Hans Urs von Balthasar

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Hans Urs von Balthasar
Image illustrative de l’article Hans Urs von Balthasar
Biographie
Naissance
Lucerne (Suisse)
Ordre religieux Compagnie de Jésus
Ordination sacerdotale
Décès (à 82 ans)
Bâle (Suisse)
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal
décédé 2 jours avant le consistoire
Titre cardinalice Cardinal-diacre nommé
de S. Nicola in Carcere

Signature de Hans Urs von Balthasar

Blason
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Hans Urs von Balthasar, né à Lucerne (Suisse) le et mort à Bâle (Suisse) le , est un prêtre catholique suisse du diocèse de Coire. Jésuite de 1928 à 1950, il est considéré comme l'un des plus grands théologiens chrétiens du XXe siècle[1]. Créé cardinal par Jean-Paul II en 1988, il meurt quelques jours avant d'en recevoir les insignes.

Biographie

Hans Urs von Balthasar est né le 12 août 1905 à Lucerne, en Suisse. Il est le premier-né de sa fratrie. Son père, Oskar von Balthasar, un architecte en chef du canton, descend d’une famille patricienne établie à Lucerne depuis le quinzième siècle. Sa mère, Gabriele Pietzker-Apor, est issue d’une famille de barons hongrois, les Apor de Altorja. Hans Urs von Balthasar fait ses études dans une école bénédictine puis au collège Stella Matutina de Feldkirch. Il étudie la philosophie et la littérature à Vienne et à Berlin.

Durant une retraite spirituelle effectuée à Bâle en 1927 il se sent appelé par Dieu. En octobre 1928, il obtient son doctorat à l'université protestante de Zurich, sur le sujet Histoire du problème eschatologique dans la littérature moderne allemande.

En novembre de la même année, il commence son noviciat dans la Compagnie de Jésus. Il étudie par la suite la philosophie scolastique et la théologie pendant plusieurs années. Il rencontre durant ses études Jean Daniélou et est sous l'influence de théologiens tel Henri de Lubac, qui l'ouvre à la théologie patristique des Pères de l'Église, ou du philosophe Erich Przywara, qui lui fait découvrir Hegel, Max Scheler, et Heidegger.

Hans Urs von Balthasar est ordonné prêtre en juillet 1936. Il refuse un poste qui lui est proposé à l'Université pontificale grégorienne de Rome, et s'installe à Bâle. Il donne des conférences et se lie d'amitié avec le théologien protestant Karl Barth, avec qui il partage une même passion pour Mozart. Il est en effet un excellent pianiste et un musicien de qualité. Il fonde un institut séculier, la Communauté Saint-Jean, avec la mystique protestante Adrienne von Speyr, qui se convertit au catholicisme le - à l'âge de 38 ans - et dont il devient le confesseur et le directeur spirituel.

À ce moment, des difficultés surviennent : son père meurt, sa mère tombe gravement malade, de même que son mentor Erich Przywara. Par ailleurs sa dirigée spirituelle, Adrienne von Speyr, fait état de visions qui laissent les autorités religieuses catholiques et luthériennes sceptiques (en 1947 et 1949). La Compagnie de Jésus préfère ne pas prendre sous sa responsabilité l'Institut Saint-Jean fondé autour d'Adrienne von Speyr, et la « nouvelle théologie » d'Henri de Lubac, dont il est proche, fait l'objet de nombreuses critiques à Rome. En 1950, Hans Urs von Balthasar quitte la Compagnie de Jésus. Bien qu'il reste prêtre, la Congrégation suisse pour l'éducation catholique l'a banni des instituts et universités. Il vit des conférences qu'il donne et de ce qu'il publie.

Docteur honoris causa des universités d'Edimbourg (1965), Münster (1965), Fribourg (1967) et de l'université catholique de Washington (1980). Il est à l'origine de la revue Communio.

Alors que sa santé se détériore, la théologie de Urs von Balthasar fait de plus en plus d'adeptes, mais il ne participe pas à Vatican II. En 1984 il reçoit le prix Paul VI pour la théologie, et en 1988, est créé cardinal par Jean-Paul II le mais meurt deux jours avant le consistoire où il devait recevoir l'anneau et la barrette cardinalices.

Pensée théologique et philosophique

  • La pensée de Urs von Balthasar est une pensée organique, au sein de laquelle le passage par la philosophie est nécessaire[2]. Imprégné des Pères de l'Église et de la théologie médiévale, mais aussi de la philosophie idéaliste allemande avec une coloration hégélienne sensible, Balthasar prend des distances avec une théologie qui oppose la foi révélée à la raison (celle de Karl Barth, avec lequel il maintiendra un long débat). Mais plus profondément, c'est Goethe et son esthétique qu'il choisit, contre Kant et ses catégories.
  • L'histoire des rapports entre philosophie et théologie[3] passe par quatre moments : (1) La Grèce, en quête de sagesse et de vérité dans une figure achevée ; (2) La patristique qui intègre la philosophie grecque en la faisant exploser dans la Révélation et la transcendance ; (3) La philosophie médiévale, notamment la scolastique de Thomas d'Aquin, où s'épanouit l'idée de la capacité humaine à atteindre naturellement le divin (avec les risques de chosification de la grâce divine qui mèneront à la réaction protestante) ; (4) le moment moderne qui se divise en deux courants philosophiques avec lesquels la théologie doit s'intégrer : l'un qu'il nomme la "médiation antique" et qui cherche à retrouver l'éclat de l'être et à reprendre à son compte la métaphysique ancienne (et qui s'accomplit notamment chez Heidegger) ; l'autre "le tournant vers l'esprit", amorcé avec Descartes qui mènera à l'idéalisme allemand et au positivisme. La théologie épouse chacun de ses moments, en cherchant tantôt l'articulation organique, tantôt la revendication confessante.

Toutefois, Urs von Balthasar n'accepte pas une interprétation de sa pensée comme étant une philosophie chrétienne. La philosophie doit mener aux questions ultimes face auxquelles s'imposent des options.

  • Une des clés de lecture de la pensée de Urs von Balthasar est celle de la "figure" (Gestalt) et de son rayonnement[4]. L'amour de Dieu dans le Christ est totalement engagé dans le créé, et même les figures imparfaites et particulières imposent le respect. La lumière divine n'est pas réservée à ceux qui la confessent, d'autant plus qu'elle se révèle à travers les figures du créé et de l'histoire, même les plus tragiques -la Gloire et la Croix-. De ce point de vue, il s'éloigne de Hegel pour qui la vérité en fin de compte ne s'éprouve définitivement que dans le moment de l'esprit absolu. L'amour de Dieu est plus vaste que l'auto-compréhension de l'Esprit par lui-même. C'est la raison pour laquelle Urs von Balthasar s'est investi dans une vaste Dramatique de Dieu lui-même, clé de voûte d'une théologie où parlent l'art et le théâtre.

On ne doit pas en déduire que la pensée de Balthasar soit un immanentisme théologique[5]. Son analyse de l'analogie de l'être, appuyée non sur une approche logique, mais d'abord sur la liberté qui conditionne l'amour au sein de Dieu et dans le rapport entre Dieu et la créature, l'inscrit dans la lignée des métaphysiciens spiritualistes. De ce point de vue, la pensée de Urs von Balthasar est un équilibre réussi entre la métaphysique ancienne et médiévale, et la phénoménologie contemporaine.

En ce qui concerne les fins dernières, Hans Urs von Balthasar émet deux hypothèses dans deux livres parus coup sur coup (Espérer pour tous, et l'Enfer, une question) : un enfer vide ou une apocatastase[6]'[7].

Œuvres

L'œuvre de Hans Urs von Balthasar est immense et pratiquement sans aucun équivalent au cours du XXe siècle. Henri de Lubac a dit de lui qu'il était peut-être l'homme le plus cultivé de son temps. Pour entrer dans son œuvre, on pourra lire ces deux petits livres : L'amour seul est digne de foi et Dieu et l'homme d'aujourd'hui. Son œuvre la plus imposante est sa trilogie, qui à partir du bon, du beau et du vrai, se décline en 17 volumes entre une esthétique (La Gloire et la Croix), une dramatique (Dramatique Divine) et une théologie en particulier de l'Esprit Saint (Théologique).

Liste non exhaustive.

Écrits

Hans Urs von Balthazar[9], prêtre (et cardinal ?) suisse allemand, ancien membre de la Commission théologique internationale, fut l'un des plus grands théologiens du XXe siècle, scrutant à travers toute son œuvre le mystère de Dieu qui se révèle à l'homme[10].

Crucifix, vers 1268/1271, Cimabue, Arezzo.

Commentaire selon Jean (Jn 18, 1 - 19, 42)

Le drame de la croix

« Chrétiens, prenons garde à ne pas évacuer de notre christianisme le caractère terriblement dramatique de la croix, à la manière dont le monde moderne escamote la mort dans la vie quotidienne. De nos jours, beaucoup de chrétiens pensent qu'ils n'ont même pas besoin d'une telle réconciliation. Un peu de technique de méditation, pensent-ils, leur permet d'être au clair avec eux-mêmes et avec Dieu.
Ils ne soupçonnent même pas quelles flammes sont nécessaires pour purifier l'homme intérieur de son égarement ni que ce sont justement ces flammes qui embrasent Jésus en croix. À travers tout le pharisaïsme tranquillisant de notre prétendue religiosité résonne ce cri : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »[11]. Dans la nuit la plus noire de l'esprit, alors qu'il souffrait dans chaque fibre de son corps, assoiffé de Dieu et de l'amour perdu, il expie notre bienheureuse indifférence. »

— Card. Hans Urs von Balthazar. Tu couronnes l'année de tes bontés, Paris, Salvator, 2003, p. 69-71.

Commentaire selon saint Luc (Lc 21, 1-4) :

Proche des humiliés
Psautier Beati pauperes[12] de l'église des Béatitudes.

« Israël connaît le paradoxe apparent d'un Dieu proche des humiliés, est loin de ceux qui ont la tête haute. Les « humbles » sont tout simplement ceux qui sont ouverts à Dieu, et dans lesquels sa parole et donc la plénitude de sa sagesse peuvent se répandre. Ce que Marie soulignera dans le Magnificat comme la loi fondamentale de l'histoire du salut, à savoir que Dieu renverse les puissants de leurs trônes et élève les humbles, est une citation et un résumé de l'ancienne Alliance, et c'est ce que sont aussi les Béatitudes[13].

Ce qu'est pour Jésus, le « simple » déclaré bienheureux, l'histoire d'Israël l'a préparé de longue date. Mais cet homme simple devrait encore recevoir son modèle définitif — dépassant Jérémie, le père de tous les humiliés qui s'en prenait parfois à Dieu — afin que toute rancune contre les riches et les puissants, tout désir de se voir hissé à leur place, disparaissent de son attitude, et qu'apparaisse l'unité de ce que Jésus a en vue dans son éloge de la simplicité : la capacité, qui ne prétend ni être sûre d'elle ni se réfléchir elle-même, d'accueillir la sagesse, tout autre, de Dieu, qui apparaît scandale aux Juifs, folie aux païens. »

— Card. Hans Urs von Balthasar. Simplicité chrétienne, Paris, Desclée, 1992, p. 21-22.

Bibliographie

En langue française

  • Notice et lien vers fichier pdf de la thèse : Le langage théologique du Mal et du Salut dans la trilogie de Hans Urs von Balthasar : une base pour la réflexion sur le langage de la théologie sur le catalogue en ligne des bibliothèques de l'UCL.
  • Hans Urs von Balthasar, La gloire et la croix, volume IV, tome 2 : Le domaine de la métaphysique (Les constructions), Desclée De Brouwer, coll. « Sources/Thérèse de Lisieux », (ISBN 978-2-7007-0296-5)
  • Hans Urs von Balthasar, La gloire et la croix : 4. Le domaine de la métaphysique - Les héritages, Desclée De Brouwer, , 413 p. (ISBN 978-2-7007-0333-7)
  • Vincent Holzer, Le Dieu Trinité dans l'histoire : Le différend théologique Balthasar-Rahner, Paris, Cerf, 1995 : pour un approfondissement de la pensée trinitaire de Balthasar
  • Hans Urs von Balthasar, L'amour seul est digne de foi, Parole et silence, , 125 p. (ISBN 978-2911940583)
  • Hans Urs von Balthasar et Joseph Burckel (Traduction), Tu couronnes l'année de tes bontés [Psaume 65, 12] : Sermons pour les grandes fêtes de l'année liturgique, Salvator, coll. « Homélies », , 276 p. (ISBN 978-2-7067-0343-0)Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Gravel-Provencher, Margo, La Déclaration Inter Insigniores — Analyse et prospectives à partir de la pensée de Hans Urs von Balthasar, AGGEE Dorval Canada (ISBN 978-2-9811789-7-8) http://www.interinsigniores.com/
  • Philippe Dockwiller, Le temps du Christ. Cœur et fin de la théologie de l'histoire selon Hans Urs von Balthasar, Cogitatio Fidei n° 280, Paris, Cerf, 2011
  • Elio Guerriero, Hans Urs von Balthasar, Éditions Parole et Silence, 2013
  • Nathanaël Pujos, La 'Kénose' du Père chez H.U. von Balthasar — Genèse et limites, Paris, Cerf, 2013 : synthèse de la Sotériologie et de la Trinitaire de Balthasar
  • Hans Urs von Balthasar et Robert Givord (Traduction), Théologie de l'histoire, Parole et Silence Editions, coll. « Spiritualité/Poche », , 134 p. (ISBN 978-2-8891-8802-4)
  • Hans Urs von Balthasar et Robert Givord (Traduction), Gloire, une esthétique théologique, Johannes Verlag Einsiedeln Editions, coll. « tome I, Voir la figure », , 750 p. (ISBN 979-1-0937-4107-9)
  • Francois Kabeya Lubanda[14], La descente aux enfers chez Hans Urs von Balthasar pour penser une éthique de soins palliatifs, LIT Verlag, 464 p. (ISBN 978-3-6439-1147-6)

En langue allemande

  • Otmar Meuffels: Einbergung des Menschen in das Mysterium der dreieinigen Liebe. Eine trinitarische Anthropologie nach Hans Urs von Balthasar. Echter, Würzburg 1991, (ISBN 3-429-01391-7)
  • Elio Guerriero: Hans Urs von Balthasar. Eine Monographie. Johannes, Einsiedeln 1993, (ISBN 3-89411-317-0)
  • Manfred Lochbrunner: Hans Urs von Balthasar als Autor, Herausgeber und Verleger. Fünf Studien zu seinen Sammlungen (1942–1967). Echter, Würzburg 2002, (ISBN 3-429-02440-4)
  • Manfred Lochbrunner: Hans Urs von Balthasar und seine Philosophenfreunde. Fünf Doppelporträts. Echter, Würzburg 2005, (ISBN 3-429-02740-3)
  • Werner Löser: Kleine Hinführung zu Hans Urs von Balthasar. Herder, Freiburg im Breisgau 2005, (ISBN 3-451-28781-1)
  • Hans Urs von Balthasar: Bibliographie 1925–2005, neu bearbeitet und ergänzt von Cornelia Capol und Claudia Müller. Johannes, Einsiedeln 2005, (ISBN 3-89411-029-5)
  • Sonderheft der Zeitschrift Communio über Hans Urs von Balthasar. Schwabenverlag, Ostfildern 2005 (Heft 2), (ISSN 1439-6165)
  • Walter Kasper (Hrsg.): Logik der Liebe und Herrlichkeit Gottes. Hans Urs von Balthasar im Gespräch. Festgabe für Karl Kardinal Lehmann zum 70. Geburtstag. Matthias-Grünewald, Ostfildern 2006, (ISBN 3-7867-2601-9)
  • Manfred Lochbrunner: Hans Urs von Balthasar und seine Literatenfreunde. Neun Korrespondenzen. Echter, Würzburg 2007, (ISBN 3-429-02913-9)

En langue italienne

  • Elio Guerriero, Hans Urs von Balthasar
  • Aldo Moda, Hans Urs von Balthasar, un'esposizione critica del suo pensiero, Ecumenica Editrice, Bari, 1976

En langue anglaise

  • Alyssa Lyra Pitstick, "Light in Darkness. Hans Urs von Balthasar and the Catholic Doctrine of Christ’s Descent into Hell", William B. Eerdmans Publishing Company, Grand Rapids, Michigan / Cambridge, U.K. 2007. Cf. Doc. Manfred Hauke rec. Revue thomiste 111 (2011) 133-136.

Notes et références

  1. « Key theologians », in Alister E. McGrath, Christian Theology : An Introduction, John Wiley & Sons, 2011 (ISBN 978-1-4443-9770-3), p. 76-77.
  2. Hans Urs von Balthasar, Épilogue. Traduit de l'allemand par Camille Dumont. Tourpe Emmanuel. Revue Philosophique de Louvain, Année 1998/96-3, p. 537-544.
  3. Penser philosophiquement la théologie. Patrick Royannais. in Recherches de Science Religieuse 2010/1 (Tome 98), p. 11-30.
  4. Thèse pdf - DIAL@UCLouvain. Le langage théologique du Mal et du Salut dans la trilogie de Hans Urs von Balthasar. Une base pour la réflexion sur le langage de la théologie.
  5. Balthazar/Hegel et la théologie.Un dieu sans transcendance ou une « philosophie » de l'unio mystica ?. Vincent Holzer. in Recherches de Science Religieuse 2007/2 (Tome 95), p. 199 à 225.
  6. L’espérance d’un enfer vide selon Balthasar. Thème central ou latéral ?.
  7. la pensée de l'enfer selon H.U. von Balthasar. Charles-Olivier Stiker-Métral.
  8. Selon la volonté de l'auteur, qui était Valentin Tomberg, voir: Antoine Faivre, Accès à l'ésotérisme occidental, Paris, Éd. Gallimard, 1996, tome II, p. 290-293.
  9. Théologien catholique suisse de langue allemande. Le cardinal Jean Daniélou a dit de lui qu'il était « l'homme le plus cultivé qui existe aujourd'hui ». Hans Urs von Balthasar - Encyclopédie de L'Agora.
  10. Il y a 30 ans disparaissait le théologien suisse Hans Urs von Balthasar. , par Maurice Page.
  11. D'après Marc et Matthieu, Jésus meurt en criant le début du Ps 22 : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? " Où est Dieu ?.
  12. Beati pauperes spiritu.
  13. Au XIIe siècle, le Liber floridus propose diverses espèces d'arbres pour symboliser chacune des huit béatitudes : cèdre du Liban, cyprès, palmier, rosier, olivier, platane, térébinthe, vigne.
  14. La pertinence de la "descente aux Enfers" chez Hans Urs von Balthasar pour penser théologiquement une pratique de soins palliatifs.

Annexes

Articles connexes

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