Nontron

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Nontron
Nontron
Vue générale de la ville de Nontron.
Blason de Nontron
Blason
Nontron
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
(sous-préfecture)
Arrondissement Nontron
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Nontronnais (nouvelle)
(siège)
Maire
Mandat
Nadine Herman-Bancaud
2020-2026
Code postal 24300
Code commune 24311
Démographie
Gentilé Nontronnais
Population
municipale
3 041 hab. (2021 en diminution de 2,56 % par rapport à 2015)
Densité 123 hab./km2
Population
agglomération
3 841 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 31′ 46″ nord, 0° 39′ 43″ est
Altitude Min. 152 m
Max. 308 m
Superficie 24,67 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Nontron
(ville-centre)
Aire d'attraction Nontron
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton du Périgord vert nontronnais
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Nontron
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Nontron
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Nontron
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Nontron
Liens
Site web www.nontron.fr

Nontron est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Chef-lieu du canton de Nontron de 1790 à 2015 et de l'arrondissement de Nontron, c'est l'une des trois sous-préfectures du département qui compte quatre arrondissements. Depuis 2015, la commune est devenue le bureau centralisateur du canton du Périgord vert nontronnais.

Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et accès[modifier | modifier le code]

Chef-lieu (sous-préfecture) de l'arrondissement le plus au nord de la Dordogne, Nontron est au cœur du Périgord vert.

Avec ses paysages variés et une nature préservée, elle se situe au cœur du parc naturel régional Périgord Limousin, presque à équidistance de Périgueux, Limoges et Angoulême. Elle fut pendant très longtemps très enclavée, aucun axe routier important n'y passant, ce qui constitua un frein considérable au développement économique local.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Nontron est limitrophe de sept autres communes. À l'est, son territoire est éloigné d'une vingtaine de mètres de celui de Champs-Romain et au nord, d'environ 380 mètres de celui de Saint-Estèphe.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Nontron est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées au Paléozoïque, antérieurement au Carbonifère[1]. Elle est construite sur le rebord du socle hercynien (paragneiss, granodiorites du Massif de Piégut-Pluviers et quelques lambeaux liasiques), juste au sud-ouest commence le terrain calcaire jurassique du Bassin aquitain.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire, de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques et magmatiques. On y trouve comme matières premières des affleurements de grès (arkoses du Lias), des roches granitiques (granodiorites) et, dans la partie calcaire, de la pierre blanche à bâtir, castine et pierres à chaux. La nontronite, un minéral riche en fer et appartenant aux phyllosilicates, fut nommée ainsi d'après l'arrondissement de Nontron. Le sous-sol recèle également des minéraux riches en baryum (baryte), manganèse, plomb argentifère (galène), et cuivre.

La formation la plus ancienne, notée ζ1-2I, se compose de gneiss plagioclastiques grauwackeux à schisteux à deux micas ou biotite seule et sillimanite et parfois microcline (Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 710 - Montbron » et « no 711 - Châlus » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

Carte géologique de Nontron.

Relief et paysages[modifier | modifier le code]

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 152 mètres et 308 mètres[6],[7].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune est dans l'unité paysagère du « Périgord limousin » qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[10],[11].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 24,67 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 25,6 km2[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située pour partie dans le bassin de la Dordogne et pour partie dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par le Bandiat, le ruisseau des Vergnes et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 29 km de longueur totale[16],[Carte 1].

Le Bandiat, d'une longueur totale de 91,35 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de La Chapelle-Montbrandeix et se jette dans la Tardoire en rive gauche en Charente à Agris[17]. Sortant du Massif central, il traverse la commune d'est en ouest sur six kilomètres.

Son affluent de rive droite le ruisseau des Vergnes sert de limite naturelle à l'ouest sur près de deux kilomètres et demi face à Saint-Martin-le-Pin.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Charente », dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[18]. Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].

Au nord, les quatre cinquièmes du territoire communal correspondent au bassin versant du Bandiat et dépendent du SAGE Charente. Au sud, les petits cours d'eau alimentent le bassin de l'Isle et sont rattachés au SAGE Isle - Dronne.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre les climats océaniques aquitain et limousin[21]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[22].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 087 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[23]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Coquille à 25 km à vol d'oiseau[24], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 178,8 mm[25],[26]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[27].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Nontron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[28],[29],[30]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nontron, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[31] et 3 839 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[32],[33].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nontron, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[34],[35].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,6 %), zones agricoles hétérogènes (26,6 %), prairies (19 %), zones urbanisées (10 %), terres arables (3,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,1 %)[36]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Nontron est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[37]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[38].

Nontron est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[39]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[40],[41].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Nontron.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[42]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[43]. 46,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[44].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1991, 1993, 1995 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 2003, 2011, 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[37].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Quartier Notre-Dame.

Le nom français est une transcription de l'occitan Nontronh, prononcé [nũnˈtrũm]. Il provient probablement du nom gallo-romain Nantironius, une référence au nom du fondateur de la localité[45]. L’historien Ribault de Laugardière a proposé une étymologie fantaisiste : Nontron viendrait de la langue de Tyr, se composant de Nata : « vallée » et Dun : « montagne ».

Attestations historiques : Natadum, Nattun, Nantrun, Nountroun[46].

En occitan, la commune porte le nom de Nontronh[47].

Sur la planète Mars, en , la cible d'analyses poussées et d'un forage local effectués sur un important affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après la commune[48]. Le nom de Nontron sert aussi depuis le début de cette mission sur Mars à désigner l'ensemble de l'un des quelques grands quadrants d'investigation géologique dévolus à l'astromobile[49]. Le choix de ce nom est dû au fait que la nontronite, minéral nommé d'après la commune de Nontron, fut en effet le premier minéral identifié formellement sur la planète Mars depuis l'orbite.

Histoire[modifier | modifier le code]

Place de l'Hôtel de ville en 1925.

La ville existait probablement déjà 1 100 ans avant notre ère et fut plusieurs fois ravagée par des envahisseurs, les Sarrasins au VIIe siècle, les Normands au IXe siècle.

Au VIIIe siècle, le castrum gallo-romain est donné par les vicomtes de Limoges à l’abbaye poitevine de Charroux, les vicomtes y conservant des droits importants. Puis, au cours des siècles la ville change plusieurs fois d'appartenance car la vicomté de Limoges, par les successions féminines, appartient ensuite aux familles de Bretagne-Penthièvre (le duc Arthur II épouse en 1275 Marie de Limoges, fille héritière du vicomte Guy VI, et leur fils puîné Guy VII, 1287-1331, est vicomte de Limoges et comte de Penthièvre), de Châtillon-Blois-Penthièvre (Jeanne la Boiteuse de Bretagne-Penthièvre, duchesse de Bretagne, comtesse de Penthièvre et vicomtesse de Limoges, fille de Guy VII, épouse Charles de Châtillon-Blois en 1337), d'Albret (Françoise de Châtillon-Blois, dame d'Avesnes, vicomtesse de Limoges et comtesse de Périgord, arrière-petite-fille de Jeanne et Charles de Blois, épouse en 1470 Alain d'Albret), enfin de Bourbon avec le roi Henri IV, fils de Jeanne d'Albret.

Nontron devient en 1800 sous-préfecture du département de la Dordogne.

La gare ferroviaire fonctionnait entre 1891 et 1946 pour les voyageurs, et jusqu'en 1970 pour les marchandises.

Une prison militaire fut ouverte de 1940 à 1946 dans les locaux de l'ancienne prison civile. Elle fut le lieu de détention de suspects et de condamnés politiques, principalement communistes ou trotskystes, dont Michel Bloch, le frère de France Bloch-Sérazin qui fut décapitée par les nazis à Hambourg. Sous le régime de Vichy, des résistants y furent également incarcérés[50]. De mars à octobre 1943, le groupement 38 "Mermoz" des Chantiers de la jeunesse, auparavant implanté à Argelès-Gazost (Hautes-Pyrénées), s'installe dans la commune et dans le Nontronnais[51].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Dès 1790, la commune de Nontron est le chef-lieu du canton de Nontron qui dépend du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Nontron dont Nontron est la sous-préfecture[6].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[52]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Périgord vert nontronnais, dont elle devient le bureau centralisateur, et dépend de la 3e circonscription législative[53].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Fin 2002, Nontron intègre dès sa création la communauté de communes du Périgord Nontronnais dont elle est le siège. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Périgord vert nontronnais dont elle est le siège. Au , celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Haut-Périgord pour former la nouvelle communauté de communes du Périgord Nontronnais, dont Nontron est à nouveau le siège.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La population de la commune étant comprise entre 2 500 et 3 499 habitants au recensement de 2017, vingt-trois conseillers municipaux ont été élus en 2020[54],[55].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Façade de l'hôtel de ville.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1852 1859 Louis François Mazerat    
         
1874 1878 Louis François Mazerat   Conseiller général du canton de Nontron (1871-1880)
Député de la Dordogne (1871-1876)
         
1892 1905 André Picaud Radical Médecin
1905 1926 François-Olivier Villepontoux   Notaire à Abjat
1926 1943
(révoqué)[56]
Armand Lathière-Lavergne Radical Médecin, conseiller général du canton de Nontron (1928-1940)
1945 1953 Armand Lathière-Lavergne Radical Médecin, conseiller général du canton de Nontron (1945-1949)
1953 1977 Henri Laforest Radical Secrétaire d'État, conseiller général du canton de Mareuil (1937-1940) puis du canton de Nontron (1954-1979)
1977 1995 René Join PS Enseignant retraité, Député suppléant d'Alain Bonnet (1978-1986 et 1988-1993)
1995 mars 2014 Pierre Giry UMP[57] Assureur retraité
mars 2014 juillet 2020 Pascal Bourdeau[58] PS Ingénieur terrirorial, conseiller général du canton de Nontron (2011-2015)
juillet 2020[59] En cours Nadine Herman-Bancaud SE[60] Retraitée de la fonction publique territoriale
Suppléante du député MoDem Jean-Pierre Cubertafon

Jumelages[modifier | modifier le code]

Actuellement, la commune ne participe plus aux jumelages entre villes. Mais le lycée coopère avec des lycées allemands à Berlin et Hildesheim. Au début des années 1980, il existait un jumelage actif avec Thame dans le comté d'Oxfordshire en Angleterre, des dons de livres à la bibliothèque municipale en témoignent.

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Selon le classement établi par l'Éducation nationale en 2022, le lycée public Alcide-Dusolier est considéré comme « performant » en 2021 au bac professionnel avec 96 % et presente un taux de réussite de 97 % au bac général et technologique[61].

Santé[modifier | modifier le code]

La commune est dotée d'une maison de santé pluridisciplinaire[62],[63].

Justice[modifier | modifier le code]

Dans le domaine judiciaire, Nontron relève[64] :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Les habitants de Nontron sont appelés les Nontronnais.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[66].

En 2021, la commune comptait 3 041 habitants[Note 7], en diminution de 2,56 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 3562 8092 9902 8653 2463 5733 6093 6923 704
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 5463 5813 5573 2233 4273 6874 1513 5853 657
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 6863 4263 5083 0593 1123 0192 9433 2043 280
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
3 5933 7923 9543 8503 5583 5003 4653 4583 212
2017 2021 - - - - - - -
3 0503 041-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (27,1 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 41,6 % la même année, alors qu'il est de 36,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 419 hommes pour 1 649 femmes, soit un taux de 53,75 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,82 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[68]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,3 
90 ou +
4,9 
14,7 
75-89 ans
20,1 
20,8 
60-74 ans
19,8 
21,6 
45-59 ans
20,7 
13,3 
30-44 ans
13,6 
13,8 
15-29 ans
10,8 
13,5 
0-14 ans
10,1 
Pyramide des âges du département de la Dordogne en 2020 en pourcentage[69]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
2,9 
10,4 
75-89 ans
13,3 
23,2 
60-74 ans
23,3 
21,1 
45-59 ans
20,8 
15,5 
30-44 ans
14,9 
13,6 
15-29 ans
11,7 
15 
0-14 ans
13,1 

L'agglomération et l'aire urbaine[modifier | modifier le code]

L'unité urbaine de Nontron (l'agglomération) regroupe deux communes : Nontron et Saint-Martial-de-Valette[70], soit 3 839 habitants en 2017[71].

L'aire urbaine s'étend sur trois communes supplémentaires : Saint-Front-sur-Nizonne, Saint-Martin-le-Pin et Savignac-de-Nontron[72] ; elle comprend 4 458 habitants en 2017[73].

Sports[modifier | modifier le code]

En rugby à XV, le Club sportif nontronnais est engagé en Régional 1 pour la saison 2023-2024.

En football, l'Association sportive Nontron Saint-Pardoux[74] est également engagée en Régional 1 pour la saison 2023-2024[75]. Par le passé, l'AS Nontron connu le niveau national lors de la saison 1999-2000 avec sa participation à la CFA 2.

Dans le cadre des Jeux olympiques de Paris 2024, la flamme olympique doit passer par six communes du département de la Dordogne le , notamment à Nontron où le relais est prévu de 13 h 25 à 13 h 45[76].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • La mascarade des Soufflaculs, carnaval dont les origines seraient médiévales[77], se déroule dans les rues de la ville le premier dimanche du mois d'avril depuis 1979[78],[79], attirant des milliers de spectateurs. Les « baboys » sont deux statues monumentales en l'honneur des Soufflaculs. Exceptionnellement en 2012, la mascarade n'a pas eu lieu, pour cause de premier tour d'élection présidentielle[80] et en 2013, faute d'organisateurs[77]. Une nouvelle équipe d'organisateurs a pris le relais et la mascarade a pu avoir lieu en 2014 et est prévue en 2016[79].
  • La Fête du couteau a lieu chaque année début août. C'est la troisième manifestation d'ampleur nationale après les salons de Paris et de Thiers[81]. La 27e édition s'est tenue les 5 et avec la présence de 106 couteliers[82] et a attiré 7 400 visiteurs[83].
  • Au mois d'octobre, la « Rue des métiers d'art » (13e édition en 2023[84]) rassemble en centre-ville plusieurs dizaines d'artisans d'art dans différents domaines : bijouterie, céramique, coutellerie, cuir, émail, gravure, maroquinerie, mosaïque, plumasserie, poterie, reliure, sculpture, serrurerie, tissage, vannerie, verrerie[85].
  • Le Salon des antiquaires a lieu chaque année en novembre (34e édition en 2023[86]).

Économie[modifier | modifier le code]

Depuis l’époque gallo-romaine et jusqu’au milieu du XIXe siècle, on extrayait du minerai de fer dans le Nontronnais où fonctionnaient beaucoup de forges et de hauts-fourneaux.

Au XXe siècle, on y produisait beaucoup d’articles chaussants (Adidas[87]). Mais actuellement il ne reste plus que quelques petites usines.

Aujourd'hui, on y trouve des entreprises diverses, allant du luxe (Hermès[87] qui, en 2015, emploie 400 personnes sur place[88] dont 300 dans la maroquinerie[89]) à l'artisanat, en passant par l'agro-alimentaire. Les commerces se trouvent notamment en centre-ville, autour de la place Alfred-Agard (place de l'Hôtel de ville).

Coutellerie[modifier | modifier le code]

Couteau Nontron.

La ville est connue pour ses coutelleries[90]. Cette activité existe probablement depuis le Moyen Âge, bien qu'on ne la trouve mentionnée dans un acte qu'en 1653. Depuis 1996, la « Fête du Couteau » a lieu chaque année un week-end au mois d'août. En 2015, une centaine d'exposants sont attendus pour la 20e édition[91].

Le couteau Nontron le plus célèbre est un couteau artisanal de poche fermant (no 25). Son manche est en buis pyrogravé avec une virole en laiton. C'est le plus ancien couteau fermant en France[91].

Emploi[modifier | modifier le code]

L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de Nontron ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.

L'emploi des habitants[modifier | modifier le code]

En 2018[92], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 1 214 personnes, soit 39,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (176) a légèrement augmenté par rapport à 2013 (169) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,5 %.

L'emploi sur la commune[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune offre 2 548 emplois pour une population de 3 068 habitants[93]. Le secteur administratif (administration publique, enseignement, santé, action sociale) prédomine avec 35,8 % des emplois mais l'industrie avec 30,6 % et le secteur tertiaire avec 26,1 % sont également très présents.

Répartition des emplois par domaines d'activité

  Agriculture, sylviculture ou pêche Industrie Construction Commerce, transports et services Administration publique, enseignement, santé, action sociale
Nombre d'emplois 25 780 165 665 912
Pourcentage 1,0 % 30,6 % 6,5 % 26,1 % 35,8 %
Source des données[93].

Établissements[modifier | modifier le code]

Fin 2018, la commune compte 189 établissements actifs employeurs[94], dont 103 au niveau des commerces, transports ou services, 29 relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, 28 dans la construction, 27 dans l'industrie, et 2 dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[95].

Entreprises[modifier | modifier le code]

Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, deux situées à Nontron se classent parmi les cinquante premières quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016[96] :

  • la Compagnie des arts de la table et de l'émail (fabrication d'articles céramiques à usage domestique ou ornemental) : 13e avec 43 996 k€ ;
  • Lim France (fabrication d'articles de voyage, de maroquinerie et de sellerie) : 22e avec 35 017 k€.

Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, sept sociétés implantées à Nontron se classent parmi les cinquante premières de leur secteur d'activité quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016 :

  • dans l'industrie[97] :
    • la Compagnie des arts de la table et de l'émail se classe 4e ;
    • Lim France se classe 7e ;
    • La Maroquinerie nontronnaise (fabrication d'articles de voyage, de maroquinerie et de sellerie) est 19e avec 13 537 k€ ;
    • Barconnière (fabrication de structures métalliques et de parties de structures) est 23e avec 10 065 k€ ;
  • dans le secteur agroalimentaire, Volagrain Périgord (transformation et conservation de la viande de volaille) se classe 16e avec 8 071 k€[98] ;
  • dans le commerce, Nocadis (hypermarché) se classe 30e avec 20 407 k€[99] ;
  • dans le BTP, la SARL Mathis & Danède (travaux de charpente) se classe 35e avec 3 405 k€[100].

En ce qui concerne le chiffre d'affaires à l'exportation, tous secteurs confondus, deux de ces entreprises figurent parmi les cinquante premières de la Dordogne[101] :

  • Lim France se classe 4e avec 20 792 k€ ;
  • Volagrain Périgord est 42e avec 1 004 k€.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Château de Nontron, XVIIIe et XIXe siècles, inscrit au titre des monuments historiques en 1984[102],[103]. Seul bâtiment de la Dordogne retenu par le loto du patrimoine de la Française des jeux en 2020, il va en outre bénéficier pour sa rénovation de fonds privés à hauteur de 100 000 euros de la part du groupe d'assurances Axa[104].
  • Demeure d'Azat.
  • Château de la Francherie du XVIIe siècle.
  • Château de la Mothe du XVe siècle, beaucoup remanié par la suite[105].
  • Le Pôle expérimental des métiers d'art regroupe les artisans d'art et les artistes du Nontronnais. Une salle d'exposition, au château, permet aux visiteurs d'admirer les œuvres réalisées.
  • Le jardin des Arts.
  • Église Notre-Dame-des-Ronces construite au-dessus d'une fontaine miraculeuse, de 1872 à 1873 sur les plans de l'architecte Jules Mandin de Périgueux[106]. La paroisse a acheté l'ancienne orgue de la cathédrale Saint-Front de Périgueux. L'instrument de 1842 a été entièrement restauré en 2006[107]

Patrimoine urbain[modifier | modifier le code]

Depuis 1944, les immeubles situés le long de l'avenue du Général-Leclerc, de la rue Carnot, de la rue André-Picaud et la partie de la rue de la Croisette proche de l'église font l'objet d'une protection par décret. Site inscrit, ces « Immeubles de Nontron » s'étendent sur deux hectares[108].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[109] depuis la création de celui-ci en 1998[110], adhésion renouvelée en 2011[111].

La vallée du Bandiat est protégée dans sa traversée de la commune au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I « Vallées du réseau hydrographique du Bandiat » dont la flore est constituée de près d'une centaine d'espèces de plantes, dont deux sont considérées comme déterminantes : l'aigremoine élevée, ou aigremoine odorante (Agrimonia procera) et la jacinthe des bois, ou jacinthe sauvage (Hyacinthoides non-scripta)[112],[113].

Nontron a donné son nom à la nontronite, un minéral de la famille des phyllosilicates dont la localité-type est Saint-Pardoux-la-Rivière, à proximité.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Nontron Blason
D'azur à la tour d'argent maçonnée de sable, accostée de deux fleurs de lys d'or[116].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Galerie de photos[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Ribault de Laugardière, Monographie de la ville et du canton de Nontron, 1888, reprint 1979.
  • Franck Delage, « Les églises de Nontron », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1942, tome 69, p. 61-71 (lire en ligne)
  • Gabrielle de Monneron, Nontron dans l'histoire, Les Éditions périgourdines, 1963.
  • Hervé Lapouge, Les Maires de Nontron ou Deux Siècles de vie municipale aux éditions Deltaconcept (Directeur : Jean Jacques Duvoisin [2]) (préface de Frédéric de Saint-Sernin). – Nontron : 2005. [4]-278 p., 21 cm. – (ISBN 2-9520843-7-8). – En appendice, choix de documents.
  • Sous la direction de Richard et Dominique Beaudry, Cahiers de doléances du Nontronnais, Lycée de Nontron, 1989.
  • Sous la coordination de Jacques Lagrange, Nontron & le Pays Nontronnais - Éditions Pilote 24 - 1996 - en 2 tomes ("Quinze enfants du pays, parmi les plus titrés, ont livré leurs dernières études sur les différents aspects de leur terre")
  • Jean-Jacques Gillot, « La prison militaire de Nontron en 1944 », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 2009, tome 136, 2e livraison, p. 235-252 (lire en ligne)
  • Irène Massévy, « L'hospice de Nontron reçoit des militaires (1802-1835) », dans Chroniques no 17 du G.R.H.I.N. (groupe de Recherches Historiques du Nontronnais), 2017, p. 51-66 (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
  3. La ligne de partage des eaux entre le bassin de la Dordogne et le bassin de la Charente et est représentée par une ligne verte en tirets-points.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Nontron » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Nontron » sur Géoportail (consulté le 11 juillet 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Nontron », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 710 - Montbron de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. « Notice associée à la feuille no 711 - Châlus de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  6. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Repères géographiques du Périgord limousin », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. « Portrait du Périgord limousin », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  12. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Nontron », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  15. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  16. « Fiche communale de Nontron », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  17. Sandre, « le Bandiat »
  18. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  19. « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
  20. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  22. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  23. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  24. « Orthodromie entre Nontron et La Coquille », sur fr.distance.to (consulté le ).
  25. « Station Météo-France « La Coquille » (commune de La Coquille) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  26. « Station Météo-France « La Coquille » (commune de La Coquille) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  27. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  28. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  29. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  30. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  31. « Unité urbaine 2020 de Nontron », sur insee.fr (consulté le ).
  32. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  33. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  34. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  35. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  36. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  37. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Nontron », sur Géorisques (consulté le ).
  38. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  39. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  40. « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consulté le ).
  41. « Plans Départementaux et Inter-Départementaux de Protection des Forêts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consulté le ).
  42. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  43. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  44. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  45. Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 28 août 2013.
  46. « Présentation », sur nontron.fr (consulté le ).
  47. Le nom occitan des communes du Périgord - Nontronh sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 19 septembre 2021.
  48. (en) Susanne Schwenzer, Sol 3056-3057: Perched on top…, NASA Science, Mars Exploration Program, , consulté le .
  49. (en) Ashley Stroupe, [1], NASA Science, Mars Exploration Program, , consulté le .
  50. Jean-Jacques Gillot (bulletin trimestriel de la Société historique et archéologique du Périgord, 2e trimestre 2009) et l'ouvrage grand public tiré de sa thèse de doctorat, Les communistes en Périgord, 1917-1958, Pilote 24 édition
  51. Francis A. Boddart, Les chantiers de la jeunesse et la Dordogne, 1940-1944 [Texte imprimé] : de la révolution nationale à la production industrielle, Périgueux, IFIE Éditions Périgord, , 342 p. (ISBN 978-2-916265-18-6), p. 202-218..
  52. Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur legifrance.gouv.fr, (consulté le ).
  53. [PDF] Circonscriptions de la Dordogne, Préfecture de la Dordogne, , consultée le .
  54. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 7 septembre 2020.
  55. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 6 novembre 2020.
  56. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
  57. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 17.
  58. Pascal Bourdeau maire de Nontron, Sud Ouest édition Dordogne du 29 mars 2014, p. 15.
  59. Jacques Hesault, « Installation de Nadine Herman-Bancaud », Sud Ouest édition Dordogne, 9 juillet 2020, p. 25.
  60. Hervé Chassain, « Une vie consacrée aux collectivités », Sud Ouest édition Dordogne, 2 juillet 2020, p. 10.
  61. Clément Bouynet, « Réussite et efficacité des lycées de Dordogne en 2021 », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 12.
  62. Émilie Delpeyrat, « Pourquoi cette maison respire la santé », Sud Ouest édition Dordogne, 1er février 2018, p. 12-13.
  63. Maisons de santé pluridisciplinaires, Communauté de communes du Périgord Nontronnais.
  64. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
  65. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  66. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  67. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  68. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Nontron (24311) », (consulté le ).
  69. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Dordogne (24) », (consulté le ).
  70. Unité urbaine 2010 de Nontron (24109), Insee, consulté 18 novembre 2020.
  71. Dossier complet - Unité urbaine 2010 de Nontron (24109) - tableau POP T1, Insee, consulté le 18 novembre 2020.
  72. Aire urbaine 2010 de Nontron (610), Insee, consulté le 18 novembre 2020.
  73. Dossier complet - Aire urbaine 2010 de Nontron (610), Insee, consulté le 18 novembre 2020.
  74. Association sportive Nontron/Saint Pardoux (foot), site de la mairie de Nontron, consulté le .
  75. Sylvain Desgroppes, « Nontron/Saint-Pardoux rejoint deux habitués en R1 », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 33.
  76. Vincent Tessier et Adrien Larelle, « Trois choses à savoir sur le passage de la flamme olympique », Sud Ouest édition Dordogne / Lot-et-Garonne, , p. 13.
  77. a et b Hervé Chassain, « Soufflaculs : le retour », Sud Ouest, édition Périgueux, 4 avril 2014, p. 24a.
  78. Sud Ouest, édition Périgueux, 17 avril 2009.
  79. a et b Hervé Chassain, « Un nouveau souffle », Sud Ouest, édition Dordogne, 28 mars 2016, p. 11.
  80. Jacques Hesault, « Pas de mascarade des Souflaculs », Sud Ouest, édition Périgueux, 1er mars 2012.
  81. Hervé Chassain, « Encore plus affûtée », Sud Ouest édition Dordogne, 27 juin 2012.
  82. Boris Rebeyrotte, « Nontron, l'incontournable rendez-vous des fines lames », Sud Ouest édition Périgueux, , p. 16d-16e.
  83. Hélène Rietsch, « La Fête du couteau a fait le plein », Sud Ouest édition Périgueux, , p. 8.
  84. Chantal Gibert, « Notre guide pour bien profiter du salon », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 16f.
  85. Agathe Salat, « Une cité dédiée à l'art », Sud Ouest édition Dordogne, 23 octobre 2019, p. 22.
  86. « Chiner », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 26.
  87. a et b Nicolas César, « Hermès fait revivre l’industrie du luxe à Nontron », La Croix,‎ (lire en ligne).
  88. Hervé Chassain, « La maison Hermès essaime en Charente », Sud Ouest édition Dordogne, 12 juin 2015, p. 10-11.
  89. Hervé Chassain, « Pas de crocodile pour les sacs Birkin qui sortent des ateliers Hermès de Dordogne ? », Sud Ouest,‎ (lire en ligne).
  90. Coutellerie nontronnaise - Visites en Aquitaine
  91. a et b Hervé Chassain, « 20 ans de couteaux », Sud Ouest édition Dordogne, 8 juillet 2015, p. 11.
  92. Dossier complet - Commune de Nontron (24311) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 11 janvier 2022.
  93. a et b Dossier complet - Commune de Nontron (24311) - Emploi - Population active - tableaux POP T0 et EMP T8 sur le site de l'Insee, consulté le 11 janvier 2022.
  94. « Établissement / Siret - Définition », sur Insee (consulté le ).
  95. Dossier complet - Commune de Nontron (24311) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau RES T1P sur le site de l'Insee, consulté le 11 janvier 2022.
  96. « Chiffres d'affaires : les 50 premières », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p. 28.
  97. « Industrie », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p. 32.
  98. « Agroalimentaire », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p. 34.
  99. « Commerce », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p. 40.
  100. « BTP », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p. 37.
  101. « Export », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p. 33.
  102. « Château de Nontron », notice no PA00082714, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 29 octobre 2011.
  103. Alain Poinet, « De la naissance de l'assurance à l'incendie du château de Nontron (1878) », dans Chroniques no 17 du G.R.H.I.N. (groupe de Recherches Historiques du Nontronnais), 2017, p. 67-79 (lire en ligne)
  104. Benoît Martin, « Un gros chèque pour la rénovation du château », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 17.
  105. Hervé Lapouge, Châteaux du Nontronnais, dans Nontron & le Pays Nontronnais, vol.1, sous la coordination de Jacques Lagrange, Pilote 24, 1996, (ISBN 2-9509149-1-8), p. 179-191.
  106. R. de Laugardière, « Essais topographiques, historiques et biographiques sur l'arrondissement de Nontron », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 13,‎ (lire en ligne)
  107. Orgues en France et dans le monde
  108. [PDF] Immeubles de Nontron, DREAL Aquitaine, consulté le 29 avril 2019.
  109. Parc Naturel Régional Périgord - Limousin, DREAL Aquitaine, consultée le 4 mai 2019.
  110. Décret 98-150 du 9 mars 1998 sur Légifrance, consulté le 5 mai 2019.
  111. Décret 2011-998 du 24 août 2011 sur Légifrance, consulté le 5 mai 2019.
  112. [PDF] Vallées du réseau hydrographique du Bandiat, INPN, consulté le 28 avril 2019.
  113. Carte de localisation de la ZNIEFF 720012830, INPN, consulté le 28 avril 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer en haut à gauche sur le globe terrestre bleu, descendre la valeur de la couche « Métropole : ZNIEFF1 » à 0 et augmenter l'opacité de la couche « Cartes IGN » à 1.
  114. [PDF] Les maires de Toulon de 1870 à 1914 : Mise en place d'une politique démocratique et sociale, article par Evelyne Maushart, consulté le 22 octobre 2015.
  115. Le Docteur Picaud, article par Andrée Bachemont, consulté le 22 octobre 2015.
  116. « Explication des armoiries », Le Chroniqueur du Périgord et du Limousin, t. 1,‎ , p. 24 (lire en ligne)