(I Can't Get No) Satisfaction

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(I Can't Get No) Satisfaction

Single de The Rolling Stones
extrait de l'album Out of Our Heads (version américaine)
Face A (I Can't Get No) Satisfaction
Face B The Under Assistant West Coast Promotion Man
The Spider and the Fly
Sortie
Enregistré et
Chess Studios à Chicago et RCA Studios à Los Angeles
Durée 3:43
Genre Rock 'n' roll
Auteur-compositeur Jagger, Richards
Producteur Andrew Loog Oldham
Label Decca F12104
Classement 1er

Singles de The Rolling Stones

Pistes de Out of Our Heads (version américaine)

(I Can't Get No) Satisfaction est une chanson du groupe de rock The Rolling Stones, enregistrée entre les 10 et .

Elle est le fruit d'une collaboration entre Mick Jagger et Keith Richards, et comporte un riff de guitare de Richards qui ouvre et anime la chanson. Ce dernier est largement considéré comme l'un des meilleurs de tous les temps. Les paroles de la chanson font référence à la frustration sexuelle et au mercantilisme.

Le single sort d'abord aux États-Unis le puis, deux mois et demi après, au Royaume-Uni, les fans l'ayant entendu entre-temps sans possibilité d'acheter le disque grâce aux radios pirates. Elle figure dans l'album américain Out of Our Heads sorti en , mais pas sur l'édition anglaise de l'album qui sort en septembre. Ce traitement au Royaume-Uni est dû au fait que les paroles soient considérées comme trop suggestives pour l'époque.

Elle est la première chanson du groupe classée numéro un aux États-Unis, et la quatrième au Royaume-Uni. Elle est emblématique des années 1960 et compte parmi les plus connues du groupe, qui la joue systématiquement sur scène. Satisfaction est par ailleurs une des chansons les plus acclamées, étant notamment classée par le magazine Rolling Stone comme seconde grande chanson de tous les temps en 2004 et en 2010. Elle est intronisée au Grammy Hall of Fame en 1998 puis ajoutée au Registre national des enregistrements de la bibliothèque du Congrès en 2006.

Historique[modifier | modifier le code]

The Rolling Stones en 1965.

Genèse[modifier | modifier le code]

C’est durant son sommeil que Keith Richards eut l’idée du riff. Se réveillant au cours de la nuit, il alluma un magnétophone pour saisir son inspiration en deux minutes à la guitare sèche, puis se rendormit en laissant la bande magnétique tourner et enregistrer ses longs ronflements[1],[2]. L’endroit où a eu lieu cette histoire ne fait pas l’unanimité. Bien qu’un hôtel de Clearwater en Floride, une maison dans Chelsea et l’hôtel Hilton de Londres soient souvent mentionnés[3], Keith Richards écrit dans son autobiographie Life qu’il se trouvait plutôt dans son appartement de Carlton Hill, à St John’s Wood[4]. Il précise que Mick Jagger a écrit les paroles sur le bord de la piscine de Clearwater, quatre jours avant d’entrer en studio[5].

La chanson sonnait à l'origine comme une chanson folk. Keith Richards ne voulait pas en faire un single[6]. Il trouvait que le riff ressemblait trop à celui de Dancing in the Street de Martha & the Vandellas[6].

Enregistrement[modifier | modifier le code]

Keith Richards utilise la première pédale d'effet de l'histoire, la fuzz, Maestro Fuzz Tone (ici une version de 1966), sur le riff de guitare de la chanson.

Le morceau est enregistré une première fois le aux Chess Studios à Chicago puis deux jours plus tard aux RCA Studios à Los Angeles. Keith Richards ne voulait pas non plus mettre d'effet de fuzz sur le riff (il aurait préféré une section de cuivres). Keith pensait créer une version ultérieure, le son fuzz de sa guitare devait simplement donner une indication pour une section de cuivres[6]. D'autre part, au lieu du rythme martelé qui caractérise l'enregistrement final, il était en faveur d'un tempo rhythm and blues plus enlevé, à la façon de l'interprétation qu'en donnera peu après Otis Redding[7].

Ce sont finalement le manager des Stones, Andrew Loog Oldham et l'ingénieur du son David Hassinger qui poussent le groupe à sortir cette chanson en single, avec l'effet saturé nommé fuzz pour la guitare de Keith Richards[8]. Ce morceau utilise la première pédale d'effet de l'histoire, la Maestro Fuzz Tone[9], ce qui a contribué à la popularisation de cet effet[10].

Parution et réception[modifier | modifier le code]

Au départ, Richards s'oppose à la publication de Satisfaction en single, affirmant que le riff qui ouvre la chanson ressemble est une copie de la section de cuivres de Dancing in the Street. Pourtant, la maison de disque américaine London Records prend les devants et publie le single (I Can't Get No) Satisfaction avec The Under Assistant West Coast Promotion Man sur la face B aux États-Unis le même mois de l'enregistrement, le 27 mai 1965[11]. Le groupe, qui est encore en tournée aux États-Unis, n'en est pas informé. Le single fait son chemin dans les classements américains, atteignant la première place le 10 juillet, remplaçant The Four Tops et leur tube I Can't Help Myself (Sugar Pie Honey Bunch)[12]. Satisfaction reste à cette place pendant quatre semaines, jusqu'à ce qu'il soit évincé par I'm Henery the Eighth, I Am des Herman's Hermits le 7 août[12]. Entretemps, le , le single est certifié or par la RIAA aux États-Unis pour s'être vendu à au moins 500 000 exemplaires[13]. La chanson est entrée dans le Billboard Hot 100 aux États-Unis le 12 juin 1965, restant sur le classement pendant 14 semaines, dont quatre semaines consécutives au numéro un.

Alors qu'il en était à sa huitième semaine dans les classements, il a été certifié or par la Recording Industry Association of America (RIAA) pour un million d'exemplaires vendus aux États-Unis, donnant au groupe son premier de nombreux disques d'or en Amérique[14]. Plus tard, la chanson est également publiée par London Records sur l'album américain Out of Our Heads aux États-Unis[15]. Selon "Joel Whitburn Presents, Top R&B / Hip-Hop Singles: 1942–2004", la chanson est également 19e au classement des singles Rhythm and Blues.

Au Royaume-Uni, le plan initial est de sortir Satisfaction sur un EP. L'incroyable succès de la chanson aux États-Unis (le plus gros du groupe à ce jour), a changé l'état d'esprit du groupe et en août 1965, Decca Records publie (I Can't Get No Satisfaction) en single avec The Spider and the Fly sur le B- La chanson est passée au numéro un pendant deux semaines, remplaçant I Got You Babe, interprétée par Sonny and Cher entre le 11 et le 25 septembre. Plus tard, il sera remplacé par Make It Easy On Yourself des Walker Brothers à la première place[12]. Jamais Keith n'aurait imaginé que cette chanson qu'il pensait avoir piquée à Martha and the Vandellas[16], deviendrait une des plus connues de l'histoire du rock.

Critique[modifier | modifier le code]

Malgré des ventes enthousiastes, pendant des années, aucun critique musical n'a prêté attention à Satisfaction. Newsweek a surnommé le riff d'ouverture "cinq notes qui ont secoué le monde"[17]. En 1976, Satisfaction a été classé septième parmi les 100 plus grands singles de tous les temps sur le classement britannique du New Musical Express. Onze ans plus tard, Satisfaction descend à la 82e place lorsque le magazine a refait la liste avec "les 150 plus grands singles de tous les temps". En 1991, Vox classe Satisfaction parmi "Les 100 enregistrements qui ont secoué le monde". En 1999, Satisfaction est la 91e chanson sur la liste de BMI des chansons les plus jouées du XXe siècle. Un an plus tard, VH1 inclut Satisfaction parmi ses "100 plus grandes chansons rock"[18]. Cette même année, Satisfaction se retrouve derrière Yesterday des Beatles sur une liste compilée par le magazine Rolling Stone et MTV. En 2003, Q classe la chanson à la 68e place sur leur liste des "1001 Greatest Songs". En 2004, le jury du magazine Rolling Stone, qui comprenait des personnalités comme Art Garfunkel (du duo Simon and Garfunkel) et l'ex-Beach Boy Brian Wilson, a nommé Satisfaction la deuxième meilleure chanson de tous les temps derrière Like a Rolling Stone de Bob Dylan[19]. En 2003, la chanson a été classée 2e plus grande chanson de tous les temps par le magazine Rolling Stone[20]. Elle a également été classée 83e meilleure chanson britannique de tous les temps par XFM en 2010[21].

L'impact de Satisfaction sur le succès des Rolling Stones et de leur musique est fréquemment débattu. Jagger dit un jour ce qui suit :

« C'est la chanson qui a vraiment fait les Rolling Stones, nous sommes passés d'un simple groupe de plus à un groupe énorme, monstrueux... Il a un titre captivant. Il a un riff de guitare captivant. Il a un super son de guitare, ce qui était original à l'époque. Et ça capture l'esprit de l'époque, ce qui est très important dans ce genre de chansons... c'était l'aliénation. »[22]

Richards a également expliqué que le riff peut être entendu sur la moitié des chansons que les Rolling Stones produit par la suite, en disant : « Il n'y a qu'une seule chanson: ce ne sont que des variations qui arrivent »[23].

Version stéréo[modifier | modifier le code]

Comme la plupart des enregistrements des Stones d'avant 1966, Satisfaction a d'abord été pressé en mono uniquement. Au milieu des années 1980, une version remixée en stéréo est apparue sur les éditions allemandes et japonaises des Hot Rocks 1964-1971. La guitare sèche qui était précédemment difficilement audible est clairement à gauche ; le piano et le tambourin de Jack Nitzsche sont aussi plus perceptibles. Ce même mixage se retrouve sur quelques promo de radio aux États-Unis, mais jamais une commercialisation mondiale n'a eu lieu. Les versions ultérieures des Hot Rocks ont été rééditées avec la version mono ; les versions antérieures sont alors devenues des objets « collectors » recherchés. En 2002, une version mondiale des Hot Rocks présente cette fois une version quasi stéréo avec la guitare, la basse, la batterie et les vocaux au centre tandis que la guitare sèche et le piano ont un effet d'écho à gauche et à droite[24]

Classements[modifier | modifier le code]

Classements hebdomadaires[modifier | modifier le code]

Classement (1965) Meilleure
position
Drapeau de l'Allemagne Allemagne (Media Control AG)[25] 1
Drapeau de l'Australie Australie (Kent Music Report)[26] 1
Drapeau de l'Autriche Autriche (Ö3 Austria Top 40)[27] 1
Drapeau de la Belgique Belgique (Flandre Ultratop 50 Singles)[28] 6
Drapeau du Canada Canada (CHUM)[29] 1
Drapeau du Canada Canada (Play Sheet)[30] 3
Drapeau des États-Unis États-Unis (Billboard Hot 100)[31] 1
Drapeau des États-Unis États-Unis (Cash Box)[32] 1
Drapeau des États-Unis États-Unis (Hot Rhythm & Blues Singles)[31] 19
Drapeau des États-Unis États-Unis (Record World)[33] 1
Drapeau de la Finlande Finlande (Suomen virallinen lista)[34] 2
Drapeau de la France France (SNEP)[35] 1
Drapeau de l'Irlande Irlande (IRMA)[36] 1
Drapeau de l'Italie Italie (FIMI)[37] 12
Drapeau de la Norvège Norvège (VG-lista)[38] 1
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas (Nederlandse Top 40)[39] 1
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas (Single Top 100)[40] 1
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni (UK Singles Chart)[41] 1
Classement (1970) Meilleure
position
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas (Nederlandse Top 40)[42] 19
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas (Single Top 100)[43] 16
Classement (1976) Meilleure
position
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas (Single Top 100)[44] 25
Classement (1990) Meilleure
position
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas (Nederlandse Top 40)[45] 18
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas (Single Top 100)[46] 13

Classements annuels[modifier | modifier le code]

Classement (1965) Position
Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud (Springbok Radio)[47] 17
Drapeau de l'Autriche Autriche (Ö3 Austria Top 40)[48] 4
Drapeau de la Belgique Belgique (Flandre Ultratop 50)[49] 31
Drapeau des États-Unis États-Unis (Billboard Hot 100)[50] 3
Drapeau des États-Unis États-Unis (Cash Box)[51] 5
Drapeau de l'Italie Italie (FIMI)[37] 40
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas (Nederlandse Top 40)[52] 10

Analyse[modifier | modifier le code]

Étude des paroles[modifier | modifier le code]

Excepté le titre I Can't Get No Satisfaction, Mick Jagger a écrit la totalité des paroles qui ont aussi participé à la popularité du morceau : le texte dénonce l'aliénation par la publicité et les frustrations de tous ordres qu'engendre la vie dans une société de consommation.

Certaines paroles ont provoqué l'émoi à l'époque en raison de leur référence au sexe. Dans le dernier couplet, Mick Jagger évoque sa déception lorsqu'il essaye de « se faire une fille », quand celle-ci lui dit de revenir la semaine prochaine parce qu'elle est « dans une mauvaise phase », ce qui peut être compris comme la période des règles. Aussi parce que dès le second couplet il affirme « But he can't be a man 'cause he doesn't smoke / The same cigarettes as me » à propos d'une publicité à la télévision, ce qui n'a pas manqué de laisser croire à certains qu'il faisait allusion à la marijuana (la presse montera en épingle en 1967 les déboires des musiciens à ce sujet, mais The Times comme nombre de personnalités prirent leur défense).

Structure musicale[modifier | modifier le code]

La chanson est construite autour d'un riff de guitare électrique devenu légendaire, basé sur les notes si, do#, ré, dont la sonorité saturée est donnée par une pédale fuzz ; c'était la première fois qu'un tel son « trafiqué » était mis en avant de façon aussi ostensible dans le rock, (dans le sillage d'un Link Wray pionnier de la distorsion[53]), ce qui participera à l'énorme succès de cette chanson. Un an plus tôt les Kinks avaient fait un pas dans cette direction avec le riff à la sonorité volontairement « sale » de leur chanson You Really Got Me, mais cet effet avait été obtenu de manière plus artisanale, le guitariste Dave Davies ayant lacéré la membrane du haut-parleur de son amplificateur.

Reprises notables[modifier | modifier le code]

Cette chanson eut un tel retentissement qu'elle a été reprise par un très grand nombre d'artistes[54], parmi lesquels :

On compte aussi notamment une version salsa étonnante par Frankie Ruiz, une reprise par le groupe turc Dolapdere Big Gang, une interprétation live méconnaissable par Björk et PJ Harvey

On retrouve cette chanson dans les films Apocalypse Now et Le Contrat.

On la retrouve également dans l'épisode 8 de la quatrième saison de la série américaine Mad Men.

Fiche de production[modifier | modifier le code]

The Rolling Stones[modifier | modifier le code]

Musicien additionnel[modifier | modifier le code]

Événements liés à la chanson[modifier | modifier le code]

Cette chanson est liée à L'incendie du 5-7, discothèque située à à Saint-Laurent-du-Pont, en Isère, en France qui survint dans la nuit du 30 octobre au et fit 146 morts[56].

Des survivants expliquèrent que les membres du groupe français Storm[57], invités dans cette discothèque, continuèrent à jouer malgré l’incendie et se tut lors de l’explosion provoquée par un appel d’air. Dès l’apparition des premières flammes, le groupe s'était mit à jouer cette chanson des Rolling Stones, un morceau qu’ils avaient l’habitude de jouer spontanément lorsque des bagarres éclataient[58]. Les musiciens sont tous décédés durant l'incendie[59]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Mick St Michael, Keith Richards : In His Own Words, Omnibus Press, , 96 p. (ISBN 0-7119-3634-X), p. 24
  2. Dictionnaire Rolling Stones
  3. (en) Rich Cohen, The Sun & The Moon & The Rolling Stones, Random House Publishing Group, , 400 p. (ISBN 978-0-8041-7924-9, lire en ligne), Page 127
  4. Richards, Keith, 1943-, Life, Little, Brown and Co, , 564 p. (ISBN 978-0-316-03438-8, OCLC 548642133, lire en ligne), Page 207
  5. Richards, Keith, 1943-, Life, Little, Brown and Co, , 564 p. (ISBN 978-0-316-03438-8, OCLC 548642133, lire en ligne), Page 208
  6. a b et c (en) « (I Can't Get No) Satisfaction by The Rolling Stones », sur songfacts.com (consulté le ).
  7. François Bon, Rolling Stones, une biographie, LGF, , 1112 p. (ISBN 978-2-253-07258-4), p. 519
  8. Wyman, Bill (2002). Rolling With the Stones. DK Publishing. p. 187. (ISBN 0-7894-9998-3).
  9. (en) John Covach, « (I Can't Get No) Satisfaction, 50 years later: the song that almost never was », sur The Conversation (consulté le )
  10. (en-US) Bill Friskics-Warren, « Glenn Snoddy, 96, Accidental Inventor of the Fuzz Tone, Dies », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  11. Bill Wyman, Rolling With the Stones, DK Publishing, (ISBN 0-7894-9998-3), p. 187
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  13. (en) « RIAA – Gold & Platinum Searchable Database – Satisfaction », sur RIAA.com (consulté le )
  14. Ventas de (I Can't Get No) Satisfaction según RIAA. Consultado el 9 de noviembre de 2008 (en inglés).
  15. "(I Can't Get No) Satisfaction by The Rolling Stones". Consulté le 4 avril 2006.
  16. « "Satisfaction" and Martha and the Vandellas' "Dancing in the Street" », sur iorr.org (consulté le )
  17. "KeithRichards.com" « Keith Richards », (archivé sur Internet Archive). Consulté le 4 avril 2008
  18. (en) « 100 Greatest Songs of Rock & Roll », sur University of Waterloo (consulté le )
  19. "500 Greatest Songs". Consulté le 11 octobre 2004.
  20. (en) « The 500 Greatest Songs of All Time », sur Rollingstone.com, (version du sur Internet Archive)
  21. (en) « XFM's Best British Songs of All Time », sur Bestbritishsongs.xfm.co.uk (consulté le )
  22. "(I Can't Get No) Satisfaction by The Rolling Stones". Consulté le 4 avril 2006
  23. « Sold on Song - Song Library - (I Can't Get No) Satisfaction », sur www.bbc.co.uk (consulté le )
  24. "The Rolling Stones in Stereo", Lukpac.org, 27 août 2002, consulté le 27 février 2011.
  25. (de) Charts.de – The Rolling Stones - (I Can't Get No) Satisfaction. GfK Entertainment. PhonoNet GmbH. Consulté le 6 septembre 2013.
  26. (en) « Australia n°1 Hits – 60's », sur Worldcharts.co.uk (consulté le )
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  29. (en) « CHART NUMBER 435 – Monday, July 12, 1965 », sur 1050chum.com, (version du sur Internet Archive)
  30. (en) « Top Singles – Volume 3, No. 21, July 19 1965 », sur Collectionscanada.gc.ca, Library and Archives Canada (consulté le )
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  42. (nl) The Rolling Stones - (I Can't Get No) Satisfaction – Top 40-artiesten. Nederlandse Top 40. Stichting Nederlandse Top 40. Consulté le 6 septembre 2013.
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  54. (en) « Recording: (I Can't Get No) Satisfaction », sur Secondhandsongs.com (consulté le )
  55. « Tritons - I can't get no satisfaction », sur Bide-et-musique.com (consulté le )
  56. Site radiofrance.fr, podcast de l'émission Affaires sensibles, "Le bal tragique de Saint-Laurent-du-Pont".
  57. Site france-heavy-rock.eklablog.com, fiche sur les Storm.
  58. Site frenchouillarde.tumblr.com, article "Sapristi (sur les Storm)".
  59. Site rockmadeinfrance.com, article "Une pensée pour les Storms".

Liens externes[modifier | modifier le code]