Villechauve

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Villechauve
Villechauve
L'église Saint-Gatien.
Blason de Villechauve
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté d'agglomération Territoires Vendômois
Maire
Mandat
Ismael Bathily
2020-2026
Code postal 41310
Code commune 41278
Démographie
Population
municipale
255 hab. (2021 en diminution de 11,76 % par rapport à 2015)
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 39′ 02″ nord, 0° 56′ 33″ est
Altitude Min. 97 m
Max. 147 m
Superficie 11,02 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Montoire-sur-le-Loir
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Villechauve
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Villechauve

Villechauve est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Localisée au nord-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Gâtine tourangelle », constituée de plateaux séparés par des vallées souvent étroites. Elle est drainée par la Rère, les Lacs Plats, le Rouaire, les Forges, les Gaz, le Saint Joseph et par divers petits cours d'eau.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 22 en 1988, à 11 en 2000, puis à 9 en 2010.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Villechauve se trouve au nord-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Gâtine tourangelle[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 29,6 km de Blois[3], préfecture du département, à 18,3 km de Vendôme[4], sous-préfecture, et à 12,8 km de Montoire-sur-le-Loir, chef-lieu du canton de Montoire-sur-le-Loir dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Château-Renault[6].

Les communes les plus proches sont[7] : Authon (3,6 km), Villeporcher (4 km), Neuville-sur-Brenne (4,3 km) (37), Prunay-Cassereau (5,1 km), Saint-Gourgon (5,6 km), Saunay (5,7 km) (37), Saint-Amand-Longpré (6,9 km), Château-Renault (7,1 km) (37) et Ambloy (7,1 km).

Paysages et relief[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Gâtine Tourangelle », au sein de l'ensemble des « confins de la Touraine »[10].

La Gâtine tourangelle se présente comme un plateau agricole aux paysages ouverts marqués par de grands massifs boisés et des boqueteaux épars et de tailles variées. Sur ces terres à la fois lourdes et plus caillouteuses qu'en Beauce, l'agriculture laisse par endroits la place à des bois qui occupent les moins bonnes terres. Globalement aplani, le relief s'anime par endroits de légères ondulations en rebord de la vallée de la Cisse, de la Loire, ou de la Brenne. Ces trois vallées drainent les eaux de surface du plateau à travers des micro-vallons qui se creusent petit à petit en atteignant la couche calcaire sous-jacente. Ces entailles dans le plateau constituent des paysages particuliers, plus verdoyants et intimistes, bornés par les coteaux boisés[11].

L'altitude du territoire communal varie de 97 mètres à 147 mètres[12],[13].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentantle réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Villechauve.

La commune est drainée par la Brenne (2,687 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 9,22 km de longueur totale[14].

La Brenne, d'une longueur totale de 54,2 km, prend sa source dans la commune de Crucheray et se jette dans lala Loire à Vernou-sur-Brenne, après avoir traversé 15 communes[15]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[16].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 708 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saunay à 6 km à vol d'oiseau[19], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 657,3 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[23],[24],[25].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Villechauve est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[26],[27],[28]. La commune est en outre hors attraction des villes[29],[30].

Infrastructures et occupation des sols de la commune de Villechauve.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (100 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (80,3 %), zones agricoles hétérogènes (11,4 %), prairies (2,8 %), forêts (5,4 %)[14].

Planification[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[31],[32].

En matière de planification, la commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[33]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de , un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté d'agglomération Territoires Vendômois a été prescrit le [34].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villechauve en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (8,8 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88,5 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Villechauve en 2016.
Villechauve[35] Loir-et-Cher[36] France entière[37]
Résidences principales (en %) 81,6 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 8,8 18 9,6
Logements vacants (en %) 9,5 7,5 8,1

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire communal de Villechauve est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[38],[39].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[38]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[40]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[41].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[42].

Histoire[modifier | modifier le code]

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Nouvelle organisation territoriale[modifier | modifier le code]

Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[43], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Villechauve devient formellement « commune de Villechauve »[43],[44].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Saint Amand et au district de Vendôme[44]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[45],[46]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[45]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[47]. Villechauve est alors rattachée au canton de Saint-Amand et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[48],[44],[49]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

  • Au XIIe siècle, près de Villechauve, Sulpice II seigneur d'Amboise et de Chaumont battit Jean comte de Vendôme, et l'emprisonna au château de Chaumont[50].
  • Guerre de 1870-1871 - Combat de Villechauve : les 6 et , les troupes prussiennes se heurtèrent aux hommes du colonel Jobey (commandés par le général de Curten (1825-1883)), qui résistèrent au prix de nombreuses pertes parmi lesquelles le capitaine Frémiot du 8e hussards, tué en chargeant à la tête de son escadron[51].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Villechauve est membre de la communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [52].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montoire-sur-le-Loir depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[53] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[54].

Politique et administration municipale[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Villechauve, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[55] avec listes ouvertes et panachage[56]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[57].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
mars 1971   Louis Surgé DVD  
mars 2014 En cours Alain Lajoux[58],[59]   Ancien artisan, commerçant ou chef d'entreprise

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[60].

Alimentation en eau potable[modifier | modifier le code]

Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[61]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable et d'assainissement de Prunay-Cassereau qui assure le service en régie dont le contrat arrive à échéance le [62].

Assainissement des eaux usées[modifier | modifier le code]

En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Villechauve est assurée par le syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable et d'assainissement de Prunay-Cassereau qui a le statut de régie à autonomie financière[63]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[64] : « Villechauve », un équipement utilisant la technique du lagunage naturel, dont la capacité est de 180 EH, mis en service le [65].

L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[66]. La communauté d'agglomération Territoires Vendômois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[67].

Sécurité, justice et secours[modifier | modifier le code]

La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Saint-Amand-Longpré qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[68].

En matière de justice, Villechauve relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[69], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[70].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[72].

En 2021, la commune comptait 255 habitants[Note 3], en diminution de 11,76 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
417416412436439455470446427
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
450441461437442429456472453
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
447414408358377372372361336
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
347293266247251270284288287
2014 2019 2021 - - - - - -
290260255------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee à partir de 2006[74].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,5 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 144 hommes pour 124 femmes, soit un taux de 53,73 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[75]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
0,0 
6,4 
75-89 ans
8,3 
17,9 
60-74 ans
20,0 
25,7 
45-59 ans
20,8 
21,4 
30-44 ans
23,3 
12,9 
15-29 ans
8,3 
15,0 
0-14 ans
19,2 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2020 en pourcentage[76]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,1 
75-89 ans
11,8 
19,4 
60-74 ans
20,1 
21 
45-59 ans
20,2 
16,6 
30-44 ans
16,2 
15,3 
15-29 ans
13,2 
17,5 
0-14 ans
16 

Économie[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Villechauve selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[77] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[78]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 31 100,0 (100) 25 6 0 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 14 45,2 (11,8) 13 1 0 0 0
Industrie 1 3,2 (6,5) 1 0 0 0 0
Construction 5 16,1 (10,3) 3 2 0 0 0
Commerce, transports, services divers 9 29,0 (57,9) 7 2 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 3 9,7 (17,5) 3 0 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 2 6,5 (13,5) 1 1 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur agricole est important puisqu'il représente 45,2 % du nombre d'entreprises de la commune (14 sur 31), contre 11,8 % au niveau départemental. Sur les 31 entreprises implantées à Villechauve en 2016, 25 ne font appel à aucun salarié et 6 comptent 1 à 9 salariés.

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[79]

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[80]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[81]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 19 en 1988 à 11 en 2000 puis à 9 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 32 ha en 1988 à 81 ha en 2010[80]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Villechauve, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Villechauve (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[80]
Nombre d'exploitations (u) 19 11 9
Travail (UTA) 23 12 9
Surface agricole utilisée (ha) 604 709 729
Cultures[82]
Terres labourables (ha) 566 709 729
Céréales (ha) 418 442 412
dont blé tendre (ha) 306 346 329
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 65 s
Tournesol (ha) 64 58 65
Colza et navette (ha) 44 118 170
Élevage[80]
Cheptel (UGBTA[Note 4]) 125 0 0

.

Produits labellisés[modifier | modifier le code]

Vue d'un fromage cendré en forme de buche tronconique.
Sainte-maure-de-touraine.

La commune de Villechauve est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 5] d'un produit[83] : un fromage (le Sainte-maure-de-touraine[84]).

Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : les rillettes de Tours[85], le vin Val-de-loire[86], les volailles de l’Orléanais[87] et les volailles du Maine[88],[83].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église paroissiale Saint-Gatien, du XIIe siècle, légèrement remaniée, pour l'intérieur, au XIXe siècle[89]. Nombreuses dalles funéraires.
  • Le château de Blanchamp à Villechauve.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Villechauve se blasonnent ainsi :

D'azur au peigne d'or en fasce ; à la filière cousue de gueules.

Création 1985.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Jacques Fourcade (1902-1959), député, mort dans un accident de la circulation le à Villechauve.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  5. Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  2. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre "Villechauve" et "Blois" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Villechauve" et "Vendôme" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre "Villechauve" et "Montoire-sur-le-Loir" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. a b et c « Métadonnées de la commune de Villechauve », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  7. « Communes les plus proches de Villechauve »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  9. « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

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Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]