Abus sexuels dans la Compagnie de Jésus

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Catherine Cadière victime du Jésuite Jean-Baptiste Girard (1730).

Les abus sexuels dans la Compagnie de Jésus désignent les sévices sexuels commis au sein de cette institution par certains de ses clercs et agents pastoraux.

Historique[modifier | modifier le code]

Amérique[modifier | modifier le code]

Canada[modifier | modifier le code]

En 2019, les Jésuites canadiens s'engagent à indiquer les noms des prêtres accusés d’agressions sexuelles. Selon la Compagnie de Jésus, l'essentiel des plaintes concernent les deux jésuites George Epoch et Norman Hinton. Ces derniers sont décédés depuis plus de 25 ans[1].

En mars 2023, pour « rétablir la confiance » et s’engager « en faveur de la transparence et de la responsabilité », une liste de 27 Jésuites est publiée. Plusieurs d'entre eux ont travaillé dans des écoles, dont les collèges Loyola et Jean-de-Brébeuf, à Montréal, et le collège Saint-Charles-Garnier, à Québec. D'autre sont intervenus dans les pensionnats pour Autochtones ou directement dans les communautés autochtones[2].

Chili[modifier | modifier le code]

En 2021, les Jésuites rendent public un rapport indiquant que 11 prêtres ont agressé sexuellement 64 victimes[3].

États-Unis[modifier | modifier le code]

En 2007, dans les zones rurales d'Alaska, 110 victimes alléguées d'abus sexuels ont reçu en dédommagement 50 millions de dollars. Les principaux dossiers concernaient douze prêtres et trois missionnaires accusés d'abus sexuels envers des enfants dans les villages d’autochtones de 1961 à 1987[4],[5].

En 2018, les jésuites américains indiquent le nom de plus de 200 prêtres qui font l'objet d'« accusations crédibles » d'agressions sexuelles[4]

Europe[modifier | modifier le code]

Allemagne[modifier | modifier le code]

En 2010, les responsables des Jésuites allemands, reçoivent le rapport de l'avocate Ursula Raue missionnée pour établir la liste des victimes de violences ou d'agressions sexuelles par les membres de la Compagnie de Jésus. Les Jésuites envisagent d'indemniser les 205 victimes signalées[6].

Espagne[modifier | modifier le code]

En 2018, les Jésuites décident une enquête dans huit écoles en Catalogne, il s'agit d'« une enquête systématique sur les possibles cas d’abus sur mineurs dans les centres éducatifs depuis les années 1960 »[7].

En 2021 en Espagne, la Compagnie de Jésus signale 81 victimes. Les identités des victimes et de leurs agresseurs ne sont pas rendues publiques. En échange de ces indemnités les victimes doivent signer un document de confidentialité qui les oblige à taire cette transaction. Ainsi le quotidien El País indique qu'Alfonso Caparrós, violé dans les années 1950 par un Jésuite dans un collège à Málaga, a reçu une proposition financière pour ne plus faire état publiquement des agressions subies. L'enveloppe financière varie en fonction de la nature des agressions de 5 000 euros pour des « attouchements sexuels légers » jusqu'à 15 000 euros pour des viols récurrents[8],[9].

France[modifier | modifier le code]

En 2019 en France, la Compagnie de Jésus indique que sur la période 1950-2019, 19 prêtres jésuites sont signalés par des témoignages pour abus sexuels en particulier dans des établissements scolaires , 3 d'entre eux sont condamnés par la justice[10].

Chronologie d'affaires[modifier | modifier le code]

Afrique[modifier | modifier le code]

Afrique du Sud[modifier | modifier le code]

Cathédrale du Christ-Roi de Johannesburg.

William MacCurtain, un prêtre jésuite britannique, a agressé sexuellement un enfant en Afrique du Sud entre 1986 et 1989. Il le viole à plusieurs reprises dans l’enceinte même de la cathédrale du Christ-Roi de Johannesburg. Une fois sa hiérarchie informée, William MacCurtain est renvoyé en Angleterre sans jugement[11].

Amérique[modifier | modifier le code]

Bolivie[modifier | modifier le code]

Le quotidien espagnol El País révèle l'affaire du jésuite, Alfonso Pedrajas, qui indique dans son journal intime l'abus de 80 mineurs en Bolivie. Huit plaintes ont été déposées contre des prêtres de la Compagnie de Jésus, dont Alfonso Pedrajas et trois autres religieux espagnols : Luis Maria Roma, Alejandro Mestre et Antonio Gausset, tous décédés[12].

Canada[modifier | modifier le code]

  • Léon Lajoie (1921-1999) a travaillé à Kahnawake pendant plus de 30 ans. À sa mort, il est enterré au sein de la Mission Saint-François-Xavier. En 2021, des accusations d’abus sexuels à l'égard d'enfants sont révélées. Les Jésuites canadiens missionnent une société afin d'examiner la véracité des allégations, ces dernières ne sont pas prouvées selon le rapport de cette société. Cependant les membres de la communauté des Mohawks décident, lors d'un vote, d’exhumer le corps du Jésuite pour le placer dans un cimetière hors du territoire mohawk. Le déplacement des restes s'est effectué en août 2022[13].

Chili[modifier | modifier le code]

  • Renato Poblete, ancien aumonier de Hogar de Cristo (en) et décédé en 2010, est cité pour l'agression de 22 femmes entre les années 1960 et 2000. Quatre d'entre elles étaient mineures à l'époque des faits dont une enfant de trois ans. Une des victimes a été forcée d'avorter à plusieurs reprises[3],[14].
  • Eugenio Valenzuela Lang, ancien provincial des Jésuites du Chili, est renvoyé de l'état clérical en 2019 après des accusations d'abus sexuels sur des personnes majeures[15],[16].

États-Unis[modifier | modifier le code]

  • Donald McGuire (1930 - 2017) est un prêtre jésuite américain laïcisé et agresseur d'enfants à partir des années 1960. Avant sa condamnation, McGuire était un membre éminent de la Compagnie de Jésus et confesseur de Mère Teresa. Il est décédé en 2017, alors qu'il purgeait une peine de 25 ans de prison[17].
  • James Talbot est inculpé pour avoir abusé de trois élèves au sein du Boston College High School (en)[18],[19]. En 2005, il est condamné à 7 ans de prison après avoir plaidé coupable pour l'agression de deux adolescents au Boston College dans les années 1970[20].
  • Bernard Knoth est un prêtre jésuite de la Province de Chicago connu pour son travail d'éducateur. En 2003, neuf ans après avoir occupé le poste de président de l'université Loyola de Chicago, il est accusé d'avoir abusé sexuellement d'un lycéen en 1986 à Brebeuf Jesuit Prep à Indianapolis, où il a été directeur de 1986 à 1988. Il est laïcisé en 2009[21].
  • En 2021, J. Donald Freeze (en), ancien responsable de l'université de Georgetown, est accusé par un étudiant de premier cycle d'agressions sexuelles. À la suite de cette première dénonciation d'autres diplômés formulent des allégations similaires. L'université a retiré les titres honorifiques de Freeze[22],[23].

Europe[modifier | modifier le code]

Allemagne[modifier | modifier le code]

En , le père Klaus Mertes, supérieur du collège jésuite Canisius-Kolleg Berlin, déclare que de nombreuses agressions sexuelles sur des mineurs ont eu lieu, dans l'établissement, dans les années 1970 et 1980. « Trois anciens élèves des années 1970 sont venus me voir. De leurs histoires, j'ai conclu qu'un certain prêtre avait sûrement à lui seul abusé de plus d'une centaine d'enfants. Cela semblait systématique ». D'autres révélations suivent : entre janvier et , des affaires anciennes de pédophilies sont dévoilées dans 19 diocèses sur 27. Entre janvier et , 170 plaintes sont déposées[24],[25].

Belgique[modifier | modifier le code]

Église et collège Saint Michel à Bruxelles.
  • En septembre 1959, Jean-Marc Turine a 13 ans et intègre le collège Saint-Michel situé à Etterbeek (Bruxelles). Il y subi des agressions sexuelles et des viols par plusieurs prêtres jésuites pendant toutes son adolescence. Il pense alors à mourir : « Et c’est ça qu’ils amènent à faire, ces types. Ils amènent à nous tuer. Et s’ils ne nous tuent pas physiquement, ils nous tuent quand même. Nous sommes morts. Quand on sort de leur chambre, nous sommes morts. Morts. […] Je crois que nous sommes tous des survivants ». C'est uniquement en 2022 qu'il relate cette partie de sa vie dans son ouvrage Révérends pères. Depuis ce témoignage quatre autres personnes ont porté plainte pour des agressions sexuelles. Bruno Tackels est l'un des plaignants : « Beaucoup de pratiques sombres ont été gardées silencieuses, Turine a pris soixante ans, j’ai gardé le silence pendant quarante ans. ». L’ordre des Jésuites appelle les anciens élèves victimes de pédophiles au sein de l'établissement à se signaler[26],[27].
  • En 2011, le jésuite flamand Luc Versteylen, cofondateur du mouvement vert en Belgique, Agalev, est accusé d'abus sexuels dans les années 1980 sur des jeunes dans le centre de réflexion "Leven in de Brouwerij" à Viersel, dont il est le fondateur. À la suite de ces accusations par plus de trente personnes [28], l'association demande qu'il démissionne[29],[30]. Les plaintes sont classées sans suite, pour cause de prescription. Versteylen a nié ces agressions.

Espagne[modifier | modifier le code]

José Luis Martín Vigil est un prêtre jésuite et célèbre écrivain espagnol dans les années 1960 et 1970[31]. Il est exclu des jésuites, en 1958, alors qu'il est l'objet de plusieurs plaintes pour son comportements déplacés avec des adolescents[32].

France[modifier | modifier le code]

  • En 2015, Dominique Peccoud, ancien directeur des études du lycée privé Sainte-Geneviève à Versailles, puis de l’École d'ingénieurs de Purpan à Toulouse et conseiller au sein de l'Organisation internationale du travail, est condamné à deux ans de prison avec sursis pour abus sexuels sur mineurs. À la demande de sa hiérarchie, il s'est dénoncé en indiquant des agressions sexuelles sur neuf enfants[33],[34].
  • En 2016, un ancien élève du Lycée Saint-Louis-de-Gonzague à Paris, Jean-Pierre Martin-Vallasse, scolarisé dans l'établissement jésuite au cours des années 1950 et 1960, déclare publiquement avoir été victime à l'âge de huit ans des agissements pédophiles d'un prêtre lors d'une colonie de vacances organisée par le lycée. À partir de 2010, il recueille plusieurs témoignages et réclame une enquête au père Jean-Yves Grenet, responsable des Jésuites de France, obtenant une fin de non-recevoir. Jean-Pierre Martin-Vallasse rapporte : « Le Provincial a répondu : "J'estime que quarante ans après ces faits, ces enfants doivent avoir trouvé un équilibre de vie satisfaisant, qu'il n'y a pas lieu de les perturber. De plus, ce prêtre étant mort, il n'y a aucun intérêt à faire une enquête ». En 2014, Jean-Pierre Martin-Vallasse sollicite le Vatican et obtient la création d'un « groupe d'accueil et de veille pour les situations d'abus sur les personnes »[35]. Dans le contexte de l'affaire Barbarin, la décision de Jean-Yves Grenet évolue en se déclarant plus apte à l'écoute mais il n'engage pas une enquête interne[36].

Slovenie[modifier | modifier le code]

Marko Ivan Rupnik en 2017.

Marko Ivan Rupnik est accusé d’agressions sexuelles par neuf religieuses de la communauté de Loyola en Slovénie dont Marko Rupnik fut l’accompagnement spirituel et de gestes déplacés et d’abus spirituels par deux autres femmes. Une première femme l'a accusé en 1998. Puis une deuxième au début de l'année 2020. Il est démis de sa fonction de directeur du centre Aletti en 2020. En 2021, des signalements ont été transmis auprès du dicastère pour la Doctrine de la Foi pour « violences sexuelles et psychologiques ». L’ordre des jésuites a pris des sanctions disciplinaires à son encontre : il ne doit plus confesser, accompagner spirituellement et prêcher des retraites. Tout enseignement ou engagement public doit être validé par sa hiérarchie [37],[38]. Le , il est renvoyé de la Compagnie de Jésus « en raison de son refus obstiné d’observer le vœu d’obéissance »[39].

Prévention et de réparation des abus[modifier | modifier le code]

Europe[modifier | modifier le code]

Province d'Europe occidentale francophone (France, Belgique, Grèce, Île Maurice)[modifier | modifier le code]

  • Une page Web[40] ainsi qu'une adresse de contact de la cellule d'accueil et d'écoute des victimes de tous types d'abus perpétrés par des jésuites, vivants ou morts, sont en place. Un document (rédigé en 2016) sur 'la prévention et les actions à mener' y est consultable[41].
  • La cellule d'accueil et d'écoute des victimes est aussi chargée de proposer chaque année, avec l'aide professionnels, une formation et une sensibilisation aux questions d'abus et de prévention, aux jésuites de la Province. Cela passe par l'écoute ou la lecture de témoignages de victimes, par une formation continue sur l'affectivité et la mise en place de protocoles à suivre pour assurer un environnement sûr dans les lieux de mission. (Centres spirituels, établissements scolaires, accompagnement spirituel...)
  • À la suite de la publication du rapport de la CIASE[42], la Conférence des Religieux et Religieuses en France[43] a souhaité la mise en place d'une Commission Reconnaissance et Réparation[44] (CRR). Celle-ci permet aux victimes de faire le récit de leur agression et d'envisager avec la CRR des réparations financières et non financières par l'institut ou la congrégation de l'agresseur.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Agence France-Presse, « Les Jésuites canadiens promettent de révéler les noms des prêtres accusés d’abus sexuels », sur Radio Canada, (consulté le )
  2. Magdaline Boutros, « Les Jésuites du Canada publient une liste de leurs membres soupçonnés de pédophilie », sur Le Devoir, (consulté le )
  3. a et b « Chili : Les jésuites reconnaissent que 11 prêtres ont fait 64 victimes d’abus sexuels », sur 20 minutes, (consulté le )
  4. a et b « États-Unis : l'ordre des jésuites publie à son tour les noms de prêtres pédophiles », sur Europe 1, (consulté le )
  5. « Etats-Unis: La Province jésuite de l’Oregon a déjà payé 25 millions de dollars d’indemnités », sur catch.ch, (consulté le )
  6. Agence France-Presse, « Les Jésuites allemands veulent indemniser les victimes de pédophilie », sur Le Monde, (consulté le )
  7. Sandrine Morel, « L’Eglise espagnole reste réticente à enquêter sur la pédophilie », sur Le Monde, (consulté le )
  8. François Musseau, « Pédocriminalité : le silence pesant de l’Église espagnole », sur Le Point, (consulté le )
  9. (es) Ínigo Dominguez et Julio Nunez, « Cláusulas de silencio y tarifas fijas para indemnizar a las víctimas de abusos de la Iglesia: “Mi violación vale solo 7.500 euros” », sur El País, (consulté le )
  10. « Agressions sexuelles: 19 prêtres jésuites mis en cause par des témoignages », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Adrien Barbier, « En Afrique du Sud, « l’Eglise a tout fait pour passer sous silence l’abus sexuel que j’ai subi » », sur Le Monde, (consulté le ).
  12. « Espagne: L’Eglise catholique recueille le témoignage de 900 victimes d’abus sexuels », sur L'Essentiel, (consulté le ).
  13. « Les restes du jésuite Léon Lajoie ont été exhumés mercredi matin », sur Présence Information Religieuse, (consulté le )
  14. (en) « New revelations on sex abuse hit Chilean Church », sur Crux, (consulté le )
  15. « Abus: l’ancien provincial des Jésuites du Chili renvoyé de l’état clérical », sur Vatican News, (consulté le )
  16. « L’ancien provincial des jésuites du Chili renvoyé de l’état clérical », sur Africa La Croix, (consulté le )
  17. (en) « Papers: Jesuits Were Warned About Abusive Priest », sur NPR, (consulté le )
  18. (en) « The society of Jesus of New England vs. Commonwealt James F. Talbot vs Commonwealt. James F. Talbot vs. Commonwealt. », sur Justia (en), (consulté le )
  19. (en) « BC High ex-coach to face charges », sur The Boston Globe, (consulté le )
  20. (en) « Assignment Record– Rev. James F. Talbot, s.j. », sur bishop-accountability, (consulté le )
  21. « Le jésuite dément », sur cath.ch, (consulté le )
  22. (en) « Late Georgetown provost accused of nonconsensual contact with student », sur NBC News, (consulté le )
  23. (en) « Other survivors bring sexual misconduct allegations against former provost », sur Tittlepress, (consulté le )
  24. Marie Lefebvre-Billiez, « Pédophilie : le combat acharné de Klaus Mertes », sur Réforme.net, (consulté le )
  25. Jean-Marie Guénois, « Un prêtre pédophile hébergé dans l'ancien évêché du Pape », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
  26. « Jean-Marc Turine sur la pédocriminalité dans l’Eglise : "Nous sommes des survivants" », RTBF,‎ (lire en ligne, consulté le )
  27. « Seksueel misbruik in eliteschool in Etterbeek: 'Wij voelen ons beschaamd en verdrietig' », Bruzz.be,‎ (lire en ligne, consulté le )
  28. loa, « Klachten misbruik Versteylen niet naar parket », De Standaard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. Luc Versteylen accusé d'abus sexuel s'explique
  30. Plainte pour abus sexuel contre le jésuite Luc Versteylen
  31. (es) Pedro Miguel Lamet, « José Luis Martín Vigil, de novelista para adolescentes a « cura maldito » » [« José Luis Martín Vigil, de romancier pour adolescents à "prêtre maudit" »], sur El Mundo, (consulté le )
  32. « Pédocriminalité en Espagne: ces prêtres superstars qui sont peinards aux cieux », sur Libération, (consulté le ).
  33. « Le jésuite Dominique Peccoud a été condamné pour abus sexuels sur mineurs », sur La Croix, (consulté le )
  34. « Atteintes sexuelles sur mineurs : l'ancien directeur de l'école d'ingénieurs de Purpan condamné », sur Actu Toulouse, (consulté le )
  35. « Des soupçons de pédophilie ressurgissent au lycée Franklin », sur LEFIGARO (consulté le )
  36. « Pédophilie dans un établissement jésuite parisien : une victime dénonce », sur Franceinfo, (consulté le )
  37. « Abus sexuels dans l’Église : les jésuites sanctionnent le prêtre et artiste slovène Marko Ivan Rupnik », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  38. Héloïse de Neuville, « Agressions sexuelles dans l’Église : des sanctions légères pour le jésuite artiste Marko Rupnik », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  39. « Marko Rupnik renvoyé de la Compagnie de Jésus », Cath.ch,‎ (lire en ligne, consulté le )
  40. « En cas de situation d’abus sur les personnes » (consulté le )
  41. Compagnie de Jésus - Province de France, « Face aux situations d'abus sexuels - Prévention et actions. » [PDF], sur www.jesuites.com, (consulté le )
  42. « Site de la CIASE (Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Eglise) » (consulté le )
  43. « CORREF » (consulté le )
  44. « Commission Reconnaissance et Réparation » (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Marc Turine, Révérends pères, Esperluète éditions, .
  • Ulrich L. Lehner (trad. Une chasteté de façade – crimes sexuels dans la Compagnie de Jésus aux 17e et 18e siècles), Inszenierte Keuschheit– Sexualdelikte in der Gesellschaft Jesu im 17. und 18. Jahrhundert, Walter de Gruyter, (ISBN 978-3-111-31114-2)