Élisabeth Badinter

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Élisabeth Badinter
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Naissance
Nationalité
Formation
École/tradition
Principaux intérêts
Œuvres principales
L'Amour en plus
XY, De l'identité masculine
Les Passions intellectuelles
L'Un est l'autre
Influencée par
Père
Mère
Sophie Vaillant (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Marie-Françoise Bleustein (d)
Michèle Bleustein (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Robert Badinter (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Judith Badinter (d)
Simon Badinter (d)
Benjamin Badinter (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Sophie Dulac-Rachline (d) (nièce par la sœur)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

Élisabeth Badinter, née Bleustein, le à Boulogne-Billancourt, est une femme de lettres, philosophe, féministe française et spécialiste du siècle des Lumières. Elle est également une femme d'affaires, fille du fondateur de Publicis.

Se qualifiant de « fille de Simone de Beauvoir » dont elle dit admirer le travail, bien qu'elle ne soit pas toujours d'accord avec ses positions, elle défend la vision d'un « féminisme universaliste laïque, et conquérant », elle refuse le différentialisme qu'elle juge une atteinte à l'égalité des sexes et qu'elle dit combattre. Se revendiquant femme de gauche, elle se prononce en faveur du mariage pour tous, de la PMA et de la GPA. Elle défend le droit à l'avortement qu'elle dit être « un pas immense vers la fin d'une aliénation ».

Biographie

Née à Boulogne-Billancourt le 5 mars 1944, Élisabeth Badinter est la fille de Marcel Bleustein-Blanchet (1906-1996), publicitaire et fondateur du groupe Publicis, et de Sophie Vaillant (1916-1999), professeure d'anglais[1]. Elle a deux sœurs[2] : la première, Marie-Françoise (1940-1968), épouse du poète Michel Rachline (1933-2012) avant son divorce en 1964, est la mère de Sophie Dulac et décède dans un accident de voiture en 1968 ; la deuxième, Michèle (1946-2013), est l'épouse de Paul Belaiche-Daninos[2].

La famille Bleustein est d'origine russe. Le père d'Élisabeth fonde avec son frère Georges en 1926 la société publicitaire Publicis. Sa mère, Sophie Vaillant, est issue de la bourgeoisie catholique et s'est convertie au judaïsme à l'occasion de son mariage[1].

Formation et activité professionnelle

D'abord élève à l'École alsacienne, Élisabeth Badinter étudie ensuite la philosophie à la Sorbonne, où elle suit les enseignements de Catherine Clément[3]. Elle obtient l'agrégation de philosophie[4].

Après avoir occupé un poste de professeure au lycée Guillaume-Budé de Limeil-Brévannes[2], elle devient conférencière à l'École polytechnique[5].

À partir de 1980, elle entame une carrière de femme de lettres. Ses essais sur le siècle des Lumières[4],[5] et ses biographies littéraires paraissent chez Flammarion, Odile Jacob, Hachette, etc. Figure médiatique, elle se prête volontiers au débat.

Publicis Groupe

À la mort de son père en 1996, Élisabeth Badinter occupe le poste de présidente du conseil de surveillance de Publicis. Elle cède la place en 2017 à Maurice Levy et devient vice-présidente du conseil de surveillance du groupe, ainsi que présidente du comité de nomination et membre du comité des risques et stratégies[6],[7].

Élisabeth Badinter est actionnaire majoritaire de la société : elle détient 6,74 % du capital et 12,36 % des droits de vote ; son fils, Simon Badinter, est également administrateur du groupe[7]. En 2020, elle cède la nue-propriété d'une partie de ses actions (4,62 %) à ses enfants, mais en garde l'usufruit ; elle détient donc 2,48 % en pleine propriété[7].

Autres fonctions

Elle est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la décennie de la culture de paix et de non-violence. Elle est également nommée membre du conseil scientifique de la Bibliothèque nationale de France en qualité de personnalité qualifiée, en 1998[8] et 2002[9].

Vie privée

En 2021, la fortune d'Élisabeth Badinter s'élève à 922 millions d'euros[7].

Élisabeth Badinter est la tante de la productrice Sophie Dulac (née Rachline en 1957).

Elle épouse en 1966 Robert Badinter, de seize ans son aîné, qui est alors l'avocat de son père et avec qui elle aura trois enfants[10],[2].

Essais et prises de position

Féminisme

Élisabeth Badinter s'est attachée à théoriser la notion de « ressemblance » des sexes. Selon elle, c'est « une telle innovation qu'on peut légitimement l'envisager en termes de mutation[11]. » Lors de la parution de Qu'est-ce qu'une femme ?, Le Monde () résumait ainsi sa position : « Élisabeth Badinter pense que l'humanisme rationaliste, l'accent mis sur la ressemblance entre les hommes et les femmes, sont historiquement porteurs du progrès de la condition féminine, alors que toutes les pensées de la différence sont potentiellement porteuses de discrimination et d'inégalité. » Toutefois, ce rejet du différentialisme s'accompagne, dans le même temps, d'une prise de distance avec le « constructivisme à tous crins, qui aboutirait à une déconstruction des genres et des sexes », selon Catherine Rodgers[12]. Dans une lecture critique de XY, De l’identité masculine, Guy Bouchard souligne des contradictions dans le discours de Badinter sur le débat entre constructivistes et différentialistes, dans la quête d'un homme androgyne[13]. Il dénonce la vision, selon lui à la limite de la misandrie, et insuffisamment développée, d'un « homme mou [...] favorable à l'égalité de l'homme et de la femme », mais à qui il faut imposer cette égalité alors même qu'elle l'atteindrait dans la construction de sa masculinité[14].

Lors du débat, sous le gouvernement Jospin, sur la parité en politique, elle s'était opposée à la loi du 6 juin 2000 sur l'égal accès des femmes aux mandats électoraux qui, selon elle, considérait que les femmes étaient incapables d'arriver au pouvoir par elles-mêmes.

Son essai Fausse route, publié en 2003 et qui fustige la misandrie et la « posture victimaire » des féministes françaises contemporaines[15], ainsi que divers écrits critiques quant aux nouvelles lois concernant la parité politique ou le traitement des crimes et délits sexuels, ont suscité une vive polémique, et de nombreuses féministes lui contestent désormais l'épithète de « féministe »[source insuffisante]. De son côté, elle continue de s'en réclamer, arguant que la vocation du féminisme n'est pas de conduire à une guerre des sexes visant à une revanche contre les hommes. Dans cet ouvrage, elle dénonce aussi les enquêtes statistiques sur la violence conjugale où on n'interroge que les femmes et où on amalgame le subjectif et l'objectif, les pressions psychologiques et les agressions physiques, ce qui a selon elle pour effet d'établir une hiérarchie morale entre les sexes : « À vouloir ignorer systématiquement la violence et le pouvoir des femmes, à les proclamer constamment opprimées, donc innocentes, on trace en creux le portrait d'une humanité coupée en deux peu conforme à la vérité. D'un côté, les victimes de l'oppression masculine, de l'autre, les bourreaux tout-puissants[16] ».

Selon Élisabeth Badinter, le combat féministe doit aujourd'hui se concentrer essentiellement sur les populations immigrées ou maghrébines, car selon elle, « depuis longtemps, dans la société française de souche, que ce soit le judaïsme ou le catholicisme, on ne peut pas dire qu’il y ait une oppression des femmes »[17]. Ce positionnement a été critiqué par Thomas Lancelot, cofondateur avec Clémentine Autain de Mix-Cité[18], ou par la militante féministe Christine Delphy pour qui ce discours conduit à la fois à légitimer le racisme et à négliger le sexisme existant dans la population non immigrée[19].

Elle est favorable au mariage homosexuel, à la PMA à destination des couples lesbiens et des femmes célibataires, et à une GPA « éthique ». Elle est également opposée à l'abolition de la prostitution[20].

Maternité

Elle publie son premier livre, L'Amour en plus, en 1980, dans lequel elle met en cause l'idée que l'amour maternel est quelque chose d'exclusivement naturel : pour elle, il est également l'effet d'un contexte culturel qui participe à la production de celui-ci[1]. Bien que rétive à l'engagement collectif dans des groupes féministes, se tenant par exemple à l'écart, dans les années 1960 et 1970, du mouvement de libération des femmes (MLF), elle se fait ainsi un nom dans le milieu militant. Après la parution de L'Amour en plus, au début des années 1980, elle anime à l'École polytechnique, à Palaiseau, un séminaire en Humanités et Sciences sociales, autour de la virilité et de sa redéfinition dans le contexte de relative transition des idées féministes de ces années-là. Ces travaux participeront au projet du livre XY, De l’identité masculine, synthèse dans laquelle elle étudie les notions de féminité, de virilité, ainsi que leurs constructions sociale et historique.

Laïcité

La philosophe s'est toujours prononcée en faveur d'une « laïcité sans adjectif », en opposition à ceux qui prônent une « laïcité inclusive » ou une « laïcité positive »[21]. Se revendiquant ouvertement féministe, elle s'oppose fermement au port du voile qui, pour elle, est un symbole d'oppression ; elle fustige par la même occasion le concept de féminisme islamique qu'elle qualifie de « contradiction dans les termes »[22]. Elle se prononce également en faveur de l'interdiction de la burqa[23] ; lors de son audition à l'Assemblée nationale en 2009, elle confiera le choc ressenti la première fois qu'elle a vu ces « femmes fantômes d’Afghanistan », dont elle dira à cette occasion: « Je n’aurais pas été plus choquée si j’avais vu des hommes promener leur femme en laisse[23]. ».

En éclate l'affaire du foulard de Creil. Devant la volonté de Lionel Jospin d'accueillir les jeunes filles voilées dans l'école publique, elle prend position contre cette décision. C'est à cette occasion qu'elle publiera le , dans L'Obs (avec Régis Debray, Alain Finkielkraut, Élisabeth de Fontenay et Catherine Kintzler), un manifeste considéré comme fondateur : « Profs, ne capitulons pas ! »[24]. Dans cette tribune, la philosophe, avec les autres signataires, dit craindre « le Munich de l’école républicaine[24] » et fustige le communautarisme de Lionel Jospin : « En autorisant de facto le foulard islamique, symbole de la soumission féminine, vous donnez un blanc-seing aux pères et aux frères, c’est-à-dire au patriarcat le plus dur de la planète[24] ».

Le , s'ouvre le procès contre Charlie Hebdo, intenté par des organisations musulmanes en raison de la publication de caricatures de Mahomet[25]. Avec Nicolas Sarkozy, François Hollande, Abdelwahab Meddeb, elle est invitée à témoigner devant le tribunal correctionnel de Paris où elle prend la défense du journal satirique[25]. Elle déclarera à cette occasion : « Si Charlie Hebdo est condamné, c'est le silence qui s'abattra sur nous [...], parce qu'on aura peur »[25].

Le , Elisabeth Badinter est auditionnée à l'Assemblée nationale, dans le cadre d'une mission d’information sur la pratique du port du voile intégral, qui débouchera sur la loi interdisant la burqa[23]. Durant son audition, elle se positionne en faveur de l'interdiction du voile intégral, elle dira dans son préambule que « le port du voile intégral piétine littéralement les principes de liberté, d’égalité et de fraternité[23] ». Elle voit dans la multiplication des femmes portant la burqa le résultat du laxisme de la classe politique lors de l'affaire du foulard de Creil ; elle déclara d'ailleurs que : « si nous avions dit alors fermement à trois jeunes filles manipulées par des intégristes « nous n’accepterons jamais ça », tout ce serait arrêté. (...) Mais, parce que nous avons été tétanisés à l’idée que nous risquions d’être intolérants, nous avons alors toléré l’intolérable[23] ».

En 2013, dans l'affaire de la crèche Baby Loup, elle estime nécessaire de défendre la laïcité et incite le gouvernement à voter « une loi interdisant le port de signes religieux ostentatoires dans le secteur de la petite enfance, comme c’est le cas à l’école ». Selon elle, le port du voile est un « étendard politique et communautaire »[26].

Le , elle déclare sur France Inter : « Il ne faut pas avoir peur de se faire traiter d'islamophobe »[27] terme qui, selon elle, est utilisé pour faire taire ceux qui apportent un regard critique sur l'islam. Bien qu'elle réfute la définition commune de l'islamophobie, qui confond la critique de la religion avec ceux qui la pratique, elle précise que « Évidemment il faut combattre au maximum, le racisme, l'antisémitisme et le raciste anti-musulman[27] » mais qu'elle veux pouvoir « parler des religions, de toutes les religions ! »[27].

La même année, elle appelle à boycotter les marques occidentales développant des habits islamiques. Elle apporte également son soutien à Nadia Remadna, militante associative française, fondatrice de La brigade des mères et essayiste du livre Comment j'ai sauvé mes enfants. Elle considère « Nadia Remadna, au même titre qu'un nombre croissant d'intellectuels arabo-musulmans qui prennent la parole avec courage, [...] les représentants actuels des Lumières »[28].

Critiques

Son rôle chez Publicis lui vaut des critiques concernant les « représentations sexistes de la femme » dans le domaine publicitaire[29],[30],[31]. Le fait que Publicis soit chargé de la communication de l'Arabie saoudite lui vaut également des accusations d'« hypocrisie » et de « troublant mélange des genres »[32],[33]. Bruno Guigue fustige quant à lui « l'incroyable hypocrisie de cette milliardaire féministe reconvertie dans le cirage de pompes saoudiennes »[34]. À ces critiques, elle répond : « comme présidente du conseil, je n'ai pas le droit d'intervenir sur le contenu du groupe. Si c'est indigne, je le dis »[1]. Le journaliste Laurent Mauduit estime quant à lui qu'en tant qu'« actionnaire de référence », elle « peut faire au sein du groupe la pluie et le beau temps » et qu'« elle mène campagne contre l’islamisme politique mais arrondit son immense fortune avec le pays qui en est le berceau »[35].

Du fait de sa proximité avec le Parti socialiste, elle se trouve au cœur de la polémique concernant le bonus de 16 millions d'euros touché par le patron de Publicis, Maurice Lévy, lors de la campagne présidentielle de 2012[36]. Élisabeth Badinter justifie ce bonus en affirmant à propos de Maurice Lévy : « Aucune entreprise n'a jamais eu un meilleur capitaine. Il est rassurant pour nous tous qu'il soit à la barre. Son expérience est indispensable et nous avons la certitude qu'il saura nous mener à bon port »[37].

Œuvres

Ouvrages

  1. Désirs de gloire (1735-1751), ;
  2. L'exigence de dignité (1751-1762), ;
  3. Volonté de pouvoir (1762-1778), ;

Contributions à des ouvrages collectifs

Préfaces

Tribune

  • « Profs, ne capitulons pas ! », L'Obs, 2 november 1989 - (lire en ligne)
  • « La charge d'Elisabeth Badinter contre le "néoféminisme guerrier" », Le JDD, 5 septembre 2020 - (lire en ligne)

Distinctions et hommages

Distinctions

Prix

Hommages

Une école d'Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine)[41] et le collège de Quint-Fonsegrives (Haute-Garonne) portent son nom[42].

Le collège de La Couronne (Charente) porte son nom ainsi que celui de son mari[43], tout comme des écoles situées à Laval (Mayenne)[44] et à Tomblaine[45].

Sources

Bibliographie

  • Vagner, « Badinter: la tyrannie des mamans parfaites », L'Est républicain,‎ - (Lire en ligne)
  • Paul Munier, La Ressemblance des sexes. L'œuvre d'Élisabeth Badinter, Germina, 2013 (ISBN 978-2-917285-39-8).
  • Conan, « Elisabeth Badinter : Je ne pardonne pas à la gauche d'avoir abandonné la laïcité », Marianne,‎ - (lire en ligne)
  • Renterghem, « Élisabeth Badinter, la griffe de la République », Le Monde,‎ - (lire en ligne)
  • Chartier et Lacroix, « Elisabeth Badinter : Le combat du voile est perdu dans l'espace public », L'Express,‎ - (lire en ligne)
  • Rosencher, « Elisabeth Badinter : Privilège blanc, racisés... C'est la naissance d'un nouveau racisme », L'Express,‎ - (lire en ligne)
  • Rosencher, « E. Badinter: Le ressenti des réseaux sociaux dicte de plus en plus sa loi aux médias », L'Express,‎ - (lire en ligne)

Filmographie

  • Le , dans le cadre de la collection Empreintes, France 5 diffuse Élisabeth Badinter, à contre-courant, un documentaire réalisé par Olivier Peyon.

Notes et références

  1. a b c et d Marion Van Renterghem, « Élisabeth Badinter, la griffe de la République », Le Monde, 19 juin 2016 - (Lire en ligne).
  2. a b c et d Caroline Pigozzi, « La glace et le feu, Elisabeth Badinter », Paris Match, 19 juin 2014 - (Lire en ligne)
  3. Marion Van Renterghem, « Élisabeth Badinter, la griffe de la République », Le Monde, 19 juin 2016.
  4. a et b « Élisabeth Badinter, à contre-courant», émission Empreintes, France 5, auteur-réalisateur Olivier Peyon, septembre Productions, 2009.
  5. a et b Élisabeth Badinter, TV5 Monde.
  6. « Elisabeth Badinter et sa famille ».
  7. a b c et d Brochure de convocation 2021 - online
  8. Arrêté du 2 juillet 1998 portant nomination au conseil scientifique de la Bibliothèque nationale de France, JORF no 158 du 10 juillet 1998, p. 10634, NOR MCCD9800483A, sur Légifrance.
  9. Arrêté du 11 janvier 2002 portant nomination au conseil scientifique de la Bibliothèque nationale de France, JORF no 18 du 22 janvier 2002, p. 1462, texte no 56, NOR MCCB0200003A, sur Légifrance.
  10. Justine Francioli, Robert Badinter, biographie d’un modèle républicain, nonfiction.fr, 13 octobre 2009.
  11. L'Un est l'Autre, Éditions Odile Jacob, p. 249.
  12. Catherine Rodgers, Le deuxième sexe de Simone Beauvoir : un héritage admiré et contesté, Bibliothèque du féminisme, Éditions L'Harmattan, 1998, (ISBN 2738472613 et 9782738472618), p. 52.
  13. Guy Bouchard, « L’homme en quête de lui-même. À propos du livre d’Élisabeth Badinter : XY. De l’identité masculine Laval théologique et philosophique, vol. 51, no 1, 1995, p. 159-181. p. 164.
  14. Bouchard, 1995, p. 175.
  15. « Le J'accuse d'Élisabeth Badinter », sur L'Express.fr, (consulté le ).
  16. Fausse route, Éditions Odile Jacob, p. 113.
  17. Élisabeth Badinter, La victimisation est aujourd’hui un outil politique et idéologique, Propos recueillis par Véronique Helft-Malz et Paule-Henriette Lévy, L’Arche no 549-550, Novembre-Décembre 2003.
  18. Thomas Lancelot, Élisabeth Badinter fait fausse route, Le Monde, 11 mars 2010.
  19. La construction de l’Autre. Entretien avec Christine Delphy, texte initialement paru dans Migrations et sociétés, janvier-février 2011.
  20. Élisabeth Badinter, interviewée par Isabelle Duriez et Valérie Toranian, « Elisabeth Badinter : « Je suis pour une GPA éthique », elle.fr, 8 mars 2013.
  21. «Toujours Charlie ! De la mémoire au combat», 6 janvier 2018.
  22. «Livre sur la place - Grand Entretien Elisabeth Badinter», Revue des Deux Mondes, 11 septembre 2016.
  23. a b c d et e «Mission d’information sur la pratique du port du voile intégral sur le territoire national», 9 septembre 2009.
  24. a b et c "L’affaire du foulard islamique : « Profs, ne capitulons pas ! », L'Obs, 2 novembre 1989.
  25. a b et c «Du procès de Charlie à celui de l'integrisme», Libération, 9 février 2007
  26. Élisabeth Badinter : « Il faut d’urgence une loi sur le voile pour la petite enfance », Isabelle Duriez, elle.fr, 20 mars 2013.
  27. a b et c Louis Hausalter, « Elisabeth Badinter: il ne faut pas avoir peur de se faire traiter d'islamophobe », Marianne, 06 janvier 2016 - (Lire en ligne)
  28. « Élisabeth Badinter appelle au boycott des vêtements islamiques », Le Point,‎ (lire en ligne).
  29. « Élisabeth Badinter contre le féminisme : affaires de pub ? », Acrimed, 8 décembre 2003.
  30. « Élisabeth Badinter, contre le terrorisme des couches lavables », Arrêt sur images, 11 février 2010.
  31. « Élisabeth Badinter, actionnaire féministe d'un Publicis sexiste ? », Rue89, 11 février 2010.
  32. Elisabeth Badinter critiquée pour un contrat de Publicis avec l'Arabie Saoudite, Libération, 5 avril 2016.
  33. Lutter contre le voile et… être chargée de la com’ de l’Arabie Saoudite : le troublant mélange des genres d’Elisabeth Badinter, Metronews, 5 avril 2016.
  34. « La question identitaire, nouvelle imposture socialiste » par Bruno Guigue, 17 août 2016.
  35. Laurent Mauduit, "Islamisme: les impostures d’Elisabeth Badinter", Mediapart, 1er novembre 2020.
  36. Bonus de Maurice Levy : Sarkozy attaque Élisabeth Badinter, France Soir, 28 mars 2012.
  37. Alexandre Debouté, «Le patron de Publicis défend sa rémunération», Le Figaro, 29 mai 2012 - (Lire en ligne)
  38. Ordonnance Souveraine no 3.540 du 18 novembre 2011 portant promotions ou nominations dans l'ordre du Mérite culturel
  39. « Nomination ou promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres Cinquantenaire », sur Culture Gouv (consulté le ).
  40. a et b Site de l'Académie française Lire en ligne
  41. L’école Bords de Seine porte le nom d'Élisabeth Badinter Ville d'Asnières-Sur-Seine, 17 décembre 2010
  42. Le collège Élisabeth Badinter à Quint-Fonsegrives Site de la municipalité de Quint-Fonsegrives
  43. Julien Prigent, « La Couronne: La philosophe Badinter met le collège en émoi », Charente libre, 28 septembre 2013 - (Lire en ligne)
  44. L'école Élisabeth et Robert Badinter inaugurée à Laval, Site officiel de la mairie de Laval.
  45. Procès-verbal de la séance du Conseil Municipal du mardi 7 mai 2013, Ville de Tomblaine.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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