Boubers-sur-Canche

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Boubers-sur-Canche
Boubers-sur-Canche
L'église Saint-Léger et le monument aux morts.
Blason de Boubers-sur-Canche
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes du Ternois
Maire
Mandat
Jean-Marie Tinchon
2020-2026
Code postal 62270
Code commune 62158
Démographie
Population
municipale
575 hab. (2021 en diminution de 3,52 % par rapport à 2015)
Densité 62 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 17′ 28″ nord, 2° 14′ 16″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 142 m
Superficie 9,23 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
Législatives Première circonscription
Localisation
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Boubers-sur-Canche
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Boubers-sur-Canche
Liens
Site web bouberssurcanche-villagefleuri.com

Boubers-sur-Canche est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Géographie

Boubers sur Canche, traversé par la Canche (fleuve côtier, faisant l'objet d'un SAGE (SAGE de la Canche) et dont l'estuaire est inclus dans un projet de zone marine protégée[réf. nécessaire]), est situé dans le département du Pas-de-Calais.

Boubers-sur-Canche est un village agréable et il le prouve grâce à ses 4 fleurs du label Villes et Villages Fleuris de France[1].

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Boubers-sur-Canche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,7 %), prairies (18,9 %), forêts (15,6 %), zones urbanisées (5,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %)[7].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Budberz et Bobert en 1079, Botbercii en 1099, Buberch en 1129[9],[10].

Albert Dauzat et Ernest Nègre ont vu dans Boubers un nom de personne germanique en -bert fixé absolument. Albert Dauzat suggère *Bud- en tant qu'élément d'anthroponyme non attesté en l'état des sources. Ernest Nègre évite l'écueil d'un nom de personne non attesté en proposant Baldebertus, cependant il faut supposer préalablement que Balde- soit devenu Baude- réduit à Bod- postérieurement.

Ils rapprochent Boubers-sur-Canche de Boubers-lès-Hesmond (Pas-de-Calais, Budberz et Buberch 1079) dont les formes anciennes ne comportent pas non plus un élément Balde- devenu Baude-, mais le même élément Bud-. Ils pensent sans doute que les formes en -berz, -bert sont les formes primitives du toponyme, alors que celles en -berc(h) résultent soit de l'attraction des toponymes en -berg environnants (voir Humbert et Hesmond), soit que la consonne c (Botbercii, Buberch) note dans ce cas un t comme cela arrive souvent avec les graphies médiévales. Ils omettent le toponyme Mons-Boubert (Somme, Boberc en 1176, Bobers en 1187, Bouberc de 1209, Bouberch régulièrement de 1220 à 1616) qui partage vraisemblablement la même étymologie. Sa situation au sud de la Somme rend problématique l'attraction d'un autre toponyme en -berg pour expliquer les formes régulières en -berc(h), puisqu'il ne s'en trouve pas dans son environnement. Maurits Gysseling compare directement avec les noms de lieux du domaine germanophone Budberg[11].

L'élément -bers doit représenter directement le germanique berg « élévation, colline, mont », précédé d'un substantif ou d'un adjectif germanique non identifié. Le recours à l'appellatif berg se justifie aussi par la topographie : le dénivelé est de 90 m sur le territoire de la commune, de même pour Boubers-les-Hesmond avec 86 m et Mons-Boubert qui domine une profonde vallée correspondant à une cassure du plateau et dont Mons « mont(s) » anciennement associé à Boubert est la traduction romane de berg.

Histoire

Le titre de prince (érection en principauté) est donné à Madrid le par le roi d'Espagne (à l'époque la région appartenait à l'Espagne) à Eug̠ène de Berghes, (maison de Berghes-Saint-Winock), comte de Râches, seigneur de Boubers, membre du conseil de guerre du roi, maître de camp général des armées aux Pays-Bas, chevalier de la Toison d'Or, en sa faveur et pour ses descendants, « mâles et femelles », avec permission d'appliquer ce titre sur celle de ses terres qui lui plaira, pourvu qu'elle soit située sous domination d'Espagne (voir Râches pour plus de détails)[12].

La terre de Boubers relevant du château d'Hesdin, reste dans les mains de la famille de Berghes jusqu'en 1731 au moins[13].

Politique et administration

Boubers-sur-Canche dans son canton et dans l'arrondissement d'Arras.

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.

Elle fait partie depuis 1801 du canton d'Auxi-le-Château[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.

Intercommunalité

La commune faisait partie de la petite communauté de communes de la région de Frévent, créée fin 1998.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[15], le préfet du Pas-de-Calais a publié le 12 octobre 2015 un projet de schéma départemental de coopération intercommunale qui prévoyait diverses fusion d'intercommunalité[16].

À l'initiative des intercommunalités concernées[17], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le 26 février 2016 un amendement à ce projet, proposant la fusion de :
- la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[18] ;
- la communauté de communes de la Région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
- de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
- de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants

Le schéma, intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [19],[20] et la communauté de communes du Ternois, dont la commune est désormais membre, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [21].

Politique locale

À la suite de la diffusion d'un tract jugé diffamatoire, le tribunal administratif a annulé le second tour des élections municipales de 2014[22], des élections municipales complémentaires ont eu lieu le 14 septembre 2014[23].

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1799 1804 Le Comte du Saillant    
1804 1826 Julien Crevel    
1826 1831 Louis Cadet    
1831 1837 Charlemagne Millon    
1837 1851 Norbert Telliez    
1852 1853 Augustin Vasseur    
1853 1857 Auguste Guersant    
1857 1905 Jules Hoez    
1905 1906 Henri Hoez    
1906 1919 Louis Tahon    
1919 1920 Arthur Samier    
1920 1940 Jules Mallet    
1940 1945 Maurice Debret    
1945 1959 Jean-Baptiste Tilliette    
1959 1992 Victor Beaurain    
1993 1998 André Suret    
1999 2000 Jacqueline Brément    
mars 2001 2014 Roger Dheilly    
avril 2014 En cours
(au 2 février 2022)
Jean-Marie Tinchon   ouvrier qualifié[24],[25]
Réélu pour le mandat 2020-2026[26],[27]

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

En 2021, la commune comptait 575 habitants[Note 2], en diminution de 3,52 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
488527593602660667774895869
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
869813853838860845875826801
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
822824752659676693662643610
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
564547618649604606598596607
2018 2021 - - - - - - -
587575-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 290 hommes pour 297 femmes, soit un taux de 50,6 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,7 
6,2 
75-89 ans
8,8 
18,3 
60-74 ans
21,5 
19,7 
45-59 ans
21,2 
15,2 
30-44 ans
17,5 
18,6 
15-29 ans
13,5 
21,4 
0-14 ans
15,8 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Armes de Boubers-sur-Canche

Les armes de Boubers-sur-Canche blasonnent ainsi :
d’or au lion de gueules, armé et lampassé d’azur, accompagné de trois écussons aussi de gueules, un au canton dextre et senestre et un au canton dextre de la pointe.

Pour approfondir

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. Premier prix national 1959, 1960, 1962, 1963, 1964, Hors concours 1961 et 1965, Prix d'honneur 1966, 4 fleurs 1967-1986 et depuis 2006 ; source : Alain Pruvost, « Origine du nom de Boubers vers le VIe siècle », Boubers-sur-Canche, Histoire et vie des Boubersois au cours des siècles,‎ 2011, p.105-106.
  2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  9. Albert Dauzat et Charles Rostaing, DENLF, p. 100b
  10. Ernest Nègre, TGLF (lire en ligne) [1]
  11. Maurits Gysseling, Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), 1960, p. 201 (lire en ligne) [2].
  12. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 373, lire en ligne.
  13. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 404, lire en ligne.
  14. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  16. « Ternois : le redécoupage des intercommunalités est en marche ! : La commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) se réunissait hier après-midi à la préfecture pour continuer à dessiner les contours du futur nouveau découpage des com de com du Pas-de-Calais », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  17. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du nord,‎ (lire en ligne).
  18. Les populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
    Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnées que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
  19. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
  20. « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  21. « Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-069,‎ , p. 37-39 (lire en ligne).
  22. Alexis Degroote, « Boubers-sur-canche - Le tribunal administratif annule le second tour des municipales : il faudra revoter ! », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. Annie-Sophie Pujol, « Élections complémentaires à Boubers-sur-Canche : « On a compris le message du village » : Il n’a fallu qu’un tour, aux habitants de Boubers-sur-Canche, pour élire les six conseillers municipaux restants, ce dimanche lors des élections complémentaires. Deux listes s’opposaient, comme en mars lors des municipales. Aujourd’hui, elles assurent vouloir travailler ensemble. Apaisées sont les tensions, enfin », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. « Boubers-sur-Canche - Jean-Marie Tinchon élu maire au cours d’un conseil tendu », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  26. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
  27. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Boubers-sur-Canche (62158) », (consulté le ).
  32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).