3e division de cavalerie (France)

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3e division de cavalerie
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division de cavalerie
Rôle Cavalerie
Garnison Compiègne
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille de Charleroi
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille de l'Ourcq)
1914 - 1re Bataille de Picardie
1914 - 1re Bataille d'Artois
1914 - 1re Bataille des Flandres
1918 - 3e Bataille des Flandres
1918 - 3e Bataille de l'Aisne
1918 - quatrième bataille de Champagne

La 3e division de cavalerie est une division de cavalerie de l'Armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

Les chefs de corps[modifier | modifier le code]

La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

  • 4e Brigade de Cuirassiers - Douai. Cette brigade est dissoute en juin 1916[2]
4e Régiment de Cuirassiers - Cambrai
9e Régiment de Cuirassiers - Douai
6e Régiment de Chasseurs à Cheval - Évreux
5e Régiment de Dragons - Compiègne
21e Régiment de Dragons - Saint-Omer
19e Régiment de Chasseurs à Cheval - La Fère
  • 3e Brigade de Cavalerie Légère - Meaux
3e Régiment de Hussards - Senlis
8e Régiment de Hussards - Meaux
  • 10e Brigade de Dragons - Limoges, à partir de [3].
15e Régiment de Dragons - Libourne
20e Régiment de Dragons - Limoges
  • Éléments organiques divisionnaires
3e Groupe Cycliste du 18e Bataillon de Chasseurs à Pied
4e Groupe à Cheval du 42e Régiment d'Artillerie de Campagne
Sapeurs Cyclistes du 3e Régiment du Génie
Groupe d'automitrailleuses et autocanons : 2e, 3e et 12e  GAMAC

Historique[modifier | modifier le code]

1914[modifier | modifier le code]

1915[modifier | modifier le code]

1916[modifier | modifier le code]

  • -  : retrait du front, mouvement vers la région de Poix, puis vers celle de Marseille-en-Beauvaisis ; repos (éléments en secteur vers Armancourt et Andechy, à partir du ).
  • -  : occupation d'un secteur vers Andechy et Armancourt (par alternance avec la 1re DC).
  • -  : retrait du front ; mouvement vers le camp de Crèvecœur ; repos et instruction. À partir du , mouvement vers la région d'Aumale ; repos.
  • - 1er octobre : mouvement vers Corbie. Tenue prête à intervenir en vue de la poursuite dans la bataille de la Somme ; non engagée (éléments à pied en secteur vers Biaches du au , puis du au ).
  • 1er octobre -  : mouvement vers Ailly-sur-Noye ; repos (éléments à pied en secteur vers Biaches, du au ).
  • -  : mouvement vers la région de Compiègne et à partir du occupation (par alternance avec la 1re DC) d'un secteur entre Tracy-le-Mont et l'Oise, étendu à droite, le jusque vers la ferme Quennevières.

1917[modifier | modifier le code]

  • -  : retrait du front ; repos et instruction vers L'Isle-Adam, puis à partir du au camp de Crèvecœur.
  • 17 -  : mouvement vers le front. À partir du , poursuite des troupes allemandes à la suite de leur repli. Prise de Noyon et de Chauny.
  • -  : retrait du front, mouvement vers Villers-Cotterêts ; repos et instruction.
  • 15 -  : mouvement vers la région Chéry-Chartreuve. Tenue prête à intervenir, en vue de la poursuite dans la bataille du Chemin des Dames ; non engagée.
  • 18 -  : mouvement vers l'ouest de Château-Thierry.
  • -  : mouvement vers la région de Villers-Cotterêts, puis à partir du occupation d'un secteur entre l'Oise et Barisis-aux-Bois (du au , éléments engagés vers Laffaux). Au repos du au , puis occupation (avec des éléments de la 5e DC) d'un nouveau secteur entre Fresnes et Barisis-aux-Bois.
  • -  : retrait du front ; mouvement vers la région de Pontoise, puis à partir du vers celle de Chantilly ; repos.
  • -  : mouvement vers Noyon et occupation (avec des éléments des 1re et 5e DC) d'un secteur entre Quincy-Basse et Fresnes.
  • -  : retrait du front ; mouvement vers Pontoise ; repos.

1918[modifier | modifier le code]

Rattachement[modifier | modifier le code]

L'entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

En 1925, la division a son état-major à Lunéville et est constituée comme suit[1] :


La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

La division, rebaptisée 3e division légère de cavalerie (3e DLC), participe à la bataille de France qui commence le . Elle est chargée de pénétrer dans le Grand-duché de Luxembourg en cas d'invasion allemande. Elle progresse de 15 kilomètres dans le territoire du Grand-duché avant de se heurter aux divisions allemandes et de se replier derrière la ligne Maginot.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Les divisions, groupements et brigades de cavalerie », Revue de cavalerie,‎ (lire en ligne)
  2. À partir de cette date, les 4e et 9e régiment de cuirassiers deviennent le 4e et le 9e régiment de cuirassiers à pied. Le 4e est affecté à la 1re DC, le 9e reste à la 3e DC.
  3. En provenance de la 10e Division de Cavalerie qui vient d'être dissoute.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]