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Mussidan

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Mussidan
Mussidan
L'église Saint-Georges de Mussidan.
Blason de Mussidan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes Isle et Crempse en Périgord
(siège)
Maire
Mandat
Stéphane Triquart
2020-2026
Code postal 24400
Code commune 24299
Démographie
Gentilé Mussidanais
Population
municipale
2 776 hab. (2021 en évolution de +1,68 % par rapport à 2015)
Densité 721 hab./km2
Population
agglomération
7 155 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 02′ 09″ nord, 0° 21′ 59″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 106 m
Superficie 3,85 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Mussidan
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Isle
Législatives Première circonscription
Localisation
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Mussidan
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Mussidan
Liens
Site web www.mussidan.fr

Mussidan est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. De 1801 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton de Mussidan.

Géographie

La commune est située dans le Périgord blanc, sur la rive gauche de l'Isle, à sa confluence avec la Crempse. Elle est bordée au nord-ouest par la ligne SNCF reliant Bordeaux à Limoges, Clermont-Ferrand et Lyon, la voie ferrée la séparant de la commune voisine de Saint-Médard-de-Mussidan.

D'une superficie inférieure à 4 km2, c'est l'une des plus petites communes du département.

Communes limitrophes

Mussidan est limitrophe de cinq autres communes.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

  • Moyenne annuelle de température : 12,7 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,7 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 856 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993[7] et qui se trouve à 22 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 914,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 22 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 13,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[13].

Urbanisme

Typologie

Mussidan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mussidan, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[17] et 7 131 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (56,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (54,5 %), zones agricoles hétérogènes (27 %), forêts (9,9 %), prairies (6,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %)[22].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Quartiers

Le quartier du pont au début du XXe siècle.

Quelques quartiers : en centre-ville (situé dans le nord de la commune) :

  • quartier de la halle (au nord-est, à l'est du cours de la Crempse autour de la place de la République et l'avenue Gambetta) : rénovation de la couverture de type « ondulation de bois » (2007) ; à voir : le chêne sessile bicentenaire, planté en 1789[réf. nécessaire] ; l'église Saint-Georges, près de l'emplacement de l'ancienne mairie ; le collège des Châtenades ;
  • quartier de la gare (à l'ouest) : la gare SNCF, qui dessert à la fois la commune et celle de Saint-Médard-de-Mussidan, est construite le long de la voie ferrée qui les sépare, du côté sud-ouest de la commune de Mussidan ; le quartier de la gare s'étend sur les deux communes ;
  • quartier Beaupuy (entre les deux quartiers) : l'hôtel de ville et la gendarmerie (rue de la Libération), et le musée André-Voulgre bordé au nord par le parc éponyme. En façade nord de l'hôtel de ville, la place Woodbridge doit son nom au jumelage de la commune avec la ville du Royaume-Uni ;

en périphérie :

  • quartier Seguinou (au sud) ;
  • quartier La Clède (au sud-ouest) ;
  • quartier La Freunie : ancien hameau. Une rue de l'Ermitage y rappelle l'existence d'un lieu de retraite ancestral. La ligne ferroviaire vers Bergerac (désaffectée) traversait ce quartier ainsi que celui de La Clède.

Prévention des risques

Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2009 pour l'Isle dans le Mussidanais, impactant également la partie aval de son affluent la Crempse, sur son dernier kilomètre[23],[24].

Toponymie

En occitan, la commune porte le nom de Moissídan[25].

Histoire

Ancienne école primaire supérieure de jeunes filles.

D'après le livre noir de Saint Florent de Saumur[26], en 1081, Alguier, chevalier et seigneur de Mucidan [sic] donne au monastère de Saint Florent de Saumur et au prieuré de Montcarret, l'église de Saint Pierre de Sorziac. Peu après, il dépouille les moines de Saint Florent de ladite église pour en faire don à Fulcrade et aux religieux de Charroux.

Depuis la première moitié du XIIIe siècle au moins, les seigneurs de Mucidan appartiennent à la famille de Montaut (avec Raimond (Ier) de Montaut ; sans qu'il soit possible de préciser l'origine de ces Montaut), fondue dès la génération suivante dans les Castillon par le mariage de la fille de Raimond, Mathe de Montaut, avec Guillaume-Amanieu de Castillon d'Eauzan, † vers 1302 (la famille de Castillon relève le nom de Montaut de Mussidan ; elle est réputée être une branche cadette des vicomtes de Castillon). Le fils de Mathe et Guillaume-Amanieu, Raimond Ier ou II, épouse Faïs de Gontaut de Badefol, d'où : Auger, † 1360, aussi prince de Blaye en 1356 par un échange avec le roi Édouard III et seigneur d'Aubeterre par don dudit roi anglais en 1357, mari en 1330 de Régine de Salviac et père de Raimond II ou III de Montaut-Mussidan Castillon (né vers 1335, † 1406, aussi seigneur ou prince de Montendre, Montguyon, Blaye, Aubeterre ; époux en 1365 de Marguerite d'Albret, fille de Bérard Ier d'Albret seigneur de Vayres et Verteuil, et de Guiraude de Gironde). Leur fille aînée Rosine de Montaut transmet Montendre, Montguyon et Mussidan à son mari Guy II de La Rochefoucauld-Verteuil-Barbezieux, épousé en 1382.

Les La Rochefoucauld gardent Mussidan jusque vers 1500, puis elle échoit aux Gramont (Jean Ier de Gramont, v. 1375-1429, ayant épousé Marie de Montaut-Mussidan, la dernière fille de Raimond II et de Marguerite d'Albret ; la seconde fille, Mathe de Montaut, avait marié Nicolas Rog(i)er de Beaufort). Mussidan passe ensuite aux Caumont La Force : cf. Henri-Jacques Nompar de Caumont, jusqu'à la Révolution.

Le siège de la ville est évoqué dans les Essais de Montaigne en 1569.

Sur la carte de Cassini, représentant la France entre 1756 et 1789, on trouve la graphie « Mucidan ».

Le bourg devient chef-lieu de district de 1790 à 1800.

Un premier pont de bois traverse l'Isle en 1840.

Rafle du 16 janvier 1944

Le , trente-cinq otages sont arrêtés par les Allemands pour faits de résistance. Ils seront déportés vers les camps de travail allemands[27].

Combats et exécutions du 11 juin 1944

Le , des Francs-tireurs et partisans[28] détruisent un train de protection allemand en gare de Mussidan. Lors du combat, huit maquisards et le chef de train sont tués. Au même moment, se produit un accrochage avec un convoi de la puissante 11e Panzerdivision de la Wehrmacht en provenance de Bordeaux. Les maquisards ne peuvent lutter et se replient. Huit résistants sont tués au combat.

Par mesure de représailles, un détachement de la Sipo-SD (communément appelée la « Gestapo ») de Périgueux dirigée par le sous-lieutenant Michaël Hambrecht, renforcé par un peloton de la Phalange nord-africaine dite « SS Mohamed » de la sinistre bande Bonny-Lafont, dont Alexandre Villaplane (1905-1944), responsable d'une des cinq sections de la Brigade nord-africaine et ancien capitaine de l'équipe de France de football à la Coupe du monde de 1930 en Uruguay, procède à l'arrestation de 350 hommes de plus de seize ans de la ville et des alentours. La ville est pillée par les Nord-Africains[29]. Dans la soirée, 47 civils sont fusillés à proximité de la mairie ; cinq autres sont massacrés dans la rue, parmi lesquels Raoul Grassin, le maire de la commune, et un conseiller. Huit garçons ont moins de 18 ans. Seules deux personnes survivent malgré leurs graves blessures. « Le massacre de Mussidan constitue le plus grand massacre de civils commis en Dordogne pendant la Seconde Guerre mondiale, le dixième plus important en France[30] ». 115 habitants sont déportés[27].

Ces souffrances valent à Mussidan d'être décorée de la croix de guerre 1939-1945 le , distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne[31].

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Dès 1790, la commune de Mussidan est le chef-lieu du canton de Mussidan qui dépend du district de Mussidan jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Ribérac jusqu'en 1926, date de la suppression de cet arrondissement. À cette dernière date, il est rattaché à l'arrondissement de Périgueux[32].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[33]. La commune est alors rattachée au canton de la Vallée de l'Isle dont le bureau centralisateur est fixé à Neuvic.

Intercommunalité

Du au , Mussidan a fait partie de la communauté de communes de la Moyenne Vallée de l'Isle.

Mussidan intègre dès sa création la communauté de communes du Mussidanais en Périgord instituée le — qui regroupe dix communes du canton de Mussidan — dont elle est le siège social. Au , cette intercommunalité disparaît, remplacée au par la communauté de communes Isle et Crempse en Périgord, dont Mussidan devient le siège social.

Tendances politiques et résultats

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 2 500 et 3 499 habitants au recensement de 2017, vingt-trois conseillers municipaux ont été élus en 2020[34],[35].

Liste des maires

Liste des maires successifs[36]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1791 1792 Pierre Beaupuy    
1792 1793 Claude Pontard   Juge de paix
1793 1795 Nicolas Beaupuy    
1795 1798 Claude Pontard   Juge de paix
1798 1799 Julien Plaudet    
1799 1802 Guy Beaupuy[Note 6]    
1802 1804 Jean-Baptiste Pommier    
1804 1806 Guy Beaupuy[Note 7]    
1806 1815 Jean-Baptiste Dussol   Avocat
1815 1817 Bardy Fourtou   Médecin
1817 1821 Pierre-Prosper Beaupuy   Propriétaire
1821 1831 Jacques Buisson   Notaire
1831 1843 Claude-Léonard Dussol   Propriétaire
1843 1848 Jean Pontard   Notaire
1848 1855 Hubert Barronie   Banquier
1855 1860 Léonard Piotay   Médecin
1860 1861 Ducluzaux    
1861 1870 Auguste Chastanet   Propriétaire, botaniste
1870 1874 Séguret    
1874 1878 Arthur de Labrousse de La Peyzie   Médecin
1878 1884 Casimir Ordega   Propriétaire
1884 1886 Gaston Laugère   Pharmacien
1886 1890 Gabriel Vidal   Médecin
1890 1896 Étienne Boutereau   Propriétaire
1896 1902 Henri Villechanoux[Note 6]   Entrepreneur de plâtrerie
1902 1904 Pierre Seillan[Note 8]   Rentier
1904 1907 Henri Villechanoux[Note 6]   Entrepreneur de plâtrerie
1907 1918 Henri Cellérier[Note 9]   Agent voyer en retraite
1918 1919 Délégation préfectorale    
1919 1941 Charles Mazeau[Note 10]   Marchand drapier
1941 1943 Pierre Lamy-Lapeyrière[Note 6]   Médecin
1943 1944 Raoul Grassin[Note 11]   Liquoriste
1944 1944 Pierre Laubertin[Note 12]   Directeur d'école honoraire
1944 1945 Charles Mazeau   Marchand drapier
1945 1946 Pierre Mathieu[Note 6]   Gérant de la Caisse locale du Crédit agricole
1946 1947 Michel Schneersohn   Directeur de la SATM[Note 13]
1947 1955 François Collas[Note 7]   Docteur vétérinaire
1955 1965 Georges Gerbeaud   Avocat, industriel
1965 1989 Pierre Bonneau MRG Docteur vétérinaire
1989 2001 Gérard-Jean Chevalier CNI puis RPR Commerçant en bestiaux
Conseiller général du canton de Mussidan (1988-1994)
2001 mars 2014 Jean-Yves Fulbert DVG[37] Imprimeur
mars 2014[38]
(réélu en mai 2020[39])
En cours Stéphane Triquart SE[40] puis DVD Médecin

Juridictions

Dans le domaine judiciaire, Mussidan relève[41] :

Politique environnementale

Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[42].

Jumelages

Panneau des jumelages de Mussidan.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].

En 2021, la commune comptait 2 776 habitants[Note 14], en évolution de +1,68 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2861 1761 4111 6301 7001 9531 7441 8621 919
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 0281 9172 0701 9802 0622 0252 0372 2062 215
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 2842 3502 4162 4532 4492 4162 6533 0183 006
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
3 0243 0483 2353 2362 9852 8432 8312 8292 864
2015 2020 2021 - - - - - -
2 7302 7882 776------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (27,1 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 43,5 % la même année, alors qu'il est de 36,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 255 hommes pour 1 481 femmes, soit un taux de 54,13 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,82 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,3 
90 ou +
4,1 
12,1 
75-89 ans
19,0 
25,1 
60-74 ans
24,5 
17,8 
45-59 ans
16,7 
13,4 
30-44 ans
11,7 
14,5 
15-29 ans
13,0 
15,8 
0-14 ans
10,9 
Pyramide des âges du département de la Dordogne en 2021 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
2,9 
10,6 
75-89 ans
13,4 
23,6 
60-74 ans
23,7 
20,9 
45-59 ans
20,7 
15,5 
30-44 ans
14,8 
13,5 
15-29 ans
11,6 
14,8 
0-14 ans
12,9 

Remarques

Ayant connu un essor rapide durant le XIXe siècle, Mussidan a vu sa population croître régulièrement jusqu'aux deux guerres mondiales qui ont freiné son développement démographique et industriel. Celui-ci reprendra au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et avec l'aide du baby boom jumelé à un développement des usines, la population restera au-dessus de la barre des 3 000 habitants durant toute la période des Trente Glorieuses.

Dans les années 1980, Mussidan, comme de nombreuses communes rurales, sera touchée de plein fouet. La main-d'œuvre quitte le canton pour s'installer dans les grandes villes. La population décroît et vieillit, d'autant plus que la ville devient une terre de prédilection pour de nombreux retraités qui viennent s'y installer[48].

L'agglomération et l'aire urbaine

L'unité urbaine de Mussidan (l'agglomération) regroupe six communes : Mussidan, Saint-Front-de-Pradoux, Saint-Louis-en-l'Isle, Saint-Martin-l'Astier, Saint-Médard-de-Mussidan et Sourzac[49], soit 7 131 habitants en 2017[50]

L'aire urbaine, étendue à la commune de Bourgnac[51], regroupe 7 474 habitants en 2017[52].

Sports

Économie

Pôle industriel important des années 1950 en Dordogne, après une période de crise, Mussidan connaît un renouveau grâce à l'autoroute A89 et à l'échangeur situé à trois kilomètres au sud du centre-ville.

Emploi

L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de Mussidan ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.

L'emploi des habitants

En 2015[53], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 975 personnes, soit 35,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (219) a augmenté par rapport à 2010 (183) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 22,5 %.

L'emploi sur la commune

En 2015, la commune offre 1 286 emplois pour une population de 2 730 habitants[54]. Le secteur administratif (administration publique, enseignement, santé, action sociale) prédomine avec 41,1 % des emplois mais le secteur tertiaire est également très présent avec 33,1 %.

Répartition des emplois par domaines d'activité

  Agriculture, sylviculture ou pêche Industrie Construction Commerce, transports et services Administration publique, enseignement, santé, action sociale Total
Nombre d'emplois 5 155 172 425 528 1 286
Pourcentage 0,4 % 12,0 % 13,4 % 33,1 % 41,1 % 100 %
Source des données[54].

Établissements

Au , la commune compte 297 établissements[55], dont 170 au niveau des commerces, transports ou services, soixante-six relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, trente-cinq dans la construction, vingt dans l'industrie, et six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[56].

Entreprises

Dans le secteur des services, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Ambulances Martin » implantée à Mussidan se classe en 45e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 2 933 k€[57].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Musée des Arts et Traditions populaires du Périgord du Dr André Voulgre[58].
Le musée provient du legs du Dr André Voulgre à sa ville natale de Mussidan. Médecin, il s'installa à Bordeaux où il fonda un Institut de physiothérapie et d'éducation physique. Il resta très attaché au Périgord, et toute sa vie il rassembla dans sa maison paternelle de Mussidan une collection évoquant le passé et l'évolution de la société périgourdine à travers la littérature, les arts, la vie quotidienne, l'évolution des techniques, etc.
À la veille de sa mort, en 1971, il légua sa chartreuse du XVIIIe siècle et ses collections à sa ville natale, à condition que l'ensemble prenne le nom de « Musée des Arts et Traditions Populaires du Périgord du Docteur André Voulgre ».
La Municipalité accepta le don et une association, « Les Amis du Musée », se créa en 1973 afin de poursuivre l'œuvre du Docteur, entretenir et enrichir les collections, organiser les visites et animer le musée.
Les Amis du Musée s'acquittèrent de leur tâche avec passion. Ils développèrent le musée pour aujourd'hui présenter la plus riche collection d'Arts et Traditions populaires du Périgord sur vingt salles et plus de 600 m2.
  • Le parc de l'ancienne propriété de la famille Voulgre est aujourd'hui le jardin municipal de Mussidan. Le parc Voulgre comprend notamment deux maisons doubleaudes, des tables pour accueillir les pique-niques, des jeux pour enfants, des terrains de pétanque, un auditorium à l'air libre qui peut servir d'abri, un restaurant et le musée André-Voulgre. Le parc, ombragé, sert aussi de halte pour la véloroute-voie verte Via Eila (« Voie de l'Isle » en occitan) de la vallée de l'Isle.
  • Église Saint-Georges néo-romane, XIXe siècle, bâtie par l'architecte Abadie (sauf la flèche).
  • Ancienne église Notre-Dame du Roc, XVIe et XVIIe siècles[59], transformée en cinéma (une salle de 137 places).

Modèle:Message galerie

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Blason de Mussidan Blason
D'azur à saint Georges monté sur un cheval terrassant un dragon couché, le tout d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

Bibliographie

  • Patrice Rolli, « La phase insurrectionnelle : l'occupation de Mussidan et l'attaque d'un train de protection allemand () », « La répression allemande de l'été 1944 ou la terreur institutionnalisée : le massacre de 52 civils à Mussidan () », « Le Périgord dans la Seconde Guerre mondiale, Chronique des années noires du Mussidanais et de l'Ouest de la Dordogne », éditions l'Histoire en partage, 2012.

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. a b c d et e Démissionnaire.
  7. a et b Décédé en fonctions.
  8. Suspendu par le sous-préfet de Ribérac pour abus de pouvoir.
  9. En 1916, durant la Seconde Guerre mondiale, H. Cellérier occupa seul les fonctions d'administrateur de la commune, les autres conseillers étant mobilisés ou démissionnaires.
  10. Révoqué par le Gouvernement de Vichy en 1941.
  11. Fusillé par une troupe de SS le .
  12. Maire-adjoint de Raoul Grassin, il prit la succession de celui-ci après qu'il a été fusillé.
  13. Sigle de la Société Anonyme de Travaux Métalliques, devenue société Atemco (filiale d'OBM Construction).
  14. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

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  3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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