Démographie de la Géorgie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Démographie de la Géorgie[1].
Densité de la population par district (2014)
Densité de la population par district (2014)
Dynamique
Population 3 723 500 hab.
(2019[2],[Note 1])
Évolution de la population 0,01 % (2018[3])[4]
Indice de fécondité 1,76 enfant par [5]
(2018[3])
Taux de natalité 12,1  (2018[3])[6]
Taux de mortalité 10,9  (2018[3])[7]
Taux de mortalité infantile 14,7  (2018)[8]
Âges
Espérance de vie à la naissance 76,6 ans (2018)[9]
Hommes : 72,5 ans
Femmes : 80,9 ans
Âge médian 38,3 ans (2018)[10]
Hommes : 35,5 ans
Femmes : 41,1 ans
Structure par âge 0-14 ans : 18,23 %
15-64 ans : 65,51 %
65 ans et plus : 16,27 %
Sex-ratio (2018)
Population totale 92 /100
À la naissance 106 /100
Par tranche d'âge 0-14 ans : 109 /100
15-24 ans : 113 /100
25-54 ans : 96 /100
55-64 ans : 80 /100
65 ans et + : 65 /100
Flux migratoires (2018)
Taux de migration −1,1 
Composition linguistique
Géorgien (officiel)  
Russe  
Arménien  
Azéri  
Composition ethnique
Géorgiens 86,8 %
Azéris 6,3 %
Arméniens 4,5 %
Russes 0,7 %
Ossètes 0,4 %
Yezidis 0,3 %
Ukrainiens 0,2 %
Composition religieuse
Église géorgienne 83,4 %
Islam 10,7 %
Église arménienne 2,9 %
Catholicisme 0,5 %
Témoins de Jéhovah 0,3 %
Yezidis 0,2 %
Protestants 0,1 %
Sans religion 0,5 %

La démographie de la Géorgie obéit depuis plus d'un siècle à différents facteurs exogènes (changements de nature de souveraineté et sécessions délimitant des territoires géographiques différents[11]) et aux facteurs endogènes propres à la dynamique des populations qui y résident[12].

Facteurs exogènes[modifier | modifier le code]

Variations de territoire géographique[modifier | modifier le code]

L'Empire russe, qui avait annexé le royaume de Géorgie en 1801, maintient jusqu'en Tiflis comme capitale du Caucase et développe la présence d'ethnies sud-caucasiennes et nord-caucasiennes sur le territoire géorgien. Après sa chute, les tentatives de structures transcaucasiennes ( à ) éclatent devant les nationalismes arménien, azerbaïdjanais et géorgien, ainsi que devant la pression de l'Empire ottoman. Des territoires entiers sont contestés et donnent lieu à des guerres (Ardahan, Artvin, Lorri, Zaqatala...) ou attribués à la Géorgie par des traités internationaux et non respectés (Hopa, Rize et traité de Sèvres). L'invasion des armées de la Russie soviétique définit en 1921 un nouveau périmètre géographique, remis en cause une nouvelle fois par les guerres d'Ossétie du Sud de 1991 et de 2008, celles d'Abkhazie en 1992 et en 2008, conduisant à la sécession de 20 % du territoire de la Géorgie reconnu internationalement et à la modification de la composition ethnique de la population[13].

Fiabilité des données démographiques[modifier | modifier le code]

Au cours des différents changements de souveraineté qui ont concerné le territoire géorgien, Empire russe (1801-1917), Haut Commissariat à la Transcaucasie (1917), république démocratique fédérative de Transcaucasie (1918), république démocratique de Géorgie (1918 à 1921) — avec la création le d'une Commission centrale des statistiques[14] —, république socialiste soviétique de Géorgie (1921 à 1990) — avec la centralisation à Moscou de toutes les activités statistiques[14] —, république de Géorgie (depuis 1990), les données démographiques délivrées ont été constituées à partir de critères différents pour des raisons techniques et pour des raisons politiques[14]. La création de l'Office national des statistiques de Géorgie et son indépendance acquise le [15] sont présentées comme une garantie d'alignement des données démographiques géorgiennes sur les normes internationales[16].

Évolution de la population (recensements de 1939 à 2014, estimations ensuite)[modifier | modifier le code]

L'évolution de la population entre les recensements de 1939 et de 2014 laisse apparaître la forte émigration des années 1990 entraînée par les facteurs exogènes et celle des années 2000 principalement entraînée par des facteurs endogènes (migrations rurales, migrations économiques vers les pays étrangers, taux de natalité...)[17].

Année de recensement Population totale Urbaine Rurale % Urbaine % Rurale
1939 3 540 000 1 066 200 2 473 800 30,1 69,9
1959 4 044 000 1 712 900 2 331 100 42,4 57,6
1970 4 686 400 2 239 800 2 446 600 47,8 52,2
1979 5 014 800 2 600 500 2 414 300 51,9 48,1
1989 5 443 400 3 035 800 2 407 600 55,8 44,2
2002 4 355 700 2 282 300 2 073 400 52,4 47,6
2014[Note 2] 3 713 700 2 122 900 1 590 800 57,2 42,8
2015 3 721 900 2 135 600 1 586 300
2016 3 728 600 2 151 500 1 577 100
2017 3 726 400 2 161 900 1 564 500
2018 3 729 600 2 174 800 1 554 800
2019 3 723 500 2 184 300 1 539 100

Évolution de la répartition par région administrative (recensements de 2002 et 2014)[modifier | modifier le code]

L'évolution de la population dans les régions administratives est inégale, même si elle se traduit par une baisse régulière à l'exception de la capitale Tbilissi[1].

Population au recensement 2014 et évolution par rapport au recensement 2002
Régions administratives Urbaine Rurale Totale %
Abkhazie1
Adjarie 184 774 149 179 333 953 - 10,6
Basse Kartlie 180 118 243 868 423 986 - 14,6
Gourie 31 904 81 446 113 350 - 21,0
Iméréthie2 258 510 275 396 533 906 - 23,4
Kakhétie 71 526 247 057 318 583 - 21,6
Kartlie intérieure2 105 211 158 171 263 382 - 15,7
Mtskheta-Mtianeti2 21 259 73 314 94 573 - 24,8
Mingrélie-et-Haute-Svanétie 129 391 201 370 330 761 - 29,0
Ratcha-Letchkhoumie et Basse Svanétie2 6 970 25 119 32 089 - 37,4
Samtskhé-Djavakhétie 54 663 105 841 160 504 - 22,8
Tbilissi 1 078 297 30 420 1 108 717 + 2,5
Géorgie 2 122 623 1 591 181 3 713 804 - 15,0
1En sécession complète (240 000 en 2011)
2En sécession partielle au profit de l’Ossétie du Sud-Alanie
(53 500 en 2015)

Évolution de la répartition par groupes ethniques (recensements de 1926 à 2014)[modifier | modifier le code]

L'évolution des populations des groupes ethniques, entre le recensement de 1926 et celui de 2014, s'établit de la manière suivante :

Nombre d'habitants et pourcentage
Groupe
ethnique
Recensement 19261 Recensement 19392 Recensement 19593 Recensement 19704 Recensement 19795 Recensement 19896 Recensement 20026 Recensement 20147
Nombre % Nombre % Nombre % Nombre % Nombre % Nombre % Nombre % Nombre %
Géorgiens 1 788 186 66,8 2 173 922 61,4 2 600 588 64,3 3 130 741 66,8 3 433 011 68,8 3 787 393 70,7 3 661 173 83,8 3 224 696 86,8
Azéris 137 921 5,2 188 058 5,3 153 600 3,8 217 758 4,6 255 678 5,1 307 556 5,7 284 761 6,5 233 082 6,3
Arméniens 307 018 11,5 415 013 11,7 442 916 11,0 452 309 9,7 448 000 9,0 437 211 8,1 248 929 5,7 168 191 4,5
Russes 96 085 3,6 308 684 8,7 407 886 10,1 396 694 8,5 371 608 7,4 341 172 6,3 67 671 1,5 26 586 0,7
Ossètes 113 298 4,2 147 677 4,2 141 178 3,5 150 185 3,2 160 497 3,2 164 055 3,0 38 028 0,9 14 452 0,4
Yézidis 2 262 0,1 12 915 0,4 16 212 0,4 20 690 0,4 25 688 0,5 33 331 0,6 18 329 0,4 12 261 0,3
Kurdes 7 955 0,3 2 514 0,1
Grecs du Caucase 54 051 2,0 84 636 2,.4 72 938 1,8 89 246 1,9 95 105 1,9 100 324 1,9 15 166 0,3 5 689 0,2
Ukrainien 14 356 0,5 45 595 1,3 52 236 1,3 49 622 1,1 45 036 0,9 52 443 1,0 7 039 0,2 6 044 0,2
Abkhazes 56 847 2,1 57 805 1,6 62 878 1,6 79 449 1,7 85 285 1,7 95 853 1,8 3 527 0,1
Assyriens 2 904 0,1 4 707 0,1 5 005 0,1 5 617 0,1 5 286 0,1 6 206 0,1 3 299 0,1 2 437 0,1
Juifs 30 389 1,1 42 300 1,2 51 582 1,3 55 382 1,2 28 298 0,6 24 795 0,5 2 333 0,1
Autres 65 961 2,5 58 711 1,7 37 015 0,9 38 665 0,8 39 690 0,8 50 502 0,9 18 766 0,5 20 366 0,5
Total 2 677 233 3 540 023 4 044 045 4 686 358 4 993 182 5 400 841 4 371 535 3 713 804
1 Source: (ru) демоскоп. 2 Source: (ru) демоскоп. 3 Source: (ru) демоскоп . 4 Source: (ru) демоскоп. 5 Source: (ru) демоскоп. 6 Source: (ru) демоскоп. 7 Source: (en)GeoStats.

Concernant les Kurdes (non Yezidis), les Grecs du Caucase et les Abkhazes des populations de 1 161 personnes, 5 689 personnes et 4 551 personnes étaient apparues dans les publications préliminaires du recensement de 2014 : elles ne figurent plus dans la publication officielle du .

Concernant les Juifs de Géorgie, une population de 1 869 personnes était apparue dans les publications préliminaires : elle ne figure plus dans la publication du . Selon Yoann Morvan — anthropologue au CNRS —, la communauté juive aurait compté plus de 100 000 personnes en Géorgie à l’époque soviétique, elle serait de l’ordre de 10 000 en 2016 et plus de 125 000 Juifs géorgiens vivraient à l’étranger[Note 3].

Population par pays de naissance en Géorgie[modifier | modifier le code]

Population par pays de naissance en Géorgie[18]
2014
Population totale 3.713.804
Drapeau de la Géorgie Géorgie 3.616.881
Drapeau de la Russie Russie 30.341
Drapeau de l'Arménie Arménie 9.158
Drapeau de l'Ukraine Ukraine 6.879
Drapeau de l'Azerbaïdjan Azerbaïdjan 6.604
Drapeau de la Grèce Grèce 1.608
Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan 1.586
Drapeau de la Turquie Turquie 1.583
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 903
Drapeau de la Biélorussie Biélorussie 812
Drapeau de l'Ouzbékistan Ouzbékistan 668
Autres 6.088
Non spécifié 30.693

Population par nationalité en Géorgie[modifier | modifier le code]

Population par nationalité en Géorgie
2014
Population totale 3.713.804
Drapeau de la Géorgie Géorgie 3.677.833
Drapeau de la Russie Russie 7.620
Drapeau de l'Arménie Arménie 3.784
Drapeau de l'Azerbaïdjan Azerbaïdjan 3.236
Drapeau de l'Ukraine Ukraine 1.631
Drapeau de la Turquie Turquie 1.410
Drapeau de la Grèce Grèce 531
Drapeau de l'Irak Irak 485
Drapeau des États-Unis États-Unis 429
Drapeau de l'Inde Inde 416
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 365
Non spécifié 6.704
Autres 2.224
Apatrides 379

Population par âge et par sexe (recensement de 2014)[modifier | modifier le code]

Lors du recensement du 5 au , la population se répartissait par âge et par sexe de la manière suivante[1],[18]
Âge Total Hommes Femmes %
Total 3 713 800 1 772 900 1 940 900 100
0-4 255 100 132 700 122 400 6,86
5-9 230 000 121 200 108 800 6,19
10-14 206 200 109 500 96 700 5,55
15-19 226 000 118 900 107 100 6,08
20-24 266 100 135 300 130 800 7,16
25-29 278 700 139 900 138 700 7,50
30-34 262 100 129 900 132 100 7,05
35-39 248 500 121 900 126 600 6,69
40-44 243 300 118 300 125 400 6,54
45-49 239 400 114 000 125 400 6,43
50-54 271 400 126 700 144 700 7,30
55-59 245 400 111 600 133 800 6,59
60-64 211 400 92 400 119 000 5,69
65-69 155 700 64 900 90 800 4,19
70-74 123 600 48 500 75 100 3,32
75-79 135 800 49 900 85 900 3,65
80-84 71 700 25 100 46 600 1,93
85-89 34 500 10 200 24 300 0,92
90-94 7 500 1 600 5 900 0,20
95-99 1 200 200 1 000 0,03
100+ 300 0 300 0, 008

Analyse[modifier | modifier le code]

Outre les guerres de sécession, les pertes de territoire et les migrations croisées (Abkhazes et Ossètes d'une part, Géorgiens d'autre part, mais aussi départ des Russes du territoire sous contrôle de Tbilissi), les facteurs économiques favorisent l'émigration : le niveau de chômage se maintient depuis deux décennies[19] et la monnaie nationale voit sa parité baisser, entraînant des pertes de pouvoir d'achat[20]. Un facteur additionnel accentue cette tendance, la généralisation de la langue anglaise comme première langue étrangère et l'appétence des jeunes générations diplômées à une formation universitaire à l'étranger et leurs souhaits d'expatriation définitive[21].

A contrario, l'Église orthodoxe géorgienne a entrepris une campagne afin de relancer la natalité[22] et le Gouvernement a créé un Secrétariat d'État à la diaspora afin de garder le contact avec les émigrés et en particulier encourager les retours[23] : son existence est néanmoins discutée[Note 4],[Note 5].

Si certains universitaires français se posent la question de la pérennité de la Géorgie[24], l'OTAN estime que sa population devrait descendre à 3 563 000 habitants en 2050[25].

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les statistiques de population géorgienne publiées par la CIA pour l'année 2018 contiennent une surestimation de près de 10% par rapport aux statistiques officielles de la Géorgie et des Nations unies
  2. Pour la population totale à fin 2014, une différence de 104 personnes apparait entre le tableau ci-dessus et le rapport du concernant le recensement de , tous deux publiés par l'Office national de statistiques de Géorgie
  3. Conférence EHESS : « Les Juifs de Géorgie : entre exils, repolarisations et retours », Yoann Morvan, 15 décembre 2016
  4. Le gouvernement formé par Giorgi Kvirikachvili à l'issue des élections législatives d'octobre 2016 ne comporte plus de Secrétariat d'État à la diaspora
  5. Si les années sans recensement l'Office national des statistiques de Géorgie reprend dans ses publications les estimations annuelles de population qu'effectuent les régions administratives, il est rappelé que les chiffres publiés dans les tableaux précédents jusqu'en 2014 relèvent exclusivement de recensements. Des surestimations administratives ne sont pas à exclure durant ces années intermédiaires, les subventions régionales étant tributaires du nombre d'habitants

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) United Nations Fund for Population Activities, « 2014 General Population Census in Georgia », sur Site officiel des Nations unies (consulté le ).
  2. (en) National Statistics Office of Georgia, « Population and Demography », sur Site officiel de la Géorgie (consulté le ).
  3. a b c et d (en) Central Intelligence Agency, « The World Factbook. Middlle East. Georgia », sur CIA.
  4. Le taux de variation de la population 2018[3] correspond à la somme du solde naturel 2018[3] et du solde migratoire 2018[3] divisée par la population au 1er janvier 2018[3].
  5. L'indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) pour 2018[3] est la somme des taux de fécondité par âge observés en 2018[3]. Cet indicateur peut être interprété comme le nombre moyen d'enfants qu'aurait une génération fictive de femmes qui connaîtrait, tout au long de leur vie féconde, les taux de fécondité par âge observés en 2018[3]. Il est exprimé en nombre d’enfants par femme. C’est un indicateur synthétique des taux de fécondité par âge de 2018[3].
  6. Le taux de natalité 2018[3] est le rapport du nombre de naissances vivantes en 2018[3] à la population totale moyenne de 2018[3].
  7. Le taux de mortalité 2018[3] est le rapport du nombre de décès, au cours de 2018[3], à la population moyenne de 2018[3].
  8. Le taux de mortalité infantile est le rapport entre le nombre d'enfants décédés à moins d'un an et l'ensemble des enfants nés vivants.
  9. L'espérance de vie à la naissance en 2018 est égale à la durée de vie moyenne d'une génération fictive qui connaîtrait tout au long de son existence les conditions de mortalité par âge de 2018. C'est un indicateur synthétique des taux de mortalité par âge de 2018.
  10. L'âge médian est l'âge qui divise la population en deux groupes numériquement égaux, la moitié est plus jeune et l'autre moitié est plus âgée.
  11. Annuaire français de droit international: « Les conflits de territoires et de frontières dans les États de l'ex-U.R.S.S. », 1993(consulté le 17 janvier 2017)
  12. Edition française Population : « La démographie, science constituée ou en voie de constitution ? » , 2007(consulté le 17 janvier 2017)
  13. République françaçse: « Présentation de la Géorgie (Les séparatismes sud-ossète et abkhaze) », 10 janvier 2017
  14. a b et c (en) GeoStats : « History »(consulté le 17 janvier 2017)
  15. (en) « The Law of Georgia on Official Statistics »(consulté le 17 janvier 2017)
  16. (en) « Adapted Global Assessment of the National Statistical System of Georgia »(consulté le 17 janvier 2017)
  17. National Statistics of Georgia, « Population », sur Site officiel de la Géorgie (consulté le ).
  18. a et b National Statistics Office of Georgia (Old website) : Population Census 2014
  19. Regard sur l'Est : « Portrait économique de la Géorgie après la guerre », 1er février 2010
  20. Euronews : « Géorgie. L'économie de plus en plus impactée par sa monnaie », 15 avril 2015
  21. Regard sur l'Est : « Géorgie. Une langue et une nation en péril depuis des millénaires », 27 mars 2009
  22. 8e étage : « La Géorgie recense ses célibataires pour relancer la natalité », 17 mai 2016
  23. (en) The Office of the State Minister of Georgia for diaspora issues
  24. L'Express : « Démographie. Et si la Géorgie disparaissait ? », 19 juin 2013
  25. (en) Atlantic Council : « The Untapped Potential of Georgians Abroad “, 25 avril 2014

Bibliographie et sources[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Denis Dafflon, Construction de la nation et gestion de la diversité ethnique dans l'espace post-soviétique : la Géorgie face à sa minorité arménienne (2004-2013) (thèse de doctorat), Fribourg, , 258 p. (lire en ligne).

Sources[modifier | modifier le code]

L'Office national des statistiques de Géorgie publie régulièrement des documents concernant la population et la démographie : ils contiennent parfois des chiffres légèrement différents pour les mêmes rubriques :

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]