Armand Achille-Fould

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 26 avril 2021 à 09:24 et modifiée en dernier par Sotos (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Armand Achille-Fould[1], né le à Condé-sur-Sarthe (Orne) et mort le à Saint-Julien-Beychevelle (Gironde), est un homme politique français.

Biographie

Armand Achille-Fould est le fils de Marie-Louise Heine-Fould et d'Achille Fould (1861-1926), député des Hautes-Pyrénées, et le père d'Aymar Achille-Fould (1925-1986), député de la Gironde et secrétaire d'État.

Docteur en droit et diplômé des sciences économiques et politiques de l'Université d'Oxford, Achille-Fould est au concours d'élève officier de réserve en , est nommé sous-lieutenant au 25e régiment de dragons et, sur sa demande, passe dans l'active. Prenant part à la Première Guerre mondiale, il y reçoit une blessure et sept citations. À la suite de l'armistice, Fould est affecté à l'état-major interallié de Versailles, nommé chef du secrétariat militaire du général Émile Belin et en tant qu'interprète aux séances de la Conférence de paix.

Donnant sa démission de l'armée en 1919, il est élu député des Hautes-Pyrénées le suivant. Il obtient successivement sa réélection à la Chambre le , , et .

Éleveur de chevaux de courses dans les Basses-Pyrénées et propriétaire d'un vignoble dans le Médoc, maire de la commune de Condé-sur-Sarthe, il s'intéresse aux questions rurales et agricoles, devient président de la Société centrale d'aviculture de France en 1928 et du groupe de défense paysanne. Il est ainsi nommé sous-secrétaire d'État à l'Agriculture dans les cabinets Laval le , avant de devenir ministre de l'Agriculture le . Il devient ensuite sous-secrétaire d'État à la Défense nationale le .

Mandats

Distinctions

Sources

  • « Armand Achille-Fould », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Notes et références

Liens externes