Carlo Ancelotti

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Carlo Ancelotti
Image illustrative de l’article Carlo Ancelotti
Situation actuelle
Équipe Real Madrid CF
Biographie
Nationalité Italien
Naissance Modèle:Date sport
Reggiolo (Italie)
Taille 1,79 m (5 10)
Période pro. 1976 - 1992
Poste Milieu relayeur puis entraîneur
Parcours professionnel1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1976-1979 Parme FC 055 (13)
1979-1987 AS Rome 171 (12)
1987-1992 AC Milan 112 (10)
1976-1992 Total 338 (35)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1981-1991 Italie 026 0(1)
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
1995-1996 Reggiana 41 (17, 14, 10)
1996-1998 Parme FC 86 (40, 28, 18)
1999-2001 Juventus 112 (63, 31, 18)
2001-2009 AC Milan 424 (243, 100, 81)
2009-2011 Chelsea 109 (67, 20, 22)
2011-2013 Paris SG 77 (49, 19, 9)
2013- Real Madrid 88 (70, 9, 9)
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).

Carlo Ancelotti, né le Modèle:Date sport à Reggiolo (Italie), est un ancien footballeur international italien, reconverti comme entraîneur.

Surnommé Carletto, le milieu de terrain connaît une brillante carrière à l'AS Rome, où il porte le brassard de capitaine et remporte un titre de champion d'Italie et quatre coupes nationales. Parti au Milan AC, il remporte en cinq ans quatre nouveaux scudetti et deux coupes d'Europe. Appelé à vingt-six reprises en équipe d'Italie, il participe à l'Euro 88 et à la Coupe du monde 1990, terminée à la troisième place.

Devenu entraîneur, il dirige successivement l'AC Reggiana, Parme et la Juventus Football Club, avant d'être appelé en 2001 à la barre du Milan AC, avec lequel il connaît de grands succès : il remporte le championnat en 2004, mais surtout la Ligue des champions à deux reprises (en 2003 et en 2007). Il devient ainsi le sixième footballeur à remporter la C1 comme joueur puis comme entraineur[1].

De 2009 à 2011, il entraîne le club anglais de Chelsea, où il remporte dès sa première saison un historique doublé Coupe-Championnat[2]. Il est le second entraineur non-britannique, après Arsène Wenger, à réaliser cette performance. Il est limogé en mai 2011 après une saison sans titres. Il est, depuis le , entraîneur du Real Madrid[3].

Biographie

Carrière de joueur

Parme

Carlo Ancelotti fait ses débuts en Série C1, à l'âge de 18 ans, à Parme au cours de la saison 1976-1977. La saison suivante, il joue 21 matches avant de s'imposer véritablement au sein de l'équipe parmesane et de jouer 33 matches au cours de la saison 1978-1979. Il contribue largement à la montée de son club en Série B cette même année (qui y accède à la suite d'une victoire 3-1 en match d'appui contre Trieste, match durant lequel Ancelotti marque 2 buts) et est repéré par l'AS Rome et par Nils Liedholm qui obtient sa signature au cours de l'année 1979. À cette occasion, les Romains devancent l'Inter Milan, où il avait joué un match amical pas convaincant[4], sur les rangs également pour enrôler le prometteur milieu de terrain.

AS Rome

Il porte pour la première fois le maillot de La louve le 16 septembre 1979 avec l'AS Rome contre le Milan AC (0-0) et fait donc à cette occasion ses débuts en Serie A. Il dispute 23 matches lors de sa première saison et commence à s'imposer de plus en plus au sein du système de Nils Liedholm, entraineur de l'équipe romaine jusqu'en 1984. À Rome, en seulement 8 ans, il décroche un titre de Champion d'Italie en 1983, 4 Coupes d'Italie (en 1980, 1981, 1984 et 1986) et accède à la finale (mais sans la jouer) de la Coupe des clubs champions 1984 (battus par Liverpool aux tirs aux buts).

Signe de son influence croissante dans cette équipe, il devient capitaine de l'équipe à partir de 1985 avant son départ pour le Milan AC à l'été 1987. Avec la Roma et en 8 saisons, il joue 171 rencontres et marque 9 buts. À noter qu'au cours de sa « période romaine », Carlo Ancelotti est victime de blessures au genou à répétition qui lui ont gâché une partie de ses saisons 1981-1982 (5 matches disputés) et 1983-1984 (9 matches) et lui ont probablement fait rater la Coupe du monde 1982 en Espagne.

Milan AC

De 1987 à 1992, il fait partie de la grande équipe du Milan AC, référence du football européen durant cette décennie 1990 et considérée comme l'une des plus grandes équipes de tous les temps. Ancelotti côtoie ainsi Paolo Maldini, Franco Baresi, Mauro Tassotti, Alessandro Costacurta, Frank Rijkaard, Ruud Gullit, Roberto Donadoni ou Marco van Basten.

Avec le Milan AC il dispute 110 rencontres en Série A italienne et marque 10 buts. Son premier match avec Milan est disputé le 13 septembre 1987 à Pise (victoire 3-1). Il remporte avec les Rossoneri deux « scudetto » en 1988 et 1992, deux Ligues des champions en 1989 (après avoir marqué un but sublime en demi-finale à San Siro contre le Real Madrid) et 1990 (1-0 contre Benfica Lisbonne en finale), deux Coupes intercontinentales en (1990 et en 1989) et deux Supercoupes d'Europe en 1989 et 1990.

Il met fin à sa carrière à 33 ans à la fin de la saison 1991-1992 après avoir décroché son troisième scudetto, son deuxième avec le club milanais.

Équipe nationale

Il est sélectionné pour la première fois en équipe d'Italie le 6 janvier 1981 contre les Pays-Bas à Montevideo au cours d'un match amical (1-1 score final). Après avoir raté la Coupe du monde 1982 en Espagne à cause d'une blessure au genou, il fait partie du groupe italien présent à la Coupe du monde 1986 mais ne participe à aucune rencontre de cette compétition suite à des résultats de tests physiques réalisés avant la compétition et jugés insuffisants par le sélectionneur Enzo Bearzot qui lui préfère alors Fernando De Napoli. Deux ans plus tard, il participe enfin à sa première phase finale à l'Euro 1988 en RFA ou il dispute les 4 rencontres de sa sélection (éliminée en demi-finales par l'URSS 2-0). En 1990, diminué par une douleur au quadriceps droit, il dispute seulement 3 matches de la phase finale de la Coupe du monde 1990 contre l'Autriche (1-0), l'Irlande (1-0) en quart de finale, et l'Angleterre (2-1) pour la finale pour la troisième place.

Il dispute son dernier match international le 13 novembre 1991 à Gênes contre la Norvège en match qualificatif de l'Euro 1992.

Au total, Ancelotti est sélectionné à 26 reprises en équipe d'Italie[5]. Avec la Squadra Azzurra, il n'inscrit qu'un but, le 6 janvier 1981, contre les Pays-Bas à l'occasion du Mundialito en Uruguay.

Le 30 septembre 1991, Ancelotti est fait Chevalier de l'Ordre du Mérite de la République italienne (Cavaliere Ordine al Merito della Repubblica Italiana) sur proposition du Président de la République italienne, Francesco Cossiga.

Carrière d'entraîneur

La sélection italienne (1992-1995)

Après sa brillante carrière de joueur, Ancelotti décide de devenir technicien. Il devient l'un des adjoints d'Arrigo Sacchi, le sélectionneur de la Squadra Azzurra et participe ainsi à l'épopée de son équipe à la Coupe du monde de football de 1994 aux États-Unis (défaite aux pénalties en finale contre le Brésil).

AC Reggiana (1995-1996)

À l'été 1995, Il prend en main le premier club de sa carrière, l'Associazione Calcio Reggiana 1919, alors en Serie B. Dès sa première année à la tête du club, celui-ci termine troisième et accède à la Serie A.

Parme (1996-1998)

Malgré ses succès dans le club d'Émilie-Romagne, Ancelotti quitte l'AC Reggiana à l'été 1996 et part entrainer le club de ses premières années professionnelles, le Parme FC, équipe très compétitive avec des joueurs de la trempe d'Hernán Crespo, de Chiesa ou Ze Maria. Il connait de nouveau le succès en hissant les Parmesans à la deuxième place du Championnat 1996-1997 derrière la Juventus. C'est la meilleure performance de l'Histoire du club qui dispute donc la Ligue des champions la saison suivante. Malheureusement, le parcours dans cette Ligue des champions 1996-1997 est décevant pour les Parmesans, éliminés dès la phase de poules et en championnat où malgré son effectif, ils terminent seulement cinquièmes. Ancelotti quitte alors le club à la fin de la saison malgré deux qualifications européennes en deux ans.

Juventus (1999-2001)

Après une saison blanche sans entrainer, Ancelotti rebondit à la Juventus où en février 1999, il remplace Marcello Lippi débarqué en cours de saison. La Vieille Dame termine l'année à la septième place au classement et accède aux demi-finale de la Ligue des champions 1999 où elle cède face au futur vainqueur, Manchester United. Le bilan comptable est donc plutôt bon pour Ancelotti à la fin de sa première demi-saison dans le Piémont. Cependant, il a du mal à se faire accepter par les supporters qui lui reprochent son passé de joueur du Milan AC et de l'AS Rome, rivaux historiques de la Juventus. La saison suivante, son équipe joue de nouveau les premiers rôles en Serie A où elle termine à la place de deuxième, échouant à un point seulement de la Lazio Rome et se faisant dépasser par les Romains lors de la dernière journée après une défaite mémorable (0-1) sur la pelouse à la limite du praticable de Pérouse. Cette saison 1999-2000 est également marquée par la victoire des bianconeri d'Ancelotti en Coupe Intertoto (victoire en finale face au Stade rennais). De nouveau sur le banc des Turinois à l'orée de la saison 2000-2001, Ancelotti et ses hommes s'imposent de nouveau comme l'un des protagonistes de ce championnat terminant de nouveau à la place de dauphin mais cette fois de l'AS Rome. Malgré les 144 points marqués avec son club en deux saisons, le technicien romagnol décide de quitter le club à l'été 2001, remplacé par Marcello Lippi de retour au club, seulement deux ans et demi après son départ précipité du printemps 1999.

Milan AC (2001-2009)

Carlo Ancelotti avec AC Milan.

Ancelotti arrive en novembre 2001 au Milan AC alors que le club dirigé par le Turc Fatih Terim est en pleine crise. Il rétablit la barre offrant la quatrième place au club à la fin de l'exercice 2001-2002 mais est critiqué par la direction du club (notamment Silvio Berlusconi) qui lui reproche la mise en place d'un jeu trop défensif, inhabituel pour les Milanais.

La saison suivante, Ancelotti arrive à mettre tout le monde d'accord : Carletto et ses hommes réussissent en effet une véritable performance en réalisant le doublé Coupe d'Italie - Ligue des champions (en battant en finale les grands rivaux de la Juventus aux penalties). Il devient alors l'un des six entraîneurs (avec Miguel Muñoz, Giovanni Trapattoni, Johan Cruyff, Frank Rijkaard et Josep Guardiola) à remporter la Ligue des champions en tant qu’entraîneur et joueur. Il est cependant le seul à la remporter à deux reprises aussi bien en tant que joueur et entraîneur.

La saison 2003-2004 lui permet de remplir encore plus son palmarès en remportant la Supercoupe de l'UEFA 2003 et surtout le titre de Champion d'Italie 2004 (avec 11 points d'avance sur la Juventus!) avec une équipe extrêmement talentueuse sur toutes ses lignes : Gennaro Gattuso, Rui Costa, Pippo Inzaghi, Andriï Chevtchenko, Kaká (arrivé en début de saison) ou Paolo Maldini qui est à présent sous ses ordres après avoir été son coéquipier de 1987 à 1992 sous le maillot milanais. En 2005, les Milanais réussissent l'exploit d'atteindre de nouveau la finale de la Ligue des champions après avoir sorti notamment Manchester United et l'Inter Milan en huitièmes et en quart de finale. Le match pour le titre le 25 mai 2005 à Istanbul opposent les Italiens aux Anglais de Liverpool et reste comme un des plus grands match de l'histoire de la Ligue des champions et une des plus grandes déceptions d'Ancelotti dans sa carrière d'entraineur. Alors que les Milanais mènent 3-0 à la mi-temps, les hommes de Rafael Benítez reviennent à 3-3 à l'heure de jeu avant de s'imposer 3-2 aux penalties. La même saison, les Rossoneri ratent un autre titre en terminant deuxième de la Serie A derrière la Juventus. Bis repetita pour Milan la saison suivante puisque les Rouge et Noirs terminent de nouveau à la seconde place du Championnat 2005-2006 derrière les Turinois de Gianluigi Buffon et David Trezeguet. Mais l'Affaire des matches truqués du Calcio qui éclatent au printemps 2006 bouleverse totalement le classement final de cette saison 2005-2006 : le club milanais est pénalisé de 30 points et rétrograde à la troisième place du classement sans pouvoir disputer la Ligue des champions 2006-2007. En outre, les Rossoneri débutent le Championnat 2006-2007 avec 8 points de pénalité. Cette pénalité a peu d'importance en fin d'année puisque les Lombards terminent quatrième au classement à 14 points de l'AS Rome et 36 points de l'Inter Milan et se qualifient pour la Ligue des champions la saison suivante. Cette Ligue des champions 2007 est l'occasion pour l'équipe d'Ancelotti, pourtant vieillissante, de se sublimer et de briller : après un tour préliminaire et une phase de poules plutôt laborieux, les Milanais semblent monter en puissance éliminant successivement le Celtic Glasgow, le Bayern Munich, puis Manchester United, avant de prendre sa revanche de l'édition 2005 en battant Liverpool (2-1) le 23 mai 2007 à Athènes sur un doublé de Pippo Inzaghi. À cette occasion Ancelotti remporte donc sa quatrième Ligue des champions. Il rejoint Vicente del Bosque, José Mourinho, Ottmar Hitzfeld, Alex Ferguson et Josep Guardiola dans le cercle très fermé des doubles vainqueurs de cette Coupe.

Ce succès dans la plus grande compétition européenne semble pourtant marquer un tournant dans le destin du club lombard. À partir de la fin d'année 2007, (et malgré ses succès en Super Coupe d'Europe et au Mondial des clubs 2007, l'équipe milanaise semble en fin de cycle. Elle termine seulement à la cinquième place du Championnat 2007-2008 avant de terminer à la troisième place à la fin de l'exercice 2008-2009.

Le , le Président du Milan AC Adriano Galliani annonce la séparation d'un commun accord du club et de son entraineur. Comme un symbole de cette fin de cycle, Paolo Maldini et Kaká quittent eux aussi le club. Leonardo devient alors l'entraineur.

En 8 saisons seulement avec les Rossoneri, son bilan est impressionnant : un « scudetto », deux Ligues des champions, deux Supercoupes d'Europe, un Mondial des Clubs, une Supercoupe d'Italie et une coupe d'Italie qui en fait l'un des entraineurs les plus titrés du club lombard. On qualifie d'ailleurs cette équipe du début des années 2000 comme les « Meravigliosi » de Ancelotti (que l'on peut traduire comme les Formidables d'Ancelotti).

Chelsea FC (2009-2011)

Ancelotti et John Terry fêtant le doublé de Chelsea lors de la saison 2009-2010.

Il signe le un contrat avec le Chelsea FC sollicité par le richissime Président du club londonien, Roman Abramovitch.

Avec Ancelotti, Chelsea commence la saison 2009-2010 en remportant le Community Shield face à Manchester United aux tirs au but. En Ligue des champions, les Blues prennent des points dans tous leurs matches (seuls les Girondins de Bordeaux ont réalisé le même exploit) et finissent premiers de leur groupe devant le FC Porto. En huitièmes de finale, il s'inclinent deux fois (2-1 ; 0-1) contre le futur vainqueur, l'Inter Milan dirigé par l'ancien entraineur portugais de Chelsea, José Mourinho. Mais Chelsea ne baissera pas les bras : en championnat, ils battent toutes les autres équipes du Big Four deux fois chacune : Liverpool 2-0 et 0-2 ; Arsenal 0-3 et 2-0 Manchester United 1-0 et après la victoire 1-2 à Old Trafford, le club ne quittera plus la tête de la Premier League. C'est la première fois[Depuis quand ?] qu'aucune équipe du Big Four ne parvient à prendre de points contre le futur champion. Lors de la dernière journée, à domicile, ils étrillent Wigan (8-0), ce qui leur offre leur 4e titre de champion d'Angleterre, devant Manchester United, champion en titre depuis 2007. La saison se conclut en remportant la Coupe d'Angleterre face à un Portsmouth relégué.

Chelsea établit aussi avec 103 buts inscrits un nouveau record de buts marqués en championnat en une saison depuis que le championnat d'Angleterre est rebaptisé Premier League en 1992.

Le , il est limogé de son poste d'entraîneur après avoir fini second du championnat (à 9 points de Manchester United) et après avoir perdu son dernier match 1-0 face à Everton.

Paris Saint-Germain (2011-2013)

Le , le PSG officialise sa venue dans le club en remplacement d'Antoine Kombouaré[6]. L'Anglais Paul Clement qui était son adjoint à Chelsea[7], Claude Makelele et Angelo Castelazzi[8] deviennent ses adjoints.

Carlo Ancelotti fait ses débuts sur le banc parisien face au Milan AC en match amical (le PSG s'incline 1-0 malgré un bon match de son équipe). Il dirige et remporte 2-1 son premier match officiel en coupe de France face à la modeste équipe de Locminé (CFA 2), match qu'il qualifiera de "difficile". Il enchaînera ensuite 3 victoires d'affilées, deux en championnat (Toulouse : 3-1 et Brest : 1-0) et une en coupe de France (4-0 face aux amateurs de Sablé) confirmant ainsi la place de leader du PSG, toutefois sans accroître son avance de 3 points sur son dauphin, Montpellier. Le 4 février, il enchaîne une 5e victoire consécutive avec le PSG lors de la 22e journée contre Evian (3-1) qui fait de lui le premier entraîneur parisien à gagner ses 5 premières rencontres.

Ancelotti lors d'une conférence de presse du PSG.

Il confirme ses bons débuts sur le banc du PSG en parvenant à rendre l'équipe toujours invincible depuis sa prise de fonction. En effet, on voit naître une force mentale dans l'équipe qui parvient à revenir dans les cinq dernières minutes de plusieurs matchs : contre Montpellier (2-2), Lyon (4-4), Dijon (2-1) et Caen (2-2), ce qui lui permet d'assurer sa place de leader du championnat. La presse parle alors d'un " Ancelottime "[9]. Il connaît sa première défaite à la tête de Paris après 3 mois d’invincibilité en quart de finale de la coupe de France à domicile face à Lyon (1-3). Il connaît également sa première défaite en championnat lors de la 30e journée de Ligue 1 à Nancy (1-2). Il remporte le 1er clasico de la saison en tant qu'entraîneur contre l'OM, (2-1) et s'accroche toujours au leader du championnat, Montpellier.

Les héraultais ne faiblissent pas dans la dernière ligne droite. Au coude à coude à quelques journées de la fin, c'est le Paris Saint-Germain qui abandonne des points précieux dans la course au titre, notamment lors de ses déplacements à Auxerre, où les hommes de Carlo Ancelotti se font rejoindre au score en fin de match (1-1), et à Lille, où après avoir mené 1 à 0 les parisiens finissent pas s'incliner (1-2). Comme il l'avait prédit à plusieurs reprises dans les médias, Carlo Ancelotti et le PSG joue donc le titre lors de la 38e et dernière journée de la saison dans un duel à distance avec Montpellier. Au coup d'envoi, le Paris Saint-Germain compte 3 points de retard sur le leader montpelliérain, et seule une victoire du PSG conjuguée à une défaite de leurs adversaires peut offrir le titre au club de la Capitale. Si Paris fait le travail et s'impose 2 à 1 à Lorient après avoir été mené (buts de Javier Pastore et de Thiago Motta), dans le même temps, Montpellier bat Auxerre sur le même score. Les parisiens échouent à trois longueurs du titre malgré une très bonne saison (23 victoires, 10 nuls, 5 défaites, 75 buts pour, 41 buts contre).

Pour ce premier demi-exercice, Carlo Ancelotti présente un bilan plutôt positif bien qu'il soit forcément comparé avec celui de son prédécesseur, Antoine Kombouaré. Les deux hommes font quasiment jeu égal ; le PSG a acquis 40 points lors de la première partie de saison et 39 points lors de la seconde partie. Dirigé par le technicien kanak, les Parisiens ont remporté 12 victoires, fait 4 matchs nuls, et perdu 3 fois. Sous Ancelotti, Paris n'a connu que 2 défaites, mais a concédé plus de matchs nuls (11 victoires, 6 nuls).

Au lendemain de cette déception, Carlo Ancelotti s'annonce tout de même satisfait de la saison de son équipe et prépare activement la suivante.

Le dimanche 12 mai 2013 le PSG devient Champion de France 2012-2013 après avoir battu L'Olympique Lyonnais sur le score de 0-1 grâce un but de Jérémy Menez. C'est le premier trophée qu'il remporte avec le Paris Saint-Germain.

Le 19 mai 2013 après une réunion avec le président Nasser El Khelaifi et Leonardo il exprime son souhait de quitter le PSG pour le Real Madrid. Il est aussi élu meilleur entraîneur au trophée UNFP, ex-æquo avec Christophe Galtier entraîneur de l'ASSE.

Real Madrid

Le , Carlo Ancelotti voit enfin son souhait exaucé et succède officiellement à José Mourinho sur le banc du Real Madrid. Il s'est engagé pour trois saisons. Zinédine Zidane sera à ses côtés en tant qu'entraîneur adjoint.

Le 16 avril 2014, il remporte son premier trophée à la tête du Real Madrid en battant 2-1 le Barcelone en final de la Coupe du Roi.

Le samedi 24 mai 2014, il remporte sa troisième Ligue des Champions en tant qu'entraineur en battant l'Atlético Madrid 4-1. Après 12 ans, le Real gagne donc sa dixième Ligue des Champions dès la première saison de Carlo Ancelotti à la tête du club. Il fait l'unanimité auprès des joueurs, des dirigeants et des supporter.

Grâce à ce succès, il devient le deuxième entraineur de l'histoire de la Champions League à remporter trois coupes d'Europe après Bob Paisley, il est cependant le premier à le faire avec deux clubs différents et l'a aussi gagné comme joueur en 1989 et en 1990.

Il remporte le 12 août 2014 la Super Coupe de l'UEFA face au FC Séville (2-0).

Le 29 novembre 2014, il devient le premier entraîneur de l'histoire du Real Madrid remporter 16 matchs consécutifs et bat donc le précédent record de 15 victoires consécutives détenu par Mourinho et Muñoz.

Le 20 décembre 2014, il remporte le Mondial des Clubs et devient le premier entraîneur de l'histoire du Real Madrid à remporter 4 titres en une seule année mais aussi le deuxième à le remporter a 2 reprises (AC Milan - Japon 2007, Real Madrid CF, Maroc 2014) tout comme Guardiola.

Joueur

Entraîneur

Statistiques en tant qu'entraîneur

Au 26 février 2013

Équipe Pays de à Statistiques
J V N D % de v.
Reggiana AC Drapeau de l'Italie Italie 1995 1996 41 17 14 10 41 %
Parme Drapeau de l'Italie Italie 1996 1998 86 40 28 18 47 %
Juventus Drapeau de l'Italie Italie 1999 2001 112 63 31 18 56 %
Milan AC Drapeau de l'Italie Italie 2001 2009 424 243 100 81 57 %
Chelsea Drapeau de l'Angleterre Angleterre 2009 2011 109 67 20 22 61 %
Paris Saint-Germain Drapeau de la France France 2012 2013 77 49 19 9 63 %

Palmarès

En tant que joueur

En tant qu'entraîneur





Distinctions en tant qu'entraîneur

Meilleur entraîneur de l'année de Serie A en 2001 et 2004

Carlo Ancelotti est également désigné parmi les 51 personnes du Hall of Fame du Milan AC qui ont joué un rôle important dans l'histoire du club, à la fois comme joueur et comme entraîneur[12].

Vie personnelle

En 1983, Carlo Ancelotti se marie avec Luisa Gibellini avec qui il a eu deux enfants : une fille, Katie et un fils, David qui a joué dans les équipes de jeunes du Milan AC et qui signe en juin 2008 à Borgomanero en Serie D (5e division italienne). En 2008, et après 25 ans de vie commune, l'entraîneur de Milan annonce son divorce de Luisa.

En mai 2009, il signe son autobiographie Preferisco la Coppa.

Anecdote

Carlo Ancelotti fait une apparition en 1983 dans le film de Terence Hill, Don Camillo. Il y interprète un footballeur de l'équipe des Diables (qui affronte l'équipe des Anges du curé du village)[13]. Il fait également des apparitions dans trois autres films : L'allenatore nel pallone (1984) et L'allenatore nel pallone 2 (2008) de Lino Banfi (où il est joueur de football dans le premier film et entraîneur dans la suite) et dans Mezzo destro, mezzo sinistro (1985) de Gigi e Andrea[14].

Notes et références

Liens externes

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