Mons (Hérault)
Mons | |||||
Les vallées du Jaur et de l'Orb | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hérault | ||||
Arrondissement | Béziers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Minervois au Caroux | ||||
Maire Mandat |
Arielle Escuret 2020-2026 |
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Code postal | 34390 | ||||
Code commune | 34160 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Trivallois | ||||
Population municipale |
663 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 34′ 20″ nord, 2° 57′ 22″ est | ||||
Altitude | Min. 117 m Max. 1 054 m |
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Superficie | 22,32 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Olargues (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Bédarieux (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Pons-de-Thomières | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Hérault
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Mons [mɔ̃s] ou Mons-la-Trivalle [mɔ̃s la tʁivalə] (en occitan Mònts ['mɔns]) est une commune française située dans le département de l'Hérault en région Occitanie. La commune se situe dans le canton de Saint-Pons-de-Thomières.
Géographie
Mons se situe au confluent de la vallée de l'Orb et de celle du Jaur, au sud du massif de l'Espinouse.
Mons est une commune française comptant 605 habitants. Possédant un patrimoine riche en faune et en flore, situé au cœur du parc naturel régional du Haut-Languedoc, au pied du Caroux et à l'entrée des gorges d'Héric. De nombreuses randonnées permettent de découvrir les beaux points de vue ; depuis la table d'orientation du Caroux on aperçoit la Mer Méditerranée, les Pyrénées...
Ses tuiles qui indiquent le midi Languedocien et ses maisons du sud offrent au soleil d'un jaune canari leur rare beauté.
Communes limitrophes
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Berlou », sur la commune de Berlou, mise en service en 1988[6]et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 15,2 °C et la hauteur de précipitations de 908,5 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à 59 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 10,9 °C pour 1981-2010[11], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[12].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].
Deux espaces protégés sont présents sur la commune :
- le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[15]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[16],[17] ;
- l'« Espinouse », une réserve biologique dirigée, d'une superficie de 185,8 ha[18].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Caroux et l'Espinouse »[20], d'une superficie de 2 316 ha, un site remarquable par sa position intermédiaire entre les domaines atlantique, continental et méditerranéen. Il accueille les tourbières les plus méridionales du Massif central[21].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[22] :
- la « colline du Quio » (20 ha)[23] ;
- les « gorges d'Héric » (1 587 ha), couvrant 3 communes du département[24],
- le « plateau du Caroux » (387 ha), couvrant 4 communes du département[25] ;
et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[22] :
- le « massif de l'Espinouse » (20 035 ha), couvrant 19 communes du département[26] ;
- la « montagne noire centrale » (34 724 ha), couvrant 27 communes du département[27].
Urbanisme
Typologie
Mons est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[28],[29],[30]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Olargues, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[31] et 2 458 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[32],[33].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bédarieux, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[34],[35].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (13,2 %), zones agricoles hétérogènes (11,7 %), cultures permanentes (8,3 %)[36].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Héraldique
Les armes de Mons-la-Trivalle se blasonnent ainsi : d'azur, à une tour posée sur un mont entre deux montagnes et surmontée d'un croissant, le tout d'argent.[37]. |
Toponymie
Mons s'écrit en occitan Mònts
Ses habitants sont appelés les Trivallois.
Lieux-dits et écarts (masatges en occitan)
- Airette (l')
- Bardou
- Coste (la)
- Courbou
- Fénouilhèdes
- Mons
- Ornac
- Pioch (le)
- Pradals (les)
- Pont d'Héric
- Tarassac
- Toulé
- Trivalle (la)
- Verdié (le)
- Voulte (la)
Histoire
Le , la commune, ainsi que celle de Saint-Julien, cède une partie de son territoire communal pour la création de la commune de Cambon-et-Salvergues[38], à savoir les sections de Salvergues, la Gorge, la Calmette, le Crouzet.
Le hameau Bardou au nord du village, presque abandonné et partiellement en ruines dans les années 1960, a été reconstruit depuis.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40].
En 2021, la commune comptait 663 habitants[Note 8], en augmentation de 14,51 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La baisse importante de population entre le recensement de 1866 et celui de 1872 est due à la cession, en 1869, d'une partie du territoire communal pour la création de la commune de Cambon-et-Salvergues.
Lieux et monuments
Voir aussi
Bibliographie
- Robert Guiraud et André Théron, « Les gravures rupestres schématiques de Mons-La-Trivalle », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 3, , p. 11-13
- Raymond Nauzières, « De Mons-la-Trivalle à Héric par les gorges », Bulletin de la Société languedocienne de géographie, t. XXXI, , p. 158-170
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales déposées de Mons-la-Trivalle (1439-1912) [0,96 ml]. Cote : 160 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Mons sur le site de l'Institut géographique national
- Site officiel
- Site de l'Office du tourisme
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Berlou - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Mons et Berlou », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Berlou - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Mons et Millau », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Millau - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Millau - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
- « Liste des espace protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
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- « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Mons », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9101424 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Mons », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « colline du Quio » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « gorges d'Héric » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- « ZNIEFF le « massif de l'Espinouse » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Olargues », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
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- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Didier Catarina et Jean-Paul Fernon, Armorial des communes de l'Hérault, Artistes en Languedoc, (ISSN 1264-5354), p 30.
- B.L., 1869, XXXIII, 238
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.