73e division d'infanterie (France)

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73e division d’infanterie
Image illustrative de l’article 73e division d'infanterie (France)
Le général Lebocq passe en revue la 73e DI à Metz en décembre 1918.

Création 1914
Dissolution 1919
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée française
Type Division d’infanterie
Rôle Infanterie
Ancienne dénomination 73e division de réserve
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille de Flirey
1914-1915 - Combats du Bois-le-Prêtre
1916 - Bataille de Verdun
1918 - 3e Bataille de l’Aisne
1918 - 4e Bataille de Champagne
1918 - 2e Bataille de la Marne
1918 - Offensive des Cent-Jours
(bataille de Somme-Py)
(Bataille de Champagne et d’Argonne)

La 73e division d’infanterie est une division d’infanterie de l’Armée française qui a participé à la Première Guerre mondiale.

Les offensives menées à Bois-le-Prêtre le et le le furent par la 73e division.

Les chefs de la 73e division d’infanterie[modifier | modifier le code]

  • -  : général Châtelain[1]
  • -  : général Martin de Laporte[1]
  • -  : général Lebocq[2]
  • juillet 1918 Le Colonel SIMON, commandant l'infanterie de la 73ème Division, 346ème régiment

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

Infanterie[3]

Du début de la guerre jusqu’en février 1917, les 346e, 353e et 356e RI sont regroupés dans la 145e brigade d’infanterie et les 367e, 368e et 369e RI dans la 146e brigade d’infanterie.

Cavalerie[3]
Artillerie[3]
Unités mises à disposition de la 73e DI

Historique[modifier | modifier le code]

1914[modifier | modifier le code]

22 -  : combats vers Lironville et sur le plateau de Mamey.
26 -  : attaques vers Fey-en-Haye.
  •  : stabilisation et occupation d’un secteur vers le Bois-le-Prêtre et le bois de Mort Mare (guerre de mines) : , puis le , attaque sur le bois de Mort Mare ; conquête du Bois-le-Prêtre[11].
 : réduction du front, à gauche, jusque vers Fey-en-Haye.
 : attaque allemande au bois le Prêtre.

1915[modifier | modifier le code]

1916[modifier | modifier le code]

  •  : retrait du front vers Liverdun, et transport au camp de Saffais : instruction. À partir du , transport par voie ferrée dans la région de Revigny ; repos vers Laheycourt. À partir du , transport par camions à Verdun et stationnement[15].
  •  : occupation d’un secteur vers le bois de Vaux Chapitre et la ferme Dicourt[15] :
 : attaque allemande. Accident dans un dépôt de munitions au tunnel de Tavannes, un incendie tue plus de 500 hommes[16].
 : attaque française sur le bois de la Vaux Régnier.
  • 11 –  : retrait du front, repos vers Vavincourt. À partir du 14, transport par voie ferrée dans la région de Rambervillers et repos[15].
  •  : mouvement vers le front, occupation d’un secteur dans la région de la Vezouze, Emberménil, étendu à gauche, le , jusqu’au Sanon[15].

1917[modifier | modifier le code]

28 et  : attaque allemande sur la cote 304.
 : attaque des positions allemandes vers la cote 304 ; organisation des positions reconquises.
  •  : retrait du front, transport dans la région de Ligny-en-Barrois, puis dans celle de Belfort ; repos[15].
  •  : mouvement vers le front et occupation d’un secteur entre la frontière suisse et Fulleren, étendu à gauche, à partir du , jusqu’au canal du Rhône au Rhin : , attaque allemande locale[14].

1918[modifier | modifier le code]

4 et  : attaques violentes, poursuite vers l’Aisne, atteinte le 12 à Attigny. Organisation du front à l’est d’Attigny.

Rattachements[modifier | modifier le code]

Affectation organique: Isolée, d’ à [1]

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17 – [11]
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19 – [14]
25 – [14]
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  • 8e armée (initialement détachement d'armée de Lorraine)
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17 – [14]
28 – [14]
2 – [11]
22 – [11]
18 – [17]

L’entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

La division est dissoute en mars 1919[réf. souhaitée].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c AFGG, t. 10, v. 2, p. 557.
  2. LEBOCQ, Philippe : Le Général 15 centimes (biographie du Général Henri Lebocq)- Editions Les Fous du Désert 2001 - nombreuses photos (dont Sarah Bernhardt accueillie au front par le Général Lebocq, Raymond Poincaré, Maréchal Joffre, etc.) - (ISBN 978-2-914130-05-9)
  3. a b et c AFGG, t. 10, v. 2, p. 558-559.
  4. Historique du 239e RAC, p. 4.
  5. Historique du 239e RAC, p. 13.
  6. Historique du 239e RAC, p. 31.
  7. Historique du 231e régiment d'artillerie : campagne 1914-1918, Paris, Librairie Chapelot, 11 p. (lire en ligne), p. 3
  8. a et b Historique du 168e régiment d'infanterie, Paris, Librairie Chapelot, , 52 p. (lire en ligne), p. 6-9
  9. Historique du 167e régiment d'infanterie, Paris, Librairie Chapelot, , 108 p. (lire en ligne), p. 5
  10. Historique du 239e RAC, p. 15.
  11. a b c d e f g h i j k l m n et o AFGG, t. 10, v. 2, p. 560.
  12. AFGG, t. 10, v. 2, p. 776.
  13. AFGG, t. 10, v. 2, p. 988.
  14. a b c d e f g h i j k l m n o et p AFGG, t. 10, v. 2, p. 562.
  15. a b c d e f g h i j k l m n et o AFGG, t. 10, v. 2, p. 561.
  16. « Le fort et le tunnel de Tavannes », sur Les Français à Verdun (consulté le )
  17. a b c d e f g et h AFGG, t. 10, v. 2, p. 563.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d’infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
  • Historique du 239e régiment d'artillerie de campagne pendant la guerre 1914-1918, Berger-Levrault, 51 p. (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]