Organisation spéciale (Algérie)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 12 septembre 2020 à 20:06 et modifiée en dernier par 41.97.60.109 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Organisation spéciale
Histoire
Fondation
Dissolution
Cadre
Type
Pays

L'Organisation spéciale (OS), fondée officiellement le , était le bras armé clandestin du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), parti de Messali Hadj. L'OS fut démantelée par la police française à la fin de l'année mars 1950.

Contexte politique et fondation

Les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata du renforcent la position des partisans d'actions violentes pour l'indépendance de l'Algérie.

Après sa dissolution en 1939 par les autorités françaises, le Parti du peuple algérien (PPA) n'avait plus d'existence légale.

Le congrès du mouvement nationaliste convoqué du 15 au entérina la voie électoraliste.

Alors que le PPA désormais clandestin surveillait le MTLD[Note 1], en coexistant avec lui, une organisation militaire secrète était mise sur pied : l'Organisation spéciale[1], officiellement fondée le  ; cette date du fut en tous cas retenue en 1992 pour instaurer la « Journée nationale du Chahid »[2].

Organisation

La direction de l'Organisation spéciale était composée par :

Mohamed Belouizdad devait assurer la liaison avec le bureau politique du PPA-MTLD, dont il était membre.

Le premier état major de l'Organisation spéciale, après le congrès du 15 au , était composée par :

Le deuxième état major de l'Organisation spéciale, fin 1947 jusqu’à l'été 1949, était composée par :

Le troisième état major de l’Organisation Spéciale, été 1949 jusqu’à , était composée par:

Démantèlement

En 1950 l'Organisation spéciale fut démantelée par la police française, détruisant ses structures, arrêtant des centaines de militants et contraignant ceux qui furent en fuite à l'inactivité[5].

La découverte de l'OS par les autorités françaises conduit à sa dissolution. Plusieurs membres dirigeants de l'OS sont jugés et condamnés par contumace pour leur responsabilité dans différents attentats. L'OS va choisir de se tenir à l’écart des dissensions qui opposent les deux clans antagonistes, centralistes et messalistes, au sein du MTLD.

Notes et références

Notes

  1. Le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) avait été créé pour les élections de novembre 1946

Références

  1. Guerfi et Chaïb 1992, p. 26.
  2. AS. Mohsen, « Journée nationale du Chahid du 18 février : Que retiennent les jeunes générations de cette date historique ? », sur reflexiondz.net le site du quotidien national algérien d'information « Réflexion », (consulté le )
  3. Guerfi et Chaïb 1992, p. 27.
  4. a et b Guerfi et Chaïb 1992, p. 28.
  5. a et b Guerfi et Chaïb 1992, p. 29.

Voir aussi

Bibliographie

  • Azeddine Guerfi et Aïssa Khaled Chaïb, Boudiaf, l'homme des ruptures, Batna, éditions Chihab, , 442 p.
  • Ramdane Asselah, Mémoires d’un militant de l’OS, éditions Gaïa, , 260 p.