textuelle
Toute inscription dans les voitures aux États-Unis est en français et anglais (Los Angeles).

L'introduction du français en Amérique du Nord est liée à l'existence de l'immense territoire de la Nouvelle-France et de la Louisiane française, qui couvrait presque la moitié des États-Unis actuels et une grande partie du Canada. C'est pour cela que beaucoup d'endroits portent un nom d'origine française comme Détroit, Bâton-Rouge, Trois-Rivières, etc. (voir la liste des noms de lieux d'origine française aux États-Unis, bien que cette liste ne regroupe qu'une infime partie de ces noms).

En Amérique du Nord, les principaux acteurs de la francisation sont le Québec, la Louisiane et l'Acadie. Bien que faible, la francisation se produit aussi aux États-Unis, en premier lieu grâce à la Louisiane qui, en 1968, crée le Conseil pour le développement du français en Louisiane, lequel ouvre des écoles de français et forme des professeurs à travers les États-Unis, mais aussi grâce au fait que les langues étrangères enseignées dans la plupart des écoles sont le français et l'espagnol.

Le Québec joue aussi un rôle important dans la francisation des États-Unis grâce à ses lois sur l'obligation de notices en français. De nombreux emballages d'aliments ou d'objets vendus aux États-Unis sont rédigés en français et en anglais, afin de pouvoir être vendus également au Canada. Par exemple, les messages de sécurité sur les voitures aux États-Unis sont tous rédigés en français et en anglais.

Les grandes entreprises québécoises participent beaucoup à la francisation à travers les États-Unis, en demandant à leurs employés de connaître le français ; pour ceux qui ne le connaissent pas, ils organisent des cours de francisation et, chaque année, un prix est remis aux entreprises ayant le mieux participé à la francisation (ce qui leur donne une très bonne image), on peut par exemple citer Zinc électrolytique du Canada Limitée[134], La capitale groupe financier inc[135] ou encore Cirque du Soleil, qui emploie plus de 3 000 personnes à travers les États-Unis[136].

Au cours du XIXe siècle, plus d'un million de Québécois émigrent aux États-Unis en raison de l'explosion démographique du Québec[137]. La revanche des berceaux leur donne le taux de natalité le plus élevé du monde à cette époque (le nombre des Canadiens français est passé de 140 000 en 1791, à un million en 1871). Cette croissance de la population a créé une surcharge par rapport aux terres cultivées, et le problème ne pouvait être résolu par les structures existantes. C'est donc plus d'un million de Québécois qui émigrent vers les États-Unis, créant une francisation des villes du Maine et du Vermont.

Les territoires de la Nouvelle-France.

De nos jours certains comtés du Maine sont toujours francophones :

Plus de 1 000 habitants
Moins de 1 000 habitants

Le sondage le plus récent de l'Association des langues vivantes (2006) montre que les inscriptions pour l’apprentissage du français aux États-Unis sont à la hausse[138].

De plus, en 2008 le Conseil américain sur l'enseignement des langues étrangères a effectué un sondage indiquant qu'il y a davantage de personnes voulant étudier le français que toute autre langue étrangère aux États-Unis[139].

En 2009, l`Institut polytechnique et Université d'État de Virginie (Virginia Tech) a publié un article intitulé «French The Most Practical Foreign Language», en français : Le français la langue étrangère la plus utile. Cet article (Voir article) explique pourquoi le français est la langue la plus importante à étudier[140].

Les médias de Toronto commencent à parler de « La grande francophonie d’Amérique », projet du XXIe siècle[141].

Panneau touristique bilingue au Yukon.

Sous la pression du Québec et des francophones du Canada, le 7 juillet 1969, la Loi sur les langues officielles est votée et le français obtient un statut égal à celui de l'anglais dans toutes les instances gouvernementales fédérales. Les francophones de l'extérieur du Québec obtiennent le droit d'aller à l'école publique en français de la même façon que les anglophones du Québec pouvaient le faire depuis des générations, des lois obligent toute notice d'aliment à être rédigée en anglais et en français ; tout service gouvernemental fédéral peut être effectué dans les deux langues, les lois doivent être disponibles dans les deux langues.

Depuis 1951, le nombre de francophones à l'extérieur du Québec a augmenté passant de 721 820 en 1951 à 935 692 en 1971[142] puis à 1 020 545 en 2001[143],[144]. Et c'est plus d'un quart de million d’anglophones hors Québec qui utilisent régulièrement le français au travail[145].

Le nombre de personnes parlant le français a quant à lui plus que doublé depuis la loi sur les langues officielles : d'environ 800 000 personnes en 1960, on est passé en 2006 à 2 561 960 de personnes qui auraient la capacité de le parler au Canada hors Québec. Au Québec, on recense 7 028 740 francophones[146]. Sur l'ensemble du territoire canadien, il y a maintenant plus de 9,5 millions de francophones[147]. La population dont le français est la langue parlée le plus souvent à la maison a, elle aussi, augmenté dans l'ensemble du Canada (+1,3 % de 1996 à 2001 et +2,4 % de 2001 à 2006)[148]. En 2011, le nombre de francophones atteint les 10 millions au Canada[149].

Au dernier recensement de 2011, une nouvelle tendance a pu être observé au Canada, l'augmentation importante des personnes nées francophones, due à un regain de natalité chez les francophones et une immigration francophone plus forte, presque toutes les régions et provinces du Canada ont vu leur population francophone maternelle augmentée de 2006 à 2011 : Canada (+4,7%en augmentation), Nouveau-Brunswick (+1.24%en augmentation), Ontario (+5,3%en augmentation), Terre-Neuve-et-Labrador (+35,4%en augmentation), Île-du-Prince-Édouard (-3,4%en diminution), Nouvelle-Écosse (-0,9%en diminution), Manitoba (+1,2%en augmentation), Saskatchewan (+7,7%en augmentation), Alberta (+25,6%en augmentation), Colombie-Britannique (+11,8%en augmentation), Yukon(+33%en augmentation), Territoires-du-Nord-Ouest (+13,1%en augmentation), Nunavut(+9,8%en augmentation), Québec (+4,6%en augmentation)[150],[151],[152],[153].

En Alberta, depuis 2006, la connaissance du français augmente très rapidement, passant de 469 680 personnes pouvant parler le français en 2006 à 539 665, soit une augmentation de 15 % en 4 ans.

Plus frappant encore, l'augmentation du nombre de francophones dont le français est la langue maternelle, passant de 64 533 à 81 085, soit une hausse de 25,6% en 4 ans.

Une francisation lente et constante se produit en Colombie-Britannique depuis les années 1950, principalement en raison du système éducatif d'immersion en français qui est très populaire dans la province mais aussi à cause d'autres facteurs extérieurs, la connaissance du français passe de 3,5% en 1951, à 3,7% en 1961, 4,7% en 1971, 5,7% en 1981, 6,4% en 1991, 7% en 2001 puis 7,3% en 2006.

Bien que la population francophone du Nouveau-Brunswick ait chuté dramatiquement à partir de la prise de contrôle du territoire par les Anglais et du fait de la déportation des francophones et des lois antifrançaises prises jusque dans les années 1960, on assiste, depuis peu, à une refrancisation du territoire (de 1951 à 2001, la connaissance du français y est passée de 38 % à 43 %)[154].

En 1875, un compromis admettant la possibilité de communiquer et d'étudier en français dans les écoles primaires fut le premier pas en faveur des francophones du Nouveau-Brunswick. Puis en 1922, le premier hôpital francophone de la province vit le jour à Moncton : l’Hôtel-Dieu[155].

Mais il faut attendre les années 1950-1960 pour voir les débuts de la refrancisation du Nouveau-Brunswick. En 1954, Moncton recevait la première station radiophonique de langue française de Radio-Canada puis en 1959 le premier poste de télédiffusion francophone dans la même ville. Moncton devint alors le bastion francophone du Nouveau-Brunswick[155].

Mais la francisation s'intensifie le 12 juillet 1960 avec l'élection de Louis Robichaud, le premier Acadien élu premier ministre de la province du Nouveau-Brunswick. En 1963[156], l'Université de Moncton est créée[157]. Le Québec voisin, à majorité francophone, fait pression sur le Nouveau-Brunswick en défendant la cause francophone, et en 1969 la première loi sur les langues officielles, qui rend le français et l'anglais officiels sur le plan juridique, est votée[158].

Carte des régions francophones du Nouveau-Brunswick.

Article 16.2

  • Le français et l'anglais sont les langues officielles du Nouveau-Brunswick[159], ils ont un statut et des droits et privilèges égaux quant à leur usage dans les institutions de la Législature et du gouvernement du Nouveau-Brunswick. Mais les francophones trouvent qu'elle ne va pas assez loin, et les anglophones trouvent cette loi scandaleuse et font bloc contre elle, il faudra donc attendre jusqu'en 1977 pour que soient mis en vigueur tous les articles de la Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick.

En 1981 est adoptée la loi reconnaissant l'égalité des deux communautés linguistiques officielles au Nouveau-Brunswick[160]. Se sentant menacés par cette francisation qui continuait de se renforcer, certains anglophones créèrent le parti Confederation of Regions (COR)[161] qui voulait abolir le bilinguisme au Nouveau-Brunswick. Le COR a obtenu près de 20 % des suffrages en 1991[162].

En 1988 la loi fédérale sur les langues officielles fut modifiée pour protéger et affirmer plus fortement le bilinguisme de la province. Le gouvernement canadien s'engageait à faire la promotion de la dualité linguistique et à appuyer le développement des communautés linguistiques en situation minoritaire. Mais c'est finalement en 2002 que le gouvernement conservateur de Bernard Lord a fini par adopter à l'unanimité une nouvelle loi sur les langues officielles ou loi 64[163], procédant ainsi à une mise à jour aussi nécessaire qu’attendue de la loi de 1969. Cette nouvelle loi demande la création d'un commissaire aux langues officielles et donne à la communauté francophone du Nouveau-Brunswick de nouveaux outils législatifs lui permettant d'affirmer sa présence et de poursuivre la francisation du territoire.

Article 29

  • Tout affichage public et autre publication et communication destinée au grand public et émanant d’une institution est publié dans les deux langues officielles. Les affichages du Nouveau-Brunswick sont donc en français et en anglais, tout comme la signalisation, les lois et toutes instances gouvernementales.

Depuis les années 1990-2000 les villes se francisent, par exemple la ville d'Edmundston, qui est passée de 89 % de francophones en 1996 à 93,4 % en 2006, la ville de Moncton (de 30,4 % en 1996 à 33 % en 2006), la ville de Tracadie-Sheila (de 94 % en 1996 à 96 % en 2006), Dalhousie (de 42,5 % à 49,5 %) et Dieppe (de 71,1 % en 1996 à 74,2 % en 2006). Certaines villes sont devenues majoritairement francophones, comme Bathurst, qui est passée de 44,6 % de francophones en 1996 à 50,5 % en 2006, ou alors Campbellton, qui est passée de 47 % en 1996 à 55 % en 2006[164],[165],[166].

Le nombre de francophones a augmenté de 12,4 % au Nouveau-Brunswick entre 1961 et 2001[167].

On remarque aussi que la connaissance du français augmente énormément dans les régions à majorité anglophone comme dans la région de Westmorland, qui passe de 44 % à 55 %. Mais la région ayant subi la plus forte francisation est le comté d'Albert, en 1951 seulement 1 % des habitants connaissaient le français, alors qu’en 2001 cette proportion est de 23 %[154],[168].

En 2010, la ville de Dieppe (Nouveau-Brunswick) instaure une loi rendant obligatoire l'affichage bilingue français-anglais avec le français précédant l'anglais, une première pour le Nouveau-Brunswick. Il est prévu que beaucoup d'autres villes du Nouveau-Brunswick emboîteront le pas[169].

La part relative des anglophones ne cesse de chuter depuis les années 1990, au profit de celle des allophones et des francophones qui ne cesse d'augmenter depuis le milieu des années 2000. À l'origine de cette évolution, une forte immigration d'origine francophone mais aussi un taux de natalité francophone plus fort que celui des anglophones.

  • 1996[170] : 441 675 en augmentation (4,10 %) en diminution
  • 2001[171] : 485 630 en augmentation (4,25 %) en augmentation
  • 2006[172] : 488 815 en augmentation (4,06 %) en diminution
  • 2009[173] : 580 000 en augmentation (4,50 %) en augmentation
  • 2011[174] : 611 500 en augmentation (4,76 %) en augmentation

Les anglophones, quant à eux, n'ont cessé de chuter en population relative.

  • 1996 : 7 825 770 en augmentation (72,77 %) en diminution
  • 2001 : 7 965 225 en augmentation (69,80 %) en diminution
  • 2006 : 8 230 705 en augmentation (68,42 %) en diminution
  • 2009 : 8 400 000 en augmentation (64,62 %) en diminution
L'affichage bilingue heurte la fibre francophone et la sensibilité de certains Québécois, comme en témoigne le vandalisme sur ce panneau québécois bilingue ARRÊT-STOP en référence à la loi 101.

Les immigrants venus de France lors du régime de la Nouvelle France (1534-1759) ont constitué la première population francophone du monde à réaliser son unité linguistique, et cela, deux siècles avant la France, et sans véritable intervention étatique[175].

Le Québec travaille activement à la francisation de son territoire, depuis la mise en place en août 1977 de la Charte de la langue française (ou Loi 101). Le Québec est alors devenu la seule province unilingue francophone. Les autres provinces sont soit bilingues (exemple : le Manitoba, le Nouveau-Brunswick) ou simplement anglophones avec des facilités francophones (exemple : l'Ontario, la Saskatchewan). Par contre, depuis la loi sur les langues officielles du Canada, tous les territoires du Canada ont le français comme langue officielle[176].

Cette loi 101, qui est une charte visant à faire respecter la langue française et à franciser les immigrants du Québec, instaure des lois linguistiques inédites, par exemple l'obligation d'affichage unilingue en français à l'extérieur des commerces, et l'obligation pour tout affichage commercial intérieur d'avoir le texte français écrit plus gros que celui de toute autre langue[177].

La loi 101 force toute personne à étudier dans une école publique francophone, sauf si le père ou la mère a fait des études primaires ou secondaires au Canada dans une école anglophone. Le nombre d'élèves anglophones a chuté de 43 % en vingt ans, passant de 256 251 élèves anglophones en 1971-1972 à 111 466 en 1994-1995. Ce phénomène est encore plus accentué dans l'île de Montréal, où le nombre d'élèves étudiant en anglais a subi une diminution de 60 % entre 1971 et 1995[178].

Par ailleurs, un certificat de francisation est accordé aux entreprises de 100 employés et plus qui démontrent que leurs employés francophones peuvent travailler en français. (Le taux de certification des entreprises québécoises est passé de 71,4 % en 2002 à 80,7 %en augmentation en 2007[179]).

Cette politique de francisation est une réussite, la proportion d'anglophones étant passée de 14 % en 1971 à 7 % en 2006[180] et le pourcentage de nouveaux immigrants choisissant l'anglais comme langue d'étude étant passé de 90 % en 1966 à 4 % en 2006[181].

La connaissance du français dans l’ensemble du Québec est passée de 93,6 % en 1991 à 93,9 % en 1996 puis à 94,6 % en 2001[182]. Chez les personnes de langue maternelle anglaise, l'aptitude à parler le français est passée de 35 % en 1971 à 60 %en augmentation en 1991, à 67,2 %en augmentation en 2001[183], puis à 71 %en augmentation en 2006[184]. Chez les personnes de langue maternelle tierce, l'aptitude à parler le français est passée de 35 % en 1971[185] à 68,6 %en augmentation en 1991 à 73,5 %en augmentation en 2001[182],[186], puis à 75,3 % en 2006[187].

L'Estrie, anciennement appelée « Eastern Townships » du fait de sa localisation frontalière avec les États-Unis, fut un territoire refuge pour les anglophones loyalistes fuyant la révolution américaine, l'empire britannique offrant des terres aux loyalistes dans cette région de la Nouvelle France récemment conquise. À partir des années 1760, la population est donc très largement anglophone.

Après 1812, une faible quantité de Canadiens-français arrivent dans la région, mais ils ne représentent qu'une petite minorité parmi la population anglophone[188]. Mais c'est dans les années 1840 qu'une grande vague d'immigration irlandaise et écossaise puis francophone débute. Alors que les francophones ne représentent toujours qu'une faible minorité parmi les autres, ils grandissent rapidement en raison d'une natalité record et d'une immigration qui ne cesse d'augmenter. Dans les années 1850-1860, ils commencent déjà à représenter une minorité importante[189].

En 1890, poussés par une des plus fortes natalités au monde, les Canadiens-français représentent plus de 70 % de la population de l'Estrie. Cette proportion francophone restera à peu près la même jusque dans les années 1930 où une grande industrialisation de la région pousse les travailleurs francophones à venir en Estrie, ce qui produit une nouvelle vague de francisation, les francophones de l'Estrie passent alors de 76 % en 1930 à plus de 88 % en 1960.

À la suite de l'explosion démographique de l'après-guerre, en 2001 les francophones représentaient plus de 97 % de la population de l'Estrie[190].

Région métropolitaine de recensement de Regina : selon le recensement de 2011, le bilinguisme anglais-français chez les personnes de langue maternelle anglaise (85,9 % de la population), est en progression constante, passant de 1,4 % chez les personnes de 65 ans et plus à 7,5 % chez les jeunes de moins de 20 ans. Il en est de même chez les allophones, le taux passant de 1,5 % à 4,5 %. La population totale bilingue anglais-français progressant également de 3,1 % chez les 65 ans et plus à 7,7 % chez les moins de 20 ans[191].

États-Unis

Efforts de revitalisation du français en Louisiane
Panneau routier bilingue à l'entrée de la Louisiane.
Region officiellement francophone d'Acadiana

Entre 1916 et 1931 des lois successives bannissent la langue française dans les écoles. En 1921, la Constitution louisianaise déclare l’anglais seule langue autorisée.

Ce n'est qu'avec l'arrivée de James Domengeaux (1907-1988), que la refrancisation de la Louisiane débute. En 1968, il obtient l'adoption de la Loi 409, créant le Conseil pour le développement du français en Louisiane (CODOFIL) qui a pour mission de « faire tout ce qui est nécessaire pour encourager le développement, l’utilisation et la préservation du français tel qu’il existe en Louisiane pour le plus grand bien culturel, économique et touristique de l’État »[192]. À cette époque, seulement le quart de la population parlait une variété de français, sans pouvoir ni le lire ni l'écrire[193].

Depuis la création du CODOFIL, les Louisianais ont pris conscience qu'il fallait sauvegarder cette culture française, plusieurs lois ont été votées comme :

  • la Loi no 408 (1968) prévoyant l'enseignement du français dans les cinq premières années des écoles primaires et les trois premières années des écoles secondaires ;
  • la Loi no 259 (1968) exigeant que les universités et les collèges forment des enseignants qualifiés en français ;
  • la Loi no 256 (1968) reconnaissant la langue française comme officielle dans la publication des avis juridiques et des contrats ;
  • la Loi no 458 (1968) autorisant l'établissement d'une station de télévision en français[194].

En 1971, la partie méridionale de la Louisiane est reconnue officiellement comme région francophone de l'État de Louisiane sous le nom d'Acadiana[195].

En 1976, publication du premier livre en français cadien, « Lâche pas la patate » de Revon Reed. Arrivée des premiers enseignants belges.

En 1987, pour la première fois, la Louisiane participe au Sommet de la Francophonie de Québec en tant qu'observateur.

En 1991, arrivée des premiers enseignants acadiens et en 1992 les premiers programmes d'immersion débutent.

C'est en 1994 que l’Université de Louisiane à Lafayette lance le premier programme de doctorat en Études francophones en Amérique du Nord.

En 1999, La FrancoFête célèbre trois cents ans de l’héritage français en Louisiane et, durant l'année 2000, on assiste à la création de la première section francophone du barreau louisianais[196].

2004 : Kathleen Babineaux Blanco est la première femme gouverneur d'origine francophone de la Louisiane[197].

De nombreux médias aident à la diffusion du français en Louisiane comme les radios : La voix de l’Amérique française[198], KLRZ et Radio Louisiane[199].

Les associations sont aussi très nombreuses, à tel point qu'en 1987 la ville de La Nouvelle-Orléans fonde le Council of Societies of Greater New Orleans afin de coordonner les organisations francophones de la ville.

Il existe une forte francophilie en Louisiane, et les liens avec le Canada, notamment avec le Québec, « porte-étendard de la francophonie en Amérique », y sont entretenus. Les dégâts causés par le passage du cyclone Katrina, en août 2005, ont permis de voir s’exprimer une solidarité particulière entre ces deux régions. Voici par exemple ce qu’écrit Charles Larroque, président de l’association Louisiane à la carte[200] : « Nous avons besoin, plus que jamais, du Québec. Nous avons la même mère, la même langue, une culture qui « nous » ressemble, qui « nous » rassemble… Oui ! Dira-t-on ! En Louisiane, la langue française est moins présente que jadis, mais cette langue est toujours vivante. »[201]

Sur 53 pays, l'Afrique compte 32 pays francophones, soit plus de la moitié[202] ; et le français est la langue la plus parlée en Afrique[203]. La zone francophone d'Afrique est deux fois plus étendue que celle des États-Unis[203].

Le français a été introduit en Afrique par la France et la Belgique pendant la période coloniale, le processus de francisation a continué après la période coloniale à cause de l'énorme étendue des territoires francophones en Afrique, si bien que des pays comme le Ghana ou le Nigeria, qui sont anglophones, se voient constamment francisés car complètement entourés de pays francophones.

Le français est devenu la langue la plus parlée d'Afrique après l'arabe et le swahili et devant l'anglais[204], le nombre de locuteurs évolue très rapidement entre 1992 et 2002, le nombre d'apprenants du français en Afrique subsaharienne et océan Indien a augmenté de 60,37 %, passant de 22,337 millions à 34,563 millions de personnes[205].

On peut observer une tendance similaire au Maghreb. Cependant, les chiffres fournis par l'OIF pour le Maghreb ont été réunis avec ceux du Moyen-Orient ; le décompte exact pour les pays du Maghreb n'est donc pas possible mais on observe une augmentation de 10,47 millions à 18 millions d'apprenants pour cet ensemble, quand bien même le français n'est pas une langue officielle (Algérie). Il faut aussi considérer le nombre de locuteurs du français dans chaque pays pour se faire une idée de l'importance que joue le français en Afrique[205].

Pays africains non francophones ayant récemment rejoint l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) en vue d'une francisation:

Le français joue actuellement un rôle important en Afrique, servant de plus en plus de langue véhiculaire voire de langue maternelle (au Gabon, Côte d'Ivoire, Congo, Cameroun et Bénin notamment) dans un grand nombre de pays, et son utilisation s'intensifie. Il a donc été créé, en 2001, L'académie africaine des langues afin de gérer ce patrimoine linguistique[206].

Les pays africains francophones totalisent 370 millions d'habitants en 2014[207]. Leur population pourrait atteindre entre 785 millions[208] et 814 millions[207] en 2050. D'ores et déjà, il y a plus de francophones en Afrique qu'en Europe[205].

En 2012, les 8 348 460 internautes francophones représentent la 2e communauté d'internautes en Afrique subsaharienne après les 81 109 936 internautes anglophones (près de dix fois plus nombreux grâce à un développement d'internet plus rapide et non à une différence démographique)[209].

La progression de la maîtrise de la langue française au Burkina Faso se produit à grande vitesse ; en effet les Burkinabés déclarant avoir le français comme première langue couramment parlée sont passés de 20 947 en 1985 à 49 647 en 1996 (+137%en augmentation) puis à 151 184 en 2006 (+205%en augmentation)[210].

Quant aux francophones de plus de 10 ans sachant lire et écrire le français mais n'ayant pas forcément le français comme première langue couramment parlée, leur population à explosé grâce à un système éducatif unilingue francophone passant de 195 601 en 1985 à 993 552 francophones en 2006 (+467%en augmentation)[210].

Cette progression du français se produit principalement dans la capitale du pays Ouagadougou, qui a vu sa population de francophones multipliée par 10 en 20 ans[210].

En outre, le français ne cesse de gagner du terrain dans les écoles arabes (qui représentaient 54 % des écoles au Burkina Faso en 2003, dans un pays à 60 % musulman mais n'ayant que 2 % d'arabophones à la maison)[211].

Le 28 novembre 2014, à Dakar, en marge du XVe Sommet de la Francophonie, un pacte linguistique entre l’OIF et le Burundi a été signé par Abdou Diouf et le président burundais Pierre Nkurunziza[212].

Comme dans la plupart des pays d'Afrique, ces dernières années ont vu une très forte augmentation du français au Cameroun alors qu'en 2005 seulement 18 % de la population était composée de francophones « réels » et 26,8 % étaient des francophones « partiels ». Le français étant en progression constante au Cameroun; en 2010 plus de 60 % des camerounais écrivent le français et plus de 80 % le parlent, de plus, la plus grande ville Douala parle français à 99 %[210]. Le français progresse également comme langue maternelle ; une forte proportion de jeunes ne parle aucune langue camerounaise et n'utilise que le français[213].

Comme la plupart des autres pays d’Afrique, le Cameroun voit son nombre de francophones s'envoler passant de 46 % en 2005 à plus de 60 % en 2010(+14 %)en 5 ans. Encore plus frappant, la capitale économique Douala est quant à elle passée de 98 % de francophones en 2008 à 99 % en 2010[214].

La République démocratique du Congo maitrise de plus en plus le français, et depuis le début des années 2000, la proportion de francophone explose passant de 24 millions de francophone en 2005[215] à 31 million en 2010 (+22,6 %) en 5 ans[210].

À Kinshasa, la capitale, le pourcentage de francophones évolue aussi fortement : en 2008, 87 % de la capitale parlait français, alors qu’en 2009, 92 % parle le français[210].

« Certains pays anglophones comme le Ghana ont fait le choix de l’apprentissage du français, devenu la langue étrangère obligatoire à l'école. Pour la plupart des pays d’Afrique anglophone, il est indispensable de pouvoir communiquer avec les pays voisins pour des raisons économiques. Le français comme l’anglais sont donc, sur le continent, des langues inter-africaines. » (Richard Marcoux, 2012[216]).

En 1960 un recensement de la nouvelle république à estimé le nombre de francophones à 66 000, en 27 ans alors que la population avait doublé le nombre de francophones passe en 1987 à 620 000 (+840 %en augmentation), se nombre passe à 918 647 en 1998 (+63 %en augmentation) en 10 ans et atteint 2 200 000 (+139 %en augmentation) en 2006[210].

  • En 2012, l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), un réseau mondial d'établissements d'enseignement supérieur et de recherche francophones, inaugure son 10e Bureau régional, à Rabat, qui représente l'AUF en Tunisie, en Algérie et au Maroc, auprès de 98 établissements d'enseignement supérieur et de recherche. Cette évolution structurante permet à l'AUF de renforcer son action en faveur de la formation et de la recherche francophones et d’envisager son avenir sereinement[217].
  • Au Maroc, en 2011, 79 % des films produits sont tournés en arabe, 17 % en français et 4 % en anglais[218].

Le Mozambique est un État officiellement lusophone mais connaît depuis 1992 une importante progression du français. Alors que ce pays n'est même pas entouré de pays francophones, des mesures sont prises depuis les années 1990 en faveur du français.

Alors que le nombre d’étudiants du français n’était que de 5 000[219] dans les premières années après sa réintroduction, il est de nos jours appris par plus de 50 % des 15 à 18 ans en plus d'être choisi comme option dans les départements universitaires des sciences sociales, de médecine, de droit ainsi que par les cadres de la police et des finances[220].

En 1992, le français devient obligatoire pour les classes de lettres et dans certains secteurs de l'enseignement supérieur[221].

Le 29 septembre 2006, le Mozambique rejoint l'Organisation internationale de la francophonie en tant qu'État observateur[222].

En 2009, le français est introduit en option à des niveaux inférieurs (9e et 10e, soit l'équivalent en France de la 3e et de la 2de[223])[224].

On s'attend à ce que les effectifs doublent dans une période de 5 ans dans le circuit scolaire. On prévoit aussi le lancement d’un mensuel français Flash Hebdo et l’élargissement du temps de diffusion du français sur les ondes radiophoniques, notamment grâce à Radio France Internationale[225].

De plus, il a été récemment annoncé que l'enseignement du français s’étendra aux classes scientifiques.

Le 24 janvier 2013, les 572 écoles secondaires du pays ont reçu chacune un dictionnaire de français[226].

Le Nigeria, qui est un État anglophone, se trouve « enclavé » entre des pays francophones : le Bénin, le Niger, le Tchad et le Cameroun (bilingue)[227]. Par ailleurs, le nombre de Nigérians qui vont étudier le français au Bénin est phénoménal[228].

C'est donc vers la fin des années 1990 et le début 2000 qu'il a été fait état de la volonté du gouvernement fédéral nigérian de franciser le pays en envisageant notamment un enseignement obligatoire du français comme langue vivante, voire l'institution du français comme seconde langue officielle. Cette initiative se situe dans un contexte de rapprochement avec la France, la communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et la zone CFA, dont la majorité des membres sont francophones[229]. Par ailleurs, un grand nombre des résidents de ces pays vivent au Nigeria.

C'est donc dans ce contexte que le français devient progressivement langue officielle du Nigeria, comme le précise la section 1, no 10 de la Politique d'éducation nationale de 1998 : « L'enseignement du français a été déclaré obligatoire dans toutes les écoles ».

Le Nigeria a récemment fait preuve de son envie de francisation en appelant à un soutien accru à la formation de professeurs de français[229].

C'est en 1996 que le président nigérian, Sani Abacha, déclarait devant le Nigerian Institute for International Affairs que « le Nigeria est résolu à lancer un programme national d'apprentissage linguistique qui permettra, rapidement, à notre pays de devenir parfaitement bilingue[230] ».

Aujourd'hui, dans certaines écoles-pilotes, plus de 91 % des élèves étudient le français dans le premier cycle du secondaire. Le français est considéré comme la plus importante langue étrangère parlée au Nigeria. Le projet a néanmoins été freiné ces dernières années, à la suite d'un nouveau rapprochement du Nigeria avec les États-Unis et en raison des difficultés rencontrées (pénurie de professeurs de français, manque d'intérêt de la population, etc.)[231].

Article détaillée sur la francisation du Sénégal: Expansion du français au Sénégal

En 2012, l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), un réseau mondial d'établissements d'enseignement supérieur et de recherche francophones, ouvre à Tunis son nouvel institut de la Francophonie pour l’ingénierie de la connaissance et la formation à distance. Cette évolution structurante permet à l'AUF de renforcer son action en faveur de la formation et de la recherche francophones et d’envisager son avenir sereinement[232].

La Zambie, État anglophone, a connu au début des années 2000 ces dernières années une progression du français, comme le titrait en 2002 le journal africain SYFIA Info : « L'étonnante progression du français en Zambie »[233].

Le français est introduit pour la première fois dans le système scolaire zambien en 1954 avec une seule classe de français de 22 élèves, puis en 1964 l'enseignement s'étend à une douzaine d'écoles. Dans les années 1990, il y a déjà plus de 100 écoles publiques de français en Zambie[234].

De 1994 à 2004 le nombre d'étudiants en français a augmenté de 48,8 % en Asie[235].

En septembre 2006[236], le programme VALOFRASE[237] (Valorisation du français en Asie du Sud-Est) a été lancé grâce à l'Agence universitaire de la Francophonie, l'Organisation internationale de la Francophonie, la Centrale des syndicats au Québec, la Wallonie-Bruxelles à Hanoï et la Coopération française.

Alors qu'avant le lancement du programme Valofrase (Valorisation du français en Asie du Sud-Est) les étudiants en français au Cambodge étaient peu nombreux, en 2007-2008 45 434 étudiants décident de choisir le français comme langue d'apprentissage, ce nombre passe à 98 184 durant l'année 2008-2009, monte à 113 913 durant l'année 2009-2010, puis atteint 128 101 durant l'année 2010-2011, pour enfin redescendre légèrement en 2011-2012 à 126 136 élèves[238] ainsi qu'en 2012-2013 à 124 266[239].

De plus, le nombre de régions proposant le français passe de 16 sur 24 en 2006 à 24 sur 24 en 2010[240].

Année #[N 1] %[N 2]
2005-2006 71 552
2006-2007 55 673
2007-2008 45 434
2008-2009 98 184
2009-2010 113 913
2010-2011[241] 128 101 15 %
2011-2012[241] 126 136
2012-2013[242] 124 266

« Avec un total d'environ 100 500[243] apprenants de français à l'université, et un corps enseignant de plus de 700 professeurs chinois de français et 55 professeurs français, la population chinoise montre un intérêt jamais démenti pour la langue française »[244]. Le réseau des 15 Alliances françaises en Chine accueille près de 28 000 étudiants chaque année alors que près de 24 000 Chinois étudiaient dans une université française en 2009.

« Il n’y a dans aucun autre pays un développement du français aussi fort qu’en Chine », affirme le directeur de l’Alliance française de Canton[245],[246]. Récemment les entreprises chinoises demandent de plus en plus de francophones pour pouvoir investir en Afrique.

En Inde l'apprentissage de la langue française est en très forte augmentation depuis le début des années 2010, étant apprise par près de 500 000 personnes, elle devient donc la première langue étrangère apprise dans le pays.

Elle est surtout apprise grâce l'apprentissage en ligne ou formation en ligne, et est considérée comme une langue d'avenir[247],[248].

Le français est vu comme la langue du luxe, de la romance et du prestige au Japon ; il est donc à la mode d'appeler un produit ou une entreprise en français ou avec un nom apparaissant comme francophone. Mais le manque de diffusion du français au Japon mena à des noms francophones mal écrits, mal traduits ou sortis du contexte, ce qui créa le Franponais. C'est donc une semi-francisation qui se produit au Japon avec le paysage visuel adoptant parfois un faux-français[249].

Le nombre d’étudiants du Français au Japon est de 9 500 pour les Secondaire et de 180 000 à 200 000 pour le Supérieur[250].

En 2007, le rapport de l'OIF sur La Francophonie dans le monde mentionnait : Une incontestable francophilie en Corée du Sud, en Thaïlande et au Japon.[251]

L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) estime à 190 000 le nombre de francophones au Laos en 2015, soit 3 % de la population[252]. Ce nombre est en constante progression depuis une dizaine d’années[253]. Au Laos le nombre d'étudiants diplômés du baccalauréat augmente de 400 % de 2004 à 2006 et de 935 % de 2004 à 2009[254].

Francisation au Laos
(Laos)
Année Élèves apprenant le français Nombre de professeurs de français Nombre d'établissements enseignant le français
2009-2010 2639 en augmentation 129 en augmentation 84 en augmentation
2010-2011 30665 en augmentation 152 en augmentation 95 en augmentation
2011-2012 37877 en augmentation 191 en augmentation 113 en augmentation
2012-2013 46177 en augmentation 228 en augmentation 128 en augmentation

En 2008 la Thaïlande décide de devenir membre de l'Organisation Internationale de la Francophonie[255], à la suite de la francisation qui se produit en Asie mais aussi du fait que la Thaïlande partage des frontières avec deux anciennes colonies françaises, le Cambodge et le Laos.

En 2009, le français est la deuxième langue étrangère étudiée au secondaire[256].

Au Viêt Nam les étudiants passant par le VALOFRASE ont un taux de réussite au concours d’entrée à l’université d'environ 70 % alors que la moyenne nationale est de 15 %[257].

Plus de 113 667 étudiants ont choisi le français comme langue d'étude en 2007.

40 provinces sur 64 proposent l'apprentissage du français à l'école[258].

Francisation dans d'autres langues

Un important vocabulaire français a été adopté en allemand. Ces « emprunts de luxe » ne résultent pas que du prestige économique, politique et culturel dont jouissaient la France et le français à certaines périodes de l'histoire. La révocation de l'édit de Nantes sous le règne de Louis XIV en 1685 entraîne d'abord un exode massif de Huguenots. L’Allemagne en accueille 50 000, dont 20 000 dans la région autour de Berlin (Brandebourg), qui n'abandonneront le français qu'en 1806, pour protester contre l'occupation de la Prusse par les troupes de Napoléon.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, alors que les Allemands construisent le palais de Sanssouci (jeu de mots en français) en pastichant Versailles et que la France se dote d'une armée à la hauteur de ses ambitions, l'influence du français atteint son paroxysme en Europe. Le siècle des Lumières entretient une dimension culturelle et prolonge l'élan du français. Certains champs lexicaux qui évoquent la finesse de la culture française, comme les arts de la table et de la mode, sont plus représentés que d'autres. Enfin, les mots adoptés changent parfois de sens, comme l'adjectif « fidel » (voir tables ci-dessous). Les mots qui apparaissent en gras sont d'utilisation particulièrement banale. Certain mots comme « appetit », « apartment », « gastronomie », « kultur », « laterne » qui peuvent paraitre d'origine française, sont en réalité d'origine directe grecque, latine ou anglaise (dans ce dernier cas parfois par l'intermédiaire du français). Certain mots, comme « coup d'État », « bain-marie » ou « Belle Époque » ne sont plus très utilisés et ont été progressivement remplacés ou simplement abandonnés.

Liste des mots:français adopté en allemand : Vocabulaire français adopté en allemand

La langue qui a été le plus francisée est sans aucun doute la langue anglaise, qui est composée d'environ 60 à 70 % de mots d'origine française et latine (environ moitié de chaque)[réf. nécessaire][259],[260].

Liste de termes français utilisés en anglais : Liste de termes français utilisés en anglais

Il existe aussi des mots français en roumain qui n’existent pas en français comme « joffre » ou « jobin », inventés pour faire français.

Les Roumains ont emprunté le mot français (écrit « Mersi ») mais Mulțumesc est toujours utilisé.

En 2013, RFI titrait : Le roumain et ses étonnants anthroponymes français.

Le roumain comme langue officielle, seul ou avec d'autres langues, en Roumanie et Moldavie (où il est officiellement dénommé « moldave »).
Vocabulaire scientifique Vocabulaire général
  • Aquaculture = acvaculturà
  • Acuponcture = acupuncturà
  • Adapteur = adaptor
  • Additif = aditiv
  • Aéronaval = aeronaval
  • Aérospatial = aerospatial
  • Alcoolémie = alcoolemie
  • Amphétamine = amfetamina
  • Artillerie = artilerie
  • Asthmatique = asmatic
  • Autisme = autism
  • Autocollant = autocolant
  • Électrique = electric
  • Électron = electron
  • Hémorragique = hemoragic
  • Hormone = hormon
  • Particule = particula
  • Photographie = fotografie
  • Physicien = fizician
  • Administration = administratie
  • Constitution = constitutie
  • Commission = comisie
  • Comité = comitet
  • Industrie = industrie
  • Infanterie = infanterie
  • Nation = natie
  • Ordre = ordine
  • Patrie = patrie
  • Révolte = revolta
  • Révolution = revolutie
  • Société = societate

Francisation dans les institutions internationales

La première francisation de l'Organisation des Nations unies intervient dès sa création, faisant du français une des six langues officielles de l'organisation mais aussi la seule langue officielle de fonctionnement avec l'anglais.

En 2013, un forte progression de l'usage du français est observée à l'ONU[261], principalement en raison du regroupement des États africains en un fort groupe francophone.

Principaux organismes acteurs de la francisation dans le monde

Il existe beaucoup d'organismes francophones qui œuvrent à la diffusion, à la protection et au rayonnement du français de par le monde.

On peut par exemple citer :

  • OIF (Organisation internationale de la francophonie)
  • L'AFAL (Association francophone d'amitié et de liaison)
  • Le CIFLE (Comité international pour le français langue européenne)[262]
  • TV5 Québec Canada
  • TV5 Monde (chaîne de télévision généraliste francophone internationale.)
  • RFI (Radio France Internationale)
  • L'AIMF (Association internationale des maires francophones)
  • L'Impératif français (Organisme culturel de recherche et de communication voué à la promotion de la langue française, de la culture d'expression française et de la francophonie)[263].
  • L'AUF (Agence universitaire de la Francophonie)
  • Le FIPF (Fédération internationale des professeurs de français)
  • L'ADIFLOR (Association pour la diffusion internationale francophone de livres, ouvrages et revues)
  • L'UIJPLF (Union internationale de la presse francophone)
  • L'IFRAMOND (Institut pour l'étude de la francophonie et de la mondialisation)[264]
  • L'APF (Assemblée parlementaire de la francophonie)
  • L'AHJUCAF (Association des hautes juridictions de cassation des pays ayant en partage l'usage du français)
  • Francopol (réseau international regroupant les organisations et les écoles de formations policières francophones.)
  • L'Alliance française (fondation française de droit privé reconnue d’utilité publique et dont la mission est la promotion de la langue et de la culture française à l’étranger.)
  • France 24 (chaîne de télévision française d’information internationale en continu.)
  • L'APDLF (Association Pour la Défense de la Francophonie)[265]
  • L’ADF (Association défense du français)[266]
  • L'ALF (Avenir de la langue française)
  • L'IFADEM (L’Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres)[267]
  • Le CODOFIL (Conseil pour le développement du français en Louisiane)
  • L'APFA (Action pour promouvoir le français des affaires)[268]

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Voir aussi

Notes et références

Notes

  1. Nombre d'apprenants.
  2. Pourcentage des effectifs totaux des élèves du second degré.

Références

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Articles connexes

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