Chronologie du Front de libération du Québec

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Chronologie du Front de libération du Québec, de la fondation du FLQ au début des années 1960 à la parution des rapports des commissions d'enquêtes au début des années 1980.

Sommaire : 19621963196419651966196719681969197019711972197319741975197519761977197819791980198119821984

1962[modifier | modifier le code]

1963[modifier | modifier le code]

Février[modifier | modifier le code]

Mars[modifier | modifier le code]

Avril[modifier | modifier le code]

Mai[modifier | modifier le code]

  • Le , trois attentats à la bombe sont perpétrés. Une bombe explose à l'édifice des anciens combattants de la Légion royale canadienne à Saint-Jean-sur-Richelieu[9]. Une autre est trouvée et désamorcée au bureau central des postes à Montréal et une bombe, qui n'est pas amorcée, est déposée au siège social de l'entreprise d'exploitation minière Solbec Copper[9].
  • Le , la ville de Montréal offre 10 000 $ à quiconque fournira des renseignements menant à la capture de felquistes[11].
  • La Nuit du au , une charge de dynamite explose contre un mur de la caserne du régiment des BlackWatch à Montréal[12],[13].
  • Le , une bombe explose à l'Unité des services techniques de l'Aviation royale canadienne située à Mont-Royal[12].
  • Le , un engin explosif saute à proximité des réservoirs de la raffinerie Golden Eagle situés à Pointe-aux-Trembles[12].
  • La Nuit du au , le FLQ place dix bombes dans dix boîtes aux lettres résidentielles du quartier huppé de Westmount[11]. Chaque bombe est faite de quatre bâtons de dynamite. Cinq des dix bombes explosent vers 3h00[12]. Walter Leja, sergent-major de l'Armée canadienne perd un un bras en essayant de désamorcer un des engins explosifs[11],[14].
  • Le , le gouvernement du Québec offre 50 000 $ à quiconque sera en mesure de fournir des renseignements menant à la capture de membres du FLQ[11].
  • Le , jour de célébration du Victoria Day, 75 bâtons de dynamite explosent contre un mur de la salle d'armes du 1er bataillon des services techniques de l'Armée canadienne à Montréal (surnommé « opération Chénier » par le FLQ, en l'honneur de Jean-Olivier Chénier)[11].

Juin[modifier | modifier le code]

  • Le  :
    • Les huit principaux leader du FLQ se réunissent à l'appartement de Denis Lamoureux Page d'aide sur l'homonymie, le responsable de la propagande du FLQ, afin de discuter réorganisation et expansion[11]. On planifie la création d'un comité central et de diviser le mouvement en deux sections : une section politique, le FLQ, et une section militaire, l'Armée de libération du Québec (ALQ)[11]. Un participant à la réunion, Jean-Jacques Lanciault, travaille pour la police et touchera la prime de 60 000 $ de la ville de Montréal pour sa dénonciation.
    • Grâce aux informations de Jean-Jacques Lanciault, les forces policières arrêtent 23 militants et démantèlent ainsi le premier réseau du FLQ[15].
  • Le , 18 personnes associées au FLQ sont arrêtées[16].

Juillet-août[modifier | modifier le code]

  • Le , une bombe explose sous le pont ferroviaire du Canadien Pacifique (CP) près de Kahnawake[6].
  • Le , vol de 700 bâtons de dynamites au chantier de construction de l'autoroute 15, près de Saint-Sauveur[6].
  • Le , Jacques Lanctôt, Guy De Grasse et Richard Bros sont arrêtés pour avoir allumés des incendies sur les sites de deux casernes militaires de Montréal ainsi qu'à l'édifice de la Légion canadienne à Laval-Ouest et dans un abri des Chemins de fer nationaux à l'île Bigras[19].

Septembre-octobre-novembre[modifier | modifier le code]

  • Le , cinq membres de l'ALQ effectuent un vol à main armée dans une succursale de la Banque royale du Canada et partent avec 7 000 $. Deux personnes sont arrêtées : Jules Duchastel et Claude Soulières[20].
  • Le , l'ALQ opère un vol d'équipement de radiodiffusion à la station CHEF de Granby[22].

1964[modifier | modifier le code]

  • Le , des gardes militaires sont postés devant toutes les casernes de la région métropolitaine 24 h sur 24.
  • Le , c’est la caserne de Rouyn-Noranda qui reçoit la visite des felquistes. Ils s’emparent de quatre fusils-mitrailleurs et de cinq mitraillettes, un vol plus modeste[25]. Trois jeunes gens, sans liens avec l'ALQ sont rapidement appréhendés. Miche Dumont, 18 ans, écope de trois ans de prison et ses deux camarades, âgés de 17 ans, d'un sursis de sentence de deux ans.
  • Le , de h 46 à 11 h 15, l'ALQ vole des armes et de l'équipement à la caserne du 62e Régiment d'artillerie de campagne à Shawinigan pour une valeur d'environ 25 000 $ : 33 fusils-mitrailleurs FN 7,62, des pistolets, des balles en quantité, 12 émetteurs-récepteurs, une polycopieuse, des uniformes de combat et des casques bleus de l'ONU[25].
  • Le , des membres de l'ALQ cambriolent une caisse populaire Desjardins à Shawinigan et repartent avec 9 000 $[25].
  • Le , une bombe composer de 10 bâtons de dynamite, enveloppée dans l'Union Jack britannique, est désamorcée sur les plaines d'Abraham[26].
  • Le , un incendie criminel occasionne des dommages de 15 000 $ à l'arrière de la résidence du capitaine Henri Francoeur, assistant de l'inspecteur Russell Senécal de la Combined Antiterrorist Squad (CATS)[27].
  • Le , la police arrête et interroge Jacques Désormeaux, André Normand, Roger Normand, Jean Goulet, Jean Cloutier, Louis-Philippe Aubert et Bernard Mataigne.
  • Le , à la suite d'un hold-up à la mitraillette dans une succursale de la Banque nationale située à Mont-Rolland, la police capture Jean Lasalle, Jean Gagnon et René Dion de l'Armée de libération du Québec[28].
  • Le , un convoi des chemins de fer nationaux est immobilisé à Sainte-Madeleine, près de Saint-Hyacinthe car la voie ferrée a été dynamitée[29]. Le même jour, une bombe est déposée près du manège militaire de la rue Craig dans le Vieux-Montréal, malgré la surveillance des casernes par l'Armée[29].
  • Le , 38e anniversaire de la reine Élisabeth II, une bombe composée de 10 bâtons de dynamite est trouvée et désamorcée au monument de la reine Victoria situé sur le campus de l'université McGill[29].
  • Le week-end du et , les membres de la cellule responsable du dynamitage de la voie ferrée à Sainte-Madeleine sont arrêtés au lendemain d'un vol de 200 bâtons de dynamite sur un chantier de construction du métro[30].
  • En juin, fondation de l'Armée révolutionnaire du Québec (ARQ), par François Schirm, Pierre Tousignant et Gilles Turcot[31].
  • Le , Hubert Aquin annonce publiquement qu'il « déclare la guerre totale à tous les ennemis de l'indépendance du Québec », qu'il prend « le maquis » et se fait « commandant de l'Organisation spéciale » dans le but de joindre ses forces à celles du Front de libération du Québec[32]. Un mois plus tard, il est arrêté, à bord d'une voiture volée, en possession d'une arme à feu. Sur les conseils de son avocat, il plaide la folie passagère (lâcheté qu'il se reprochera plus tard) et est interné quatre mois dans un hôpital psychiatrique. (Le communiqué paraît entre autres dans Le Devoir le lendemain.)
  • Le , l'Armée révolutionnaire du Québec tente une réquisition d'armes à l'International Firearms, une armurerie située à Montréal[34]. À la suite d'un échange de coup de feu, un policier tua accidentellement Alfred Pinish, le commis du magasin d'armes, et une balle des membres de l'ARQ causa la mort du gérant Leslie McWilliams[35],[34]. Quatre des militants sont capturé[34].
  • Le , une bombe explose à la tour de transmission du poste de radio et de télévision CFCF[36].

1965[modifier | modifier le code]

1966[modifier | modifier le code]

  • Nuit du au , vol de cinq caisses de dynamite (50 livres) et des détonateurs à la carrière de Stukeley Sud près de Waterloo en Estrie[43].
  • Dans la Nuit du au , une vingtaine de carabines, des munitions et de l'équipement militaire (dont des uniformes) sont volés au Collège Mont-Saint-Louis à Montréal[44].
  • Le , un hold-up au cinéma Élysée rapporte près de 2 500 $[44].
  • Le , colis piégé à l'usine de chaussures Lagrenade, Montréal, durant une grève de la CSN[44]. Thérèse Morin, secrétaire, est mortellement blessée[44].
  • Le , une bombe explose à la Dominion Textile de Drummondville.
  • Le , une bombe explose au Centre Paul-Sauvé lors d'une assemblée du Parti libéral du Québec à laquelle participe le premier ministre du Québec Jean Lesage.
  • Le , Robert Lévesque et Réjean Briggs sont capturés[45].
  • Le , Jean Corbo décède lors de l'explosion de la bombe qu'il pose lui-même à l'usine de la Dominion Textile dans le quartier Saint-Henri de Montréal[46],[47].
  • Le , Gérard Laquerre, Rhéal Mathieu et Claude Simard sont capturés lors d'une tentative de braquage au cinéma Jean-Talon[48].
  • En août et septembre, le groupe Vallières-Gagnon est démantelé. Quelque 20 militants sont arrêtés.
  • Le , Pierre Vallières et Charles Gagnon font du piquetage devant le siège de l'Organisation des Nations unies (ONU) à New York. Ils sont arrêtés et emprisonnés. À la suite de leur emprisonnement, ils font une grève de la faim de 30 jours. Leur extradition n'a lieu qu'en .
  • En novembre, des citoyens forment le Comité d'aide au groupe Vallières-Gagnon.

1967[modifier | modifier le code]

  • Le , une boîte aux lettres explose devant les bureaux Montréalais de l'Anglo-American Trust[49].
  • Le , explosion dans une boîte aux lettres à Montréal[49].
  • Le , Pierre Vallières et Charles Gagnon entrent à la prison de Montréal.
  • Le , parution du dernier numéro de la La Cognée.
  • Le , deux bombes explosent au MacDonald High School de Sainte-Anne-de-Bellevue.
  • Le , Jean-Claude Dubreuil pose la première bombe de la cellule Dubreuil qui explose dans une usine de 7 Up, à Mont-Royal, durant une période de grève[50].
  • En novembre, parution du premier numéro de La Victoire qui prend la relève de La Cognée[51].
  • En décembre, une quarantaine de fusils de gros calibre, des revolvers, des munitions et des télescopes sont voler dans une armurerie du Cap-de-la-Madeleine[52].

1968[modifier | modifier le code]

  • Le , Jacques Désormeaux et Serge Savard sont arrêté par la police pour possession d'explosifs[53].
  • Le , Pierre Vallières est condamné à la prison à perpétuité pour homicide involontaire dans l'affaire Lagrenade.
  • Le , deux caisses de dynamite sont dérobées à la carrière Dominion Lime à Saint-Bruno-de-Montarville[54].
  • Le , une bombe explose dans une usine de 7 Up, à Mont-Royal[54]. Premier d'une série de plus de 30 attentats à la bombe qui seront attribués au réseau Geoffroy[54].
  • Le , une bombe explose au consulat des États-Unis à Montréal[54].
  • Le , le Comité d'aide au groupe Vallières-Gagnon organise le spectacle Chansons et poèmes de la résistance[55]. (D'autres spectacles semblables auront lieu par la suite.)
  • Le , 300 bâtons de dynamite, 50 cartouches de Pentomex et une centaine de détonateurs ont été dérobés à la carrière Lagacé à Laval[57].
  • Le , une bombe est déposée près de l'immeuble de la Chambre de commerce à Québec[57]
  • Le , une bombe est désamorcé à Montréal au siège du ministère du Travail, place d'Youville[57]
  • Le , une bombe explose au siège du Parti libéral du Québec et une autre au siège de l'Union nationale (UN)[57]
  • Le , une bombe saute près de l'usine de la compagnie Lord en grève[57]
  • Le , une bombe est déposée près du siège du Centre des dirigeants d'entreprises à Montréal[57].
  • Le , une bombe cause de lourds dégâts à un autobus au Terminus Voyageur, où un conflit de travail est en cours[57].
  • Le , la cellule Dubreuil fait exploser une bombe près de la résidence du directeur de l'usine Lord[59].
  • Le , une bombe est désamorcé près de la maison du président de la Canadian Structural Steel[59].
  • Le , le réseau Geoffroy frappe à Westmount chez le propriétaire de la Murray Hill et un administrateur de la Domtar[59].
  • Le , trois explosions sur la Rive Sud en appui a la grève à la compagnie d'autobus Chambly Transport[60]. L'une d'elle vise la maison du PDG, Charles-Édouard Senécal[60]. Les deux autres visent des garages[60]
  • Le , quatre bombes explosent la même journée ;une puissante bombe explose à l'hôtel de ville de Montréal en réponse à la prime de 10 000 $ à quiconque fournira des renseignements sur les auteurs de la vague d'attentats en cours[60]. Une autre bombe est neutralisée au même endroit[60]. Des bombes explosent également à l'édifice de l'Impôt fédéral et dans une boîte aux lettres près de l'immeuble du Secrétariat d'État à Ottawa[60].

1969[modifier | modifier le code]

  • Le , trois boîtes aux lettres situées à proximité d'édifices fédéraux explosent à Ottawa[61].
  • Le , une bombe explose au domicile de Jean-Paul Gilbert, chef de la police de Montréal[61].
  • Le , une explosion fait pour plus de 100 000 $ de dégâts au siège de la Fédération canadienne des associations indépendantes boulevard Crémazie[61].
  • Le , attentat en plein jour qui fait pour plus de 50 000 $ de dégâts au siège de la Noranda Mines Place Victoria[61].
  • Le , nouvelle bombe au siège du ministère du Travail[62].
  • Le , le quartier général de l'Unité des services techniques des Forces armées canadiennes à Ville Mont-Royal est fortement endommager par une bombe du réseau Geoffroy[62].
  • Le , une bombe du réseau Geoffroy explose à la caserne militaire de la rue Cathcart[62].
  • Le , une superbombe du réseau Geoffroy explose à la Bourse de Montréal et fait 27 blessés et un million de dollars de dégâts[4],[62],[63].
  • Le , une bombe de forte intensité explose au siège du Parti libéral du Québec, le Club de Réforme (où un engin avait été désamorcé à l'automne)[64].
  • Le , la librairie de l'Imprimeur de la reine(l'Éditeur officiel du gouvernement du Canada) est la cible d'un attentat dans l'ouest de Montréal[64]
  • Le , une bombe explose au siège social de la Société Saint-Jean-Baptiste Page d'aide sur l'homonymie de Sherbrooke (SSJBS). La SSJBS avait invité Pierre Trudeau à présider aux cérémonies religieuses du [64].
  • Le , la cellule Dubreuil dépose des bombes aux bureaux de 5 entrepreneurs en construction Montréalais : Janin, Spino, Sécant, Wallcrete Canada et Dominic Supports and Forms[64].
  • Le , une puissante déflagration cause pour 150 000 $ de dégâts au Loyola College dans l'ouest

de Montréal. L'attentat est l'œuvre de la cellule Dubreuil[70].

  • Le , une bombe saute près de la résidence d'un des notables de la communauté italienne de Saint-Léonard, l'homme d'affaires Mario Barone[70].
  • Le , une bombe explose sur le campus de l'université McGill près des pavillons de l'administration et de l'informatique[70].
  • Le , autre bombe près de la résidence de l'homme d'affaires Mario Barone[70].
  • Le , Pierre Trudeau, Robertson et certains ministres fédéraux convoquent le commissaire Higget en réunion afin de commander aux services secrets de la GRC de traiter le mouvement séparatiste québécois de la même façon que le mouvement communiste dans les années 1960.
  • Le , premier d'une trentaine de hold-up, selon la police, réalisé par la cellule de l'ancien membre de l'Armée de libération du Québec Robert Hudon[71].
  • Le , le flq fait exploser un camion de Postes Canada dans le quartier Rosemont à Montréal[71].

1970[modifier | modifier le code]

Janvier-février[modifier | modifier le code]

  • Le , Charles Gagnon est libéré sous caution au bout de trois ans et cinq mois de prison[73].
  • Le , Jacques Lanctôt et Pierre Marcil sont arrêtés par la police lors d'une vérification de routine menant a la découverte d'une carabine à canon tronçonné[4]. Ils sont libérés sous caution le lendemain. La police affirmera par la suite qu'ils montaient un complot pour l'enlèvement de Moshe Golan, consul d'Israël[74],[4].

Mars-avril[modifier | modifier le code]

Mai[modifier | modifier le code]

  • Le , une bombe felquiste explose à Montréal en support aux gars de Lapalme[77].
  • Le , vol de 114 bâtons de dynamite à la carrière Dulude à Sainte-Julie[78].
  • Le , vol de 150 bâtons de dynamite à la carrière Billet à Laval. Le même jour, une puissante bombe explose au Board of Trade dans le quartier financier de Montréal[78].
  • Le , Pierre Vallières est libéré sous caution au bout de 44 mois de prison[79].
  • La nuit du , sept bombes visent de luxueuse résidence d'hommes d'affaires anglophones à Westmount(notamment Samuel et Peter Bronfman)[78]. Une autre vise un immeuble de la Financial Collection Agency, rue Sherbrooke ouest[78]. Cinq des bombes se déclenche presque simultanément[78]. L'opération a été exécutée par deux cellules dont celle de Pierre-Louis Bourret qui est en liaison avec le réseau Lanctôt-Rose[78].

Juin[modifier | modifier le code]

Juillet[modifier | modifier le code]

  • En juillet, un jeune felquiste est condamné à 3 ans de prison pour cinq incendies criminels dans des édifices publics et des établissements commerciaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean[87].
  • Le , une bombe explose explose sous une clôture d'acier de la raffinerie Pétrofina à Pointe-aux-Trembles[85]. Le communiqué de revendication est écrit par Nigel Hamer[85].
  • La nuit du , une bombe de 40 livres de dynamite est désamorcé au siège social de la Banque Royale du Canada par le sergent-détective Robert Côté, directeur de l'escouade technique de la police de Montréal[85].
  • La nuit du , une bombe explose au siège social de la compagnie d'assurances Wawanesa à Ville Mont-Royal[85].
  • La nuit du , une bombe de 150 livres de dynamite est désamorcé au siège social de la Banque de Montréal[85].
  • La nuit du , une bombe est désamorcer à l'hôtel Victoria à Québec. L'endroit où loge le chef libéral[85].

Septembre[modifier | modifier le code]

Octobre-novembre-décembre (crise d'octobre)[modifier | modifier le code]

  • Le , dernière réunion de planification de l'Opération Libération où la cible est choisie après hésitation[90].
  • Le  :
    • À 8 h 15, James Richard Cross, attaché commercial de la Grande-Bretagne à Montréal, est enlevé par la cellule Libération[4],[66]. Quelques heures plus tard un appel anonyme à la station de radio CKLM mène à la découverte d’un communiqué du Front qui formule sept demandes[N 6] à remplir en échange de la libération de l'otage[4].
  • Le , le manifeste du FLQ est publié par les journaux.
    • Mitchell Sharp, secrétaire d'État aux affaires extérieures du Canada, affirme que le gouvernement ne cédera pas aux demandes.
  • Le , les forces policières procèdent à l'arrestation de 30 personnes. Le journaliste Louis Fournier de la station de radio CKAC fait la lecture du manifeste du FLQ en onde[66]. Le ministre de la Justice du Québec, Jérôme Choquette, affirme qu'il est prêt à négocier à n'importe quel moment pour la libération de l'otage.
  • Le , Le lecteur de nouvelles Gaétan Montreuil effectue la lecture intégrale du Manifeste du FLQ à la télévision de Radio-Canada. Il précise au début et à la fin de la lecture du manifeste qu'il s'exécute dans un but humanitaire visant à sauver James Cross[4],[66].
  • Le , Claude Ryan, rédacteur en chef du quotidien Le Devoir, suggère en éditorial que le gouvernement négocie.
  • Le  :
  • Le ,
    • Pierre Laporte écrit une lettre émouvante à Robert Bourassa[4], pour lui dire qu'il est bien traité et l'implorer de négocier sa libération.
    • L'avocat Robert Lemieux est arrêté et emprisonné sous motif d'entrave au travail des policiers
    • Robert Bourassa laisse entendre qu’il est prêt à négocier avec le FLQ sujet à une entente préalable sur la sécurité des otages[91].
  • Le  :
    • À 7 h, [[Pierre Laporte écrit une lettre à sa femme pour lui dire qu'il va bien et qu'il est bien traité.
    • Des soldats canadiens s]]ont dépêchés à Ottawa pour assurer la protection de diverses personnalités politiques et d'édifices fédéraux.
    • Par un communiqué émis tard la veille, Me Robert Lemieux est désigné par le FLQ pour agir comme intermédiaire entre le FLQ et les autorités en place.
    • Robert Demers est nommé pour négocier au nom du gouvernement.
  • Le  :
    • Robert Demers fait relâcher Robert Lemieux .
    • les négociations entre Robert Demers et Robert Lemieux échouent.
    • Interrogé par des journalistes sur les mouvements de l'armée, Pierre Elliott Trudeau prononce son fameux « just watch me »[4].
  • Le  :
    • Une rencontre spéciale du cabinet fédéral a lieu afin de discuter des mesures à prendre pour mettre fin à la crise.
    • Un groupe de seize personnalités publiques du Québec signent une déclaration enjoignant au gouvernement du Québec de négocier la libération des otages coûte que coûte, peu importe l'opinion du gouvernement fédéral.
  • Le  :
    • À 14 h, Robert Bourassa annonce qu'il a demandé de faire entrer l'armée canadienne au Québec afin d'aider les forces policières à protéger les personnes et les édifices. (Il fait cette demande d'après les termes de la partie traitant de l'aide au pouvoir civil dans la Loi sur la défense nationale) 8 000 soldats s’installent autour des édifices importants de la province[4].
    • En campagne municipale, le rassemblement du parti municipal FRAP (le 2e plus gros parti à Montréal) est détourné par la foule qui se met à crier « FLQ ! » en réaction à l'occupation militaire de Montréal[4],[66].
  • Le , à 4 h, le cabinet fédéral proclame l'état d'insurrection appréhendée et promulgue un règlement conférant des pouvoirs d'exception à la police selon les termes de la Loi sur les mesures de guerre[4],[66]. Le résultat est la suspension temporaire des libertés civiles des Québécois. Début d'une série d'arrestations et de perquisitions sans mandat.
  • Le  :
    • Un communiqué du gouvernement du Québec énonce les modalités du sauf-conduit et l’intermédiation de Cuba qui a accepté d’agir pour des raisons humanitaires.
    • Le FLQ émet un communiqué disant que le ministre « du chômage et de l’assimilation » Pierre Laporte a été exécuté.
    • Découverte du cadavre du ministre Pierre Laporte peu avant minuit dans le coffre d'une voiture à St Hubert[92],[93],[94].
  • Le , Pierre Laporte est retrouvé mort dans le coffre arrière d'une voiture. La cellule Chénier revendique l'exécution de son otage[4], cependant une enquête du gouvernement en arrive à la conclusion que sa mort avait plutôt été accidentelle.


  • Le , le journal Forum de l'Université de Montréal du publie cette décision des étudiants en Lettres & Sciences sociales : « Nous endossons le manifeste du FLQ et poursuivons les mêmes objectifs que lui [...]. Nous voulons que le gouvernement cède aux exigences du FLQ et libère les 23 prisonniers politiques [...]. Nous croyons que notre rôle est d'informer la population en vue d'établir la solidarité avec les patriotes du FLQ. »[95]
  • Le 21 octobre, les trois grandes centrales syndicales créent une unité d'action commune, qui réclame l'abolition des mesures de guerre. Ce même regroupement organisera en 1971 la marche du lockout de La Presse et sera la base du Front commun en 1972 (grève de 300 000 travailleurs durant laquelle Bourassa fit emprisonner les trois chefs)[96].


  • Le , Bernard Lortie, un des ravisseurs de Pierre Laporte, est arrêté à Montréal, à la suite d'une descente de police[97]. Paul Rose, Jacques Rose et Francis Simard réussissent à ce cacher jusqu'au lendemain et s’enfuir[97].
  • Le , Carole Devault, étudiante en histoire à l'Université du Québec, contacte la police parce qu'elle détient des informations pouvant mener à l'endroit où est séquestré James Cross. Elle avait été contactée le précédent par un professeur d'histoire de la même université, Robert Comeau. Julien Giguère, lieutenant-détective de la Section anti-terroriste (SAT) de la police de Montréal. Elle deviendra l'agent SAT 945-171, nom de code « Poupette »[98].
  • Le 1er décembre, adoption de la Loi sur l'ordre public par le Parlement du Canada, une loi temporaire écrite par John Turner et qui expire le . C'est une version allégée de la Loi des mesures de guerre servant à retirer des pouvoirs accordés aux policiers lors de l'activation des mesures de guerre 46 jours plus tôt, tout en conservant un état d'urgence.


  • Le , Jacques Cossette-Trudel et Louise Lanctôt, deux des ravisseurs de James Cross, sont arrêtés après avoir quitté le 10945, rue des Récollets à Montréal-Nord, la police ayant acquis la certitude que James Cross y est séquestré[99]


1971[modifier | modifier le code]

  • Le , Michel Frankland et une complice commettent un attentat à la bombe incendiaire contre la compagnie Brink's à Montréal. Au même instant, Carole Devault était au restaurant avec le lieutenant détective Julien Giguère.
  • Le , manifestation du MDPPQ entre le carré Viger et le palais de Justice de Montréal[102].
  • Le , Jacques Primeau secondé par Louise Lavergne et Rose-Marie Parent organisent un attentat à la dynamite derrière un bureau de poste. Carole Devault est présente, elle sait que la police de Montréal a saisi la dynamite remise par le FLQ et l'a remplacé par de la fausse dynamite.
  • Le , François Mario Bachand est assassiné à Paris
  • En juin, un groupe de militants et de sympathisants du FLQ établit son quartier général sur une ferme à Bellefeuille, un village près de Saint-Jérôme dans les Laurentides[103].
  • et , Série de vols (30 radios-émetteurs, équipements de camping, trousses médicales…) dans des locaux de la Défense nationale de six villes du Québec (Laval, Dorval, Verdun, Lachine, LaSalle, Saint-Hyacinthe) On attribuera ces vols à Pierre-Louis Bourret, François Séguin, Jean-Pierre Piquette, Georges Campeau, et trois autres felquistes[104].

Septembre[modifier | modifier le code]

  • Début septembre, Pierre Vallières entre dans la clandestinité[105].
  • Le , une bombe, posé par Pierre-Louis Bourret, fait pour plus de 300 000 $ de dommages dans une centrale téléphonique de Bell Canada à Dorion[104]. Au même moment François Séguin et deux complice volent une banque à Hudson[104].
  • Le , Charles Gagnon quitte publiquement le FLQ[106].
  • Le , la cellule de Reynald Lévesque fait exploser une bombe à l'école Sainte-Rita de Ahuntsic, à Montréal[104].
  • Le , Vol à la Banque Royale de Rosemont. Un policier sera grièvement blessé. On attribuera ce vol à notamment Gérard Pelletier, qui en sera déclaré coupable et incarcéré pour sept ans. Son épouse, Jocelyne Dépatie, sera arrêtée, mais libérée faute de preuve[107].
  • Le , Fernand Roy et Serge Nadeau sont capturer dans un garage de Montréal abritant des autos-patrouilles de la Sûreté municipale[107].
  • Le , raid de financement à Saint-Henri-de-Mascouche[108]. Le jeune membre du « groupe Bellefeuille », Pierre-Louis Bourret, y trouvera la mort à la suite d'une fusillade avec un citoyen[108].
  • Le , le hold-up avorté de Rosemont et l'opération à Saint-Henri-de-Mascouche est revendiquée dans un communiqué émis au nom de la cellule Information Viger-commando Élie Lalumière[108].

Octobre-novembre-décembre[modifier | modifier le code]

  • En octobre, la GRC émet des faux communiqués qu'elle attribue à la cellule des Frères Chasseurs et à la cellule Pierre-Louis Bourret.
  • Le et , important coup de filet policier à Montréal[76]. Jean-Pierre Piquette, Jogues Sauriol, Colette Raby et sa sœur Danielle sont arrêter[76]. Des armes, des munitions, des détonateurs, des radios émetteurs-récepteurs et du papier officiel du F.L.Q. seront saisis à diverses endroits de Montréal lors de perquisitions[76].
  • Le  : Arrestation de François « Fritz » Séguin[109].
  • Le , Donald Cobb, commandant de la section G des services secrets de la GRC, diffuse le communiqué numéro 3 de la cellule La Minerve.

1972[modifier | modifier le code]

  • Début juin 1972, François Lanctôt, Jacinthe Lanctôt, Fernand Roy et Serge Nadeau sont capturés[111].
  • le , la dernière bombe du Front de libération du Québec explose à la Casa d'Italia de Montréal[112]. Elle a été poser par la cellule de Reynald Lévesque.
  • La nuit du au , la force anti-terroriste arrête les membres d'une cellules felquistes inactives reliée au réseau Saint-Henri(inactif ou presque[113].
  • Début novembre, une dizaine de suspects liés à deux cellules sont arrêtés[112]. Sois la cellule de Reynald Lévesque et une cellule sur la Rive-Sud[112].
  • automne 1972 parution d'une deuxième édition du « journal interne » du F.L.Q., Organisons-nous[114].

1974[modifier | modifier le code]

  • Le , Normand Roy(ex membre du réseau Geoffroy et de la Délégation d'Alger) est appréhendé[114].
  • Le , une bombe explose à la résidence du président-directeur général de Steinberg, à Ville-Mont-Royal, durant un conflit de travail dans sa compagnie[115]. On retrouve le sang d'un inconnu sur les lieux, mais pas de cadavre, ce qui fait que la police se met à chercher dans les hôpitaux de la région, et découvrira Robert Samson (GRC) quelques jours plus tard.

1975[modifier | modifier le code]

1976[modifier | modifier le code]

1977[modifier | modifier le code]

  • Puis la GRC effectue une enquête interne sur ses activités et recommande que le gouvernement fédéral tienne sa propre enquête.
  • Le , la Cour suprême du Canada déclare qu'une commission d'enquête provinciale n'a pas la juridiction pour enquêter sur la GRC.

1978[modifier | modifier le code]

1979[modifier | modifier le code]

  • Le , publication du premier rapport de la Commission d'enquête McDonald (Sécurité et information : premier rapport).

1980[modifier | modifier le code]

  • Le ?? ???, le ministère de la Justice du Québec publie une édition expurgée du Rapport sur les événements d' de Me Jean-François Duchaîne.
  • Le , Nigel Hamer est arrêté pour son rôle dans l’enlèvement de Cross[116]. Il plaide coupable et est condamné à 12 mois de prison assortie d'une sentence de travail communautaire[116].

1981[modifier | modifier le code]

  • Le ?? ???, publication d'une édition complète du Rapport sur les événements d' de Me Jean-François Duchaîne.
  • Le , publication des deux volumes du second rapport de la Commission d'enquête McDonald (La liberté et la sécurité devant la loi : deuxième rapport).
  • Le , publication du rapport de la Commission d'enquête sur des opérations policières en territoire québécois.
  • En août, publication du rapport final de la Commission d'enquête McDonald (Certaines activités de la GRC et la connaissance qu’en avait le gouvernement : troisième rapport).

1982[modifier | modifier le code]

  • En septembre Paul Rose est le dernier membre du FLQ à sortir de prison[4].

1984[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. cofondateur, ex-responsable du secrétariat et président pour Montréal du RIN. Il militera ensuite 10 ans dans le FLQ
  2. Un des responsables des relations internationales du RIN d'origine franco-chilienne.
  3. membre de la section universitaire du RIN (provisoirement suspendu en 1962 pour ses idées marxistes)
  4. 59 mitrailleuses semi-automatiques belges FN 7,62, 4 mitrailleuses Bren, 34 Pistolet-mitrailleur Sten, 4 mortiers 60 millimètres, 3 lance-roquettes anti-chars bazooka, des grenades, 5 pistolets automatiques Browning, 13 000 balles calibre 22, 2000 calibre 7,62 et 2 300 de calibre 303, en plus de 15 émetteurs-récepteurs, deux téléphones portatifs, des lampes-têtes, du fil électrique, une polycopieuse du fabricant Gestetner, des couvertures, etc
  5. André Roy, Nicole Roy, François Lanctôt et Claude Morency
  6. 1. La fin des fouilles et des enquêtes policières afin de retrouver l’otage. 2. Le manifeste politique du Front de libération du Québec doit apparaître en pleine première page de tous les importants journaux du Québec. La diffusion doit aussi se faire dans toutes les régions. De plus, le manifeste doit être lu au complet, puis commenté par les prisonniers politiques avant leur départ, durant au programme télévisé durant au moins 30 minutes et diffusé entre 20 h et 23 h sur les ondes de Radio-Canada et ses stations affiliées en province. 3. La libération des prisonniers politiques Cyriaque Delisle, Edmond Guenette, François Schirm, Serge Demers, Marcel Faulkner, Gérard Laquerre, Robert Levesque, Rhéal Mathieu, Claude Simard, Pierre-Paul Geoffroy, Michel Loriot, Pierre Demers, Gabriel Hudon, Robert Hudon, Marc-André Gagné, François Lanctot, Claude Morency, André Roy, Pierre Boucher et André Ouellette. De plus, les femmes et enfants des prisonniers politiques peuvent les joindre s'ils le désirent. Finalement, les prisonniers politiques André Lessard, Pierre Marcil et Réjean Tremblay, présentement en probation, peuvent se joindre à leurs camarades et quitter le Québec s'ils le désirent. 4. Un avion doit être rendu disponible pour transporter les prisonniers politiques à Cuba ou en Algérie, dès qu'une entente aura eu lieu avec un de ceux-ci. De plus, ils doivent pouvoir être accompagnés par leurs avocats respectifs et par au moins deux journalistes politiques de deux quotidiens francophones du Québec. 5. Les « gars de Lapalme » doivent être réembauchés, dans les prochaines 48 heures. 6. Une taxe volontaire de 500 000 $ en lingots d'or devra être placée à bord de l'avion contenant les prisonniers politiques. 7. Le nom et la photo du délateur qui a mené à l'arrestation de la dernière cellule du FLQ, en 1969, doivent être rendus public et publiés.
  7. Mme Denise Quesnel, sa fille Hélène Quesnel, Robert Dupuis, Louise Verreault, Claude Larivière, Yves Roy, Diane da Silva, Jean Laframboise, Camille Beaulne, Guy Fiset et Michel Viger.

Références[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]