Prix Montyon
Le prix Montyon est un ensemble de prix créés à l'initiative de Jean-Baptiste Auget de Montyon et décernés par l'Académie française et par l'Académie des sciences.
Histoire
Jean-Baptiste de Montyon avait fondé trois prix, tous trois appelés prix Montyon. Les deux premiers sont décernés par l'Académie française : le premier sous la dénomination de prix de vertu, était remis à des personnes méritantes, le second, prix pour l'ouvrage littéraire le plus utile aux mœurs, fut remis pour la première fois en 1782. Le troisième est un prix scientifique remis par l'Académie des sciences.
Le prix de Vertu a été maintes fois mentionné par Balzac dans ses romans et vivement critiqué par divers auteurs tels que Remy de Gourmont ou Charles Baudelaire en raison de l'aspect ostentatoire de la charité qu'il récompense. Baudelaire a également désapprouvé les prix attribués à ceux qui font une littérature à base de bons sentiments. Il est également critiqué par Octave Mirbeau[1].
En 1976, le nouveau prix Montyon de littérature et de philosophie est constitué par regroupement des prix et des fondations Montyon, Louis Boudenoot, Capuran, Constant Dauguet, Dodo, Juteau-Duvigneaux, Fabien, Furtado, Marcellin Guérin, Halphen, de Jouy, Lafontaine, Louis P. Miller, Nicolas Missarel, Hélène Porgès, Saint-Cricq, Sobrier-Arnould, Paul Teissoniere et Maurice Trubert. Comme auparavant, il est destiné « aux auteurs français d’ouvrages les plus utiles aux mœurs, et recommandables par un caractère d’élévation et d’utilité morale »
Lauréats du prix de vertu
- - Françoise Legros, pour son rôle dans la libération de Latude
- - Jean Guénisset, le modèle des bons serviteurs
- - Pierre-Alexandre Philipault, (Rennes)
- - Antoinette Louis, l'apprentie reconnaissante
- - Dacheux, grand dévouement, (Dieppe)
- - Roch Martin
- - Mademoiselle Détrimont
- - Joseph Taine, le bon gendarme
- - Louise Scheppler, la servante du pasteur Oberlin, la véritable fondatrice des salles d'asile en France
- - Reine Baubis, veuve Bordier, la mère adoptive
- - Les époux Bachelard
- - Philippe Barré, distingué pour ses multiples sauvetages[2]
- - Henriette Carden
- - Louise Nallard
- - Marguerite Favret, veuve Meyer
- - Eustache, dit Belin, nègre de Saint-Domingue
- - Julie Bagot (Saint-Brieuc)
- - Pierre-Thomas-Laurent Paillette, limonadier à La Villette (Saint-Denis)
- - La veuve Vignon
- - Suzanne Guiraud, l'ange des prisons
- - Mademoiselle Berteau
- 1834 - Louis Pierre Jacques dit Cator Delpierre
- - Narcisse Daroux, le grenadier de la vieille garde
- - Sauquet-Javelot, le bon jardinier (1763-1838) (Niort)
- - Les trois frères Conté
- - Joseph-Nicolas Plège (1808-1848), le funambule bienfaisant
- - Laurent Queter, (Douai)
- - Louis-René Ménard, (Rennes)
- - Jeanne Parrelle, dévouement filial
- - Anne Langlade, dite Agnoutine
- - François Burgot, le militaire en retraite
- - L'adjudant Martinel
- - Le mousse Perret
- - Pierre Guillot
- - Alexandre Martin
- - La famille Grosso, (près de Dieppe)
- - François Poyer, (Douai)
- - Joseph Ignace, dit Naxi
- - Françoise Olivier, la bonne fileuse
- - Matthieu, dit Boisdoux, le batelier de Montereau
- - Madeleine Fort, sœur de la charité
- - Jacques Sorbier, le garçon limonadier
- - Gabriel Bininger, officier de cavalerie
- - Jeanne Jugan, fondatrice des Petites Sœurs des pauvres
- - Frédéric Sion, sauveteur dunkerquois]
- - Joseph Looten, Eclusier plus de 100 personnes sauvées
- - Paul Dunez, esclave guyanais
- 1855- Germain Marie-Anne Joséphine
- - John Bost, pasteur protestant, fondateur des asiles de La Force
- - Euphrasie Coursault, lingère à Ligueil (Indre-et-Loire)
- - Pierre Guary, facteur rural à Martel (Lot)
- 1878 - Abbé Louis Roussel, directeur de l'Orphelinat d'Auteuil[3].
- 1884 - Charles Pierre Lavie[4] Pilote et sauveteur dunkerquois
- - Jean-Baptiste Jupille, jeune berger atteint de la rage
- - Jean Delannoy, pilote et sauveteur de Calais
- 1889 - Pierre Éliopole Crouzillat (1835-1910), 1er Sauveteur de France, Décoré de la Légion d'honneur en 1882, patron du canot de sauvetage des Sables-d'Olonne (Vendée), 41 années de sauvetage, 60 interventions, 208 personnes secourues
- - Esprit Le Mat, sauveteur en mer
- - Paulin Enfert, fondateur des « Œuvres de La Mie de pain »
- - Abbé Jean Lanusse, aumônier militaire
- - Charles Gossin, patron du canot de sauvetage en mer de Dunkerque 114 personnes sauvées
- - Adélaïde Obéline TORDEUX assistante de vie de Philomène Malesset, organiste aveugle à Brienon-sur-Armançon (Yonne)
- 1901 - Anna Delouf, pour avoir élevé ses 11 frères et sœurs après le décès de sa mère
- 1904 - Irma Mousselet
- - Barbe Schnée
- - Catherine Pelletier, couturière à Cuiseaux (Saône et Loire)
- - Paulin Enfert, fondateur des « Œuvres de La Mie de pain »
- - Jeanne Redon jeune pêcheuse bretonne
- 1930- Ange Le Pape
- - Armand Megglé
- - Dame Mentaz-Berton (Angèle)
- - Emma Soussial
- - Jeunesse ouvrière chrétienne pour le service jociste d'aide aux jeunes chômeurs
Lauréats du prix littéraire
- - Ferdinand Denis, Le Brahme voyageur ou la sagesse populaire de toutes les Nations
- - Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique
- 1841 - Louis Reybaud, Études sur les réformateurs ou socialistes modernes: Saint-Simon, Charles Fourier, Robert Owen
- - Charles-Auguste Salmon, Conférences sur les Devoirs des Hommes
- - Louis-Marie de Cormenin, Entretiens de village
- - Numa Denis Fustel de Coulanges, La Cité antique
- - Joseph-Émile Belot, Histoire des chevaliers romains[5]
- 1869 - Henriette Guizot de Witt, Scènes d'histoire de familles[6]
- - P. J. Stahl, Morale familière[7]
- - S. Hüel, Les maternelles[7]
- - A. Delpit, L’invasion[8]
- - Zénaïde Fleuriot, Aigles et Colombes[9].
- - Théodore Froment, Rêves et Devoirs[10]
- - P. J. Stahl, Histoire d’un âne et de deux jeunes filles[11].
- - Mary Mapes Dodge, Les Patins d'argent[12]
- - P. J. Stahl / Marko Vovtchok, Maroussia[13]
- - Louis-Honoré Fréchette, Les Fleurs boréales
- - Albert Duruy, L'Instruction publique et la Révolution
- - Raoul Frary, Le Péril national
- - Anatole France, Le Crime de Sylvestre Bonnard
- - Louis-Marie La Fontaine, pseudonyme d'Henri Thomas, sociétaire de la Comédie-Française, Petites Misères
- - Auguste Dorchain, La Jeunesse pensive
- - Auguste Vitu, La Maison de Molière
- - Daniel Lesueur, pseudonyme de Jeanne Loiseau, pour son premier recueil de poésies Fleurs d'avril (publié sous le nom de Jeanne Loiseau, édit. Alphonse Lemerre) et pour son premier roman Le Mariage de Gabrielle (édit. Calmann-Levy)
- - Xavier Mossmann, Vie de F. Engel-Dollfus
- - Claire Julie de Nanteuil, Capitaine[14].
- - Albert Lecoy de La Marche, Les sceaux
- 1889 - Henriette Guizot de Witt, Les Femmes dans l'histoire[6]
- - Jean de La Brète, Mon oncle et mon curé [15] ; Claire Julie de Nanteuil, L’épave mystérieuse[14].
- 1892 - Henriette Guizot de Witt, La Charité en France[6]
- - Pierre de Nolhac, La reine Marie-Antoinette
- - Hector Malot, En famille
- - Jean de La Brète, Un vaincu [16]
- - Elphège Vacandard, Vie de Saint Bernard, abbé de Clairvaux [17]
- - André Lichtenberger, Mon Petit Trott[18]
- - Pierre de Coulevain, pseudonyme de Jeanne Philomène Laperche, Noblesse américaine
- - Jean Fernand-Lafargue, Les Ouailles du Curé Fargeas
- - Pierre de Coulevain, pseudonyme de Jeanne Philomène Laperche, Eve victorieuse
- - Émile Reinaud, Charles Jalabert : l’homme, l’artiste – D’après sa correspondance[19]
- - André Vernières, pseudonyme de Lucien de Vissec, Camille Frison, ouvrière de la couture
- - Ferdinand Bac
- - Paul de Garros, La Plus Heureuse
- - Henri Chervet, Escarmouches pour la tradition (à titre posthume)
- - J. Delorme Jules-Simon, petite-fille de l'académicien Jules Simon, Âme de guerre, âme d'amour
- 7 novembre 2018 1919 Arnould Galopin "Sur le Front de mer"
- - Henry de Montherlant, La Relève du matin
- - Georges Gaudy, L'Agonie du Mont Renaud
- 1923 - Paul Caujole, Les tribulations d’une ambulance française en Perse
- - Marguerite Teilhard-Chambon, La Loi du faible
- -
- Paul de Garros et Henri de Montfort, Douloureuses fiançailles
- Isabelle de Pindray d'Ambelle. Monsieur de Puyloubard
- - Albert Gervais (médecin), Une fille de H'an
- - Henri Ardel, Cœur de sceptique
- - Roger Labric, On se bat dans l'air
- - Jacques Yvel, Cadet Roussel
- - Antoine Bernard, Histoire de la survivance acadienne
- - Jean Gaument (posthume) et Camille Cé, Plus loin que l'Amour. Vincent Vaillant
- - Jean Drouillet, Histoire de Saint-Benin-d'Azy
- - Jean Boyer, Le "romantisme" de Beethoven
- - Paul Voivenel, Avec la 67e Division de réserve
- - Augustin le Maresquier, Histoire de Tourlaville
- - Marie-Paule Salonne, Fends la bise[20]
- - Germaine Mornand, La Vie et la mort de Daisy Georges-Martin[21]
- - Amand Bellenger, La Providence d’Alençon
- - André Giroux, Au-delà des visages
- -
- Myonne, Menou et François[22]
- René La Bruyère pour Sourdis
- - Roger Bulliard, Inuk au dos de la terre
- - Berthe Bernage, Le Roman d’Élisabeth[23]
- - Catherine Coche de La Ferté, Âmes pacifiées[24]
- - Michel de Saint Pierre, Bernadette et Lourdes
- - Jany Saint-Marcoux, Ælis et la Cabre d'or
- - Jean-Marc Montguerre, François-Xavier au Quartier latin
- - Paule Cassius de Linval, Mon pays à travers les légendes[25]
- - Charles Molette, L’Association catholique de la jeunesse française
- - Antoine de La Garanderie, La Valeur de l'ennui
- - Gaston Bouthoul, L'Infanticide différé
- - Bertrand de Margerie, Le Christ pour le monde, 800 F.
- - Adalbert Hamman, La Vie quotidienne des premiers chrétiens
- - Odette Jahan, De l'amour à l'amour
- - Leuret-Dupanloup, Le Cœur de saint Vincent de Paul
- - Prosper Olmière, Galamus. Le roman d'un ermite
- - Olivier Clément, Questions sur l'homme
- - L'abbé Combaluzier, Dieu demain[26]
- - Jacques Duquesne, Les 13–16 ans
- - Jean Brun, La Nudité humaine
- - Anne-Marie Goulinat, Jean-Gabriel Goulinat, sa vie, sa carrière
- - Jean Portail, Savoir mourir
- - René Nelli, La Philosophie du Catharisme
- - Ginette Raimbault, L'Entretien avec l'enfant
- - Béatrice Didier, Un dialogue à distance : Gide et du Bos
- - Ilse Barande, Histoire de la psychanalyse en France
- - Édith Lesprit, L'Enfer d'où je viens : le Bangladesh
- - Emmanuela Kretzulesco, Les Jardins du songe? Poliphile et la Mystique de la Renaissance
- - Roger Bouyssou, La Singulière route de J.-K. Huysmans
- - A-M. Cocagnac, Aujourd'hui l'Inde spirituelle, 2000 F.
- - Aimé Becker, L'Appel des Béatitudes. À l'écoute de saint Augustin
- - Jean Lebeau, Salvator Mundi, l'exemple de Joseph dans le théâtre allemand au XVIe siècle
- - Georges Sonnier, Le Secret des sources
- - Jean-Marie Benjamin, L'Octobre romain de Jean-Paul II
- - René Laurentin, Vie authentique de Catherine Labouré, 3000 F.
- - Jean Delumeau, Histoire vécue du peuple chrétien
- - Michel Dupuy, Itinéraire spirituel de Jean-Jacques Olier
- - Yves Congar, Diversités et communion, 5000 F.
- - Bertrand de Margerie, Introduction à l'histoire de l'exégèse
- - Simone Pétrement, Le Dieu séparé, les origines du gnosticisme
- - Jean-Pierre Hiver-Bérenguier, Constance de Rabastens. Mystique de Dieu et de Gaston Fébus
- - Isabelle Bonnot, Hérétique ou saint ? Henry Arnauld, évêque janséniste
- - Gabrielle Chevassus, Mon Dieu vers qui je cours
- - Antonio Fonseca, La Rage de survivre
- - André David, Compte à rebours avec Dieu
- - Édouard Bled, J'avais un an en 1900
- - Alain Carpentier, Le Mal universitaire, diagnostic et traitement
- - Bernard Montagnes, Exégèse et obéissance, Correspondance Cormier-Lagrange
- - Élisabeth Behr-Sigel, Le Lieu du cœur
- - Pierre Lauzeral, Une Femme qui sut aimer, Thérèse d'Avila, Médaille de bronze.
- - Xavier Tilliette, Le Christ de la philosophie, 5000 F.
- - Alain de Libera, Albert le Grand et la Philosophie (Vrin)
- - Jean Onimus, Étrangeté de l'art
- - Lycée Bergson d'Angers, Regards sur Henri Bergson
- - Guillemette de Sairigné, Tous les dragons de notre vie
- - Geneviève Bollème, Parler d'écrire
- - François Saint-Pierre, France, sois ce que tu es (Pierre Téqui éditeur)
- - Dominique-Marie Dauzet, Petite vie de saint Norbert (Desclée de Brouwer)
- - Jean-Marie Moine, René Boudot, Le Feu sacré. Un ouvrier chrétien du Pays-Haut (Serpenoise)
- - Lambros Couloubaritsis, Histoire de la philosophie ancienne et médiévale
- - Alexandre Jollien, Éloge de la faiblesse
- - Alberte van Herwynen, L'Arpenteur des Lumières
- - René Guitton, Si nous nous taisons… Le martyre des moines de Tibhirine
- - Michèle-Irène Brudny, Karl Popper, Un Philosophe heureux
- - Joël Bouessée, Du côté de chez Gabriel Marcel
- - Jacques Julliard, Le Choix de Pascal
- - Henri Hude, L'Éthique des décideurs
- - Renaud Girard, Pourquoi ils se battent. Voyage dans les guerres du Moyen-Orient
- - Marie-Frédérique Pellegrin, Le système de la loi de Nicolas Malebranche (Vrin)
- - Jean-François Mattéi, Le Regard vide (Flammarion)
- - Myriam Revault d'Allonnes, L'Homme compassionnel (Seuil)
- - William Marx, Vie du lettré (Minuit)
- - Stéphane Chauvier, Le Sens du possible (Vrin)
- - Bérénice Levet, Le Musée imaginaire d'Hannah Arendt (Stock), médaille d'argent.
- - Anca Vasiliu, Images de soi dans l’Antiquité tardive (Vrin)
- - Fabrice Wilhem, L’Envie. Une passion démocratique au XIXe siècle (PU Paris-Sorbonne), médaille d’argent
- - Nathalie Heinich, Le Paradigme de l’art contemporain. Structures d’une révolution artistique
- - Hervé Gaymard, bonheurs et grandeur. Ces journées où les Français ont été heureux
- - Denis Lacorne, les Frontières de la tolérance
- - Gilles Lipovetsky, Plaire et toucher. Essai sur la société de séduction
- - Olivia de Lamberterie, Avec toutes mes sympathies
Lauréats du prix scientifique
- - Jacques-Antoine Delpon (prix de géographie)
- - Jean-Victor Poncelet, prix de mécanique pour sa roue hydraulique à aubes courbes ; Auguste Creuzé de Lesser, prix de statistique.
- - Nicolas Deleau (médecine)
- - Pierre Joseph Pelletier et Joseph Bienaimé Caventou pour la découverte de la quinine.
- - Jean Civiale[27]
- - Jean-Léonard-Marie Poiseuille, Jean-Pierre Falret (prix de la statistique)
- - Marc-Antoine Puvis (prix de la statistique)
- - Jean-Léonard-Marie Poiseuille
- - Nicolas Deleau (médecine)
- - André-Michel Guerry (prix de la statistique)
- - Jean-Nicolas Gannal
- - Jean-Léonard-Marie Poiseuille
- -François-Victor Mérat de Vaumartoise et Jacques de Lens (médecine)
- - Prix relatif au moyen de rendre un art ou un métier moins insalubre : Joseph Degousée, Louis-Georges Mulot, Francisco Amorós ; médaille d'encouragement : Jean-Nicolas Gannal
- - Jean-Nicolas Gannal
- - Louis Tanquerel des Planches
- - Jean-Léonard-Marie Poiseuille
- - Edme Jean Leclaire pour un procédé de peinture à base de blanc de zinc
- - Horace Émile Say (prix de la statistique)
- - Moritz Schiff
- - Émile Vallin, médecin de santé publique
- - Frédéric Le Play (prix de la statistique)
- - Anton Schrötter von Kristelli pour la préparation du phosphore rouge
- 1859 - Louis Guigardet pour la mise au point d'une lampe sous-marine fonctionnant au gaz[28]
- 1860 - Louis Guigardet pour la mise au point d'une lampe sous-marine fonctionnant au gaz[28]
- - André-Michel Guerry (prix de la statistique)
- - Friedrich Albert von Zenker
- - Samuel Chantran pour ses observations sur l'histoire naturelle des écrevisses, et A. Gris pour son Mémoire sur la moelle des plantes ligneuses (prix de physiologie expérimentale); Goldenberg, pour les moyens de salubrité mis en pratique dans ses usines (prix des arts insalubres); Gréhant, pour ses recherches physiologiques et médicales sur la respiration de l'homme, et Blondlot, pour une série de Mémoires concernant des questions litigieuses de médecine, de chimie toxicologique et de physiologie (prix de médecine et chirurgie)[29].
- - Étienne Lancereaux et Pierre Lackerbauer pour leur "Atlas d'anatomie pathologique", et le Dr. Chassagny, pour son ouvrage "Méthode des tractions soutenues. Le forceps considéré comme agent de préhension et de traction, etc." (prix de médecine et chirurgie); M. E. Cadet pour son ouvrage "Le Mariage en France" (prix de statistique); J. Roulin pour ses études chimiques sur la végétation (prix de physiologie expérimentale); Théophile Guibal pour son système de ventilation appliqué à l'aérage des mines (prix des arts insalubres)[29].
- 1876 - Pierre Constant Budin pour sa thèse sur la tête du fœtus en obstétrique[30].
- - Eugène Turpin) pour sa découverte des couleurs inoffensives.
- - Étienne Lenoir pour ses travaux sur l’étamage des glaces[31] , [32]
- - Chrétien Édouard Caspari, prix Montyon (mécanique) pour ses études sur le mécanisme et la marche des chronomètres[33].
- - Maurice Krishaber (prix de médecine et chirurgie)[34].
- - Louis Landouzy et Jules Dejerine pour leur étude sur "la myopathie atrophique progressive", renommée aujourd'hui la dystrophie facio-scapulo-humérale; Victor Babeș pour le premier traité de bactériologie.
- - Paul Vieille en reconnaissance de ses travaux sur les ondes de choc et les phénomènes de détonation.
- - Augustus D. Waller et Léon Fredericq (prix de physiologie expérimentale)
- - Albert Lecoy de La Marche pour son livre Les Sceaux
- - Paul Tillaux
- - Alfred-Aimé Flamant pour l’ensemble de ses travaux de mécanique
- - Anatole-Félix Le Double
- - Claude Boucher
- - Paul Bodin, ingénieur des travaux publics, pour sa conception des « arcs équilibrés ».
- - Justin Jolly
- - Charles Nicolle (prix de médecine)
- - Émile Roubaud, G. Martin et A. Lebouf
- - Émile Jouguet pour ses travaux relatifs à la thermodynamique et à la mécanique chimique[35]
- - Auguste Pettit
- - Auguste Pettit et L. Martin
- - Henri Albert Herdner (prix de mécanique)
- - Émile Roubaud (prix de médecine)
- - Albert Henri Chippart (prix de mécanique)
- 19?? - Maurice Javillier (prix des arts insalubres)
- - Joseph Pelletier, pharmacien
- - Eugène Fournier,
- - Victor Babeș
- - Maurice Halbwachs, statistiques[36]
- - Jacques Delamain, avec Pourquoi les oiseaux chantent[37] : fondation de l'ornithologie amateur en France
- - Paul Le Rolland, physicien
- - Pierre Dupin (prix de mécanique), Stefan Nicolau (physiologie[38]), R. Gibrat (statistique[39])
- - Léon Delhoume, prix de Médecine et Chirurgie, pour son essai sur Dupuytren[40]
- - Frédéric Bremer (physiologie)
- - Pierre Chevenard (chimie)
- - Bernard Halpern (physiologie)
- - Jean Albert Grégoire (prix de mécanique)[41].
- - P. Germain, prix de mécanique
- - Kitty Ponse, physiologie
- - Maurice Marois[42], physiologie
- - Étienne Halphen[43], Eugène Morice, prix de statistique
- - Jacques Monod[44],[45], physiologie; Georges Darmois[46], prix de statistique
- - Henri Cabannes[47], physicien
- - Bernard Picinbono[48], prix de statistique
- - Jacques Caen (prix de biologie)
- - Jean Salençon (prix de mécanique[47])
- - Jean-Michel Bismut (prix de statistiques) ; Marc Jeannerod (biologie intégrative)
- - Pierre Tiollais (prix de biologie intégrative)
- - Marc Yor, (prix de statistiques[49])
- - Raymond Ardaillou (prix de biologie intégrative)
- - Patrick Huerre, mécanique ; Paul-Henri Romeo (prix de biologie intégrative)
- - Dominique Meyer[50], (prix de biologie intégrative)
- - Nicolas Bouleau[47] (prix de statistique), Jean Frêne (prix de mécanique)[51]
- - Gérard Ben Arous[47], prix de statistique
- - Suzanne Sara (prix de biologie intégrative) « pour ses explorations des mécanismes de la mémoire, aux niveaux intégratifs et cellulaires[52]. »
- - Rose Katz (prix de biologie intégrative) « pour ses travaux sur l’organisation des réseaux nerveux quiont fait notablement progresser nos connaissances de la moelle épinière[52]. »
- - Thierry Raclot (prix de biologie intégrative)
- - Carlo Petosa[52] (prix de biologie intégrative)
Lauréats des anciens prix avant la fusion de 1976
Prix Maurice Trubert
Le prix Maurice Trubert est un prix littéraire français biennal, fondé en 1921 par Maurice Trubert (1857-1922), secrétaire de consulat, peintre, poète et musicien, décerné par l'Académie française.
Le prix Maurice Trubert a été décerné jusqu'en 1982 puis regroupé, ainsi qu'une vingtaine d'autres prix, avec les prix et fondations Montyon. Il est attribué selon la définition originelle du prix Montyon « aux auteurs français d’ouvrages les plus utiles aux mœurs, et recommandables par un caractère d’élévation et d’utilité morales ».
Lauréats du prix Maurice Trubert
- - Lucien de Vissec. Les Filets bleus
- - Henri Gouhier.
- - Michel Davet. Le Prince qui m'aimait
- - Bertrand de Margerie. Sacrements et développement intégral
Notes et références
- Octave Mirbeau, Le Journal d'une femme de chambre, Gallimard, (ISBN 978-2-07-037536-3), p. 506. Annotation de Noël Arnaud.
- Cf. Joseph-Marie de Gérando et Benjamin-Jules-Paul Delessert, Les Bons Exemples: Nouvelle morale en action, Paris, Didier & Cie, , 440 p.
- « Un prix Monthyon - L'abbé Roussel », Le Figaro, no 214, (lire en ligne)
- « Les sauveteurs du dunkerquois », sur sauveteurdudunkerquois.fr (consulté le )
- « Émile Belot », sur Académie française (consulté le ).
- « Henriette de WITT-GUIZOT », sur Académie française
- « Pierre-Jules Stahl », sur Académie française.
- Site officiel de l'Académie française
- « Zénaïde Fleuriot », sur Académie française.
- D'après Francis Marcoin, « L'effet Montyon. », Romantisme, no 93. Arts et institutions, , p. 65-82 (DOI https://doi.org/10.3406/roman.1996.3127, www.persee.fr/doc/roman_0048-8593_1996_num_26_93_3127).
- Site officiel de l'Académie française
- Site officiel de l'Académie française
- Site officiel de l'Académie française
- « Claire Julie Pascalis de Nanteuil », sur Académie française.
- Site officiel de l'Académie française
- Site officiel de l'Académie française
- Site officiel de l'Académie française
- D'après la notice de l'Académie française
- Site officiel de l'Académie française
- « Marie-Paule Salonne », Académie française (consulté le ).
- « Germaine MORNAND | Académie française », sur www.academie-francaise.fr (consulté le )
- D'après la notice de l'Académie française
- Site officiel de l'Académie française
- Site officiel de l'Académie française
- D'après la notice de l'Académie française
- D’après « Les grands prix de l'Académie », Le Monde, no 27 novembre,
- D'après (de) N. Egli, « Der ‘Prix Montyon de physiologie expérimentale’ im 19 Jahrhundert », Juris (Zürcher Medizinhistorische Abhandlungen, Zürich, nouvelle série no 72, .
- D'après la brochure publicitaire de la lampe sous-marine inventée et construite par Louis Guigardet; deux exemplaires de cette brochure sont conservés à la bibliothèque-musée Inguimbertine (Carpentras), cote 26.753 (26)
- Polybiblion ; revue bibliographique universelle, volumes 9-10
- Françoise Huguet, Les professeurs de la faculté de médecine de Paris, dictionnaire biographique 1794-1939, INRP - CNRS, (ISBN 2-222-04527-4), p. 85.
- Revue de la Société d'Entraide des Membres de la Légion d'Honneur, N. 107, mai 1990, p. 16-18
- * «Biographie de Jean-Joseph Étienne Lenoir (1822-1900)», in:Revue de la Société d'Entraide des Membres de la Légion d'Honneur, Nr. 107, mai 1990, p. 16-18, Texte intégral
- Louis Figuier, L'Année scientifique et industrielle, Librairie de L. Hachette et Cie (Paris), 1878 sur Gallica
- Pierre Gauja, « Les fondations de l'Acadadémie des Sciences », (consulté le )
- D'après « Prix décernés », L'Enseignement Mathématique, 13e série, no 1, (lire en ligne), sur http://www.e-periodica.ch
- D'après Christian Topalov, « Maurice Halbwachs and Chicago Sociologists », Revue française de sociologie, Presses de Sciences Po, vol. 49, no 5, , p. 187-214 (ISBN 978-2-7080-1209-7, OCLC 5796301624, lire en ligne, consulté le )
- « Jacques DELAMAIN | Académie française », sur www.academie-francaise.fr (consulté le )
- D'après la notice de l'Académie de Roumanie
- D'après anonyme, « Prix décernés », L'Enseignement Mathématique, 34e série, no 1,
- P. Huard, « Publications du Docteur Léon Delhoume », sur Bibl. Univ. Paris V-Descartes
- [PDF]Journal du Valais et de Sion - 31 décembre 1947, sur le site doc.rero.ch, consulté le 10 novembre 2014
- Cf. Maurice Marois : De quel poids pèse l'aventure d'un passant ?
- Borel, Ém., « Prix Montyon », Comptes Rendus de l'Académie des Sciences, vol. 239, , p. 1736 (lire en ligne)
- D'après Notice sur The Catholic University of America
- Laccasagne, A., « Prix Montyon », Comptes Rendus de l'Académie des Sciences, vol. 241, , p. 1657 (lire en ligne)
- Maurain, Ch., « Prix Montyon », Comptes Rendus de l'Académie des Sciences, vol. 241, , p. 1657 (lire en ligne)
- D'après la notice de l'Académie des sciences
- D'après « Prix attribués des chercheurs ou enseignants-chercheurs d'Orsay -- Prix de l'Académie » [PDF]
- D'après la notice de l'« Marc Yor », sur Académie des sciences (consulté le )
- D'après Dominique MEYER
- « La vie des sciences », sur Gallica
- Cf. « Prix Montyon: biologie intégrative », sur Académie des sciences.
Voir aussi
Bibliographie
- Maurice Barrès, « Discours à la remise des prix de la vertu de l'Académie française », dans Le Temps, 22 novembre 1907, p. 1 (lire en ligne)
- Frédéric Lock, Justin Couly, Les Prix de Vertu, fondés par M. de Montyon : discours prononcés à l'Académie française, Garnier frères éditeurs, Paris, 1858, 1re partie, 1819-1838, (lire en ligne)
- Frédéric Lock, Justin Couly, Les Prix de Vertu, fondés par M. de Montyon : discours prononcés à l'Académie française, Garnier frères , Paris, 1858, 2e partie, 1839-1856, (lire en ligne)
- François Morvan, Le prix de vertu : Deux siècles d'éloges à l'Académie française (1822-2003), vol. 11, Paris, Klincksieck, coll. « Cadratin », , 296 p. (ISBN 9782252035887)