Bonneveau

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Bonneveau
Bonneveau
Château de Matval.
Blason de Bonneveau
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté d'agglomération Territoires Vendômois
Maire
Mandat
Mickaël Huard
2020-2026
Code postal 41800
Code commune 41020
Démographie
Gentilé Bonnevatiers
Bonnevatières[1]
Population
municipale
456 hab. (2021 en diminution de 4,8 % par rapport à 2015)
Densité 42 hab./km2
Population
agglomération
2 502 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 47° 48′ 48″ nord, 0° 45′ 02″ est
Altitude Min. 65 m
Max. 154 m
Superficie 10,95 km2
Unité urbaine Bessé-sur-Braye
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Perche
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bonneveau
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bonneveau
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Voir sur la carte topographique de Loir-et-Cher
Bonneveau
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Bonneveau

Bonneveau est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire. Ses habitants s'appelaient les Bonnevatiers et Bonnevatières, aujourd'hui ils s'appellent Bonnevaliers et Bonnevalières.

Localisée au nord du département, la commune fait partie de la petite région agricole « le Perche vendômois », région naturelle accidentée composée de vallons, de plateaux, de collines, de crêtes et de vallées.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 25 en 1988, à 9 en 2000, puis à 7 en 2010.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux bâtiments portés à l'inventaire des monuments historiques : l'église Saint-Jean-Baptiste de Bonneveau, classée en 1961 et inscrite en 2008, et le château de Matval, inscrit en 1971 puis en 2009.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Bonneveau se trouve au nord du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole du Perche vendômois[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 49,9 km de Blois[4], préfecture du département, à 23,8 km de Vendôme[5], sous-préfecture, et à 8,6 km de Savigny-sur-Braye, chef-lieu du canton du Perche dont dépend la commune depuis 2015[6]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Calais[7].

Les communes les plus proches sont[8] : Bessé-sur-Braye (2,5 km)(72), Cellé (3,4 km), Lavenay (4,3 km)(72), La Chapelle-Huon (4,9 km)(72), Sougé (5 km), Troo (5,1 km), Saint-Jacques-des-Guérets (5,3 km), La Chapelle-Gaugain (5,4 km)(72) et Fontaine-les-Coteaux (6,1 km).

La commune se situe dans la région naturelle du Perche vendômois.

Communes limitrophes de Benneveau
Bessé-sur-Braye
Sarthe
Cellé
Benneveau
Sougé Troo

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentantle réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Bonneveau.

La commune est drainée par la Braye (4,006 km), l'Anillé et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10,53 km de longueur totale[9].

La Braye, d'une longueur totale de 75,1 km, prend sa source dans la commune de Ceton et se jette dans le Loir à Vallée-de-Ronsard, après avoir traversé 24 communes[10]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[11].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 748 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Laurent-en-Gâtines à 25 km à vol d'oiseau[14], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 769,1 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[18],[19],[20].

6 La_Fert%C3%A9-Imbault La_Fert%C3%A9-Saint-Cyr Fontaines-en-Sologne Fontaine-les-Coteaux Fontaine-Raoul La_Fontenelle_(Loir-et-Cher) Fortan Foss%C3%A9_(Loir-et-Cher) Fran%C3%A7ay Fresnes_(Loir-et-Cher) Fr%C3%A9teval Le_Gault-du-Perche Gi%C3%A8vres Gombergean Gy-en-Sologne Les_Hayes

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Bonneveau est une commune urbaine[Note 1]. Elle appartient en effet à l'unité urbaine de Bessé-sur-Braye, une agglomération inter-régionale regroupant deux communes[21] et 2 502 habitants en 2021[22],[23]. La commune est en outre hors attraction des villes[24],[25].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[9].

Planification[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[26],[27].

En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[28].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bonneveau en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (13,2 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 82,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,9 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Bonneveau en 2016.
Bonneveau[29] Loir-et-Cher[30] France entière[31]
Résidences principales (en %) 76,6 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 13,2 18 9,6
Logements vacants (en %) 10,2 7,5 8,1

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire communal de Bonneveau est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Braye ou par ruissellement), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[32],[33].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Zones inondables de la commune de Bonneveau.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[32]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[34]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[35]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[36].

L'inventaire des crues historiques en France établi par Maurice Campion en 1864 ne mentionne pas la Braye. L'atlas des zones inondables de la Braye élaboré en mai 2007 s'est donc appuyé sur les relevés hydrométriques existants depuis la mise en place d'échelles de crues. Le débit de la crue de référence varie ainsi entre 140 et 320 m3/s selon les sections[37].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[38].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Les noms de Matval, Matovallum, Matvallis, et Bona Vallis seraient d'origine celtique.[réf. nécessaire]

Le nom de chaque lieu dit émane de son utilité ou ses habitants. Par exemple, les Planches toujours d'actualité, étaient nécessaires pour traverser le ruisseau. La Barazerie ou Harazerie, évoquaient les haras. La Pouletterie datant de la fin du 19e siècle, pour vous surprendre était un lieu où le propriétaire avait tenté de fabriquer des couveuses artificielles.[réf. nécessaire]

Histoire[modifier | modifier le code]

Matval ou Bonneveau.

Comme le dit l'Abbé Martin au début du 20e siècle, sa production consiste en blés, vins et foins, pommiers, poiriers, noyers, pruniers, cerisiers, cognassiers, cormiers etc.

Les Mérovingiens et Carolingiens ont séjourné à Bonnevau.

Le château de la Godelinière daterait du début du 15e siècle. Celui de la Massuère serait plus jeune de 100 ans.

César a évoqué dans bien des villages, comme à Bonnevau, les rochers dans lesquels les cavernes étaient habitées. Les souterrains du château de l'ancien château sont des galeries parallèles, larges et élevées.

Les autres souterrains avaient de nombreuses ramifications qui les menaient à l'église. Entre autres affaissements, en 1842, l'un s'est produit dans la sacristie.

Matval et les romains.

Pour reprendre les paroles de l'abbé Martin, l'étendue de ce territoire fut donné en partie, vers 240, comme récompense à Gajanus, un seigneur romain qui permit la construction d'églises.

Matval devint chef-lieu que Clovis agrandit de la source du ruisseau de Coulonges jusqu'à la rivière " la Braye", à Souge.

À sa mort, Childebert, son fils, hérita, entre autres domaines, de celui de Matval. Vers 524, Childebert s'installe à Matval avec la reine Ultrogothe, sa nouvelle épouse espagnole.

Après des heurts, une charte d'environ du 13 galendes de février, la IVe année de son règne fut signée par, entre autres, l'évêque du Mans, par le délégué roi Wilbrich et par cinq comtes et un vicomte. C'était, dit l'abbé Martin, la cour du roi rassemblée à Bonnevau auprès de Childebert.

Les romains

Les mérovingiens

Dans chaque grand domaine, il y avait un officier monétaire.

Frappe de monnaie à Bonnevau

Des pièces en or ou trien, pour respecter le langage de l'abbé martin et celui de Incendie de la godelinière.l'époque, de l'époque mérovingienne ont été retrouvées dans différents coins de France. En Vendée, sous le nom significatif de Matoval.

Les Carolingiens.

L'abbé Voisin livra bataille à Matval, à ses fils révoltés de jalousie par la préférence de leur père pour un garçon issu du mariage avec Judith, la fille du comte de Bavière. Ce fut le dernier roi à habiter Bonnevau.

Dans toutes les provinces, l'excès du mal produisit une révolution. Ces luttes qui prirent de l'ampleur et les mystères menèrent à la reconnaissance de deux familles, celle des ducs de France et des comtes d'Anjou.

Après Charles le Chauve, Robert devint la source des capétiens. Puis, son beau-fils Hugues lui succéda, puis ses deux frères, Eudes et Robert.

Depuis cette époque, malgré sa notoriété, l'histoire ne parle plus de Matval. Sa célébrité, malgré tout, au Moyen-Âge comme aux temps modernes sera conservée. Puis, les années passant, l'histoire, les évènements et les prêtres continueront à faire vivre et bouger ce territoire jusqu'en 1814.

Bonneval sur Braye et le manoir féodal

Après tous ces combats et bouleversements et destructions, les habitants réfugiés et vécurent dans les carrières du voisinage comme à Trôo ou Troü pour les Anglais. Les Scandinaves renversèrent les villas royales. Il reste aujourd'hui, des débris de châteaux féodaux restent visibles. le château de Matval, on ne peut douter, date du Moyen Âge.

Au XIVe et XVe siècles, l'ancien manoir fut remplacé par un nouveau château. Seule la tour fut conservée.

Une villa gallo-romaine devait être placée à l'extrémité d'une plaine, au sommet d'où la vue s'étendait. Les coteaux fertiles, les voies de communication et les cours d'eau semblaient indispensables. La villa de Bonnevau avait tous ces avantages. Les seigneurs de la châtellerie de Bonneveau furent nombreux aussi bien que les usufruitiers. Les comtes et ducs de Vendôme furent propriétaires mais n'hésitèrent pas à distribuer leur possession à titre précaire.

Le Prochassy de Bonnevvau, maisons, caves, cour contenait trois arpents. Le lieu-dit actuel, Porchassy et, ou Pourchassy serait bien le lieu dont il est question. Le fief de la Godelinière aurait appartenu à Jacques Godelin.

La cure de Bonnevau relevait de la châtellerie d'après l'aveu de Jean Bâtard de Bourbon.

Église de Bonnevau

La première église fut sans doute dépendante de la villa de Gajanus. Les mérovingiens et carolingiens embellir cet oratoire. Agrandie, elle fut détruite par les Normands et reconstruite les comtes de Vendôme vers la fin du XIe siècle. Au XIIe siècle, elle est remarquable par ses peintures murales. Les stalles du chœur furent agrandies en 1792.

En 1845, une restauration importante fut effectuée par la commune. En 1853, trois contreforts sud furent construits pour une éventuelle inclinaison du côté du cimetière.

En 1894, la pose d'un vitrail sur la façade principale, lustres et autres ornements s'embellir.

Jusqu'en 1892, le cimetière, comme presque partout, entourait l'église. Vers 1820, acheta un nouveau terrain, à une centaine de mètres sur la route de Tröo, pour y établir un nouveau cimetière.

L'ancien et le nouveaux presbytère.

En 1793, à l'est de l'abside, c'était une maison à étage, à grands toits. Depuis la Révolution, elle passa dans différentes mains.

Un autre fut construit sur un terrain donné par la famille de Montesquiou. Petite et en mauvais état, elle fut restaurée, embellie et agrandie en 1869.

Poème dédié au paysage "J'aime à rêver près de ton onde, Braye, dont les flots silencieux Semblent dire aux heureux du monde: Le bonheur est dans ces lieux.

Le nénuphar, d'étoiles jaunes, Constelle l'émail de tes eaux, Où se mire, parmi les aulnes, La blanche aigrette des roseaux.

Je vous aime, ô belles prairies Où j'ai goûté tant de plaisir; Riants coteaux, rives fleuries, de vous, j'aime à me souvenir !"

P.H.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Bonneveau est membre de la Communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [39].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[7], en tant que circonscriptions administratives[7]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton du Perche depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[40] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[41].

Politique et administration municipale[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Bonneveau, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[42] avec listes ouvertes et panachage[43]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[44].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2008 Paul Glon -  
mars 2014 juillet 2020 Gérard Mery[45]   Agriculteur exploitant
juillet 2020 En cours Mickaël Huard[45],[46]   Employé civil ou agent de service de la fonction publique

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[48].

En 2021, la commune comptait 456 habitants[Note 2], en diminution de 4,8 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
448456543527561638545667596
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
605575559530525505497466426
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
451447440386380389395361385
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
391387352486519466500510490
2018 2021 - - - - - - -
461456-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,0 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 229 hommes pour 232 femmes, soit un taux de 50,33 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[51]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,3 
90 ou +
1,3 
7,0 
75-89 ans
8,2 
26,2 
60-74 ans
28,0 
24,9 
45-59 ans
25,0 
14,0 
30-44 ans
13,8 
10,0 
15-29 ans
10,3 
16,6 
0-14 ans
13,4 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2020 en pourcentage[52]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,1 
75-89 ans
11,8 
19,4 
60-74 ans
20,1 
21 
45-59 ans
20,2 
16,6 
30-44 ans
16,2 
15,3 
15-29 ans
13,2 
17,5 
0-14 ans
16 

Économie[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Bonneveau selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[53] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[54]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 35 100,0 (100) 28 7 0 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 11 31,4 (11,8) 7 4 0 0 0
Industrie 4 11,4 (6,5) 3 1 0 0 0
Construction 5 14,3 (10,3) 4 1 0 0 0
Commerce, transports, services divers 14 40,0 (57,9) 14 0 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 6 17,1 (17,5) 6 0 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 1 2,9 (13,5) 0 1 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (14 entreprises sur 35) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (31,4 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 35 entreprises implantées à Bonneveau en 2016, 28 ne font appel à aucun salarié et 7 comptent 1 à 9 salariés.

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[55].

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[56]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[57]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 22 en 1988 à 12 en 2000 puis à 9 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 49 ha en 1988 à 109 ha en 2010[56]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Bonneveau, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Bonneveau (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[56]
Nombre d'exploitations (u) 22 12 9
Travail (UTA) 25 18 13
Surface agricole utilisée (ha) 1 073 1 085 979
Cultures[58]
Terres labourables (ha) 991 1 065 953
Céréales (ha) 617 593 559
dont blé tendre (ha) 460 442 419
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 45 21 s
Tournesol (ha) 60
Colza et navette (ha) 34 s 189
Élevage[56]
Cheptel (UGBTA[Note 3]) 491 331 277

Produits labellisés[modifier | modifier le code]

Vue de trois bœufs du Maine à la robe claire.
Bœuf du Maine.

Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le bœuf du Maine[59], les porcs de la Sarthe[60], le vin Val-de-loire[61], les volailles de Loué[62], les volailles de l’Orléanais[63], les volailles du Maine[64] et les œufs de Loué[65],[66].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Bonneveau se blasonnent ainsi :

D'or au lion d'azur ; chaussé de sinople chargé de deux fers d'angon du champ.

Création J.P Fernon (1993).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Loir-et-Cher », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  3. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Bonneveau" et "Blois" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre "Bonneveau" et "Vendôme" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre "Bonneveau" et "Savigny-sur-Braye" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  7. a b et c « Métadonnées de la commune de Bonneveau », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  8. « Communes les plus proches de Bonneveau »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  9. a et b « Fiche communale de Bonneveau », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  10. Sandre, « la Braye »
  11. « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories - Version consolidée », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  14. « Orthodromie entre Bonneveau et Saint-Laurent-en-Gâtines », sur fr.distance.to (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Saint-Laurent-en-Gâtines », sur la commune de Saint-Laurent-en-Gâtines - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Station Météo-France « Saint-Laurent-en-Gâtines », sur la commune de Saint-Laurent-en-Gâtines - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  18. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Bonneveau » (consulté le ).
  19. « Liste des ZNIEFF de la commune de Bonneveau » (consulté le ).
  20. « Liste des espaces protégés sur la commune de Bonneveau » (consulté le ).
  21. « Unité urbaine 2020 de Bessé-sur-Braye », sur insee.fr (consulté le ).
  22. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  23. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  24. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  26. « Révision du SCOT des Territoires du Grand Vendômois », sur scottgv.wordpress.com (consulté le ).
  27. « Les SCOT en Loir-et-Cher », sur le site de la préfecture de Loir-et-Cher (consulté le ).
  28. « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  29. « Chiffres clés - Logement en 2016 à Bonneveau », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  30. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans le Loir-et-Cher », sur insee.fr (consulté le ).
  31. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans la France entière », sur insee.fr (consulté le ).
  32. a et b [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ), p. 74-86.
  33. « Rapport présentant les risques affectant la commune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur l'observatoire national des risques naturels, (consulté le ).
  34. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  35. « Carte de zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Bonneveau »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  36. « Carte des cavités souterraines localisées sur la commune de Bonneveau »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  37. « Atlas des zones inondables de la Braye », sur le site de la préfecture de Loir-et-Cher, (consulté le ).
  38. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ), p. 58-66.
  39. « CA Territoires Vendômois - fiche descriptive au 1er janvier 2019 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  40. « Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  41. « Découpage électoral de Loir-et-Cher (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  42. Article L. 252 du Code électoral
  43. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1000 habitants », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  44. « Les fonctions d'un maire », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  45. a et b « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  46. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  47. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  48. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  49. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  50. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  51. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bonneveau (41020) », (consulté le ).
  52. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de Loir-et-Cher (41) », (consulté le ).
  53. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité à Bonneveau (41) au 31 décembre 2015 », sur insee.fr (consulté le ).
  54. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité pour le département de Loir-et-Cher », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  55. « Etat des ZRR au 1er juillet 2017 », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  56. a b c et d « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Bonneveau », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  57. « Économie et conjoncture - Agriculture », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  58. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Bonneveau », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
  59. « Fiche produit - le Bœuf du Maine », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  60. « Fiche produit - le Porc de la Sarthe », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  61. « Fiche produit - le Val de Loire », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  62. « Fiche produit - les volailles de Loué », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  63. « Fiche produit - les volailles de l’Orléanais », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  64. « Fiche produit - les volailles du Maine », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  65. « Fiche produit - les œufs de Loué », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  66. « Liste des produits par commune - Bonneveau », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).