Troo

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Troo
Troo
Blason de Troo
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté d'agglomération Territoires Vendômois
Maire
Mandat
Jean-Luc Nexon
2020-2026
Code postal 41800
Code commune 41265
Démographie
Gentilé Troïen, troïens, troïenne, troïennes
Population
municipale
277 hab. (2021 en diminution de 10,06 % par rapport à 2015)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 46′ 40″ nord, 0° 47′ 55″ est
Altitude Min. 58 m
Max. 154 m
Superficie 14,19 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montoire-sur-le-Loir
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montoire-sur-le-Loir
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Troo
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Troo

Trôo (écrit également Troo ou Troô non officiellement) est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

La commune de Trôo est située aux portes de la région naturelle du Perche, à 7 km à l'ouest de Montoire, chef-lieu de canton et à 25 km à l'ouest de Vendôme, sous-préfecture. Elle est à peu près équidistante des villes de Blois, Tours et Le Mans.

Trôo est une ancienne cité troglodytique construite sur un coteau de tuffeau qui domine la vallée du Loir. Sa situation privilégiée, son élévation de 60 mètres au-dessus de la vallée et un réseau complexe de galeries souterraines creusées dans le tuffeau en firent un site défensif de premier ordre. Au XIIe siècle, elle était une place forte du comté du Maine, alors domaine des Plantagenêt. Trôo fut également au Moyen Âge un site religieux important avec statut d'archidiaconé qui couvrait les régions de Trôo et Saint-Calais. En 1230, un décret de l'évêque du Mans réduisit Trôo au rang de doyenné qui comptait néanmoins 45 paroisses, 3 abbayes, des prieurés et une vingtaine de chapelles. La cité compte encore de nombreux vestiges de cette époque florissante.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Trôo se trouve au nord-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole du Perche vendômois[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 45,1 km de Blois[3], préfecture du département, à 20,4 km de Vendôme[4], sous-préfecture, et à 5,8 km de Montoire-sur-le-Loir, chef-lieu du canton de Montoire-sur-le-Loir dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Montoire-sur-le-Loir[6].

Les communes les plus proches sont[7] : Saint-Jacques-des-Guérets (0,7 km), Fontaine-les-Coteaux (3,4 km), Sougé (5 km), Bonneveau (5,1 km), Ternay (5,5 km), Artins (5,6 km), Montoire-sur-le-Loir (5,8 km), Cellé (6,2 km) et Saint-Martin-des-Bois (6,7 km).

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est drainée par le Loir (0,916 km), le Gouffrande et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 8,35 km de longueur totale[8].

Le Loir traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de 317,4 km, il prend sa source dans la commune de Champrond-en-Gâtine (Eure-et-Loir) et se jette dans la Sarthe à Briollay (Maine-et-Loire), après avoir traversé 86 communes[9]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[10].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 737 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Laurent-en-Gâtines à 21 km à vol d'oiseau[13], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 769,1 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[17]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[18] : les « Coteaux calcaires riches en chiroptères des environs de Montoire-sur-le-Loir », d'une superficie de 28,5 ha[19].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Troo est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[20],[21],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montoire-sur-le-Loir, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[23],[24].

Transports[modifier | modifier le code]

De Paris (200 km), on se rend à Trôo en voiture par les autoroutes A10 ou A11, ou par le TGV (Paris-Montparnasse-Vendôme en 42 minutes).

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[8].

Planification[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[25],[26].

En matière de planification, la commune ne disposait pas en 2017 de document d'urbanisme opérationnel et le règlement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire[27].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Trôo en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (42,3 %) supérieure à celle du département (18 %) et à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,4 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Trôo en 2016.
Troo[28] Loir-et-Cher[29] France entière[30]
Résidences principales (en %) 55,6 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 42,3 18 9,6
Logements vacants (en %) 2,1 7,5 8,1

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire communal de Trôo est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Loir ou par ruissellement), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)[31],[32].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Zones inondables de la commune de Troo.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[31]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[33]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[34]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[35].

Les crues du Loir sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent générer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1665 (4 m à l'échelle de Vendôme), 1784 (2,84 m), 1961 (2,90 m) et 2004 (2 m). Le débit maximal historique est de 256 m3/s et caractérise une crue de retour cinquantennal[36]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Loir[37].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestée sous les formes Troia et Troo au XIe siècle, Trou en 1200.

Du bas latin *traucum, « lieu où il y a des trous ». Le nom Trôo et le mot « trou » sont apparentés[38].

L'endroit porte bien son nom: le village est célèbre pour ses habitations troglodytiques et le coteau est parsemé de grottes et de carrières abandonnées[38].

Histoire[modifier | modifier le code]

Trôo était située sur la limite des Cénomans.

Les Celtes s'y sont établis et y ont élevé sur le sommet de la colline un oppidum protégé par une grosse motte et chargé de défendre la frontière contre les agressions ennemies, tandis que les grottes nombreuses dont beaucoup sont encore habitées servent de demeures à la population.

Les Romains qui n'aimaient pas les contrées percées de souterrains laissèrent Trôo pour établir à Sougé leur camp retranché.

Trôo resta toutefois chef-lieu de la Condita Labricensis et lorsque le christianisme fut solidement implanté dans le pays, les évêques du Mans en firent le siège d'un archiprêtré dont l'étendue comprenait les doyennés de Trôo, La Chartre et Saint-Calais.

Au Moyen Âge, quand Geoffroy Martel, comte d'Anjou et de Vendôme, administrait le comté du Maine au nom du jeune comte Hugues IV, il entoura la ville de murailles, qui forment l'enceinte du castrum. À l'intérieur du château, il fonda, vers 1050, la collégiale Saint-Martin où il établit sept chanoines.

On sait qu'à cette époque, Trôo possédait l'église de Saint-Mandé, mais on ignore la date de sa fondation. Elle fut détruite à la Révolution.

Foulque le Jeune ayant épousé Erembourg du Maine, unique héritière d'Élie, comte du Maine Trôo devint la propriété de ce puissant seigneur. Il répara l'enceinte du château et la flanqua de nombreuses tours, construisit la porte de Sougé[39] et éleva un superbe donjon.

En 1124, Foulque fonda le prieuré des Marchais où il mit douze moines de Marmoutier, et bâtit pour ce prieuré une grande église dédiée à Notre-Dame. Cette église fut en grande partie détruite à la Révolution.

Au XIIe siècle, une maladrerie pour les lépreux fut construite à l'extérieur de la ville qui comptait 5 000 habitants[40].

Vers 1188, Philippe Auguste ayant déclaré la guerre à son vassal devenu trop puissant, vint mettre le siège devant Trôo. Henri II et Richard Cœur de Lion, son fils, s'enfuirent à son approche. Le château résista mais la ville fut prise et brûlée[réf. nécessaire]. Philippe Auguste s'était servi du château de Montoire-sur-le-Loir comme base d'attaque pour s'emparer de celui de Trôo[41].

En 1194, après la bataille de Fréteval qui voit la défaite de Philippe Auguste, un certain Markadé, chef d'une troupe de mercenaires brabançons, alliés à Richard Cœur de Lion, s'empare de Trôo et s'y établit en gouverneur.

En 1200, Jean sans Terre assigne à sa femme Isabelle la ville de Trôo avec La Flèche et Château-du-Loir.

Vers 1260, Geoffroy de Bruère, seigneur de Trôo mène un procès à la Cour du roi Saint Louis contre Charles d'Anjou, qui a commis des exactions à son encontre[42].

En 1294, Pierre Le Royer, né à Trôo, fils d'un officier du comte de Vendôme devient évêque du Mans.

Vers 1380, des compagnies sous le commandement de Robert Marcault occupent Trôo et ravagent la ville et la région.

En 1547, Antoine de Bourbon, roi de Navarre et duc de Vendôme vint passer quelques jours au château de la Voûte à Trôo avec sa femme Jeanne d'Albret. Cette même année, les protestants incendièrent le prieuré des Marchais. La monographie de Trôo, indique que le , un calviniste nommé Le Grandami a été brûlé vif sur la motte. Peut-être s'agissait-il de l'incendiaire du prieuré ? À l'automne, au même endroit, un autre fut fouetté et marqué d'une fleur de lys.

En 1562, les protestants prirent la ville, la pillèrent et saccagèrent complètement la collégiale.

En 1576, ils reviennent mais elle résiste aux attaques.

En 1590, Trôo s'étant soumis à Henri IV celui-ci fait démanteler ses murailles et son château.

Au début du XVIIe siècle, vingt-quatre paroisses sont détachées de son doyenné pour former celui de La Chartre-sur-le-Loir.

À la Révolution, tous les chanoines furent chassés.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Troo est membre de la Communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [43].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montoire-sur-le-Loir depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[44] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[45].

Politique et administration municipale[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Troo, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[46] avec listes ouvertes et panachage[47]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[48].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
30 octobre 1947 22 septembre 1960 Henri Colinet    
23 septembre 1960 24 mars 1977 Bernard Crosnier    
25 mars 1977 01 mai 1978 Jean-Pierre Lallemand    
02 mai 1978 17 mars 1983 Robert Renou    
18 mars 1983 22 juin 1995 Bernard Crosnier    
23 juin 1995 22 mars 2001 Jacques Arlot    
14 mars 2001 20 avril 2010 Christiane Morin    Décédée le
11 juin 2010 27 mars 2014 Jean-Pierre Mouret    
mars 2014 En cours Jean-Luc Nexon[49],[50]   Ancienne profession intermédiaire

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[52].

En 2021, la commune comptait 277 habitants[Note 3], en diminution de 10,06 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1191 0391 050931998938913885941
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
900855863800786783821793754
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
756767737669671639577602543
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
549433428337320301323329308
2018 2021 - - - - - - -
290277-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 22,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 42,5 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 156 hommes pour 134 femmes, soit un taux de 53,79 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[55]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,9 
90 ou +
3,7 
16,0 
75-89 ans
17,9 
22,4 
60-74 ans
23,1 
20,5 
45-59 ans
20,1 
14,7 
30-44 ans
14,2 
10,3 
15-29 ans
9,0 
14,1 
0-14 ans
11,9 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2020 en pourcentage[56]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,1 
75-89 ans
11,8 
19,4 
60-74 ans
20,1 
21 
45-59 ans
20,2 
16,6 
30-44 ans
16,2 
15,3 
15-29 ans
13,2 
17,5 
0-14 ans
16 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La collégiale Saint-Martin.
Maladrerie Sainte-Catherine.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Pierre Le Royer, évêque du Mans (1294-1295).
  • Christiane Morin, maire de la ville en exercice, décédée accidentellement fauchée par une voiture à bicyclette le .
  • Antoine Bourdelle (1861-1929), invité régulier d'Auguste Arnault dans sa maison secondaire, et qui par attachement à la commune a sculpté le monument aux morts de Trôo (monument historique).
  • Geoffrey Grigson (en) (1905-1985), poète anglais.
  • Auguste Arnault, journaliste et bienfaiteur de la commune de Trôo.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Troo représente le Centre-Val-De-Loire lors de l'édition 2020 du Village préféré des Français, finissant 7e du classement.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Trôo se blasonnent ainsi :

D'argent aux trois flammes de gueules.

Armes des premiers seigneurs de Trôo au XIIIe s.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  2. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
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  4. « Orthodromie entre "Troo" et "Vendôme" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre "Troo" et "Montoire-sur-le-Loir" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
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  57. La Cité Troglodytique
  58. La Grotte pétrifiante
  59. Le Monument Antoine Bourdelle
  60. Le Puits qui parle
  61. La Butte et la Butte de Marcadé et Les Murailles, la Porte de Saint Calais et la Porte de Sougé.
  62. « Système défensif de la commune de Troo », notice no PA41000044, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  63. Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN 978-2-343-07867-0), p. 344.
  64. La Collégiale Saint Martin
  65. La Maladrerie Sainte Catherine

Sources[modifier | modifier le code]

  • Le petit guide de Trôo, par Évelyne Serdjénian, 1re édition: (troisième édition avec mises à jour, prévue pour 2011 par le Syndicat d'initiative de Trôo)
  • Revue Le Bas Vendômois, d'histoire et traditions populaires publiée de 1980 à 2007, dont Évelyne Serdjénian a été responsable à partir de 1993.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]