Religion en Algérie

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Religion par pays

Il n'existe pas de recensement officiel en matière de religion en Algérie[1]. Il est estimé que l'islam est la religion de 98 à 99 % des Algériens. L'article 2 de la Constitution algérienne en fait la religion de l'État définie conformément à la référence religieuse algérienne. Le droit à la liberté de conscience et d'opinion sont inscrits dans la constitution algérienne[2],[3] qui ne mentionne pas la liberté religieuse[3]. Cependant, d'autres lois garantissent aux non-musulmans de pratiquer leurs rites religieux, dans les limites de certaines réglementations[4] et une loi de 2006 interdit le prosélytisme - visant des musulmans et ayant pour but leur conversion à un autre culte - et la pratique d'autres cultes en dehors des édifices religieux autorisés[5]

Vue d'ensemble[modifier | modifier le code]

D'après le World Factbook de la CIA, l'islam est la religion de 99 % des Algériens[6], une autre source l'estime à 98 %[7].

D'après une étude réalisée en 2010 par le Pew Research Center, la répartition globale des religions en Algérie est la suivante[8] :

Histoire récente[modifier | modifier le code]

L'islam algérien, en particulier la variété réformiste nationaliste défendue par Abdelhamid Ben Badis et son groupe des oulémas musulmans algériens, a fortement influencé idéologiquement le FLN[9]. Le mouvement rejetait absolument l'athéisme et n'était pas ouvertement laïque, contrairement à la perception largement répandue à l'ouest. Ainsi, pendant la guerre d'indépendance, l'islam fut peut-être l'idéologie mobilisatrice la plus importante du parti.

Pourtant, après l'indépendance, le parti unique, dans la pratique, admettra une interprétation moderniste de l'islam, soutenant la transformation sociale de la société algérienne et fonctionnera par le biais d'institutions laïques. Aux termes de l'article 4 de la constitution algérienne de 1963, suspendue en 1965, l’Islam était bien défini comme « la religion de l’Etat », mais était relégué dans la pratique au rôle de facteur de légitimation pour le parti-régime. Cela était particulièrement le cas sous la présidence du colonel Houari Boumédiène (1965-1978), mais même alors, l'islam était considérée comme la religion d'État et comme une partie cruciale de l'identité algérienne, et Boumédiène était lui-même fier de sa formation coranique. Son prédécesseur Ahmed Ben Bella (1962-1965) avait été plus attaché à la composante islamique du régime, bien que toujours considérée davantage comme un nationalisme arabe qu'un activisme islamique.

Le successeur de Boumédiène, le colonel Chadli Bendjedid (1979-1992) voulut atténuer l'aspect socialiste du mouvement, et au cours de la seconde moitié des années 1980, il réintroduisit une législation religieuse conservatrice dans une tentative d'apaiser l'opposition croissante des islamistes. Pendant et après la guerre civile algérienne des années 1990, la position du FLN est restée identique : proclamant l'islam algérien comme une influence principale, tout en faisant valoir simultanément que cette influence doit être exprimée comme une foi progressiste et moderne, même si le parti reste globalement en ligne avec les mœurs sociales conservatrices de la population algérienne. Il a fermement condamné les enseignements religieux radicaux fondamentalistes du Front islamique du salut (FIS) et d'autres groupes islamistes, tout en soutenant l'inclusion de partis islamistes non violents dans le système politique et en collaborant avec eux.

Depuis les années 1990, la tendance à l'islamisation de la société et au recul de la sécularisation se poursuit. En 2013, un décret élargit les fonctions de la mosquée qui « n’est plus uniquement un lieu de culte religieux, mais également « une institution religieuse et sociale qui assure une mission de service public. Il lui est donné pour objectif de promouvoir les valeurs de la religion musulmane » (art.2). Ses fonctions sont élargies « dans la vie spirituelle, éducative, scientifique, culturelle et sociale de la vie de la Oumma. » (art.4). L'article 9 qui réglemente la fonction sociale de la mosquée, précise que celle-ci « consiste notamment : au règlement des différends entre les citoyens ; au développement du sens civique, de l’esprit citoyen et de la solidarité sociale », texte en contradiction avec la Constitution algérienne[10]. En ce qui concerne l'éducation notamment dans le préscolaire, de plus en plus de familles confient leurs enfants (entre 4 et 5 ans) « aux imams, sans aucune pédagogie d’enseignement, ni de connaissances sur la psychologie de l’enfant, ni un environnement propice pour une scolarisation adéquate »[10].

Alors même que les islamistes jouent un rôle moindre sur la scène politique algérienne, le salafisme quiétiste progresse au sein de la société, avec le consentement du pouvoir. Ainsi, en 2017, une source au sein du ministère des Affaires religieuses indiquait au quotidien El Watan qu'un tiers des imams de la République sont salafistes. Pour Haoues Seniguer, « l’État algérien joue le jeu du conservatisme religieux et s’en satisfait du moment que ce salafisme quiétiste n’est pas contestataire du point de vue politique »[11].

Religion et État[modifier | modifier le code]

Droit[modifier | modifier le code]

La constitution algérienne prévoit la liberté de croyance et d’opinion. Elle déclare l’islam comme religion d’État[4], et comme d'autres constitutions récentes des pays arabes, elle ne fait pas mention de la liberté religieuse[12]. Mais d'autres lois et règlements disposent que les non musulmans sont libres de pratiquer leurs rites religieux, à condition que cela se fasse en conformité avec les lois et dans le respect de l’ordre public et de la moralité[4]. L’ordonnance n° 06-03 du 28 février 2006 fixe les conditions et règles d’exercice des cultes autres que musulman.

Toutefois, le , le président du Haut conseil islamique (HCI), Bouabdellah Ghlamallah, suscite l'étonnement en déclarant, en tant que président du HCI, qu'« un Algérien ne peut être que musulman », qualifiant les non-musulmans de « résidus » qu'il convient d'« éradiquer »[13].

École[modifier | modifier le code]

L'école algérienne est obligatoire pour tous les citoyens[14] et cela inclut « l'éducation islamique » (primaire et collège) et la « charia » (au lycée). La loi interdit la diffusion de messages religieux prônant la haine ou prêchant la violence. L'enseignement islamique en école publique a pour objectif de donner aux jeunes gens une base de connaissances religieuses musulmanes.

Loi contre le prosélytisme non-musulman[modifier | modifier le code]

Le parlement d’Algérie a adopté le lundi 20 mars 2006 une loi prévoyant des peines de prison pour toute tentative de « convertir un musulman à une autre religion ». Auparavant elle avait été approuvée le 15 mars par l’Assemblée populaire nationale (APN, chambre basse).

Elle prévoit des peines de 2 à 5 ans de prison et une amende de 500 000 à 1 000 000 de dinars (5 000 à 10 000 euros environ) contre toute personne qui « incite, contraint ou utilise des moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion ».

La loi prévoit des sanctions similaires contre toute personne qui « fabrique, entrepose, ou distribue des documents imprimés ou métrages audio-visuels ou tout autre support ou moyen, qui visent à ébranler la foi musulmane »[5],[15].

Poursuites et condamnations pour motifs religieux[modifier | modifier le code]

De septembre 2020 à mai 2021, on dénombre plusieurs interpellations[16],[17] et au moins cinq condamnations pour motifs religieux à de la prison, à Khenchela[18], à Boumerdès[19], à Tizi Ouzou[20], à Sétif[21],[22] et à Béjaïa[23] et deux poursuites judiciaires, dont l'une concerne l’universitaire et islamologue Saïd Djabelkhir, condamné le à trois ans de prison pour « offense aux préceptes de l’islam et au prophète Mohamed ». Sa condamnation suscite une vague d'indignation[24],[25],[26].

Jugée en appel, la militante Amira Bouraoui est condamnée le à deux ans de prison pour « atteinte aux préceptes de l’islam et au prophète »[27].

En Kabylie, les personnes qui s'affranchissent de la pratique religieuse durant le ramadan[28] subissent la répression du gouvernement[29] et peuvent être condamnés à des amendes ou à de la prison ferme en vertu d'une disposition spéciale du code pénal algérien, l'article 144 bis 2, « qui prévoit des sanctions en cas d’offenses envers le Prophète ou les préceptes de l’islam »[30],[17].

Islam[modifier | modifier le code]

Mosquée de l'Émir Abdelkader à Constantine.

D'après le World Factbook de la CIA, l'islam est la religion de 99 % des Algériens[6], une autre source l'estime à 98 %[7]. L'État algérien en a fait la religion d'État.

Les tribus berbères adoptent massivement l’Islam à partir du VIIe siècle, ce qui engendre des changements radicaux qui ont donné les caractéristiques culturelles, religieuses et sociologiques de la société algérienne[31]. D’autres mouvements et événements ont influencé la vie religieuse en Algérie, notamment le mouvement soufi, l’arrivée des populations andalouses et la colonisation française[31]. Les grands centres culturels islamiques sont : Béjaïa, Tlemcen, Tiaret et Constantine[31].

Le courant musulman dominant en Algérie est le sunnisme de rite malékite comme dans le reste du Maghreb. Cela étant, il existe une communauté kharidjite ibadite active dans le pays. Historiquement, le pays a connu d’autres courants : le chiisme, lors de la domination des États chiites fatimide et ziride[31] ; le rite hanafite, rite officiel de l’Empire ottoman, dont la coexistence avec le rite malékite dominant se traduit par des effets toujours visibles, particulièrement à Alger.

Comme ailleurs au Maghreb, l’islam est considéré comme indissociable de l’identité nationale. Le Maghreb offre ainsi un espace très uniforme dans la même foi : islam sunnite de rite malékite[32].

Judaïsme[modifier | modifier le code]

Ancienne synagogue d'Oran, aujourd'hui mosquée Abdallah Ibn Salam.

La présence juive existe depuis au moins le IIe siècle en Algérie. Les Juifs étaient établis sur le littoral nord-africain du bassin méditerranéen principalement dans les grandes villes, telles que : Constantine, Alger, Oran et Tlemcen, mais également dans les zones rurales et les petites villes algériennes.

Vers la fin de la guerre d'Algérie, la communauté juive entame un « exode » massif, principalement vers la France, soit entre 130 000 et 150 000 personnes en 1962, et dans une moindre mesure vers l'État d'Israël (après avoir souvent vécu en France), soit environ 24 000 personnes (chiffre de 1997)[33]. En 1982, selon l'historien Benjamin Stora, on compte encore environ 200 Juifs ; la guerre civile algérienne des années 1990 provoque le départ des derniers membres de la communauté[34]. Toutefois, le Département d'État américain estime la population juive à 2 000 personnes en 2010 même si aucune activité communautaire n'est signalée[4]. Si les autorités algériennes ont officiellement autorisé la réouverture des 25 synagogues, aucune n'est utilisée ni ouverte[4].

Ancienne synagogue du marché Randon à Alger en 1902, aujourd'hui mosquée Ahmad Ibn Fares ou encore sous le nom de Djamâa Lihoud.

La majeure partie des lieux de culte Israélites a été abandonnée[35] ou transformée en mosquée[36] à la suite de la disparition après l'indépendance du pays de l'ensemble de la communauté juive présente en Algérie.

Il reste aussi des cimetières juifs, comme ceux de Bologhine près d'Alger (anciennement le cimetière Saint-Eugène)[37] ou d'Annaba (anciennement Bône)[38], ce dernier étant en ruines.

En , le ministère des Affaires religieuses nomme un représentant hébraïque de la communauté juive en Algérie chargé de veiller sur les intérêts judéo-algériens[39], maître Roger Saïd qui était le doyen des avocats inscrits au barreau de Blida. Il décède en à Paris[40].

De nos jours, depuis le décès de Roger Saïd, aucun représentant d'une nouvelle communauté juive accrédité par l'État algérien ne réside en Algérie.

Christianisme[modifier | modifier le code]

Chiffres[modifier | modifier le code]

Le nombre de chrétiens d'Algérie fait débat. Il était officiellement de 0,06 % en 2002 selon le ministère des Affaires religieuses. Il serait aujourd'hui d'environ 0,2 % de la population totale algérienne (d'après l'ONU et des organismes chrétiens), soit jusqu'à 70 000 chrétiens, surtout des chrétiens évangéliques majoritairement protestants vivant entre Alger et Tizi Ouzou.

En 2002, l'ONU dénombrait 100 000 catholiques et de 20 000 à 50 000 protestants dans le pays. Quant au World Factbook de la CIA, il estime qu'il y aurait 1 % de chrétiens en Algérie[41]. Selon la direction régionale (algérienne) des affaires religieuses, il y aurait environ 2 500 nouveaux convertis en Kabylie[42].

Cathédrale du Sacré-Cœur de Jésus à Alger.

D'autre part, en 2008, l'Église protestante d'Algérie (EPA) une Église unie protestante, membre de l'Alliance réformée mondiale et du Conseil méthodiste mondial est reconnue officiellement par l'État algérien[43], évoque le chiffre d'environ 50 000 fidèles[44].

Catholicisme romain[modifier | modifier le code]

La basilique Notre-Dame d'Afrique à Alger.

L'Église catholique est organisée en Algérie en quatre diocèses : l'archidiocèse d'Alger et les diocèses de Constantine, Laghouat-Ghardaïa et Oran.

Constituant une forte minorité religieuse en Algérie à l'époque de la colonisation française, les catholiques ont quitté massivement le pays durant les années 1960.

La communauté catholique se réduit encore notablement pendant la guerre civile algérienne des années 1990. Pendant cette période, 19 religieux, religieuses et prêtres sont assassinés, dont en 1996 sept moines du monastère de Tibhirine et l'évêque d'Oran Pierre Claverie[45].

L'Église catholique est constituée pour l'essentiel de croyants nés hors du pays (prêtres et religieux originaires d'Europe ou d'Amérique latine, étudiants d'Afrique subsaharienne, travailleurs étrangers, etc.) et de quelques Algériens convertis au catholicisme[46]. Les communautés de fidèles sont numériquement très faibles[47].

Les jésuites sont présents depuis 1840 à Alger et à Constantine. Il existe deux structures faisant partie de l'archidiocèse d'Alger[48] :

  • le Centre Culturel Universitaire (CCU), qui est une bibliothèque universitaire.
  • la Maison des Exercices Spirituels (MES), sous le nom de Ben Smen, qui est un lieu de prière et de recueillement.

De nos jours, plusieurs communautés religieuses sont actives en Algérie : 11 communautés masculines et 24 communautés féminines[49].

Protestantisme[modifier | modifier le code]

Lors de la période coloniale, les églises protestantes ont parfois suivi les colons et la hiérarchie catholique pour s’établir. Les missions méthodistes ont réussi à s’implémenter au début du XXe siècle surtout en Kabylie[32].

En mars 2008, le gouvernement algérien a ordonné la fermeture de 13 chapelles protestantes dans le pays, toutes situées en Kabylie, 11 d'entre elles se trouvant illégalement à Tizi Ouzou[50].

L'église protestante d'Algérie a été reconnue en 2011[32].

Autres[modifier | modifier le code]

Sans religion[modifier | modifier le code]

On ne connaît pas précisément le nombre d'Algériens sans religion ou de musulmans non pratiquants.

Croyance[modifier | modifier le code]

D'après un sondage de Gallup, 93 % des Algériens considèrent que la religion est importante dans leur vie journalière[51].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. afrik.com, « Chrétiens d’Algérie : la mémoire d’une Algérie plurielle », (consulté le )
  2. Prêtre en Algérie:40 ans dans la maison de l'Autre, Bernard Janicot, KARTHALA Éditions, Jan 1, 2010 - 200 pages, p. 196.
  3. a et b Religion et droit dans les pays arabes, Sami Awad Aldeeb Abu-Sahlieh, Presses Univ de Bordeaux, Jan 8, 2009 - 592 pages, p. 160-161.
  4. a b c d et e [PDF]U.S. Department of State, « Algérie »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), (consulté le ), p. 15
  5. a et b « L’Algérie adopte une loi contre le prosélytisme », sur algerie-dz.com (consulté le ).
  6. a et b (en) The World Factbook, « Algeria », CIA, (consulté le )
  7. a et b (en)[PDF]Pew Forum on Religion & Public Life, « Mapping the Global Muslim Population »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), (consulté le ), p. 29
  8. (en)The Pew Forum - Global Religious Landscape
  9. Mohammed Harbi, « Le FLN, mirage et réalité des origines à la prise du pouvoir (1945-1962) (compte rendu) », Gérard Chaliand, Politique étrangère, 1981, volume 46, numéro 1, pp. 231 – 232.
  10. a et b Yazid Haddar, En Algérie, une islamisation rampante, nouvelobs.com, 5 janvier 2014
  11. Leïla Mignot avec Bastien Massa, Que reste-t-il de l’islam politique en Algérie ?, lorientlejour.com, 14 mars 2019
  12. Droit et religion en pays arabe, op.0 cit., p. 160
  13. « L’Algérien ne peut être que musulman », selon Ghlamallah, site observalgerie, 6 mai 2021.
  14. [1]
  15. « Algérie : une loi contre le prosélytisme religieux », sur Le Figaro,
  16. Algérie : Un individu arrêté pour atteinte à l’islam sur les réseaux sociaux, site observalgerie.com, 5 mai 2021.
  17. a et b En Algérie, les non-jeûneurs risquent jusqu’à 5 ans de prison ferme, site observalgerie.com, 18 avril 2021
  18. Yacine Mebarki Condamné à un an de prison, site liberte-algerie.com, 25 novembre 2020.
  19. Le jeune Mourad Mecheri condamné à 2 ans de prison pour offense à l'islam, site liberte-algerie.com, 1er décembre 2020.
  20. Quatre ahmadites condamnés et 27 autres relaxés, site liberte-algerie.com, 22 décembre 2020.
  21. : trois ans de prison pour l’auteur de «mèmes» moquant le pouvoir et l’islam sur le Parisien
  22. Hirak : Walid Kechida quitte la prison sur El Watan
  23. Kabylie : Un chrétien orthodoxe condamné à de la prison ferme à Bejaïa, site observalgerie.com, 13 mars 2021.
  24. Algérie : Un étudiant de 19 ans poursuivi pour atteinte au prophète de l’islam, site observalgerie.com, 27 mars 2021.
  25. L’islamologue Saïd Djabelkhir condamné à 3 ans de prison, site observalageri.com, 22 avril 2021.
  26. Condamnation de Saïd Djabelkhir : Vague d’indignation et élan de solidarité, site observalgerie.com, 22 avril 2021
  27. Amira Bouraoui condamnée à la prison ferme et une forte amende, site tsa-algerie.com, 4 mai 2021.
  28. En Algérie, un déjeuner "contre l’islamisation" en plein ramadan, lemonde.fr, 4 août 2013
  29. Sihem Khazi-Tani,Algérie: ramadan par la force en Kabylie, lexpress.fr, 10 juin 2017
  30. C. Dubruelh, Ramadan : ce que risquent les « déjeûneurs » au Maghreb, jeuneafrique.com, 8 août 2011
  31. a b c et d [PDF]UNESCO, « Diversité et interculturalité en Algérie », (consulté le ), p. 35
  32. a b et c Le Monde - La Vie, HORS-SÉRIE, Atlas des religions, Édition 2015, p. 136-137
  33. Le patrimoine confisqué. L'Afrique du Nord Sefarad.org
  34. Benjamin Stora, La Guerre d'Algérie 1954-2004 la fin de l'amnésie, , 728 p. (ISBN 978-2-221-10024-0), p. 313
  35. LA GRANDE SYNAGOGUE DE GHARDAIA Balouka.net
  36. LES JUIFS D'ORAN ET LA GRANDE SYNAGOGUE Oran-mémoire.fr
  37. « Cimetière israélite Saint-Eugène Bologhine » Cimetiere-steugene.judaismealgerois.fr
  38. « Bône-Annaba »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) Devoirdememoire.org
  39. El Annabi, 1er juillet 2009, Une représentation officielle de la religion juive, en Algérie
  40. El Watan, 13 août 2012, Roger Saïd est mort dans l’anonymat
  41. (en) The World Factbook
  42. Azzeddine Bensouiah, « Algérie : les Églises évangéliques persona non grata », Syfia, (consulté le )
  43. Les protestants algériens, reconnus mais soupçonnés, Lavie.fr
  44. Lawyer: Jail Christian converts: Africa: News: News24
  45. Source: Église catholique d'Algérie, section Histoire contemporaine
  46. Prêtre en Algérie, op. cit., p. 62
  47. Selon les données communiquées par les diocèses : quelques centaines dans le diocèse d'Oran, 2000 dans le diocèse de Laghouat. Cf. site Église catholique d'Algérie - Accès en ligne.
  48. http://www.ada.asso.dz/articles.php?lng=fr&pg=207
  49. Source: Église catholique d'Algérie, site cité supra
  50. Algeria closes churches: Africa: News: News24 « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
  51. GALLUP WorldView - données du 17 janvier 2009 - La question posée était « La religion est-elle importante dans votre vie journalière ? », 93 % des répondants ont répondu « Oui », 6,5 % ont répondu « Non ».

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]