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La comparaison [[Morphologie (biologie)|morphologique]] entre les Néandertaliens et les Européens modernes révèle immédiatement des similitudes frappantes des caractéristiques physiques<ref name=":0">{{Lien web|langue = en|nom1 = Maciamo|titre = Neanderthal Facts & Myths|url = http://www.eupedia.com/europe/neanderthal_facts_and_myths.shtml|site = Eupedia|consulté le = 2016-02-02}}</ref>.
La comparaison [[Morphologie (biologie)|morphologique]] entre les Néandertaliens et les Européens modernes révèle immédiatement des similitudes frappantes des caractéristiques physiques<ref name=":0">{{Lien web|langue = en|nom1 = Maciamo|titre = Neanderthal Facts & Myths|url = http://www.eupedia.com/europe/neanderthal_facts_and_myths.shtml|site = Eupedia|consulté le = 2016-02-02}}</ref>.


Tous les humains modernes vivant aujourd’hui en [[Eurasie]] possèdent différents gènes hérités de [[Homme de Néandertal|Neandertal]] contribuant notamment au [[système immunitaire]] (par exemple des [[Antigène HLA|antigènes HLA]] (''human leukocyte antigen''). Parmi ces gènes sont présents des gènes qui augmentent le risque de certaines [[Maladie auto-immune|maladies auto-immunes]] telles que le [[diabète de type 2]] et la [[maladie de Crohn]]. Le locus MAPT ([[Protéine tau|protéine Tau]]) au 17q21.31 est pratiquement exclusivement dans la population européenne actuelle, renforçant l'hypothèse d'un héritage des Néandertaliens<ref>{{Article|langue = en|prénom1 = J.|nom1 = Hardy|prénom2 = A.|nom2 = Pittman|prénom3 = A.|nom3 = Myers|prénom4 = K.|nom4 = Gwinn-Hardy|titre = Evidence suggesting that Homo neanderthalensis contributed the H2 MAPT haplotype to Homo sapiens|périodique = Biochemical Society Transactions|volume = 33|date = 2005-08-01|issn = 0300-5127|issn2 = 1470-8752|pmid = 16042549|doi = 10.1042/BST0330582|lire en ligne = http://www.biochemsoctrans.org/content/33/4/582|consulté le = 2016-02-05|pages = 582–585}}</ref><sup>,</sup><ref>{{Article|prénom1 = Michael C.|nom1 = Zody|prénom2 = Zhaoshi|nom2 = Jiang|prénom3 = Hon-Chung|nom3 = Fung|prénom4 = Francesca|nom4 = Antonacci|titre = Evolutionary Toggling of the MAPT 17q21.31 Inversion Region|périodique = Nature genetics|volume = 40|date = 2008-09-01|issn = 1061-4036|pmid = 19165922|pmcid = 2684794|lire en ligne = http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2684794/|consulté le = 2016-02-05|pages = 1076–1083}}</ref><sup>,</sup><ref>{{Article|langue = en|prénom1 = P. Z.|nom1 = Álmos|prénom2 = S.|nom2 = Horváth|prénom3 = Á|nom3 = Czibula|prénom4 = I.|nom4 = Raskó|titre = H1 tau haplotype-related genomic variation at 17q21.3 as an Asian heritage of the European Gypsy population|périodique = Heredity|volume = 101|date = 2008-07-23|issn = 0018-067X|doi = 10.1038/hdy.2008.70|lire en ligne = http://www.nature.com/hdy/journal/v101/n5/full/hdy200870a.html|consulté le = 2016-02-05|pages = 416–419}}</ref><sup>,</sup><ref>{{Article|langue = en|prénom1 = Hreinn|nom1 = Stefansson|prénom2 = Agnar|nom2 = Helgason|prénom3 = Gudmar|nom3 = Thorleifsson|prénom4 = Valgerdur|nom4 = Steinthorsdottir|titre = A common inversion under selection in Europeans|périodique = Nature Genetics|volume = 37|date = 2005-02-01|issn = 1061-4036|doi = 10.1038/ng1508|lire en ligne = http://www.nature.com/ng/journal/v37/n2/full/ng1508.html|consulté le = 2016-02-05|pages = 129–137}}</ref>. Enfin, la [[Microcéphaline]], suspectée de contribuer à l'augmentation de volume du cerveau<ref>{{Article|prénom1 = Martina|nom1 = Lari|prénom2 = Ermanno|nom2 = Rizzi|prénom3 = Lucio|nom3 = Milani|prénom4 = Giorgio|nom4 = Corti|titre = The Microcephalin Ancestral Allele in a Neanderthal Individual|périodique = PLoS ONE|volume = 5|date = 2010-05-14|pmid = 20498832|pmcid = 2871044|doi = 10.1371/journal.pone.0010648|lire en ligne = http://dx.doi.org/10.1371/journal.pone.0010648|consulté le = 2016-02-11|pages = e10648}}</ref>, présente des preuves d’[[introgression]] d'une population archaïque<ref>{{Article|langue = en|prénom1 = Patrick D.|nom1 = Evans|prénom2 = Nitzan|nom2 = Mekel-Bobrov|prénom3 = Eric J.|nom3 = Vallender|prénom4 = Richard R.|nom4 = Hudson|titre = Evidence that the adaptive allele of the brain size gene microcephalin introgressed into Homo sapiens from an archaic Homo lineage|périodique = Proceedings of the National Academy of Sciences|volume = 103|date = 2006-11-28|issn = 0027-8424|issn2 = 1091-6490|pmid = 17090677|pmcid = 1635020|doi = 10.1073/pnas.0606966103|lire en ligne = http://www.pnas.org/content/103/48/18178|consulté le = 2016-02-05|pages = 18178–18183}}</ref><sup>,</sup><ref>{{Article|prénom1 = Erik|nom1 = Trinkaus|titre = European early modern humans and the fate of the Neandertals|périodique = Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America|volume = 104|date = 2007-05-01|issn = 0027-8424|pmid = 17452632|pmcid = 1863481|doi = 10.1073/pnas.0702214104|lire en ligne = http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1863481/|consulté le = 2016-02-05|pages = 7367–7372}}</ref><sup>,</sup><ref>{{Article|prénom1 = Patrick D.|nom1 = Evans|prénom2 = Sandra L.|nom2 = Gilbert|prénom3 = Nitzan|nom3 = Mekel-Bobrov|prénom4 = Eric J.|nom4 = Vallender|titre = Microcephalin, a gene regulating brain size, continues to evolve adaptively in humans|périodique = Science (New York, N.Y.)|volume = 309|date = 2005-09-09|issn = 1095-9203|pmid = 16151009|doi = 10.1126/science.1113722|lire en ligne = https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16151009|consulté le = 2016-02-05|pages = 1717–1720}}</ref><sup>,</sup><ref>{{Lien web|langue = en-US|titre = Introgression and microcephalin FAQ|url = http://johnhawks.net/weblog/reviews/neandertals/neandertal_dna/introgression_faq_2006.html|site = john hawks weblog|consulté le = 2016-02-05}}</ref>. Elle probablement issus de l'hybridation avec les Néandertaliens<ref>{{Article|prénom1 = Elizabeth|nom1 = Pennisi|titre = Neandertal genomics. Tales of a prehistoric human genome|périodique = Science (New York, N.Y.)|volume = 323|date = 2009-02-13|issn = 1095-9203|pmid = 19213888|doi = 10.1126/science.323.5916.866|lire en ligne = https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19213888|consulté le = 2016-02-11|pages = 866–871}}</ref><sup>,</sup><ref>{{Article|prénom1 = Richard E.|nom1 = Green|prénom2 = Johannes|nom2 = Krause|prénom3 = Adrian W.|nom3 = Briggs|prénom4 = Tomislav|nom4 = Maricic|titre = A Draft Sequence of the Neandertal Genome|périodique = Science|volume = 328|date = 2010-05-01|issn = 0036-8075|doi = 10.1126/science.1188021|lire en ligne = http://adsabs.harvard.edu/abs/2010Sci...328..710G|consulté le = 2016-02-11|pages = 710}}</ref>.
Tous les humains modernes vivant aujourd’hui en [[Eurasie]] possèdent différents gènes hérités de Neandertal contribuant notamment au [[système immunitaire]] (par exemple des [[Antigène HLA|antigènes HLA]] (''human leukocyte antigen''). Parmi ces gènes sont présents des gènes qui augmentent le risque de certaines [[Maladie auto-immune|maladies auto-immunes]] telles que le [[diabète de type 2]] et la [[maladie de Crohn]]. Les caractéristiques physiques héritées de [[Homme de Néandertal|Neandertal]] par les Européens et les Moyen-Orientaux comprennent des sourcils proéminents, de grands yeux, des mâchoires fortes et de larges épaules. 70% des asiatiques de l'est a également hérité des mutations dans le gène de POU2F3, qui est impliqué dans la production de [[kératine]] et peut être responsable des cheveux lisses<ref name=":0" />.


Selon l'anthropologue canadien [[Peter Frost]], le niveau actuel de la diversité de la couleur des cheveux en Europe aurait nécessité 850 000 années à se développer, tandis que l'Homo sapiens a été en Europe seulement 45 000 ans. Cela est une preuve suffisante pour conclure que les gènes des cheveux blonds ont été hérités des croisements avec les Néandertaliens<ref name=":0" />. Les tests ADN ont démontré que les Néandertaliens possédaient la peau claire, et au moins certaines sous-espèces avaient des cheveux roux<ref name=":0" />. Homo sapiens n'a apparemment pas hérité la peau, les yeux et les cheveux clairs en même temps, mais à travers un métissage permanent avec diverses sous-espèces de Neandertal en Europe et au Moyen-Orient pendant plus de dizaines de milliers d'années. Il a été confirmé par exemple que les Européens du [[mésolithique]] avaient les yeux bleus, mais la peau foncée et les cheveux noirs<ref name=":0" />.
Les caractéristiques physiques héritées de [[Homme de Néandertal|Neandertal]] par les Européens et les Moyen-Orientaux comprennent des sourcils proéminents, de grands yeux, des mâchoires fortes et de larges épaules. 70% des asiatiques de l'est a également hérité des mutations dans le gène de POU2F3, qui est impliqué dans la production de [[kératine]] et peut être responsable des cheveux lisses<ref name=":0" />. Selon l'anthropologue canadien [[Peter Frost]], le niveau actuel de la diversité de la couleur des cheveux en Europe aurait nécessité 850 000 années à se développer, tandis que l'Homo sapiens a été en Europe seulement 45 000 ans. Cela est une preuve suffisante pour conclure que les gènes des cheveux blonds ont été hérités des croisements avec les Néandertaliens<ref name=":0" />. Les tests ADN ont démontré que les Néandertaliens possédaient la peau claire, et au moins certaines sous-espèces avaient des cheveux roux<ref name=":0" />. Homo sapiens n'a apparemment pas hérité la peau, les yeux et les cheveux clairs en même temps, mais à travers un métissage permanent avec diverses sous-espèces de Neandertal en Europe et au Moyen-Orient pendant plus de dizaines de milliers d'années. Il a été confirmé par exemple que les Européens du [[mésolithique]] avaient les yeux bleus, mais la peau foncée et les cheveux noirs<ref name=":0" />.


Des découvertes archéologiques précédentes indiquaient déjà qu’une forme d’agriculture s’était développée au [[Proche-Orient|proche orient]] il y a environ {{formatnum:11000}} ans et il y a {{formatnum:7500}} ans en Europe. Elle se serait répandue à partir de l’actuelle [[Anatolie]]. Ce qui n’était pas encore élucidé à ce jour était si les humains vivant alors en Europe avait adopté l’agriculture ou si de nouveaux migrants avaient apporté avec eux un nouveau mode d’existence et s’était installés en Europe<ref>{{Article|prénom1 = Wolfgang|nom1 = Haak|prénom2 = Oleg|nom2 = Balanovsky|prénom3 = Juan J.|nom3 = Sanchez|prénom4 = Sergey|nom4 = Koshel|titre = Ancient DNA from European Early Neolithic Farmers Reveals Their Near Eastern Affinities|périodique = PLoS Biol|volume = 8|date = 2010-11-09|pmid = 21085689|pmcid = 2976717|doi = 10.1371/journal.pbio.1000536|lire en ligne = http://dx.doi.org/10.1371/journal.pbio.1000536|consulté le = 2015-08-06|pages = e1000536}}</ref>. Les premières analyses génétiques montrent que l’agriculture a été apportée par de nouvelles populations qui ont remplacés les chasseurs-cueilleurs qui vivaient alors en Europe. L’analyse génétique des européens modernes montre une part très limitée relatée aux chasseurs cueilleurs alors que de nombreuses caractéristiques des migrants d’alors sont présentes<ref>{{Article|prénom1 = B.|nom1 = Bramanti|prénom2 = M. G.|nom2 = Thomas|prénom3 = W.|nom3 = Haak|prénom4 = M.|nom4 = Unterlaender|titre = Genetic Discontinuity Between Local Hunter-Gatherers and Central Europe's First Farmers|périodique = Science|volume = 326|date = 2009-01-01|doi = 10.1126/science.1176869|lire en ligne = https://dx.doi.org/10.1126/science.1176869}}</ref>'<ref>{{Article|langue = en|prénom1 = Pontus|nom1 = Skoglund|prénom2 = Helena|nom2 = Malmström|prénom3 = Maanasa|nom3 = Raghavan|prénom4 = Jan|nom4 = Storå|titre = Origins and Genetic Legacy of Neolithic Farmers and Hunter-Gatherers in Europe|périodique = Science|volume = 336|date = 2012-04-27|issn = 0036-8075|issn2 = 1095-9203|pmid = 22539720|doi = 10.1126/science.1216304|lire en ligne = http://www.sciencemag.org/content/336/6080/466|consulté le = 2015-08-06|pages = 466-469}}</ref>. Les populations, probablement à la peau sombre, qui vivaient de chasse et de cueillette se sont éteintes sans se mélanger de façon importante aux nouveaux arrivants<ref>{{Article|langue = anglais|auteur1 = Federico Sánchez-Quinto et al.|titre = Genomic Affinities of Two 7,000-Year-Old Iberian Hunter-Gatherers|périodique = Current Biology|numéro = 16|jour = |mois = |année = 2012|issn = |lire en ligne = doi:10.1016/j.cub.2012.06.005|pages = 1494-1499}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue = en|prénom1 = Iñigo|nom1 = Olalde|prénom2 = Morten E.|nom2 = Allentoft|prénom3 = Federico|nom3 = Sánchez-Quinto|prénom4 = Gabriel|nom4 = Santpere|titre = Derived immune and ancestral pigmentation alleles in a 7,000-year-old Mesolithic European|périodique = Nature|volume = 507|date = 2014-03-13|issn = 0028-0836|pmid = 24463515|pmcid = 4269527|doi = 10.1038/nature12960|lire en ligne = http://www.nature.com/nature/journal/v507/n7491/full/nature12960.html|consulté le = 2015-08-06|pages = 225-228}}</ref>. De nouvelles analyses génétiques en 2014 ont montré la présence d’une troisième population archaïque dont les gènes se retrouvent aujourd’hui chez les européens<ref>{{Article|langue = en|prénom1 = Iosif|nom1 = Lazaridis|prénom2 = Nick|nom2 = Patterson|prénom3 = Alissa|nom3 = Mittnik|prénom4 = Gabriel|nom4 = Renaud|titre = Ancient human genomes suggest three ancestral populations for present-day Europeans|périodique = Nature|volume = 513|date = 2014-09-18|issn = 0028-0836|pmid = 25230663|pmcid = 4170574|doi = 10.1038/nature13673|lire en ligne = http://www.nature.com/nature/journal/v513/n7518/full/nature13673.html|consulté le = 2015-08-06|pages = 409-413}}</ref>. Il s’agit d’une population de nomades qui serait venue d’Asie il y a {{formatnum:4000}} à {{formatnum:5000}} ans BP et dont les gènes se retrouvent également dans les populations humaines d’Amérique du Nord<ref>{{Article|langue = en|prénom1 = Ann|nom1 = Gibbons|titre = Three-part ancestry for Europeans|périodique = Science|volume = 345|date = 2014-09-05|issn = 0036-8075|issn2 = 1095-9203|pmid = 25190770|doi = 10.1126/science.345.6201.1106|lire en ligne = http://www.sciencemag.org/content/345/6201/1106|consulté le = 2015-08-06|pages = 1106-1107}}</ref>.
Des découvertes archéologiques précédentes indiquaient déjà qu’une forme d’agriculture s’était développée au [[Proche-Orient|proche orient]] il y a environ {{formatnum:11000}} ans et il y a {{formatnum:7500}} ans en Europe. Elle se serait répandue à partir de l’actuelle [[Anatolie]]. Ce qui n’était pas encore élucidé à ce jour était si les humains vivant alors en Europe avait adopté l’agriculture ou si de nouveaux migrants avaient apporté avec eux un nouveau mode d’existence et s’était installés en Europe<ref>{{Article|prénom1 = Wolfgang|nom1 = Haak|prénom2 = Oleg|nom2 = Balanovsky|prénom3 = Juan J.|nom3 = Sanchez|prénom4 = Sergey|nom4 = Koshel|titre = Ancient DNA from European Early Neolithic Farmers Reveals Their Near Eastern Affinities|périodique = PLoS Biol|volume = 8|date = 2010-11-09|pmid = 21085689|pmcid = 2976717|doi = 10.1371/journal.pbio.1000536|lire en ligne = http://dx.doi.org/10.1371/journal.pbio.1000536|consulté le = 2015-08-06|pages = e1000536}}</ref>. Les premières analyses génétiques montrent que l’agriculture a été apportée par de nouvelles populations qui ont remplacés les chasseurs-cueilleurs qui vivaient alors en Europe. L’analyse génétique des européens modernes montre une part très limitée relatée aux chasseurs cueilleurs alors que de nombreuses caractéristiques des migrants d’alors sont présentes<ref>{{Article|prénom1 = B.|nom1 = Bramanti|prénom2 = M. G.|nom2 = Thomas|prénom3 = W.|nom3 = Haak|prénom4 = M.|nom4 = Unterlaender|titre = Genetic Discontinuity Between Local Hunter-Gatherers and Central Europe's First Farmers|périodique = Science|volume = 326|date = 2009-01-01|doi = 10.1126/science.1176869|lire en ligne = https://dx.doi.org/10.1126/science.1176869}}</ref>'<ref>{{Article|langue = en|prénom1 = Pontus|nom1 = Skoglund|prénom2 = Helena|nom2 = Malmström|prénom3 = Maanasa|nom3 = Raghavan|prénom4 = Jan|nom4 = Storå|titre = Origins and Genetic Legacy of Neolithic Farmers and Hunter-Gatherers in Europe|périodique = Science|volume = 336|date = 2012-04-27|issn = 0036-8075|issn2 = 1095-9203|pmid = 22539720|doi = 10.1126/science.1216304|lire en ligne = http://www.sciencemag.org/content/336/6080/466|consulté le = 2015-08-06|pages = 466-469}}</ref>. Les populations, probablement à la peau sombre, qui vivaient de chasse et de cueillette se sont éteintes sans se mélanger de façon importante aux nouveaux arrivants<ref>{{Article|langue = anglais|auteur1 = Federico Sánchez-Quinto et al.|titre = Genomic Affinities of Two 7,000-Year-Old Iberian Hunter-Gatherers|périodique = Current Biology|numéro = 16|jour = |mois = |année = 2012|issn = |lire en ligne = doi:10.1016/j.cub.2012.06.005|pages = 1494-1499}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue = en|prénom1 = Iñigo|nom1 = Olalde|prénom2 = Morten E.|nom2 = Allentoft|prénom3 = Federico|nom3 = Sánchez-Quinto|prénom4 = Gabriel|nom4 = Santpere|titre = Derived immune and ancestral pigmentation alleles in a 7,000-year-old Mesolithic European|périodique = Nature|volume = 507|date = 2014-03-13|issn = 0028-0836|pmid = 24463515|pmcid = 4269527|doi = 10.1038/nature12960|lire en ligne = http://www.nature.com/nature/journal/v507/n7491/full/nature12960.html|consulté le = 2015-08-06|pages = 225-228}}</ref>. De nouvelles analyses génétiques en 2014 ont montré la présence d’une troisième population archaïque dont les gènes se retrouvent aujourd’hui chez les européens<ref>{{Article|langue = en|prénom1 = Iosif|nom1 = Lazaridis|prénom2 = Nick|nom2 = Patterson|prénom3 = Alissa|nom3 = Mittnik|prénom4 = Gabriel|nom4 = Renaud|titre = Ancient human genomes suggest three ancestral populations for present-day Europeans|périodique = Nature|volume = 513|date = 2014-09-18|issn = 0028-0836|pmid = 25230663|pmcid = 4170574|doi = 10.1038/nature13673|lire en ligne = http://www.nature.com/nature/journal/v513/n7518/full/nature13673.html|consulté le = 2015-08-06|pages = 409-413}}</ref>. Il s’agit d’une population de nomades qui serait venue d’Asie il y a {{formatnum:4000}} à {{formatnum:5000}} ans BP et dont les gènes se retrouvent également dans les populations humaines d’Amérique du Nord<ref>{{Article|langue = en|prénom1 = Ann|nom1 = Gibbons|titre = Three-part ancestry for Europeans|périodique = Science|volume = 345|date = 2014-09-05|issn = 0036-8075|issn2 = 1095-9203|pmid = 25190770|doi = 10.1126/science.345.6201.1106|lire en ligne = http://www.sciencemag.org/content/345/6201/1106|consulté le = 2015-08-06|pages = 1106-1107}}</ref>.

Version du 11 février 2016 à 17:27

Répartition des Européens et de la diaspora européenne (cliquer sur l'image pour plus de détails).

Les Européens sont les habitants de l'Europe. Au sens anthropologique, ils peuvent, plus simplement, être désignés par leur couleur de peau, c'est-à-dire comme « Blancs », bien que ce dernier terme soit moins précis car n'étant pas exclusif aux populations européennes. Du fait de la colonisation et de l'émigration européennes durant les siècles passés, de nombreux Européens ont quitté l'Europe, et le monde d'aujourd'hui se caractérise par une « diaspora » européenne dans de nombreux pays (Amérique du Nord, Australie, Nouvelle-Zélande, pays du Sud de l'Amérique latine…), qui forment le monde occidental.

Ce gentilé peut aussi désigner, selon une conception strictement géographique, les habitants du continent européen ; on peut plus rarement désigner comme Européens les citoyens de l'Union européenne (même si tout Européen n'est pas nécessairement citoyen de l'Union Européenne).

En génétique, science et neuroscience, les Européens peuvent désigner un groupe d'Homo Sapiens ou plusieurs sous-groupes d'Homo Sapiens, qui peuvent subsidiairement être distingués selon leurs phénotypes et génotypes.

Origine du mot

La première mention du terme européen se trouve dans les chroniques mozarabes de 754. Le néologisme latin Europenses est alors utilisé pour désigner les Francs, Lombards, les Saxons et les Frisons qui en 732 sous le commandement de Charles Martel marque l’arrêt de l'expansion islamique sous le commandement de Abd ar-Rachman à Poitiers[1].

Dès 1735, le biologiste Carl von Linné nomme les humains vivant en Europe dans son ouvrage Systema Naturae « Homo europaeus albese ». C’est-à-dire une branche à part entière du genre Homo. En complément, suivant les couleurs de peau, il définit trois genres supplémentaires « Homo americanus rubese » (américain), « Homo asiaticus fuscus » (asiatique) et « Homo africanus niger » (africain). À partir de la 10e édifions de son ouvrage (1758, page 20) il définit un genre regroupant ces 4 variétés sous le nom d’Homo sapiens. Néanmoins il distingue par leur tempérament et leur posture corporelle « Homo europaeus albus », « Homo americanus rufus », « Homo asiaticus luridus » et « Homo africanus niger »[2].

Depuis la fin du XIXe siècle, on parle couramment d’européens en désignant une idée plus qu’un genre humain. Des personnes habitant d’autres continents mais culturellement proches sont également désignés sous le nom d’européens. Les descendants des colons européens durant l’apartheid en Afrique du Sud se nommaient entre eux européens mais se désignaient également en tant qu’Afrikaners (Africains) par opposition aux Européens continentaux[3].

Au XXe siècle se développe l’idée d’une Union paneuropéenne internationale qui unirait les peuples et nations européennes. Ces dernières décennies, les personnes favorables à l’Union Européenne ou à un mouvement pro européen se désignent elle-même comme Européens[4].

Paléontologie et génétique

Avant que l’homme moderne ne s’établisse en Europe. Le continent était déjà peuplé par des parents proches d’Homo sapiens : les néandertaliens, l’homme de denisova et ceux qui sont considérés comme leurs ancêtres, les homo heidelbergensis.

La plus ancienne preuve de la présence d’Homo sapiens en Europe sont des outils de pierre de Willendorf, Autriche. Ils datent de 43 500 ans BP[5]. Les premiers ossements humains sont un peu plus récents. Par exemple, ceux trouvés dans la grotte de Peștera cu Oase en Roumanie[6]. La mâchoire Oase 1 montre un âge radiométrique entre 34 000 et 36 000 ans BP[7],[8]. Le crâne Oase 2 est aussi âgé de 35 000 ans[9]. Ces humains étaient des chasseurs cueilleurs et sont désignés généralement en tant que homme de Cro-Magnon dans la tradition européenne de recherche paléontologique. Vers la fin des années 1980, l’idée que toutes les populations humaines vivant aujourd’hui ont une origine commune africaine devient majoritaire.

En 1990 est fondé le Projet génome humain grâce auquel le génome humain est décodé. En 2003, les résultats du projet sont publiés, il devient alors possible de comparer l’ADN de fossiles avec celui des populations vivantes aujourd’hui[10].

Les résultats de ces comparaisons montrent que tous les européens partagent des traces génétiques issues d’une population d’Asie centrale, ce qui signifie que les premiers humains d’Europe ne venaient pas directement du sud mais de l’est. Cette origine d’Asie centrale explique également la relative proximité génétique avec les amérindiens qui ont colonisés l’Amérique en passant par le détroit de Béring, formant alors une langue de terre reliant l’Asie à l’Amérique[11]. Néanmoins, un fossile vieux de 36 000 ans, Kostenki 14, trouvé à l’ouest de la Russie, montre certes une parenté avec des fossiles trouvés en Europe mais une proximité génétique moins marquée avec les fossiles trouvés en Asie[12]. De toute évidence, à cette période, les populations européennes et asiatiques s’étaient déjà séparées.

Entre 2013 et 2015, des analyses génétiques effectuées sur les restes d’Homo sapiens trouvés en Roumanie dans la grotte de Peștera cu Oase et en Sibérie à Ust-Ishim ont monté la présence d’ADN de Neandertal dans les deux fossiles. Cela montre qu’il y a eu croisement entre Neandertal et Homo sapiens en Europe de l’ouest mais aussi de l’est ainsi qu’en Sibérie. Dans le cas de Oase 1, il semble que cette ligné a disparu sans laisser de descendants. Il n’est pas possible de trouver de traces génétiques chez les européens modernes[13]'[14]'[15]. 2% d’ADN Néandertalien ont été découvert dans le génome d’Ust-Ishim. La date du croisement Neandertal - Homo sapiens remonterait de 7 000 à 13 000 ans avant l’existence de l’individu d’Ust-Ishim (environ 45 000 ans BP). Il présente également une proximité génétique avec les humains vivant en Eurasie aujourd’hui[15]. L’ADN de tous les humains modernes vivant en dehors de l'Afrique aujourd'hui comporte entre 1 et 4 % d’ADN de Neandertal [16] et environ 20 % du génome de Neandertal a survécu au sein des populations humaines modernes [17],[18].

La comparaison morphologique entre les Néandertaliens et les Européens modernes révèle immédiatement des similitudes frappantes des caractéristiques physiques[19].

Tous les humains modernes vivant aujourd’hui en Eurasie possèdent différents gènes hérités de Neandertal contribuant notamment au système immunitaire (par exemple des antigènes HLA (human leukocyte antigen). Parmi ces gènes sont présents des gènes qui augmentent le risque de certaines maladies auto-immunes telles que le diabète de type 2 et la maladie de Crohn. Le locus MAPT (protéine Tau) au 17q21.31 est pratiquement exclusivement dans la population européenne actuelle, renforçant l'hypothèse d'un héritage des Néandertaliens[20],[21],[22],[23]. Enfin, la Microcéphaline, suspectée de contribuer à l'augmentation de volume du cerveau[24], présente des preuves d’introgression d'une population archaïque[25],[26],[27],[28]. Elle probablement issus de l'hybridation avec les Néandertaliens[29],[30].

Les caractéristiques physiques héritées de Neandertal par les Européens et les Moyen-Orientaux comprennent des sourcils proéminents, de grands yeux, des mâchoires fortes et de larges épaules. 70% des asiatiques de l'est a également hérité des mutations dans le gène de POU2F3, qui est impliqué dans la production de kératine et peut être responsable des cheveux lisses[19]. Selon l'anthropologue canadien Peter Frost, le niveau actuel de la diversité de la couleur des cheveux en Europe aurait nécessité 850 000 années à se développer, tandis que l'Homo sapiens a été en Europe seulement 45 000 ans. Cela est une preuve suffisante pour conclure que les gènes des cheveux blonds ont été hérités des croisements avec les Néandertaliens[19]. Les tests ADN ont démontré que les Néandertaliens possédaient la peau claire, et au moins certaines sous-espèces avaient des cheveux roux[19]. Homo sapiens n'a apparemment pas hérité la peau, les yeux et les cheveux clairs en même temps, mais à travers un métissage permanent avec diverses sous-espèces de Neandertal en Europe et au Moyen-Orient pendant plus de dizaines de milliers d'années. Il a été confirmé par exemple que les Européens du mésolithique avaient les yeux bleus, mais la peau foncée et les cheveux noirs[19].

Des découvertes archéologiques précédentes indiquaient déjà qu’une forme d’agriculture s’était développée au proche orient il y a environ 11 000 ans et il y a 7 500 ans en Europe. Elle se serait répandue à partir de l’actuelle Anatolie. Ce qui n’était pas encore élucidé à ce jour était si les humains vivant alors en Europe avait adopté l’agriculture ou si de nouveaux migrants avaient apporté avec eux un nouveau mode d’existence et s’était installés en Europe[31]. Les premières analyses génétiques montrent que l’agriculture a été apportée par de nouvelles populations qui ont remplacés les chasseurs-cueilleurs qui vivaient alors en Europe. L’analyse génétique des européens modernes montre une part très limitée relatée aux chasseurs cueilleurs alors que de nombreuses caractéristiques des migrants d’alors sont présentes[32]'[33]. Les populations, probablement à la peau sombre, qui vivaient de chasse et de cueillette se sont éteintes sans se mélanger de façon importante aux nouveaux arrivants[34],[35]. De nouvelles analyses génétiques en 2014 ont montré la présence d’une troisième population archaïque dont les gènes se retrouvent aujourd’hui chez les européens[36]. Il s’agit d’une population de nomades qui serait venue d’Asie il y a 4 000 à 5 000 ans BP et dont les gènes se retrouvent également dans les populations humaines d’Amérique du Nord[37].

Haplogroupes d'Europe

L'Y-ADN en Europe
L'Y-ADN en Europe. Principe des puzzles - zones en surbrillance où la fréquence des haplogroupes représente plus d'un tiers du pool génétique (> 35%)

Principaux haplogroupes d'Europe[38] :

Haplogroupe Total Europe Europe de l'ouest Europe du nord Europe du sud Europe de l'est
R1b 35,5% 50,5% 53% 41,5% 9,0%
R1a 21,0% 9,5% 9,5% 6,0% 43,5%
I2 9,5% 6,5% 6,0% 9,5% 13,5%
I1 8,5% 13,0% 18,0% 3,5% 5,5%
E1b1 7,0% 6,0% 2,0% 12,5% 5,5%
J2 6,5% 5,0% 2,5% 13,0% 5,0%
N 5,5% 0,5% 6,5% 0,5% 12,5%
G 3,5% 5,5% 1,0% 6,0% 2,0%
T 1,0% 1,0% 0,5% 2,5% 1,0%
J1 1,0% 0,5% 0,0% 2,5% 0,5%
Q 0,5% 0,5% 0,5% 0,5% 1,0%
Autres 1,5% 1,5% 0,5% 2,0% 1,0%

voir aussi origines haplogroupes Europe

Typologie

Utilisation dans les statistiques officielles

Dans certains pays anglo-saxons, les citoyens sont classifiés selon leur appartenance ethnique ou raciale. On parle ainsi aux États-Unis d'« Euro-Américains » pour désigner les descendants d'Européens, comme on parle d'« Afro-Américains » pour désigner les descendants d'Africains[39].

Histoire

Les civilisations du monde selon Samuel Huntington : en bleu foncé l'Europe Occidentale et les pays colonisés où les descendants d'Européens sont majoritaires, en bleu clair l'Europe de l'Est et la sphère orthodoxe slave.

L'Europe est le berceau de la civilisation occidentale, civilisation qui prospère encore aujourd'hui là où les descendants d'Européens sont majoritaires.

Les Européens sont à l'origine de nombreuses avancées dans l'histoire de l'humanité : la démocratie athénienne, la Renaissance avec la redécouverte de la science et de l'art antiques, les Lumières (rationalisation et sécularisation), la Révolution industrielle et le concept d'État-nation.

L'expansion des Européens s'est historiquement faite à la suite de la découverte des Amériques par Christophe Colomb. La conquête de ces nouveaux territoires, puis l'émigration européenne a implanté dans les pays d'Amérique, en particulier en Amérique du Nord (États-Unis, Canada), en Océanie (Australie, Nouvelle-Zélande), ou dans le Cône Sud de l'Amérique latine (notamment en Argentine), en Afrique subsaharienne, des Européens, leurs descendants actuels continuant de vivre dans ces régions.

Les Européens ont joué un rôle majeur de l'histoire du monde, en particulier depuis la colonisation. Du XIXe siècle (avec la Révolution Industrielle, d'abord engagée au Royaume-Uni), jusqu'au début du XXe siècle, les Européens dominent sans partage l'économie et la finance mondiales ; leur aura culturelle restant incontestée[40].

Économie et niveau de vie

Carte des pays du monde selon leur IDH (le bleu le plus foncé correspond à l'IDH le plus élevé). Les pays européens, et ceux où leurs descendants sont majoritaires disposent de très hauts niveaux de vie

Le monde européen - et les pays majoritairement peuplés de descendants d'Européens -, se caractérise par de très hauts niveaux de vie, à l'exception notable du cône Sud de l'Amérique latine ou de l'Europe de l'Est auparavant sous régime communiste.

Cependant, il serait aujourd'hui abusif de confondre le monde européen ou européanisé avec le « Premier monde », car certains pays à la population non européenne, comme le Japon ou la Corée du Sud sont des démocraties parlementaires aux niveaux de vie élevés.

Culture

Langues

Une des peintures les plus célèbres au monde, La Joconde représente la florentine Mona Lisa del Giocondo.

Les langues européennes ont été parmi les plus diffusées du monde : mentionnons le grec ancien, présent en Asie mineure (actuelle Turquie) et même en Afrique (Pierre de Rosette), le latin, propagé dans toute l'Europe du fait de la religion chrétienne, aujourd'hui l'anglais, le français ou l'espagnol, dont l'influence internationale provient des anciens empires britannique, français et espagnol. En conséquence, l'alphabet latin est présent dans de nombreuses régions de la planète.

Ainsi, la moitié des langues de travail de l'ONU sont des langues européennes, russe mis à part : ce sont l'anglais, l'espagnol et le français. Outre ces quatre, seul le mandarin et l'arabe disposent de ce privilège.

Science

Depuis la machine à vapeur, et notamment celle de James Watt, les Européens ont joué un rôle central dans l'avancement moderne des sciences, qu'elles soient humaines ou dures. À titre d'exemple, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la France, la Suède, la Suisse ou l'Italie ont chacun des dizaines de lauréats du Prix Nobel[41].

Bibliographie

Références

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Voir aussi

Articles connexes

Lien externe