Arreau
Arreau | |||||
Arreau : la place de la Mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Bagnères-de-Bigorre | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Aure Louron (siège) |
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Maire Mandat |
Philippe Carrère 2020-2026 |
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Code postal | 65240 | ||||
Code commune | 65031 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Aurois | ||||
Population municipale |
752 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 68 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 54′ 19″ nord, 0° 21′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 658 m Max. 1 756 m |
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Superficie | 11,07 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Neste, Aure et Louron | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | mairie-arreau.fr | ||||
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Arreau est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.
Géographie
Localisation
La commune d'Arreau se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 43 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, à 25 km de Bagnères-de-Bigorre[2], sous-préfecture, et à 22 km de Capvern[3], bureau centralisateur du canton de Neste, Aure et Louron dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie d'Arreau[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Pailhac (0,8 km), Jézeau (1,9 km), Cadéac (1,9 km), Barrancoueu (2,0 km), Lançon (2,3 km), Cazaux-Debat (2,8 km), Fréchet-Aure (3,0 km), Aspin-Aure (3,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Arreau fait partie du pays de la vallée d'Aure ou pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron (confluente à Arreau)[5].
Arreau est limitrophe de onze autres communes, dont Cadéac en deux endroits séparés par la commune de Barrancoueu, le plus occidental étant un quadripoint situé au Cap de Sarrat Termé.
Paysages et relief
-
Vue en été. -
Vue en automne.
Hydrographie
La commune est pour partie dans le bassin de l'Adour et pour partie dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par l'Adour, le Neste, la Neste du Louron, le Ruisseau de Lastie, le ruisseau d'Artigou, la Cuneille, la Hosse, le ruisseau d'aspin, le ruisseau de Barrancoueu, le ruisseau de la Garrade, le ruisseau de Meye Lègue, le ruisseau de Sarraoute le ruisseau de Soubirou et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 20 km de longueur totale[8],[Carte 1].
L'Adour, d'une longueur totale de 308,8 km, se forme dans la vallée de Campan en Haute-Bigorre de la réunion de trois torrents : l'Adour de Payolle, l'Adour de Gripp et l'Adour de Lesponne et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le golfe de Gascogne à Anglet, après avoir traversé 118 communes[9].
Le Neste, d'une longueur totale de 73,1 km, prend sa source dans la commune d'Aragnouet et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Montréjeau, après avoir traversé 34 communes[10].
La Neste du Louron, d'une longueur totale de 32 km, prend sa source dans la commune de Loudenvielle et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Neste à Arreau, après avoir traversé 10 communes[11].
Le Ruisseau de Lastie, d'une longueur totale de 12 km, prend sa source dans la commune de Bareilles et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans La Neste du Louron à Arreau, après avoir traversé 3 communes[12].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[14].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[16] complétée par des études régionales[17] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1943 à 2015 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[18]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −3,1 | −2,5 | −0,1 | 2 | 5,8 | 9,1 | 11,5 | 11,1 | 7,9 | 4,7 | 0,3 | −2,2 | 3,7 |
Température moyenne (°C) | 2 | 3,5 | 6,1 | 7,9 | 11,7 | 15 | 17,6 | 17,3 | 14,4 | 11 | 5,7 | 2,5 | 9,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 7 | 9,4 | 12,3 | 13,8 | 17,6 | 21 | 23,6 | 23,5 | 20,8 | 17,2 | 11 | 7,1 | 15,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−19 17.01.1985 |
−23 03.02.1956 |
−20 01.03.05 |
−8,2 02.04.1967 |
−5 01.05.1960 |
−2 01.06.06 |
1 25.07.1958 |
0 31.08.1993 |
−3 25.09.02 |
−7,5 30.10.1997 |
−15,8 30.11.1978 |
−20 12.12.1967 |
−23 1956 |
Record de chaleur (°C) date du record |
24 28.01.1966 |
27,5 28.02.1960 |
27 26.03.1955 |
29 30.04.05 |
36 05.05.1958 |
37 30.06.15 |
38,5 30.07.1983 |
38 25.08.00 |
35 10.09.11 |
30,5 04.10.04 |
25,2 08.11.15 |
22,5 10.12.1978 |
38,5 1983 |
Précipitations (mm) | 90 | 60,9 | 70,2 | 84,6 | 88,2 | 66,7 | 59,4 | 61,2 | 62,4 | 70,9 | 93,2 | 87,1 | 894,8 |
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19],[20]. Dans ce cadre, la commune fait partie[21]. Un espace protégé est présent sur la commune : l'« Adour et affluents », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 215,8 ha[22].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[24], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[25].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Six ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[26],
- « la Neste du Louron et ses affluents » (145 ha), couvrant 15 communes du département[27] ;
- la « montagne des Quatre Véziaux, Montarrouye et Gaoube » (3 754 ha), couvrant 8 communes du département[28] ;
- la « Neste moyenne et aval » (283 ha), couvrant 25 communes dont une dans la Haute-Garonne et 24 dans les Hautes-Pyrénées[29] ;
- « Payolle » (3 600 ha), couvrant 6 communes du département[30] ;
- les « vallons forestiers et milieux subalpins en rive droite du bas Louron » (6 635 ha), couvrant 17 communes dont deux dans la Haute-Garonne et 15 dans les Hautes-Pyrénées[31] ;
- le « versant est de la vallée de la Neste d'Aure, de l'Arbizon au col d'Aspin » (3 665 ha), couvrant 8 communes du département[32] ;
et quatre ZNIEFF de type 2[Note 6],[26],
- le « bassin du Haut Adour » (27 303 ha), couvrant 18 communes du département[33] ;
- les « Garonne amont, Pique et Neste » (1 788 ha), couvrant 112 communes dont 42 dans la Haute-Garonne et 70 dans les Hautes-Pyrénées[34] ;
- la « Haute vallée d'Aure » (43 605 ha), couvrant 38 communes du département[35];
- la « vallée du Louron » (16 472 ha), couvrant 30 communes dont six dans la Haute-Garonne et 24 dans les Hautes-Pyrénées[36].
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Arreau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[37],[I 2],[38]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %), zones urbanisées (7,6 %), prairies (4,2 %)[39].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Voies de communication et transports
Cette commune est desservie par la route départementale D 929.
Toponymie
Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[40] rapportent les dénominations historiques du village :
Dénominations historiques :
- In loco de Aire, latin et gascon (1387, pouillé du Comminges) ;
- Arreau (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Nom occitan : Àrreu.
Étymologie : le toponyme Arreau pourrait être basé sur la racine basque harr- 'pierre'[41],[40]. Marie-Thérèse Morlet propose pour la forme Arreau un toponyme avec le sens de « jardin entourant la maison ».
Antiquité : l'origine du nom Arreau viendrait des Arvaques, tribu celtibère.
Histoire
Arreau est l'ancienne capitale des Quatre-Vallées.
Elle se situe sur un itinéraire secondaire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle : le chemin de la vallée d'Aure.
Le premier train arrive en gare d'Arreau le 1er août 1897[42], jour de la mise en service de la ligne de Lannemezan à Arreau, embranchement électrifié à voie unique de la ligne de Toulouse à Bayonne, par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du canal latéral à la Garonne. Le trafic voyageurs est fermé sur toute la ligne en 1969[43], puis la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) ferme à tout trafic la section de la gare de Sarrancolin à celle d'Arreau[42]. L'ancien bâtiment voyageurs est désaffecté puis racheté par la mairie qui le revend à une entreprise qui y installe ses bureaux[43]. La ligne est déferrée depuis l'ancien bâtiment voyageurs jusqu'aux abords du village.
La commune est médiatisée en 1953 en raison d'un meurtre sordide qui y est commis le 26 février : un couple d'amants diaboliques, sur fond d'alcool et d'argent ont tué leur pensionnaire et l'ont découpé (faisant notamment bouillir sa tête et les pieds dans leur lessiveuse) pour récupérer le capital du vieillard. Ils sont condamnés aux travaux forcés à perpétuité en décembre 1954[44],[45].
Par le décret du , une partie de territoire de la commune de Campan est rattachée à la commune d'Arreau[46].
Politique et administration
Intercommunalité
Arreau est le siège de la communauté de communes Aure Louron, créée au 1er janvier 2017, qui réunit 47 communes.
Liste des maires
Jumelages
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[48].
En 2021, la commune comptait 752 habitants[Note 8], en évolution de −3,22 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Arreau et le cyclisme
La ville a vu passer de nombreuses épreuves de cyclisme amateur ou professionnel, en particulier le Tour de France. La 17e étape du Tour de France 2014 qui s'est déroulée le mercredi entre Saint-Gaudens et Saint-Lary-Soulan-Pla d'Adet a été remportée par le coureur polonais Rafał Majka.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 350 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 702 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 530 €[I 5] (20 420 € dans le département[I 6]).
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 8,5 % | 7,5 % | 8 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 471 personnes, parmi lesquelles on compte 81,3 % d'actifs (73,3 % ayant un emploi et 8 % de chômeurs) et 18,7 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 10]. Elle compte 568 emplois en 2018, contre 587 en 2013 et 526 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 351, soit un indicateur de concentration d'emploi de 162 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,8 %[I 11].
Sur ces 351 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 183 travaillent dans la commune, soit 52 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 71,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,3 % les transports en commun, 16,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
- Le château des Nestes (ou château Camou), XVIIe et XIXe siècles, ayant accueilli une commanderie, abrite en 2010 l'office du tourisme et le musée des Cagots. Il est inscrit aux monuments historiques depuis 1981[51],[52].
- Le château de Ségure, XIVe au XVIIIe siècle[53] ;
- La maison des Lys, maison gothique des XVIe et XVIIe siècles, doit son nom aux multiples fleurs de lys de bois parant sa façade[54],[55] est partiellement classée monument historique depuis 1912 ;
- La maison de saint Exupère, XVIe siècle, partiellement inscrite depuis 1928[56],[57] ;
- Halle-mairie récente[58] ;
- Les maisons Artigue[59], Cazala[60], Ducuing-Forgue[61], Féraud[62], Laguens[63], Latour[64], Mouré[65], Pic Molié[66] et de nombreuses autres maisons et fermes du XVIe au XXe siècle[67] ;
- Le pont[68] de la D 918, datant de 1861 ;
- La gare Arreau-Cadéac[69], datant de 1897.
-
Le château des Nestes.
Façade est. -
Le château des Nestes.
Façade ouest. -
Le château de Ségure.
Vue nord. -
Le château de Ségure.
Vue sud. -
La maison des Lys. -
La mairie-halle.
Patrimoine religieux
- Église (ou chapelle) Saint-Exupère, XVIe siècle, classée depuis 1952[70],[71] ;
- Église Notre-Dame, XVIe et XVIIIe siècles, inscrite depuis 1928[72],[73], richement décorée. Elle abrite une pietà datant du XVIe siècle et un monumental retable du XVIIe siècle ;
- Chapelle Saint-Michel de Garian, XIIe et XIXe siècles[74] ;
- Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Rencontre, chapelle des pèlerins reconstruite au XIXe siècle[75] ;
- Chapelle Saint-Laurent, ruinée avant la Révolution, matérialisée, en 1866, par une croix de fonte ;
- Chapelle Saint-Jacques, disparue à la Révolution.
.
-
L'église Saint-Exupère. -
La nef de l'église Saint-Exupère. -
Notre-Dame-de-l'Assomption. -
L'autel et le retable de l'église Notre-Dame. -
La chapelle Notre-Dame-du-Bon-Rencontre. -
La chapelle Notre-Dame du Bon-Rencontre. -
La chapelle Saint-Michel-de-Garian. -
La croix de la chapelle Saint-Laurent. -
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
- Saint Exupère, évêque de Toulouse, né à Arreau à la fin du IVe siècle.
- Jean Bertrand Féraud (1759 - 1795), député de la Convention, est né à Arreau.
- Comte Jean-Louis-Hector Galiay de Ségure[76], mousquetaire du roi Louis XV à la vie mouvementée.
Héraldique
Blasonnement :
D'or à cinq rustres de sable accolées, 3 en chef et 2 en pointe.
Commentaires : Note : Arreau a eu pour devise, à une époque reculée : Melior vigilantia somno (« La veille est préférable au sommeil »)[77].
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Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des communes des Hautes-Pyrénées
- Col d'Aspin
- Lac de Barroude
- Col de Peyresourde
- Chemin de la vallée d'Aure
- Pays d'Aure
Liens externes
- Arreau sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Page d'actualité sur Arreau (Scoop.it)
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[15].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- « Carte hydrographique d'Arreau » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Références
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune d'Arreau » (consulté le ).
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Arreau » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Arreau » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Arreau » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
- Stephan Georg, « Distance entre Arreau et Tarbes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Arreau et Bagnères-de-Bigorre », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Arreau et Capvern », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Arreau », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 281-282.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche communale d'Arreau », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « l'Adour »
- Sandre, « le Neste »
- Sandre, « la Neste du Louron »
- Sandre, « le Ruisseau de Lastie »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Fiche du Poste 65031001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Parc national des Pyrénées - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
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