Lesparrou
Lesparrou | |||||
La mairie de Lesparrou. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Ariège | ||||
Arrondissement | Pamiers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Olmes | ||||
Maire Mandat |
Pascale Audouy 2020-2026 |
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Code postal | 09300 | ||||
Code commune | 09165 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Esparronois | ||||
Population municipale |
231 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 55′ 53″ nord, 1° 54′ 19″ est | ||||
Altitude | 450 m Min. 440 m Max. 761 m |
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Superficie | 16,09 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Lavelanet (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Pays d'Olmes | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Lesparrou (L'Esparron en occitan languedocien) est une commune française, située dans l'est du département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Hers-Vif, le Riveillou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (« Engauly - Lesparrou ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Lesparrou est une commune rurale qui compte 231 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 763 habitants en 1841. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet. Ses habitants sont appelés les Esparronois ou Esparronoises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
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La commune de Lesparrou se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 25 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 32 km de Pamiers[2], sous-préfecture, et à 5 km de Lavelanet[3], bureau centralisateur du canton du Pays d'Olmes dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lavelanet[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : L'Aiguillon (1,5 km), La Bastide-sur-l'Hers (2,8 km), Saint-Jean-d'Aigues-Vives (2,9 km), Le Peyrat (3,2 km), Bélesta (3,9 km), Dreuilhe (4,1 km), Bénaix (4,5 km), Lavelanet (4,5 km).
Sur le plan historique et culturel, Lesparrou fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité[5]. Les communes limitrophes sont L'Aiguillon, La Bastide-sur-l'Hers, Bélesta, Dreuilhe, Le Peyrat, Rivel et Sainte-Colombe-sur-l'Hers.
La commune se situe à l'est du département de l'Ariège, dans la bordure des Pyrénées ariégeoises. Elle est limitrophe du département de l'Aude.
Le village est à environ 900 km de Paris, 105 km de la Méditerranée, 300 km de l'Atlantique, 30 km de Foix (chef-lieu du département) et 8 km de Lavelanet (chef-lieu du canton).
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et pour d'autres du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1076 - Lavelanet » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[7],[8] et sa notice associée[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 16,09 km2[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 16,43 km2[8]. Son relief est relativement accidenté puisque la dénivelée maximale atteint 321 mètres. L'altitude du territoire varie entre 440 m et 761 m[13].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par l'Hers-Vif, le Riveillou, le ruisseau de beriaro, le ruisseau de Lafage, le ruisseau de la Vernède, le ruisseau des Ecrevisses et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 18 km de longueur totale[15],[16].
L'Hers-Vif, d'une longueur totale de 134,9 km, prend sa source dans la commune de Prades et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Cintegabelle, après avoir traversé 41 communes[17].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Pyrénées orientales » et « Pyrénées centrales »[19].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 930 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Léran à 6 km à vol d'oiseau[20], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 810,2 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espaces protégés
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[24],[25].
Un espace protégé est présent sur la commune : « Engauly - Lesparrou », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 10,3 ha[26].
Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[28], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[29].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[30] :
- le « bois de Pechtignous » (327 ha), couvrant 3 communes dont 2 dans l'Ariège et 1 dans l'Aude[31] ;
- le « cours de l'Hers » (891 ha), couvrant 41 communes dont 32 dans l'Ariège, 7 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[32],
- « le Plantaurel oriental » (3 272 ha), couvrant 11 communes dont 9 dans l'Ariège et 2 dans l'Aude[33] ;
et trois ZNIEFF de type 2[Note 5],[30] :
- le « Grand plateau de Sault » (17 962 ha), couvrant 21 communes dont 3 dans l'Ariège et 18 dans l'Aude[34] ;
- « le Plantaurel » (42 116 ha), couvrant 72 communes dont 68 dans l'Ariège, 2 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[35] ;
- « l'Hers et ripisylves » (1 417 ha), couvrant 41 communes dont 32 dans l'Ariège, 7 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[36].
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Lesparrou est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[37]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[38],[39].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,5 %), prairies (30,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %)[40]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Hameaux
[modifier | modifier le code]Le village est composé de six hameaux: Lesparrou, Campredon, Aiguillanes, Engauly, la Couronne et Vilhac.
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 184, alors qu'il était de 178 en 2013 et de 166 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 65,2 % étaient des résidences principales, 22,8 % des résidences secondaires et 12 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,8 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lesparrou en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (22,8 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,9 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Typologie | Lesparrou[I 2] | Ariège[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 65,2 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 22,8 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 12 | 9,7 | 8,2 |
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Lesparrou est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[41],[42].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, l'Hers-Vif, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant l'Hers figure la crue torrentielle de 2014 de l'Hers amont impactant en particulier le village de Lassur[43].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Lesparrou[44]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[45].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 5 novembre 2010[46].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[47].
Toponymie
[modifier | modifier le code]L'ancien nom du village est Vilhac-Aiguillanes, devenu Lesparrou à la suite du décret du [48]. Écrit avec l'apostrophe, « l'Esparrou » se rapproche du mot occitan « l'espérou », qui désigne un éperon. En effet, au sud du village se trouvent l'éperon de Larse et celui de Teilhol.
Histoire
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Son blasonnement est : D'azur à trois billettes d'or rangées en pal. |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Lesparrou est membre de la communauté de communes du Pays d'Olmes[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Lavelanet. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[49].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Pamiers, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 1].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Pays d'Olmes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[50].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[53].
En 2021, la commune comptait 231 habitants[Note 7], en stagnation par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune compte 108 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 212 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 050 €[I 6] (19 820 € dans le département[I 7]).
Emploi
[modifier | modifier le code]Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 6,4 % | 5,6 % | 8,8 % |
Département[I 9] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 125 personnes, parmi lesquelles on compte 70,4 % d'actifs (61,6 % ayant un emploi et 8,8 % de chômeurs) et 29,6 % d'inactifs[Note 9],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lavelanet, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 11]. Elle compte 25 emplois en 2018, contre 26 en 2013 et 22 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 77, soit un indicateur de concentration d'emploi de 32,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41,1 %[I 12].
Sur ces 77 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 20 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 84,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 10,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
[modifier | modifier le code]20 établissements[Note 10] sont implantés à Lesparrou au [I 15]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 20 entreprises implantées à Lesparrou), contre 12,9 % au niveau départemental[I 16].
« Les papillons d’Amarante » est une serre pour la découverte de 35 à 60 espèces de papillons, au col del Teil - Le Ressec. Ce parc a néanmoins fermé à l'issue de la saison estivale 2018.
Le hameau de Camp Redon, au nord du bourg de Lesparrou, s'est développé en lien avec les activités artisanales et industrielles (forge, usines de peigne en corne).
Agriculture
[modifier | modifier le code]1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Exploitations | 14 | 9 | 7 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 395 | 376 | 358 |
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région sous-pyrénéenne »[56]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage de bovins pour la viande[57]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 12] de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 358 ha[57].
Culture et festivités
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Martin de Vilhac de Lesparrou, à Vilhac, néo-gothique, restaurée au XXe siècle grâce à un don d'une fidèle.
- Église Saint-Jean-Baptiste de Lesparrou.
- Chapelle Saint-Martial de la Couronne.
- Dolmen d'Engauly.
La mairie
[modifier | modifier le code]Jusqu'en 1927, une petite pièce contiguë à la salle de classe faisait office de mairie. L'instituteur, M. Courdil, qui a enseigné à Lesparrou de 1906 à 1929, était secrétaire de mairie. À la suite d'un différend survenu entre le secrétaire et le maire, M. Azéma, la mairie fut transférée à la Yéro d'Abail dans un immeuble loué à Joséphine Verniolle dite « la Fine ». En 1930, la municipalité achète à Richou Albert un immeuble afin d'y installer la mairie pour 9000 francs. Cette dépense a nécessité un emprunt auprès des particuliers, remboursables en trois annuités. En 1985, la municipalité a acheté à Henri Delpech l'immeuble jouxtant la mairie. Ce bâtiment appartenait à Mme Delpech.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Lesparrou sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[27].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[58].
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Lesparrou - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Lesparrou - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lesparrou » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 en Ariège » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Lesparrou » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Lesparrou » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Lesparrou » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 en Ariège » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Stephan Georg, « Distance entre Lesparrou et Foix », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Lesparrou et Pamiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Lesparrou et Lavelanet », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Lesparrou », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 348-349.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Carte géologique de Lesparrou » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Lesparrou », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
- « Notice associée à la feuille n°1076 - Lavelanet de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Lesparrou », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Lesparrou », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- « Carte hydrographique de Lesparrou » sur Géoportail (consulté le 29 octobre 2021).
- Sandre, « l'Hers-Vif »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Lesparrou et Léran », sur fr.distance.to (consulté le ).
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