Montségur

Montségur | |||||
Le village vu depuis le château. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Ariège | ||||
Arrondissement | Pamiers | ||||
Canton | Pays d'Olmes | ||||
Intercommunalité | Pays d'Olmes | ||||
Maire Mandat |
Robert Finance 2014-2020 |
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Code postal | 09300 | ||||
Code commune | 09211 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montséguriens | ||||
Population municipale |
125 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 3,4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 52′ 20″ nord, 1° 50′ 03″ est | ||||
Altitude | 853 m Min. 630 m Max. 2 365 m |
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Superficie | 37,16 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie Géolocalisation sur la carte : Ariège Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
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Montségur est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie. Le village est surtout réputé pour son château dit « cathare », sur un piton à 1207 m, et par le terrible bûcher du 16 mars 1244.
Ses habitants sont appelés les Montséguriens.
Le site de Montségur figure depuis décembre 2017 dans Réseau des Grands Sites de France.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Commune des Pyrénées située au sud de Lavelanet en Pays des Pyrénées cathares. C'est une commune limitrophe du département de l'Aude. Elle est bordée à l'est par l'Hers-Vif, qui creusent alors les gorges de la Frau.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Montségur est limitrophe de sept autres communes dont une dans le département de l'Aude.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est arrosée par le Lasset un affluent de l'Hers-Vif.
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
La superficie de la commune est de 3 716 hectares ; son altitude varie de 630 à 2 365 mètres[2].
Voies de communication[modifier | modifier le code]
L'accès à la commune et au château s'effectue par la D9 soit depuis Bélesta ou encore depuis Villeneuve-d'Olmes. Cette route passe le col de Montségur en contrebas du château.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Ce village tire son nom de sa situation inexpugnable comme place de guerre (mons securus en latin > mont segur en occitan : (le mont sûr).
Histoire[modifier | modifier le code]
Une occupation ancienne[modifier | modifier le code]
Les premières traces d'occupation du site remontent à l'époque de l'Homme de Néandertal, il y a environ 80 000 ans comme en témoignent les grottes du Tuteil et de Caougno.
L'époque romaine laissera aussi sa trace puisque l'on a pu retrouver des pièces de monnaie et des outils sur le site et aux alentours.
L'époque médiévale[modifier | modifier le code]
Au Moyen Âge, Montségur et sa région, passent successivement de la domination des comtes de Toulouse, à celle des vicomtes de Carcassonne, et enfin celle des comtes de Foix.
Trois forteresses se succèderont au sommet de la montagne (appelée aussi pog ou pech) qui surplombe le village actuel.
De la première forteresse, on sait peu de choses si ce n'est qu'elle était en ruines aux alentours de 1204. La suivante, impulsée par le seigneur des lieux Raimond de Péreille, fut celle de la période cathare. Le village appelé « Castrum » était à cette époque au sommet de la montagne, dans la forteresse. En juillet 1241, un premier siège eut lieu, mais la forteresse ne fut pas prise.
Après un siège de dix mois en 1244, le village fut détruit.et 200 « bons-hommes » et « bonnes-femmes » furent brulés vifs sur un bûcher. Le château fut restauré et remanié vers la fin du XIIIe siècle, pour donner la forteresse actuelle. Un nouveau village fut également construit à l'emplacement actuel.
L'Ahnenerbe, groupe de recherches mystique et ésotérique nazi, créé par Himmler, chercha dans le château cathare de Montségur la trace du Saint-Graal qui aurait été prétendument dissimulé ici par les Cathares avant leur disparition.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blasonnement :
De gueules à la croix cathare d’or[3].
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[4],[5].
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Commune faisant partie de l'arrondissement de Pamiers de la communauté de communes du Pays d'Olmes et du canton du Pays d'Olmes (avant le redécoupage départemental de 2014, Montségur faisait partie de l'ex-canton de Lavelanet).
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[7],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 137 habitants, en augmentation de 25,69 % par rapport à 2009 (Ariège : 0,95 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
selon la population municipale des années : | 1968[10] | 1975[10] | 1982[10] | 1990[10] | 1999[10] | 2006[11] | 2009[12] | 2013[13] |
Rang de la commune dans le département | 132 | 141 | 137 | 176 | 195 | 211 | 216 | 192 |
Nombre de communes du département | 340 | 328 | 330 | 332 | 332 | 332 | 332 | 332 |
Économie[modifier | modifier le code]
Culture et festivités[modifier | modifier le code]
Dans la culture populaire[modifier | modifier le code]
- Les Chevaliers Cathares, chanson de Francis Cabrel
- Montségur (Iron Maiden)
Activités sportives[modifier | modifier le code]
Randonnée pédestre (chemin du piémont pyrénéen, sentier cathare, GR 107, sentier de grande randonnée), pêche
Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]
Réserve naturelle régionale du massif de Saint-Barthélemy
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Château de Montségur
- Le Chemin des Bonshommes sur le GR 107
- Grotte de las Morts
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Gauthier Langlois et Charles Peytavie, « Châteaux en Pays cathare », Archéothéma, no 23, (ISSN 1969-1815)
- Michel Barrière, Pierre-Toussaint Cornède, Anne Brenon, Claudine Pailhès, Montségur, village ariégeois, Conseil général de l’Ariège-Archives départementales, 2008 (ISBN 2-86009-015-0), 314 pages
- Yves Rougé, Le Lieu - Journal de Jordan de Lordat, Muret, Créatifs Associés Edition, , 135 p. (ISBN 2-9509046-2-9).
- Claudine Pailhès (dir.), Montségur : la mémoire et la rumeur, 1244-1994 (actes du colloque tenu à Tarascon, Foix et Montségur les 21, 22, 23 octobre 1994 / organisé par le Conseil général de l'Ariège, Archives départementales... ; avec la collab. du Centre d'études cathares de Carcassonne ; de la Scène nationale de Foix et de l'Ariège ; de la Mairie de Foix..., et al.), Foix, Association des amis des archives de l'Ariège / Conseil général de l'Ariège, , 354 p. (notice BnF no FRBNF39301862).
- Michel Roquebert, Montségur, les cendres de la liberté (Privat 1992 et 2005)
- Michel Roquebert, Mourir à Montségur (Tome 4 de L'Épopée cathare, 790 pages. Privat 1989 et Perrin, collection de poche Tempus, 2007)
- Le Dossier de Montségur : Interrogatoires d’inquisition 1242 - 1247, traduit, présenté et annoté par Jean Duvernoy, Toulouse, Le Pérégrinateur éditeur (ISBN 2-910352-08-0)
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Montségur sur le site de l'Institut géographique national
- Le symbole de Montségur par Yves Maris, docteur en philosophie de l'université de Toulouse
- Montségur sur histariege.com
- Pointage cartographique sur #TerresCathares
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Armorial de France
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014/(path)/MN2014/031/031416.html.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le 10 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).