5e corps d'armée (France)

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5e corps d'armée
Image illustrative de l’article 5e corps d'armée (France)
L'infanterie du 5e corps d'armée défilé à Orléans le .

Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Corps d'armée
Garnison Orléans (1906)
Guerres Guerres napoléoniennes
Guerre franco-allemande de 1870
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille des Ardennes
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille de Revigny)
1915 - Bataille de Vauquois
1916 - Bataille de la Somme
1917 - Bataille du Chemin des Dames
1918 - 2e bataille de Picardie
(1re bataille de Noyon)
1918 - 3e bataille de l'Aisne
1918 - 4e bataille de Champagne
1918 - Seconde bataille de la Marne
1918 - Poussée vers la position Hindenburg
1918 - Bataille de Champagne et d'Argonne
(Bataille de Saint-Thierry)
1918 - Bataille de la Serre
1918 - Poussée vers la Meuse

Le 5e corps d'armée est un corps de l'Armée française.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  • 5e Corps d'Armée
  •  : Groupement Z
  •  : 5e Corps d'Armée

Les chefs du 5e corps d'armée[modifier | modifier le code]

Le général de division Théophile Armand Ferré, commandant le 5e corps, devant les drapeaux du corps le à Orléans.

De 1870 à 1914[modifier | modifier le code]

Composition en 1870[modifier | modifier le code]

Division Brigade Régiment
1re division d'infanterie 1re brigade d'infanterie 11e régiment d'infanterie de ligne
46e régiment d'infanterie de ligne
4e bataillon de chasseurs à pied
2e brigade d'infanterie 61e régiment d'infanterie de ligne
86e régiment d'infanterie de ligne
Artillerie 2 batteries de 4, une de mitrailleuses
Génie une compagnie
2e division d'infanterie 1re brigade d'infanterie 84e régiment d'infanterie de ligne
97e régiment d'infanterie de ligne
14e bataillon de chasseurs à pied
2e brigade d'infanterie 49e régiment d'infanterie de ligne
88e régiment d'infanterie de ligne
Artillerie 2 batteries de 4, une de mitrailleuses
Génie une compagnie
3e division d'infanterie 1re brigade d'infanterie 17e régiment d'infanterie de ligne
27e régiment d'infanterie de ligne
19e bataillon de chasseurs à pied
2e brigade d'infanterie 30e régiment d'infanterie de ligne
68e régiment d'infanterie de ligne
Artillerie 2 batteries de 4, une de mitrailleuses
Génie une compagnie
Division de cavalerie 1re brigade de cavalerie 5e régiment de hussards
12e régiment de chasseurs à cheval
2e brigade de cavalerie 3e régiment de lanciers
5e régiment de lanciers
Réserve d'artillerie 2 batteries de 12, 2 batteries de 4 (montées), 2 batteries de 4 (à cheval)
Parc d'artillerie Réserve et parc de génie

Cantonnements[modifier | modifier le code]

Comprend les départements du Loiret, du Loir-et-Cher, de Seine-et-Marne et de l'Yonne.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

Composition à la mobilisation de 1914[modifier | modifier le code]

Défilé des trompettes du 8e régiment de chasseurs, rattaché au 5e corps, en mai 1914 à Orléans.

Constitué à Orléans avec des Parisiens et des cultivateurs du Loiret et de Seine-et-Marne, il pouvait compter sur les 31e et 131e régiments d'infanterie, et le 46e, le fameux régiment de La Tour-d'Auvergne que commandait le colonel Malleterre.

Il est subordonné, au début de la Première Guerre mondiale à la IIIe armée.

9e division d'infanterie

  • 17e brigade :
4e régiment d'infanterie
82e régiment d'infanterie
  • 18e brigade :
113e régiment d'infanterie
131e régiment d'infanterie

10e division d'infanterie

  • 19e brigade :
46e régiment d'infanterie
89e régiment d'infanterie
  • 20e brigade :
31e régiment d'infanterie
76e régiment d'infanterie

Éléments organiques de corps d'armée (non endivisionné)

  • Régiments d'infanterie (rattachés au 5e CA) :
313e régiment d'infanterie
331e régiment d'infanterie
5e escadron du train des équipages militaires
5e section de secrétaires d'état-major et du recrutement
5e section d'infirmiers militaires
5e section de commis et ouvriers militaires d'administration

Changements au cours de la guerre[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

1914 - 1915[modifier | modifier le code]

 : extension du secteur à droite jusqu'au pont des Quatre Enfants.
28, 29 et  : attaques françaises.
 : réduction du secteur à gauche jusqu'à l'Aire.
8 -  : attaques françaises sur Vauquois, Meuse.
20 -  : attaques françaises sur Boureuilles.
 : extension du secteur à gauche jusqu'au Four de Paris, lieu-dit sur la commune de Vienne-le-Château, Marne, attaque allemande vers la Haute Chevauchée, lieu-dit sur la commune de Lachalade, Meuse.
 : limite droite ramenée sur Vauquois, Meuse.
 : attaques françaises sur Vauquois, Boureuilles et la cote 263.
, 1er et  : attaques françaises sur Vauquois ; prise d'une partie du village.
4 -  : attaques françaises sur la cote 263 et vers Vauquois.
13 -  : violents combats entre Biesmes et Aire.
 : attaque allemande sur la Fille Morte ; le contre-attaque française.
 : front étendu à droite jusqu'à Avocourt. Guerre de mines particulièrement violente à la Fille Morte, à Vauquois et à Bolante.

1916[modifier | modifier le code]

  • -  : retrait du front et mouvement vers la région de Laheycourt. À partir du , mouvement vers le camp de Mailly ; instruction. Le , transport par V.F. dans la région de Grandvilliers ; puis mouvement vers la région d'Amiens.
  • -  : engagé dans la bataille de la Somme vers Bouchavesnes et Rancourt (front étendu le au sud de Bouchavesnes).
 : attaque allemande sur Bouchavesnes.
25, , 3, et  : attaques françaises vers le bois de Saint-Pierre Vaast.
  • -  : retrait du front et à partir du transport par V.F. dans la région sud de Châlons-sur-Marne ; repos et instruction au camp de Mailly.
  • 16 -  : mouvement vers la région de Sézanne, puis vers la région Dormans, Ville-en-Tardenois.

1917[modifier | modifier le code]

  • -  : occupation d'un secteur vers Berry-au-Bac et le moulin Pontoy.
 : extension du front à droite jusqu'au sud du Godat, le extension à gauche jusqu'à Troyon et réduction le à gauche jusqu'à la ferme d'Hurtebise.
 : attaque locale allemande.
26 -  : réduction à gauche jusqu'au Ployon.
 : front réduit à droite vers Sapigneul.
 : front réduit à droite jusqu'à la Miette et à gauche vers le bois de Beau Marais.
 : engagé dans la bataille du Chemin des Dames. Attaques sur Juvincourt-et-Damary, prise de la Ville-aux-Bois. Puis organisation des positions conquises, au nord-ouest de la Miette.
 : front étendu à gauche vers Chevreux.
 : attaque locale française.
 : secteur étendu à gauche jusqu'à la forêt de Vauclerc.

1918[modifier | modifier le code]

 : perte de Noyon. Puis organisation de défense de la ligne mont Renaud, cours de la Divette, Plessis-de-Roye.
 : occupation d'un nouveau secteur vers le Plémont et la Berlière.
 : violente attaque allemande au nord de l'Ardre. À partir du , occupation d'un nouveau secteur vers Tréloup, Marfaux.
 : limite droite ramenée vers Champlat-et-Boujacourt.
 : limite gauche ramenée au nord de Troissy.
 : attaque locale française.
 : extension du front à gauche jusque vers Merval.
 : réduction du front à gauche jusque vers le sud de Glennes.
 : extension à gauche jusque vers Villers-en-Prayères.
 : réduction à gauche jusqu'à l'est de Baslieux-lès-Fismes et le jusque vers Breuil-sur-Vesle.
1er novembre : extension du front à gauche jusqu'à Sissonne.
  • 5 -  : engagé dans la poussée vers la Meuse. Poursuite sur l'axe la Selve, Liart. Le , franchissement de la Sormonne ; progression jusque vers Renwez. Le , les éléments du corps d'armée bordent la Meuse.

Rattachement[modifier | modifier le code]

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Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Les drapeaux du 5e corps le place du Martroi à Orléans.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Commandant : général René Altmayer [1], du au .

Composition[modifier | modifier le code]

Grandes unités :

Cavalerie

Artillerie

Génie

  • 605e régiment de pionniers

Historique[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951) :
    • AFGG, vol. 1, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, , 966 p. (lire en ligne).
    • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
  • Commandant Rousset, Histoire générale de la guerre franco-allemande (1870-1871) Librairie Illustrée Paris
  • (fr) Service historique de l'armée de terre, Inventaire sommaire des archives de la Guerre 1914-1918, Troyes, Imprimerie « la Renaissance », , 691 p., (BNF 35127448)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]