Saint-Martial-Viveyrol

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Saint-Martial-Viveyrol
Saint-Martial-Viveyrol
L'église Saint-Martial de Saint-Martial-Viveyrol.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Ribéracois
Maire
Mandat
Virginie Mouche
2020-2026
Code postal 24320
Code commune 24452
Démographie
Gentilé Saint Martialais Viveyrolis
Population
municipale
185 hab. (2021 en diminution de 5,61 % par rapport à 2015)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 21′ 30″ nord, 0° 20′ 22″ est
Altitude Min. 79 m
Max. 193 m
Superficie 12,63 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Ribérac
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Martial-Viveyrol, parfois orthographiée Saint-Martial-Viveyrols, est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Accès[modifier | modifier le code]

Saint-Martial-Viveyrol est une commune du nord-ouest de la Dordogne située à deux kilomètres au nord-ouest de Verteillac.

La D 97, au sud du bourg

Le village est traversé par la route départementale 1 (D1) reliant Chancelade à la Charente (près de Salles-Lavalette) puis à Montmoreau-Saint-Cybard (D24). Au nord et au sud, les routes départementales D101 et D97 mènent également au village. Il se situe à 15 kilomètres au nord de Ribérac, 2,5 kilomètres de Verteillac, à 44 kilomètres de Périgueux et 35 kilomètres d'Angoulême. Saint-Martial-Viveyrol est également proche de la Charente, puisque la limite départementale est seulement à 5 kilomètres (Nanteuil-Auriac-de-Bourzac).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte de Saint-Martial-Viveyrol et des communes avoisinantes.

Saint-Martial-Viveyrol est limitrophe de sept autres communes, dont Bertric-Burée au sud par un quadripoint.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Martial-Viveyrol est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque, de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4a-c, date du Santonien inférieur à supérieur, composée de calcaires crayeux gris glauconieux en plaquettes évoluant dans le secteur sud avec apparition de silex noirs ou bruns et de rudistes (formation de Saint-Laurent-sur-Manoire). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 733 - Montmoreau » et « no 734 - Nontron » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

Carte géologique de Saint-Martial-Viveyrol.

Relief et paysages[modifier | modifier le code]

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 79 mètres et 193 mètres[6] dans le nord-ouest, au réservoir au sud-est de Mortignac[7]. Le bourg est situé à 104 mètres d'altitude[8] .

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[10]. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possédant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne[11],[12].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 12,63 km2[6],[13],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 12,75 km2[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par la Sauvanie, la Cendronne et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 18 km de longueur totale[17],[Carte 1].

La commune est tournée vers la vallée de la Sauvanie, ruisseau qui servait de ligne de démarcation naturelle pendant la Seconde Guerre mondiale. D'une longueur totale de 14,58 km, elle prend sa source dans la commune de Cherval et se jette dans la Lizonne en rive gauche, en limite d'Allemans et Saint-Paul-Lizonne, face à la commune de Saint-Séverin[18],[19]. Elle borde la commune à l'est sur plus de cinq kilomètres et demi, face à Verteillac.

Autre affluent de rive gauche de la Lizonne, la Cendronne prend sa source dans le sud-ouest de la commune qu'elle arrose sur 700 mètres.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[22]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[23].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 904 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[24]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 862,3 mm[25],[26]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[27].

Statistiques 1991-2020 et records ST MARTIAL VIVEYROLS (24) - alt : 166m, lat : 45°21'28"N, lon : 0°19'09"E
Records établis sur la période du 01-04-1988 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,1 2,9 5,3 7,3 10,5 13,6 15,1 15,1 12,4 10,1 6 3,6 8,8
Température moyenne (°C) 6 6,7 9,9 12,3 15,8 19,1 20,9 21,1 17,9 14,4 9,4 6,6 13,3
Température maximale moyenne (°C) 9 10,6 14,6 17,3 21,1 24,5 26,8 27,1 23,4 18,7 12,9 9,6 18
Record de froid (°C)
date du record
−8,2
07.01.09
−12,6
09.02.12
−8,7
01.03.05
−3,3
21.04.1991
1,4
05.05.19
5,6
08.06.1989
7,4
13.07.1993
7,3
30.08.1988
3
19.09.1994
−2,5
30.10.1997
−6,9
21.11.1993
−8,9
30.12.1996
−12,6
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
19
01.01.22
25,5
27.02.19
26,4
20.03.05
30,7
30.04.05
33,7
16.05.1992
38,1
18.06.22
40,7
23.07.19
40,6
24.08.23
37,4
12.09.22
33,1
01.10.23
25,1
08.11.15
19
07.12.00
40,7
2019
Précipitations (mm) 79,8 60,4 60,1 79,4 77,3 65,2 50,4 55,9 70,7 79,7 90,2 93,2 862,3
Source : « Fiche 24452001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Martial-Viveyrol est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[28],[29],[30]. La commune est en outre hors attraction des villes[31],[32].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,7 %), zones agricoles hétérogènes (12 %), forêts (11,7 %), prairies (0,6 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Martial-Viveyrol est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].

Saint-Martial-Viveyrol est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[36]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[37],[38].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Martial-Viveyrol.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[39]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[40]. 84,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[41].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2003, par la sécheresse en 1989 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[34].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom officiel de la commune s'écrit Saint-Martial-Viveyrol[42], mais il est parfois orthographié Saint-Martial-Viveyrols.

Le nom de la commune se réfère à saint Martial, évêque de Limoges au IIIe siècle[43], et au mot occitan viveyrol signifiant « vivier », pouvant correspondre soit à un étang utilisé pour l'élevage des poissons, soit à une prairie humide[44].

En occitan, la commune porte le nom de Sent Marçau de Vivairòus[45].

Histoire[modifier | modifier le code]

Des traces paléolithiques et gallo-romaines[44] ont été trouvées sur la commune à plusieurs endroits à la suite de travaux de canalisation.

Le village, dans une forme autre, a dû être formé aux alentours du Ve siècle, puis s'est développé aux VIIIe et IXe siècles.

Les différents seigneurs (de Lageard, de Badillac, Alexandre, Jussac d'Ambleville, Patronnier de Gandillac, etc.) ont eu une influence sur l'agrandissement de la commune et dans l'aménagement du territoire.

L’église (sous la forme d’une crypte, laquelle abritait l'entrée d'un souterrain menant au château du bourg) aurait été bâtie à la fin du Xe siècle, pour être reconstruite au XIe siècle dans sa forme rectangulaire actuelle.

La première mention écrite connue du lieu remonte en l'an 1341, sous la forme « Saint Martial de Vivayrols »[44].

Dans la période templière, l'église forteresse appartenait à la commanderie du Soulet (à Gout-Rossignol). Au cours des siècles, le village s'est imposé comme lieu de foires (trois annuelles au XVIIIe siècle, ), et lieu de rassemblement pour les seigneurs des alentours.

La Révolution a vu la destruction de quelques maisons fortes et tourelles des châteaux.

La commune a compté jusqu'à 2 000 personnes. La révolution industrielle et le dépeuplement des campagnes ont accéléré la chute de la démographie.

Les trois guerres des XIXe et XXe siècles ont meurtri plusieurs familles (21 morts pour la Première Guerre mondiale).

Ce bourg possédait plusieurs foires et différents métiers étaient représentés. En 1892, on dénombrait :

1 artisan tisserand,
2 artisans tailleurs d’habits,
1 artisan couvreur,
2 artisans charpentiers,
2 artisans menuisiers,
3 artisans maçons,
77 exploitants agricoles,
2 artisans forgerons,
2 artisans meuniers,
1 artisan boulanger,
1 artisan cordonnier,
20 domestiques,
21 servantes,
1 curé,
2 instituteurs.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[46],[47].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs[48]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
an III (1794) an VIII Marc-Pierre Alcerne   Officier public
an IX 1808 François Ladoire Beaubois    
1808 1815 M. Patronnier de Gandillac    
1816 1826 Marc-Pierre Alcerne (Lafon)    
1826 1832 D. de Gandillac    
1833 1845 Pierre Alcerne    
1845 1852 Jules de Gandillac    
1852 1857 Pierre Thomas    
1858 1870 M. Gabaud    
1870 1875 Eugène Gros    
1875 1888 Blaise Blois    
1888 1892 Léonard Chaumette    
1893 1895 Adrien Patronnier de Gandillac    
1896 1907 Philippe Ducher    
1907 1914 Pierre Martinot    
1914 1918 Jean-Émile Faure   Maire adjoint faisant fonctions de maire
1918 1920 Pierre Martinot    
1920 1924 Jean-Émile Faure    
1925 1933 Jean-Angel Beaudout    
1933 1933 Jean-Jules Vincent   Adjoint faisant fonctions de maire
1934 1937 Jean-Angel Beaudout    
1937 1947 Jean-Auguste Bertrand   Adjoint faisant fonctions de maire, puis maire
1947 1965 Raoul Salat    
1965 1971 Robert Moran    
1971 1983 René Ledu    
1983 1995 Marc Étourneaud UDF-Rad. Retraité militaire
Conseiller général de Verteillac (1985 → 1998)
1995 2001 Michelle Robert   Retraitée
mars 2001 avril 2014 André Martin UMP[49] Retraité commercial
avril 2014 mai 2016[50] Christophe Duvergt[Note 5]    
mai 2016 août 2016 Virginie Mouche   Première adjointe faisant fonctions de maire
août 2016
(réélue en mai 2020)
En cours Virginie Mouche    

Jumelages[modifier | modifier le code]

Panneau de jumelage du canton avec Fontanetto Po.

L'ensemble des communes de l'ancien canton de Verteillac, dont faisait partie Saint-Martial-Viveyrol, est jumelé avec la commune italienne de Fontanetto Po depuis 1988[51].

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Justice[modifier | modifier le code]

En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Martial-Viveyrol relève[52] :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de Saint-Martial-Viveyrol se nomment les Saint Martialais Viveyrolis[53].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[55].

En 2021, la commune comptait 185 habitants[Note 6], en diminution de 5,61 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
744697765791870737645724699
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
702674658619655570548533532
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
509506462407408432408417357
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
339318264271267235230225206
2015 2020 2021 - - - - - -
196186185------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La fête de saint Martial est célébrée le premier week-end de septembre.

Économie[modifier | modifier le code]

Les activités économiques sur la commune se résument aux exploitations agricoles, aux artisans, à un paysagiste et un restaurant. Trois gîtes sont également en location.

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2015[57], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 90 personnes, soit 45,9 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (neuf) a augmenté par rapport à 2010 (six) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,0 %.

Établissements[modifier | modifier le code]

Au , la commune compte trente-cinq établissements[58], dont treize au niveau des commerces, transports ou services, onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quatre dans l'industrie, quatre dans la construction, et trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[59].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église paroissiale Saint-Martial est une église fortifiée datant des XIIe et XIIIe siècles, ancienne possession templière, possédant une salle d'armes, non accessible aux visiteurs. Elle abrite une vaste salle ouverte par onze baies (dont deux aveuglées - façade ouest désormais) avec des trous pour l’installation des hourds en bois. Jusqu’à la fin de la Renaissance, le toit et le clocher n’existaient pas. On y accède par un étroit escalier à vis (façade sud), noyau plein, bien conservé et peu éclairé. La salle s’abaisse au-dessus du chœur. Celle-ci servait de refuge lors des attaques. Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1926[60],[61].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Au nord-est, en bordure des communes de Cherval et Verteillac, une petite partie du territoire communal correspond à une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II : le plateau de Cherval, remarquable pour sa variété d'oiseaux dont plusieurs font l'objet d'une protection par la directive européenne : Bruant ortolan (Emberiza hortulana), Busard cendré (Circus pygargus), Busard Saint-Martin (Circus cyaneus), Engoulevent d'Europe (Caprimulgus europaeus), Grande Outarde (Otis tarda), Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio), Pipit rousseline (Anthus campestris)[62],[63].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Maurice Patronnier de Gandillac (1906-2006), philosophe ; dans les années 1930, il signa ses articles « Martial Viveyrol » dans l'hebdomadaire allemand Sept en référence à ce village[64].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Lisa Giraud Taylor, Saint-Martial Viveyrols - Ancienne possession templière, Pilote 24 éditions, Collection Patrimoine et environnement, 2008, (ISBN 978-2-912347-76-3)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  5. Démissionnaire.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Martial-Viveyrol » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
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