Centrale nucléaire de Penly
Pays | |
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Région | |
Département | |
Commune | |
Coordonnées | |
Opérateur | |
Construction | |
Mise en service | |
Statut |
En service |
Direction |
Stéphane Rivas (au 1er septembre 2019) |
Fournisseurs | |
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Type | |
Réacteurs actifs |
2 × 1 300 MW |
Puissance nominale |
2 600 MW |
Production annuelle | |
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Facteur de charge |
73,1% (en 2019) 83,3 % (jusqu'en 2019)[3] |
Production moyenne |
17,95 TWh (2015 à 2019) |
Production totale |
504,84 TWh (fin 2019) |
Source froide | |
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Site web |
La centrale nucléaire de Penly est située dans la commune de Petit-Caux sur la côte de la Manche, entre Le Tréport (situé à 20 kilomètres au nord-est de la centrale) et Dieppe (situé à 15 km au sud-ouest de la centrale), et à 70 kilomètres de Rouen, en Seine-Maritime. Le début de la construction date de 1982 et 1984 (respectivement pour les tranches 1 et 2) par EDF, qui est autorisée à l'exploiter depuis 1990 et 1992[4].
Caractéristiques du site[modifier | modifier le code]
Le site de la centrale de Penly occupe une superficie de 230 ha dont 70 gagnés sur la mer, au bord de la Manche, où la centrale puise l'eau pour son refroidissement[5]. Le site avait été initialement préparé pour quatre unités de production, mais seuls deux emplacements sont utilisés[6],[7].
L'impact du site nucléaire sur le paysage est limité, car les bâtiments sont à peine visibles lorsque l'on se rend vers la centrale[réf. nécessaire].
Géologie[modifier | modifier le code]
La centrale est construite au débouché de la valleuse de Penly[8]. Les bâtiments de la centrale sont construits au pied de falaises en craies d’âge turonien[9]. Selon EDF, la zone a été choisie pour ses caractéristiques géologiques favorables[5].
Caractéristiques des réacteurs[modifier | modifier le code]
Le site est doté de deux réacteurs à eau pressurisée de 1 330 MW chacun, appartenant au palier P'4, mis en service en 1990 et 1992[10]. Ils sont refroidis par l'eau de la Manche.
Penly emploie environ 750 salariés d'EDF et 170 salariés d'entreprises prestataires.
Les caractéristiques des réacteurs en service sont les suivantes :
Nom du réacteur | Modèle | Capacité [MW] | Exploitant | Constructeur | Début constr. | Raccord. au réseau | Mise en service comm. | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Thermique (MWt) | Brute (MWe) | Nette (MWe) | |||||||
Penly-1[1] | P'4 REP 1 300 | 3 817 | 1 382 | 1 330 | EDF | Framatome | septembre 1982 | mai 1990 | décembre 1990 |
Penly-2[2] | P'4 REP 1 300 | 3 817 | 1 382 | 1 330 | EDF | Framatome | août 1984 | février 1992 | novembre 1992 |
Incidents[modifier | modifier le code]

Le , des rejets faiblement radioactifs ont été déversés en mer en raison d'une fuite au niveau d'un des réservoirs de collecte du circuit secondaire des réacteurs[12].
Le , un agent d’une entreprise prestataire a été contaminé au niveau du visage[13].
2012 : Incendie et fuite d'eau du circuit primaire au réacteur no 2[modifier | modifier le code]
Le , à 12 h 20, un incendie se produit sur le réacteur numéro 2 et conduit à l'arrêt automatique du réacteur[14],[15],[16]. À 13 h 15, soixante pompiers interviennent sur le site avec une dizaine de véhicules d'intervention et maîtrisent l'incendie[17],[18].
Dans l'après-midi, une fuite d’eau se déclare sur le joint de l'une des quatre pompes de refroidissement du circuit primaire de ce même bâtiment réacteur no 2, probablement en lien avec l'incendie[19],[20]. En réduisant la pression d’eau dans le circuit primaire, EDF a réduit la fuite d’autant. Le débit de la fuite est ainsi passé de 2,3 m3/h en début de soirée à 0,1 m3/h plus tard dans la soirée[21].
Vers 4 h 30, la situation était stabilisée[15]. EDF va attendre un refroidissement complet du réacteur avant d'intervenir[22].
Le , l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), comme elle le fait toujours à la suite d’événement d’exploitation, a réalisé une inspection sur le site.
Selon Jean-Christophe Niel, directeur général de l'ASN, une personne a été légèrement brûlée pendant l'intervention dans le bâtiment réacteur et aucune contamination radioactive n'a été décelée sur les 29 personnes qui sont entrées dans le bâtiment réacteur pour éteindre les départs de feu. Il a également indiqué que l'eau radioactive a été récupérée dans des bacs prévus à cet effet et que l'incident n'a eu aucun impact sur l'environnement[23]. L'Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (ACRO), un laboratoire indépendant en matière de contrôle nucléaire, a indiqué avoir effectué trois prélèvements d'air à deux kilomètres de la centrale pour vérifier l'absence de rejets radioactifs[24].
Selon l’ACRO[25], « aussitôt l'incident à la centrale de Penly connu, des préleveurs volontaires de l'ACRO ont effectué trois prélèvements d'herbe sous les vents dominants de la centrale. Les résultats d'analyse n'ont pas mis en évidence de contamination artificielle à deux kilomètres de la centrale. Nous regrettons que nos préleveurs n'aient pas eu le droit de prélever plus près. »
L'incident a été classé provisoirement au niveau 1 de l'échelle INES par l'Autorité de sûreté nucléaire[26].
Lors de la réunion plénière de la CLIN (commission locale d'information sur le nucléaire Paluel-Penly) du mercredi à Saint-Martin-en-Campagne (près de Penly), Alban Verbecke, le directeur du site, déclare que 1 200 litres d'huile ont été répandus au pied de la pompe primaire et que les flammes mesuraient de 15 à 50 centimètres de haut au plus fort du sinistre. Il présente plusieurs images sur lesquelles on peut voir que des chemins de câbles avec des câbles de couleurs verte et bleue ont été touchés par le début d'incendie. Il déclare également que l'arrêt coûte de un million et demi à deux millions d'euros chaque jour.
Lors d'une réunion publique de la CLIN, le à Dieppe, on apprend que la véritable origine du sinistre est due à une erreur humaine commise le à 3 h 41 du matin par un opérateur d'EDF ; en effet, treize secondes avant d'arrêter effectivement un ventilateur, ce pour quoi il intervenait, il a mis en marche, par erreur, une pompe de graissage haute pression qui fonctionnera plus de 30 heures[27]. Un joint mal monté (serrage insuffisant) fuira et l'huile coulera sur les canalisations du circuit primaire avec les conséquences connues le 5 avril[28].
Le directeur de la centrale confirmera cette information lors de la séance plénière de la CLIN du [29].
Au début de , l'IRSN et l'ASN Caen sont toujours en phase conclusive sur le rapport final de l'incident qui devait être présenté au début de l'été [30].
2023 : Fissure détectée sur le circuit d'injection de sécurité du réacteur numéro 1[modifier | modifier le code]
« Le phénomène de corrosion sous contrainte, détecté en , n'en finit pas de peser sur le parc nucléaire français ».
Le , EDF signale, par une information réglementaire, une fissure sur le cicuit d'injection de sécurité du réacteur numéro 1[31]. Le , après complément d'information transmis par EDF le , l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) demande à EDF « de réviser sa stratégie pour tenir compte de ces nouvelles informations ». La fissure est située à proximité d'une soudure doublement réparée lors de la construction de la centrale, sur la ligne d'injection branche chaude du système d'injection de sécurité du réacteur numéro 1. Elle a une longueur de 155 mm (soit environ le quart de la circonférence de la tuyauterie), et une profondeur maximale de 23 mm pour une épaisseur de tuyauterie de 27 mm. L'incident est classé au niveau 2 sur l'échelle INES[32],[33].
Funiculaire[modifier | modifier le code]
Le site a la particularité d'abriter le seul funiculaire à usage industriel en France encore en état de fonctionnement. Il permet l'accès rapide aux installations depuis l'entrée du site située en haut de falaise. Son dénivelé est de 100 mètres pour 30,7 % et sa ligne forme une grande courbe avec un croisement au centre.
Il a une longueur de 287 m, a été construit par la société Skirail en 1991[34] et fut inauguré en 1992. Sa vitesse est de 8 m/s et il transporte 55 personnes en 55 s. Son fonctionnement est entièrement automatisé et il est ouvert 24 h/24. Si le vent dépasse 31 m/s, les cabines sont immobilisées dès leur arrivée en station jusqu'à ce que le vent chute au-dessous de cette valeur pendant plus de 3 minutes. Le départ est géré par un programme aux heures de pointe et par appel aux heures creuses. Les deux cabines roulent sur un viaduc métallique qui culmine jusqu'à 11 mètres sur le talus[35].
Projets Penly 3 et Penly 4[modifier | modifier le code]
Premier projet de troisième réacteur (2008-2012)[modifier | modifier le code]
Un troisième réacteur EPR a été en projet à la centrale de Penly.
Le 19 septembre 2008, alors que les conseillers municipaux de Dieppe procèdent au vote à main levée de la motion sur l'EPR, un groupe de militants du mouvement antinucléaire s'interpose et manifeste son mécontentement. Le maire, Sébastien Jumel, doit à plusieurs reprises suspendre le conseil municipal, qui adoptera finalement la motion pour le projet EPR[36].
Le , le président Nicolas Sarkozy a retenu le site de Penly pour accueillir le deuxième réacteur EPR français. EDF serait alors investisseur et opérateur majoritaire[37].
Le à Dieppe, commence la première des 13 réunions publiques qui se sont tenues pendant 3 mois et demi, la dernière se déroulant à Saint-Martin-en-Campagne. Elles étaient retransmises en direct sur Internet, ont toutes été enregistrées en vidéo et sont disponibles avec leurs verbatims, dans certaines bibliothèques universitaires[38]. Ces 13 interventions ont donné lieu à la réalisation de 33 cahiers d'acteurs.
Le 18 mai à Caen, des perturbateurs non identifiés rendent le débat impossible malgré la médiation de certains opposants au projet qui tenaient à assister à ce débat. Parmi les associations du mouvement antinucléaire, le collectif "Stop à l’EPR ni à Penly ni ailleurs" de Haute-Normandie a appelé à participer au débat tandis que son homologue bas-normand a appelé à manifester, mais en dehors de la salle[39].
Le 26 mai 2011, les collectifs « Stop EPR, ni à Penly, ni ailleurs » et « Sortir du nucléaire » déposent un recours auprès du tribunal administratif de Rouen[40].
En mai 2011, Christophe de Margerie, PDG de Total et investisseur du projet Penly III, a annoncé peu de temps après la catastrophe de Fukushima que « La réflexion sur le projet a été apparemment stoppée. »[41]. Stéphane Beaufils, secrétaire général de la CGT de Dieppe a annoncé le 1er juin qu'il « faut attendre le retour d’information de l’accident de Fukushima et cela prendra le temps que cela prendra... »[42].
L'enquête publique sur ce projet de réacteur nucléaire EPR, qui devait débuter en juin 2011, a été reportée une première fois à octobre 2011, puis à la demande d'EDF jusqu'à une date indéterminée en 2012[43],[44].
Pendant la campagne présidentielle 2012, François Hollande se prononce contre la construction au cours du mandat 2012-2017, mais n'indique pas avoir décidé un arrêt définitif[45].
En juillet 2012, la ministre de l'écologie Delphine Batho annonce que « On ne construit pas l'EPR à Penly »[46].
Projet d'une paire d'EPR 2 (depuis 2019)[modifier | modifier le code]
Le projet est relancé en 2019, EDF cherchant des sites éventuels pour la construction de paires de réacteurs type EPR 2.
Le 16 décembre 2020, le site de Penly est retenu et proposé par la direction d'EDF pour accueillir deux nouveaux réacteurs de type EPR 2[47],[48], en cas de décision favorable par l'État de poursuivre le programme EPR.
En novembre 2021, le président de la République Emmanuel Macron annonce la construction de nouvelles tranches nucléaires en France, sans davantage de précisions. Le lendemain, le président d'EDF Jean-Bernard Lévy confirme que Penly est le premier site sélectionné[49].
Le 2 mars 2022, EDF saisit la Commission nationale du débat public afin d'organiser le débat public sur cette paire d'EPR 2 à Penly[50]. Elle en confie la présidence à Michel Badré, ancien président de l'Autorité environnementale[51] et co-auteur en février 2022 dans Le Monde d'une tribune critique des annonces d'Emmanuel Macron sur la relance du nucléaire[52]. Le débat est programmé pour 4 mois du 27 octobre 2022 au 27 février 2023[53].
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Nuclear Power Reactor Details - PENLY-1 », sur pris.iaea.org (consulté le )
- « Nuclear Power Reactor Details - PENLY-1 », sur pris.iaea.org (consulté le )
- moyennes des valeurs sur PRIS AIEA pour chaque réacteur du site
- EDF, « Penly » (consulté le )
- Débat public de Penly 3 : Dossier du maître d'ouvrage [PDF], Commission nationale du débat public.
- Réponse de EDF du 1er avril 2010 lors du Débat Public Penly 3, Commission nationale du débat public.
- Débat public projet Penly 3 - page 6, cpdp.debatpublic, 22 avril 2010
- La gestion du trait de côte p. 72 - Ministère de l'écologie - Éditions Quæ, 2010
- IFREMER - Février 1976 : Étude écologique d'avant projet sur le site de Penly
- ASN, « Centrale nucléaire de Penly » (consulté le )
- Nouvel Obs - 5/12/2003 : Greenpeace investit une centrale
- ASN - 31/08/2004 : Rejets faiblement radioactifs en mer
- ASN - 24/10/2011 : Contamination externe au visage d’un agent lors d’une intervention
- Michel Alberganti, « Incidents radioactifs: que s'est-il passé à Penly? », sur le site de Slate.fr, (consulté le )
- Morgane Bertrand, « La centrale nucléaire de Penly ? R.A.S. », sur le site du Nouvel Observateur, (consulté le )
- ASN - 5 avril 2012 : Départ de feu à la centrale nucléaire de Penly
- Le Parisien - 5/04/2012 : Incendie: la centrale de Penly à l'arrêt
- Centrale nucléaire de Penly: un incendie en cours, Huffingtonpost du 5 avril 2012
- RTL.be - 6/04/2012 : Fuite à Penly: l'eau n'a jamais quitté le "circuit primaire" du réacteur
- La chaudière des réacteurs à eau sous pression : 7.3.2. Système d'étanchéité d'arbre
- Penly: le réacteur 2 en cours de refroidissement malgré une fuite d'eau sur Le Point.fr. Publié le 5 avril 2012.
- AFP, « Penly : pas d'intervention sur le réacteur ce week-end », sur le site de Romandie.com, (consulté le )
- AFP, « Centrale nucléaire de Penly: "il n'y a plus de fuite" depuis 4H00 », sur le site de orange.fr, (consulté le )
- « Retour à la normale à la centrale nucléaire de Penly », sur le site du Monde, (consulté le )
- « Accueil - ACRO - Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l'Ouest », sur ACRO - Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l'Ouest (consulté le ).
- AFP, « Centrale nucléaire de Penly: EDF annonce un "retour à la normale" sur le refroidissement du réacteur », sur le site de orange.fr, (consulté le )
- NUCLEAIRE Incident de PENLY- Dieppe - 5 avril 2012 Une erreur humaine à 150 millions d’euros
- [PDF] « Rapport du HCTISN », sur hctisn.fr,
- http://www.clin76.fr/wp-content/uploads/2014/02/Compte-rendu_CLIN-du-3-octobre-2013_FINAL-3.pdf (page 34 du document bas de page)
- « Centrale de Penly : un rapport sur l’incident du 5 avril 2012 bientôt publié », sur Paris-Normandie (consulté le ).
- Contrôles complémentaires de recherche de corrosion sous contrainte, edf, 24 février 2023
- « Corrosion sous contrainte : présence d’une fissure de profondeur importante sur le réacteur 1 de la centrale de Penly », sur asn.fr,
- Adrien Pécout et Perrine Mouterde, « L’importante fissure découverte à la centrale nucléaire de Penly complique encore plus la situation d’EDF », sur Le Monde, (consulté le )
- « Le funicualaire de Penly », sur Association des funiculaires de France (consulté le )
- Jean Gennesseaux, Funiculaires et crémaillères de France, La vie du rail et des transports, Paris, 1992, 232 p. (ISBN 2-902808-42-9)
- Reportage vidéo de France 3 Haute-Normandie : Dieppe et le nucléaire, attention sujet sous haute tension
- EDF construira son réacteur nucléaire de nouvelle génération à Penly Le Figaro Jacques-Olivier Martin et Frédéric de Monicault 29/01/2009
- catalogue SUDOC
- AFP - 18 mai 2010 : Une réunion sur l’EPR de Penly annulée à Caen en raison d’une manifestation
- Stop-EPR - 26 mai 2011 : Un recours devant le tribunal
- Challenges - 4/05/2011 : Margerie : La réflexion sur Penly apparemment stoppée
- Journal Télévisé du 19-20 sur France 3 Haute-normandie - 1er juin 2011
- EPR Penly : l'enquête publique est reportée à 2012 Le Monde/AFP 04/10/2011
- L'Expansion - 5/10/2011 : Le projet nucléaire EPR de Penly encore repoussé
- Mediapart - 15 février 2012 : Nucléaire : recul de François Hollande sur l’EPR de Penly
- Le réacteur EPR à Penly est-il un mirage ?, France 3 Haute Normandie, 13 juillet 2012
- « Nucléaire : EDF choisit le site de Penly pour construire deux EPR », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Réacteurs nucléaires nouvelle génération : Tricastin ou Bugey ? », sur France Bleu,
- Nucléaire. Le site de Penly près de Dieppe choisi pour accueillir le premier des nouveaux EPR français
- « Programme nouveaux réacteurs nucléaires et première paire de réacteurs EPR2 à Penly », sur Commission nationale du débat public, (consulté le )
- « Désignation de Michel Badré suite à la plénière du 6 avril 2022 », sur Commission nationale du débat public, (consulté le )
- Michel Badré et Alain Grandjean, « La politique énergétique doit faire l’objet d’un débat ouvert », sur Le Monde,
- CNDP, « CNDP 7 sept 2022 »