Giovanni Trapattoni

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Giovanni Trapattoni
Image illustrative de l’article Giovanni Trapattoni
Giovanni Trapattoni en 2013.
Biographie
Nom Giovanni Luciano Giuseppe Trapattoni[1],[2]
Nationalité Italien
Naissance (84 ans)
Cusano Milanino (Italie)
Taille 1,75 m (5 9)
Période pro. 1957-1972
Poste Milieu défensif puis entraîneur
Parcours junior
Années Club
Frassati Di Niguarda
1953-1956 Cusano Milanino
1956-1957 AC Milan
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1957-1971 AC Milan 351 0(6)[3]
1971-1972 Varèse FC 013 0(0)
Total 364 0(6)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1960-1964 Italie 017 (1)[4]
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
1972-1974 AC Milan staff
1974 AC Milan 4v 5n 2d
1974-1975 AC Milan adjoint
1975-1976 AC Milan 19v 9n 9d
1976-1986 Juventus 244v 136n 70d
1986-1991 Inter Milan 126v 61n 46d
1991-1994 Juventus 74v 42n 24d
1994-1995 Bayern Munich 17v 18n 11d
1995-1996 Cagliari 13v 8n 16d
1996-1998 Bayern Munich 55v 22n 13d
1998-2000 ACF Fiorentina 44v 31n 24d
2000-2004 Italie 25v 12n 7d
2004-2005 Benfica 29v 10n 12d
2005-2006 VfB Stuttgart 11v 13n 7d
2006-2008 RB Salzbourg 48v 19n 20d
2008-2013 République d'Irlande 28v 23n 17d
2010 Vatican
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).

Giovanni Luciano Giuseppe Trapattoni, né le à Cusano Milanino en Lombardie, est un ancien joueur de football international italien, qui évoluait au poste de milieu de terrain et défenseur, avant d'ensuite devenir entraîneur.

Ayant joué quasiment toute sa carrière avec son club formateur, l'AC Milan, Giovanni Trapattoni, dit « Trap », est principalement connu pour être l'un des plus grands et titrés entraîneurs de l'histoire du football (il est l'entraîneur italien le plus victorieux de tous les temps).

Il reste surtout dans les mémoires pour sa période dorée passée avec le club de la Juventus (dont il reste l'entraîneur de 1976 à 1986 puis de 1991 à 1994[5]). Trapattoni réalise par la suite une riche carrière dans plusieurs pays européens, notamment sur le banc de l'Inter puis du Bayern Munich, ce qui lui permet de compter dix titres de champion dans quatre pays différents (Italie, Allemagne, Portugal et Autriche), un exploit qu'il partage seulement avec l'Autrichien Ernst Happel[6] et le Portugais José Mourinho.

Il est le seul entraîneur à avoir remporté les quatre grands trophées continentaux européens de l'UEFA (Ligue des champions, Coupe des coupes, Coupe UEFA et Supercoupe), ainsi que la Coupe intercontinentale[7].

Trapattoni fut à la tête de l'équipe nationale italienne de 2000 à 2004, puis celle de l'Irlande de 2008 à 2013.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière de joueur[modifier | modifier le code]

En club[modifier | modifier le code]

Révélé par un des grands clubs de sa province natale du Milan AC comme milieu de terrain défensif et milieu gauche[8], le joueur s'impose rapidement comme un joueur important au point qu'il devient international italien quelques mois plus tard.
Il réalise quasiment toute sa carrière en Lombardie où il remporte deux scudetti ainsi que de nombreux titres internationaux (Ligue des champions en 1963 et en 1969, Coupe intercontinentale en 1969 avec le Milan AC, Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes en 1968).

« Jouer dans les grands clubs comme Milan, Inter ou Juventus, c'est comme être directeur d'un journal. »

— Giovanni Trapattoni[8]

Il sort du centre de formation rossonero pour la première fois lors de la saison 1957-58 et dispute le premier match de sa carrière le lors d'un match de coupe contre Côme[8] (victoire 4-1). « Il Trap » commence ensuite sa carrière en Serie A sous le maillot du Milan le face au SPAL[9],[3] (succès 3-0 à l'extérieur), et remporte son premier trophée avec la Serie A 1961-1962 (il était alors devenu titulaire indiscutable depuis la saison précédente).

Le milieu défensif (chargé de relancer les ballons vers les joueurs créatifs du Milan qu'étaient Giovanni Lodetti ou encore Gianni Rivera) se fait rapidement remarquer pour sa vision du jeu et son opiniâtreté au marquage[3] (il était surnommé sur le terrain la « sanguisuga » ou la sangsue en français[8]), qui lui permettront de terminer sa carrière en défense centrale.
En douze saisons au club, il dispute 284 rencontres de Serie A (351 matchs toutes compétitions confondues)[3] et remporte deux scudetti (championnats d'Italie), deux Ligues des champions, une Coupe intercontinentale, une Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes ainsi qu'une coupe d'Italie.
Il dispute sa dernière rencontre sous le maillot milanais le lors d'une victoire 2-1 en amical contre l'équipe de Grèce[8].

En 1971, il signe pour une dernière pige avec Varèse Calcio, qui est finalement relégué en Serie B. Il prend sa retraite sportive sur cet échec et retourne ensuite dans son club formateur, où il rejoint l'équipe d'encadrement.

En sélection[modifier | modifier le code]

Trapattoni est sélectionné 17 fois en équipe d'Italie entre 1960 et 1964 et marque un but, disputant sa première sélection le lors d'une défaite 2-1 contre l'Autriche.

Il participe aux Jeux olympiques de Rome en 1960[10],[9]. Appelé pour la Coupe du monde de football de 1962, il n'y dispute pas de match[4],[11] et assiste depuis le banc à la défaite face au Chili, pays organisateur, connue comme la « bataille de Santiago ».

Son dernier match en sélection a lieu, lui, le (presque quatre ans jour pour jour après son premier match avec la Nazionale) lors d'une victoire 3-1 sur le Danemark[9].

Carrière d'entraîneur[modifier | modifier le code]

Débuts milanais[modifier | modifier le code]

Après avoir mis un terme à sa carrière de joueur, Trap, travaillant alors pour son club de toujours de l'AC Milan, commence une carrière d'entraîneur avec les rossoneri. Après une première courte expérience à la tête de l'équipe première du Milan AC en 1974 (il remplace Cesare Maldini et dirige son premier match officiel le lors d'un succès 2-0 en coupe des coupes contre le Borussia Mönchengladbach[8]) qui ne porte pas ses fruits.

La saison suivante, Trapattoni reste au club, mais cette fois en tant qu'assistant de Gustavo Giagnoni. Il prend le relais de Giagnoni en octobre 1975 et y reste pour une nouvelle pige (assisté de Nereo Rocco, son ancien entraîneur au Milan[9]), avant, en raison de l'absence de trophée remporté, de laisser sa place en juin 1976 à Paolo Barison (son dernier match sur le banc du Milan a lieu le lors d'un succès 2-0 sur la Sampdoria en coupe).

Juventus[modifier | modifier le code]

« Une équipe est comme une rosace, dans laquelle chaque élément doit être placé à sa juste place : s’il saute, adieu l'harmonie. »

— Giovanni Trapattoni[12]

Après une première période infructueuse avec le club lombard, il est appelé en 1976 par Giampiero Boniperti, le président du gros club du moment en Italie, la Juventus. Il remplace alors Carlo Parola à Turin, au club depuis deux saisons et parti à la suite de tensions avec des joueurs du club[13]. Trap, qui choisit comme assistant Romolo Bizzotto (le même qu'avec Parola), reçoit alors la lourde tâche de se réimposer sur le toit de l'Italie et d'enfin s'imposer au niveau continental.

Disposant d'un effectif de qualité et expérimenté (comme le gardien Zoff, les défenseurs Gentile, Morini, Spinosi et Scirea, les milieux Causio, Cuccureddu, Furino et Tardelli ainsi que l'attaquant Bettega), Trapattoni dirige son premier match sur le banc bianconero en coupe d'Italie le , avec un score final de 1-1[14].
Dès sa première saison turinoise, il impose son style et redonne à la Juve ses lettres de noblesse, la menant au titre de champion d'Italie (son premier trophée en tant qu'entraîneur), remporté avec 51 points (record pour un championnat à 16 clubs) à l'arraché lors de la dernière journée devant le Torino FC. Durant cette même saison, il mène également le club à la conquête de la Coupe UEFA, enlevée à l'Athletic Bilbao (1-0, 2-1[15]), ce qui devient par la même occasion le premier titre international de l'histoire du club[16].

Après un nouveau titre de champion la saison suivante (où il met en place un système de jeu avec un trident Paolo Rossi au centre ainsi que Roberto Bettega et Pietro Paolo Virdis sur les ailes[12]), le club remporte avec Trapattoni une moyenne d'une titre par an (sauf la saison vierge de 1979-80). Il réalise ensuite l'exploit de remporter avec le titre de champion de Serie A 1980-81 (son 3e scudetto) son 5e trophée au club, dépassant donc Carlo Carcano (et ses 4 titres acquis en 1934-35) et devenant l'entraîneur le plus titré de l'histoire de la Juventus (record encore d'actualité).

Ensuite, le recrutement de Zbigniew Boniek et surtout de Michel Platini permet au club de retrouver encore un peu plus les sommets, et l'équipe du Piémont termine à nouveau championne d'Italie en 1982 (20e scudetto du club, synonyme de la deuxième étoile à coudre sur le maillot), 1984 (il devient là avec son 5e scudetto personnel l'entraîneur le plus titré de l'histoire du calcio en championnat, en dépassant Carcano et Hermann Felsner et leurs quatre scudetti chacun) et 1986.

En plus de son assise sur le championnat national, Trap permet également à la Juve d'enfin s'inscrire sur la durée dans le paysage continental, et remporte au niveau international la Coupe des coupes (face au FC Porto, 2-1) et la Supercoupe de l'UEFA (face au Liverpool FC, 2-0) en 1984, puis la Coupe d'Europe des clubs champions (face au Liverpool FC, tenant du titre, 1-0, au cours d'un match théâtre du « drame du Heysel ») et la Coupe intercontinentale (face aux Argentinos Juniors, 2-2 et 4-3 aux tirs au but) en 1985.

Avec ses 13 titres remportés en 10 ans, Trapattoni inscrit plusieurs fois son nom dans le livre des records du football, devenant avec Udo Lattek le seul (encore à ce jour) entraîneur à avoir remporté toutes les compétitions de clubs de l'UEFA[17] (C1, C2 et C3, ainsi que Supercoupe d'Europe)[18]. Il est également le seul entraîneur en Europe à avoir remporté toutes les compétitions de clubs de l'UEFA auxquelles il a participé (C1, C2, C3, Supercoupe d'Europe ainsi que la Coupe intercontinentale).

Après dix saisons de bons et loyaux services, Trapattoni quitte la Juve en 1986, alors remplacé par Rino Marchesi.

Inter[modifier | modifier le code]

Il retourne alors dans sa Lombardie natale, mais cette fois ci pour prendre les rênes de l'autre club milanais, celui de l'Inter.

Avec un effectif de qualité (composé de grands joueurs comme Zenga, Bergomi, Altobelli ou encore Rummenigge), Trap termine lors de sa première saison à la 3e place du classement, puis 5e la saison suivante, avant d'enfin remporter un nouveau scudetto en 1988-89, attendu depuis neuf ans par le club[6].

Deux saisons plus tard, il réalise la performance d'à nouveau remporter la coupe UEFA de 1990-91 (il devient alors le seul et unique entraîneur à avoir remporté deux fois la C3 avec deux clubs différents). Cette saison marquée de succès pour les nerazzurri fut la dernière de Trapattoni à Milan, avant de retourner faire le chemin inverse et d'à nouveau s'engager avec la Juventus.

Retour à la Juve puis Bayern[modifier | modifier le code]

Après cinq ans passés à Milan, il fait son grand retour à Turin et termine vice-champion d'Italie lors de la saison 1991-92, suffisant pour se qualifier pour la coupe UEFA 1992-93, qu'il parvient à remporter (il devient alors avec trois coupes de l'UEFA l'entraîneur l'ayant le plus de fois remporté), s'adjugeant là son 14e titre avec la Vieille Dame. Trapattoni devient là avec six titres européens l'entraîneur le plus titré de l'histoire en compétitions de l'UEFA (il ne sera rattrapé qu'en 2008 par Alex Ferguson).

La saison suivante, après une nouvelle seconde place en championnat, il décide de quitter la Juventus (dirigeant son dernier match sur le banc juventino le lors d'un succès en Serie A 1-0 sur l'Udinese). Il aura au total dirigé en 13 saisons bianconere 600 matchs sur le banc du club (pour 320 victoires[19]).

En 1994, il décide de s'expatrier en Allemagne et signe au Bayern Munich, où il doit faire face à un contexte médiatique pesant, ce qui vaut alors au club bavarois le surnom de « FC Hollywood ».

Après une saison difficile, il retourne une saison en Italie, à Cagliari, puis revient en Bavière au bout d'une saison.
Sa deuxième période à Munich est plus réussie puisqu'il mène les coéquipiers des anciens Oliver Kahn, Lothar Matthäus et Jürgen Klinsmann au titre de champion de 1996-97, avant de remporter la coupe d'Allemagne et la Coupe de la Ligue la saison suivante. La troisième saison est cependant éprouvante, comme l'illustrent les propos violents de Trapattoni à propos de ses joueurs (en particulier Mario Basler et Mehmet Scholl) lors d'une conférence de presse médiatisée de mars 1998[20].

ACF Fiorentina[modifier | modifier le code]

L'entraîneur fait son retour en Italie, à la Fiorentina qu'il mène à la troisième place du championnat pour sa première saison, grâce notamment à l'efficacité de son buteur argentin Gabriel Batistuta. Éliminé de la coupe UEFA 1998-1999 sur tapis vert dans des circonstances malheureuses, le club retrouve la C1 la saison suivante après trente ans d'absence. Après avoir pris le dessus sur les Anglais d'Arsenal en phase de poule, grâce à une victoire arrachée à Wembley, les Italiens sont finalement dominés par Valence, futur finaliste, à l'issue d'un deuxième tour serré.

Sélection italienne[modifier | modifier le code]

En 2000, Trapattoni est nommé à la tête de l'équipe d'Italie, battu en finale de l'Euro 2000 par les Français en prolongation. S'il parvient à qualifier la sélection pour la Coupe du monde de 2002 et le Championnat d'Europe 2004 (où il est vivement critiqué par les médias italiens pour n'avoir pas convoqué Roberto Baggio pour le mondial[21] et Alberto Gilardino pour l'euro[22]), il y connaît des résultats décevants : les Italiens sont éliminés respectivement en huitième de finale par les Sud-Coréens, pays organisateur, dans des conditions d'arbitrage qui prêteront à polémique (il retient l'attention durant cette coupe du monde avec un geste de superstition avant chaque match, celui d'asperger le terrain avec de l'eau bénite[23], sans doute donnée au Trap par sa sœur nonne Romilde[24]), puis au premier tour de l'Euro par le Danemark et la Suède, à la différence de buts.

Portugal, Allemagne et Autriche[modifier | modifier le code]

Recruté par les lisboètes du Benfica, il y remporte lors de sa seule saison le championnat du Portugal, un titre qui fuyait les Portugais depuis plus de dix ans. Il retourne alors en Allemagne, au VfB Stuttgart, où il ne parvient pas à obtenir des résultats satisfaisants et entre en conflit avec plusieurs joueurs majeurs. Il est finalement licencié en février 2006[25].

En mai de la même année, il est recruté par le Red Bull Salzbourg (club fondé en 2005 avec la licence du SV Austria Salzbourg), avec pour adjoint Lothar Matthäus. Il mène son équipe à la conquête de son premier titre de championnat d'Autriche en 2006-07, remporté avec 19 points d'avance sur le dauphin. À cette occasion, il devient le second entraîneur de l'histoire à avoir remporté les championnats nationaux dans quatre pays différents, après Ernst Happel[26].
Secondé par Thorsten Fink pour sa deuxième saison, il ne peut empêcher son équipe d'être dominée par le SK Rapid Vienne. Éliminé les deux fois en tour préliminaire de la Ligue des champions par Valence puis le Chakhtar Donetsk, le club autrichien est éliminé au premier tour de la Coupe UEFA par Blackburn Rovers et l'AEK Athènes.

Sélection irlandaise[modifier | modifier le code]

Trapattoni sur le banc avec son assistant Tardelli lors d'un match avec l'équipe d'Irlande.
Giovanni Trapattoni, sélectionneur de l'équipe nationale irlandaise de 2008 à 2013.

En février 2008, Trapattoni donne son accord pour devenir sélectionneur de l'équipe nationale irlandaise[27] à la fin de la saison, avec son ancien joueur qu'il dirigeait à la Juve Marco Tardelli comme adjoint[28]. Opposée notamment à l'Italie et à la Bulgarie lors des Éliminatoires de la coupe du monde de football 2010, l'Irlande termine invaincue mais à la deuxième place du groupe, ce qui lui vaut d'affronter la France en match de barrage. Cette performance conduit la fédération à prolonger le contrat du « Trap » jusqu'en 2012[29]. Battus 1-0 à domicile, les Irlandais dominent les Français au match retour et mènent longtemps à la marque grâce à Robbie Keane. L'égalisation en prolongation de William Gallas à la suite d'une main de Thierry Henry qualifie finalement les Français pour la Coupe du monde[30].

À l'été 2010, il est hospitalisé en urgence quelque temps avant un match amical contre l'Argentine[31]. Quelques mois plus tard, celui qui se dit catholique, au point d'être considéré comme un proche de l'Opus Dei[32], devient conseiller de la nouvelle sélection du Vatican en parallèle avec l'équipe d'Irlande[33],[34].

Le , son équipe se qualifie pour l'Euro 2012, réussissant là une performance que les irlandais n'avaient plus réalisé depuis 1988. Mais l'Euro 2012 des Boys in Green, fut un terrible échec avec trois défaites en trois matchs (contre la Croatie, l'Espagne et l'Italie). Reconduit à son poste pour les Éliminatoires de la coupe du monde de football 2014, Giovanni Trappatoni quitte son poste de sélectionneur à la suite de la défaite de son équipe (1-0) contre l'Autriche, une défaite qui enlève tout espoir à la sélection irlandaise de se qualifier pour la Coupe du monde 2014[35],[36].

Carrière[modifier | modifier le code]

Performances générales en club[37]
Club Saison Championnat Coupe Coupe d'Europe Autres Total
Comp. Matchs Buts Matchs Buts Comp. Matchs Buts Matchs Buts Matchs Buts
Milan AC
Drapeau de l'Italie Italie
1957-1958 Serie A - - 2 0 - - - - - 2 0
1958-1959 Serie A - - - - - - - - - - -
1959-1960 Serie A 2 0 1 0 - - - 2 0 5 0
1960-1961 Serie A 30 1 1 0 - - - 1 0 32 1
1961-1962 Serie A 32 0 - - CF 1 0 1 0 34 0
1962-1963 Serie A 30 0 2 0 C1 8 0 1 1 41 1
1963-1964 Serie A 28 1 - - C1 + Int. 2 + 3 0 + 1 - - 33 2
1964-1965 Serie A 30 0 1 0 CF 1 0 - - 32 0
1965-1966 Serie A 18 1 1 0 CF 2 0 - - 21 1
1966-1967 Serie A 23 0 5 0 - - - 5 1 33 1
1967-1968 Serie A 24 0 9 0 C2 9 0 - - 42 0
1968-1969 Serie A 22 0 5 0 C1 5 0 - - 32 0
1969-1970 Serie A 20 0 - - - - - - - 22 0
1970-1971 Serie A 15 0 7 0 - - - - - 22 0
Total Milan 274 3 34 0 33 1 10 2 351 6
Varèse
Drapeau de l'Italie Italie
1971-1972 Serie A 10 0 3 0 - - - - - 13 0
Total Varèse 10 0 3 0 - - - - 13 0
Total carrière 284 3 37 0 33 1 10 2 364 6

Palmarès[modifier | modifier le code]

Giovanni Trapattoni remporte avec le Milan AC, en tant que joueur, la Coupe des clubs champions en 1963 et 1969, la Coupe des coupes en 1968 et la Coupe intercontinentale en 1969. Au niveau national, il gagne avec ses coéquipiers le championnat d'Italie en 1962 et 1968 ainsi que la Coupe d'Italie en 1967[38].

Comme entraîneur, il mène la Juventus FC au titre de champion d'Italie à six reprises en 1977, 1978, 1981, 1982, 1984 et 1986. Il fait gagner également au club les trois trophées européens : la Coupe des coupes en 1984, la Coupe des clubs champions en 1985, et la Coupe UEFA en 1976-77 et 1993. La Juve gagne également sous ses ordres la Coupe d'Italie en 1978-79 et 1982-83, la Supercoupe d'Europe en 1984 et la Coupe intercontinentale en 1985. Il est également finaliste de la Coupe des clubs champions européens 1983.

L'Inter Milan remporte avec lui le championnat d'Italie en 1989, la Supercoupe d'Italie la même année et, en 1991 la Coupe UEFA.

Au Bayern Munich, Giovanni Trapattoni fait gagner au club le championnat d'Allemagne en 1997 ainsi que la Coupe d'Allemagne en 1998 et la Coupe de la Ligue d'Allemagne en 1997.

Il remporte également avec le Benfica le titre de champion du Portugal en 2005 ainsi que le championnat d'Autriche en 2007 avec les Red Bull Salzbourg.

En Irlande, Giovanni Trapattoni fait gagner la Nations Cup en 2011.

Distinctions individuelles[modifier | modifier le code]

Il reçoit en 1977 et 1985[39] le trophée de Seminatore d'oro[40].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (it) Carlo Tecce, « Record, grinta e strafalcioni, Trapattoni compie 70 anni. «Per la pensione c’è tempo» », unita.it, .
  2. (en) « Giovanni Trapattoni », sports-reference.com, .
  3. a b c et d (it) « Hall of Fame : Giovanni Trapattoni », sur acmilan.com, Milan AC (consulté le ).
  4. a et b (en) « Giovanni Trapattoni - International Appearances », sur rsssf.com, Rec.Sport.Soccer Statistics Foundation (consulté le ).
  5. En treize saisons passées avec le club piémontais (ce qui fait de lui l'entraîneur étant resté le plus longtemps sur le banc de l'équipe), Trapattoni a remporté quatorze trophées en bianconero, un record pour un entraîneur au club.
  6. a et b « Giovanni Trapattoni », UEFA (consulté le ).
  7. (en) « Trapattoni wants Italy deal », bbc.co.uk, .
  8. a b c d e et f (it) Giovanni TRAPATTONI sur Magliarossonera.it.
  9. a b c et d (it) I settanta anni di un grande protagonista Golcalcio.it
  10. (en) « Fiche de Giovanni Trapattoni », sur fifa.com
  11. (it) « Giovanni Trapattoni », FIGC (consulté le ).
  12. a et b (it) Storie del Calcio — La Juventusdi Trapattoni.
  13. (it) Gentile: "Trapattoni mi ha ridato slancio", La Stampa, 24 octobre 1976, p. 16.
  14. (it) Giovanni Trapattoni sur Myjuve.it.
  15. Victoire de la Juventus selon la règle des buts marqués à l'extérieur.
  16. La Juve devient également le premier club de l'histoire à remporter une coupe d'Europe avec un effectif composé exclusivement de joueurs locaux, performance à ce jour encore inégalée.
  17. À l'exception de la Coupe Intertoto.
  18. (es) Antonio G. Calatayud, « Trapattoni: El éxito por bandera », El Mundo Deportivo, , p. 52.
  19. (it) Giovanni Trapattoni - Partite Disputate: Totale.
  20. « Trapattoni se lâche en allemand », linternaute.com (consulté le ).
  21. (it) La logica di Trapattoni esclude Robi Baggio Repubblica.it
  22. (it) Nazionale, Trapattoni: "Gilardino? Ho già Vieri e Corradi" Sport.it
  23. Rituels et superstitions des sportifs: Giovanni Trapattoni le jardinier — Asperger le terrain avec de l'eau bénite.
  24. (it) Trapattoni tra i diavoli e l'acqua santa archiviostorico.corriere.it
  25. (en) « Giovanni Trapattoni Career Summary », sur fai.ie, Fédération d'Irlande de football (consulté le ).
  26. https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Mourinho-egale-trapattoni-et-happel/281187.
  27. (en) « Trapattoni set to get Ireland job », Reuters (consulté le ).
  28. « L'Italien Trapattoni prend ses fonctions », FIFA (consulté le ).
  29. (en) « Trapattoni signs new Ireland deal », ESPN (consulté le ).
  30. (en) « France 1 Republic of Ireland 1, agg 2-1: match report », sur The Daily Telegraph (consulté le ).
  31. « Giovanni Trapattoni hospitalisé », FIFA (consulté le ).
  32. (en) « Giovanni Trapattoni, Soccer coach, Italy », sur site de Josemaría Escrivá de Balaguer (consulté le ).
  33. « Insolites : les perles de la semaine », sur footmercato.net, (consulté le ).
  34. Delphine de Mallevoüe, « Vatican : un pape, une équipe de foot, un observatoire », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  35. « Giovanni Trapattoni stands down as Republic of Ireland manager », BBC Sport, (consulté le ).
  36. « Giovanni Trapattoni and Marco Tardelli leave Ireland by ‘mutual consent’ », The Score, (consulté le ).
  37. (it) « Giovanni Trapattoni », .
  38. « Fiche de Giovanni Trapattoni », sur footballdatabase.eu.
  39. Avec Ferruccio Valcareggi, Tommaso Maestrelli, Nils Liedholm et Arrigo Sacchi, ils sont les cinq seuls entraîneurs à avoir deux fois remporté le Seminatore d'oro.
  40. Le trophée de Seminatore d'oro (qui se tint de 1956 à 1990) était un prix décerné par la FIGC (puis par INA Assitalia à partir de 1982) au meilleur entraîneur de la saison en Italie. Il fut remplacé par le Panchina d'oro à partir de 1991.