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Quiberon

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Quiberon
Quiberon
Plage de Quiberon.
Blason de Quiberon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Lorient
Maire
Mandat
Jean-Michel Belz
2008-2014
Code postal 56170
Code commune 56186
Démographie
Gentilé Quiberonnais, Quiberonnaises
Population
municipale
4 963 hab. (2014)
Densité 562 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 29′ 03″ nord, 3° 07′ 09″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 33 m
Superficie 8,83 km2
Élections
Départementales Quiberon (chef-lieu)
Localisation
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Quiberon
Liens
Site web www.ville-quiberon.fr

Quiberon [kibʁɔ̃] est une commune française, située dans le département du Morbihan et la région Bretagne.

Quiberon constitue l'extrémité Sud de la presqu'île du même nom, qui comprend également une partie du territoire de la commune de Saint-Pierre-Quiberon.

Son nom en breton est Kiberen.

Géographie

Quiberon se situe à 28 km au sud d'Auray et à 507 km à l'ouest de Paris. La commune même se situe à la pointe sud de la presqu'île. Elle s'étend sur 883 ha. Elle est limitrophe de Saint-Pierre-Quiberon au nord. Elle plonge dans l'océan Atlantique.

La ville regroupe dix plages : la grande plage, la plage du Goviro, la plage du Conguel, la plage de la Jument, la plage de l'Aérodrome, la plage du Fort Neuf, la plage du Porigo, la plage de Kemorvan, la plage du Castéro et la plage de Saint Julien. Au Sud-Est de la presqu'île, on peut découvrir le phare de la Teignouse.

Sur la côte ouest de la presqu'île, la Côte Sauvage, propriété du conservatoire du littoral, offre un spectacle extraordinaire. On y trouve une flore particulière : œillets, bruyère violette, genêt, armérieetc. L'endroit se parcourt à pied, à bicyclette, en kayak de mer ou à cheval.

Au Nord de la ville, se trouvent les zones industrielles et commerciales, regroupant des usines (La Belle-Îloise, les Niniches...) et des magasins d'alimentation ou de grande distribution.

S'avançant à 14 km en mer, Quiberon est une station balnéaire vivante toute l'année. La station s'est développée autour d'une grande plage de sable fin, bordée d'un boulevard aux maisons du début du siècle dernier. Elle est entourée côté ouest d'une côte sauvage avec des falaises escarpées, et des grottes et côté est, elle offre une succession de petites criques s'ouvrant vers la baie, classée parmi les plus belles baie du monde. En dehors du cœur de la station, la nature est préservée et se savoure par de nombreux sentiers de randonnées.

Histoire

Menhir, côte sauvage, Quiberon

Préhistoire

Les premières sépultures et squelettes humains retrouvés sur la Presqu'île (et plus précisément sur l’îlot de Théviec) datent du Mésolithique, vers 5000 ans avant J.-C. Pendant la période du Néolithique armoricain, entre 4500 et 2000 ans avant J.-C., les hommes ont dressé des mégalithes : menhirs, dolmens et allées couvertes sont bâtis sur Quiberon et ses alentours. Ces dolmens sont d'ailleurs encore visibles de nos jours.

L'Antiquité

L'âge du bronze révolu, les Gaulois de la tribu des Vénètes règnent sur un territoire représentant l'actuel Morbihan (ce peuple donna son nom à la ville de Vannes).

« Par leur marine considérable, leur supériorité nautique bien reconnue et leurs relations commerciales avec l'île de Bretagne, les Vénètes étaient devenus un peuple très puissant, dont l'autorité s'étendait au loin sur tout le littoral de la Gaule et de la Bretagne insulaire. Ils possédaient un petit nombre de ports situés sur cette mer ouverte et orageuse à de grandes distances les uns des autres et rendaient tributaires presque tous les navigateurs obligés de passer dans leurs eaux. »

— Jules César, La Guerre des Gaules, III, 8[1].

Suite à l'invasion de la Gaule par les Romains, l'Armorique et les Vénètes sont asservis par ces derniers en 56 avant J.-C.

Vers l'an 435, les Angles et les Saxons conquièrent la Grande-Bretagne. Les Bretons sont voués à l'exil. Ils émigrent en Armorique qui deviendra peu de temps après la Bretagne. C'est à cette époque que débute la christianisation du territoire.

Le Moyen Âge

Quiberon est une île jusqu'au XIe siècle. Avec le temps et à cause d’un déboisement massif, le sable se déplace progressivement vers la baie, créant un tombolo, entre l'île de Quiberon et le continent. C’est à cette époque que l'île se transforma en presqu'île.

XVIIIe siècle

En 1746, la presqu'île voit le débarquement de l’escadre anglaise de l’amiral Lestock, composée de quarante vaisseaux. Le capitaine général, de Penhoët, gouverneur de la presqu'île refuse de se rendre. Les combats s'intensifient, l'armée armoricaine est battue et les habitants se voient dans l'obligation de s'enfuir. À la vision des dégâts engendrés par ces combats, le duc de Penthièvre aménage la Presqu’île de redoutes. La construction du fort de Penthièvre débute en 1747.

Après la Révolution de 1789, des nobles et bourgeois royalistes émigrent en Angleterre et tentent de convaincre les Anglais de renverser la République naissante.

En juin 1795, Port Haliguen voit débarquer quelque 5 400 émigrés royalistes venus d'Angleterre. 12 000 Chouans du Morbihan, s’allient à eux. Mais les royalistes ne peuvent s'entendre sur les stratégies à adopter (notamment à cause du double commandement du comte de Puisaye et du comte d’Hervilly). L’Armée républicaine, menée par le général Hoche, profite de la discorde et repousse les royalistes sur la presqu’île. Ces derniers se retranchent dans le Fort Penthièvre, mais sont assaillis par les républicains le 20 juillet. Le lendemain, les royalistes capitulent ; sur les 6 263 arrêtés, 748 sont fusillés[2].

XIXe - XXe siècle

Au début du XIXe siècle, le confiseur Nicolas Appert fait une grande découverte: la stérilisation des aliments par la chaleur dite « conserve appertisée ». Il publie sa découverte en 1810. À partir de cette date le quartier des conserveries de Port Maria se développe. La ville devient le premier port sardinier de France en créant des « usines à sardines ». De nombreuses familles bigoudènes s'y installent. Les femmes travaillent dans les conserveries pendant que les hommes partent pêcher.

En 1882, la ligne de chemin de fer Auray-Quiberon est inaugurée. Elle permet de transporter des munitions vers les batteries de la côte, puis quelques touristes qui commencent à percevoir les bienfaits de la mer. On le surnommera le « train des cocus », car il transportait les hommes qui venaient le week end rejoindre leurs femmes qui étaient en vacances sans leurs maris trop occupés par leurs affaires... Plus tard dans les années 1980 un TER sera mis en place et sera appelé « tire-bouchon » car il désengorge en partie le trafic de l'unique route qui mène à Quiberon.

En février 1893, le premier casino de Quiberon est construit.

En 1899, c'est par Quiberon (Port Haliguen) que le capitaine Dreyfus revient de l’île du Diable, de nuit et dans le plus grand secret, pour assister à son procès.

En 1924, Quiberon est classée station climatique.

En 1964, le Centre de thalassothérapie est créé par le Docteur Raymond Denniel et le premier directeur de cet Institut est Louison Bobet.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1919 1947 Alphonse Rio PRS Député
1947 1971 Victor Golvan UNR Député RPF de 1951 à 1955

Sénateur UNR et UDR de 1958 à 1974

mars 1971 1977 Gilbert Carbillet app. UDR  
mars 1977 1989 Jacques Desmas app. UDF  
mars 1989 1995 Robert Herault app. RPR  
mars 1995   Jean-Michel Belz DVD  
Les données manquantes sont à compléter.

L'Hôtel de Ville est situé rue de Verdun, au centre même de la ville. La ville est administrée par un conseil municipal (28 conseillers municipaux) et par le maire, monsieur Jean-Michel Belz.

Budget

Sur la période 2001-2005, la municipalité a réussi à obtenir une baisse des dépenses de 0,3 %. Pour l'année 2006, la ville affiche un autofinancement de 2 673 936 . 8 658 639  ont été mobilisés pour différents investissements pour, notamment améliorer l’environnement (140 036  sont consacrés aux espaces verts, aux jeux…), rénover et développer le patrimoine (4 507 074  pour la petite enfance, la caserne des pompiers…) ou étudier le jalonnement des eaux pluviales et les acquisitions pour réserve foncière.

Concernant le fonctionnement de la municipalité, les dépenses s’établissent à 10 940 306  (1 769 300  pour les charges à caractère général, 3 750 000  pour les charges de personnel, 1 711 720  pour les autres charges de gestion courante, et 2 673 936  sont consacrés pour l'autofinancement)[3] .

Héraldique

Les armes officielles créées par Loïc Ermoy et adoptées en 1974, sont décrites ainsi:

  • blason : « D'Azur à une ancre de marine d'or dont la tige retient une vergue de même, pavillonée à dextre d'argent, la vergue retenant une voile triangulaire d'or chargée de trois fleurs de lys de gueules à l'hermine passant portant son mantel d'hermine doublé d'or. »
  • timbre : « Une couronne murale à trois tours maçonnées de sable »
  • soutien : « Un cyclamor de gueules »
  • devise : « E kreiz en avel atao » au milieu du vent toujours

Ce blasonnement pèche à plus d'un titre: La tige d'une ancre se dit « stangue » ; le chef (cousu) de gueules n'est pas mentionné ; l'hermine passante (féminin), dont la couleur n'est pas précisée, ne porte pas son mantel, mais est colletée de celui-ci. En ornements extérieurs, la couleur (or) de la couronne murale n'est pas indiquée, et le cyclamor ne peut que difficilement passer pour un « soutien ».
Un blasonnement plus rigoureux serait :

  • d'azur à une ancre de marine d'or dont la stangue retient une vergue du même pavillonnée à dextre d'argent et retenant une voile triangulaire aussi d'or chargée de trois fleurs de lys de gueules, au chef cousu du même chargé d'une hermine au naturel colletée d'une écharpe d'hermine doublée aussi d'or voletant sur son dos. Couronne murale à trois tours d'or maçonnée de sable; devise: « e kreiz en avel atao » (au milieu du vent toujours), le tout posé sur un cyclamor de gueules.

On connait également ceci :

  • d'azur à la fasce ondée d'argent chargée de quatre mouchetures d'hermine de sable, accompagnée en pointe de trois étoiles du second, et brochant sur le tout, une sirène d'or et aussi d'argent soufflant dans une conque de même

qui semble avoir précédé, en concernant toutefois la presqu'ile entière.

Économie

La criée

Port Maria

Située à Port Maria, la criée est un des lieux essentiels de l’activité maritime de la presqu’île.

Aujourd’hui, elle regroupe 150 bateaux (de Quiberon, de Hoëdic, de Houat, de Belle-Île-en-Mer et du golfe du Morbihan) qui débarquent leurs poissons, coquillages et crustacés pour les vendre aux enchères. Depuis quelques mois, la criée se fait aussi par Internet, pour la vente à distance. En 2005, 1,078 tonnes de poissons et crustacés confondus ont été vendus à une valeur de 6,416  par kg.

Les usines

Quiberon regroupe plusieurs usines : La Quiberonnaise, à port Maria, La Belle-Îloise, La maison D'armorine qui produit les niniches, La Cour d'Orgères, situées dans la zone industrielle, au Nord de la ville. Elles y emploient de nombreux habitants.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[5],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 4 963 habitants, en diminution de −1,27 % par rapport à 2009 (Morbihan : 3,36 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 9481 9151 9762 4752 7522 8993 0133 2983 428
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 4392 0862 2302 2452 3792 5372 9222 8843 060
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 2993 4543 6953 4693 5563 2753 4464 0924 103
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 2014
4 5404 5954 7234 8084 6235 0735 0494 9874 963
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[7].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

Monuments religieux

  • Église Notre-Dame de Locmaria, XIXe siècle
  • Chapelle Saint-Clément

Site préhistorique classé

Personnalités liées à la commune

Jumelages[8]

Enseignement

Les écoles primaires sont gérées par l’inspection départementale de l’Éducation nationale de Vannes. La ville de Quiberon relève de l’académie de Rennes[9].

Écoles primaires publiques

  • École maternelle Jules-Ferry
  • École élémentaire Jules-Ferry

Écoles primaires privées

  • École maternelle Sainte-Anne
  • École élémentaire Saint-Clément

Collèges

  • Collège Beg er Vil (public)
  • Collège Sainte-Anne (privé)

Culture

La municipalité met à la disposition de ses habitants une médiathèque, située rue Michelet, la maison du patrimoine (retraçant l'histoire de la presqu'île de la préhistoire à nos jours), un cinéma et l'espace Louison Bobet (proposant différents espaces pour les spectacles et conférences notamment).

Sport

Quiberon regroupe différents équipements sportifs : un stade municipal, un complexe omnisports, une salle de tennis, une base nautique, un aérodrome, un skate park et un terrain de golf. Un port de plaisance, greffé sur le site de Port-Haliguen et créé dans les années 1960 à l'initiative du Conseiller Général et Maire Monsieur Victor Golvan très attentif aux habitudes et activités des populations qui fréquentent Quiberon, ouvre la commune sur la baie, les îles et les accueils nautiques diversifiés.

Le Surf depuis une quinzaine d'années est en plein développement sur la presqu'île de Quiberon. Le club de surf de Quiberon (spirit surf club depuis 1996), met en place une politique de communication visant à faire reconnaître le surf comme un sport à part entière sur la presqu'île. La longue plage de sable fin à l'entrée de la presqu'île et la côte sauvage constituent l'un des meilleurs spot de surf du littoral atlantique français.

Transports

La gare de Quiberon est le terminus de la ligne d'Auray à Quiberon

Du 1er juillet au 31 août, la presqu'île de Quiberon est desservie par un TER, appelé « Tire-Bouchon », qui fait la liaison entre Auray et Quiberon, en passant par les villages de la presqu'île (Les Sables Blancs, Penthièvre, Saint-Pierre-Quiberon...). Il circule également certains weekends de juin et septembre.

D'autres autocars offrent des liaisons entre Quiberon (gare maritime et gare SNCF), Auray, Vannes via Carnac et La Trinité-sur-Mer.

La ville possède une gare maritime, Port Maria, assurant les liaisons entre les îles Belle-Île-en-Mer, Hoëdic ou encore Houat.

L'aérodrome de Quiberon est désormais géré par la Ville de Quiberon. Un grand nombre d'activités aéronautiques y sont réalisées et la brasserie est ouverte toute l'année[10].

Tourisme

Quiberon et la Côte Sauvage sont assez réputées pour attirer de nombreux touristes. La population décuple pendant les deux mois de vacances d'été. La commune met à la disposition de ces derniers deux campings : Kerné et Le Goviro, une aire d'accueil de camping-cars, et une vingtaine d'hôtels, sans compter les locations saisonnières gérées par les agences immobilières de la région[11].

Santé

La ville regroupe sept médecins généralistes, deux médecins spécialisés, cinq chirurgiens dentistes, un orthophoniste, et une dizaine d'auxiliaires médicaux. Quiberon possède un laboratoire d'analyses médicales, et un centre d'imagerie médicale. Trois pharmacies sont à la disposition des habitants. L'hôpital le plus proche se situe à Auray.

Culte

  • culte catholique : l'église de Notre-Dame de Locmaria, la chapelle Saint-Julien, la chapelle Sainte-Anne, et la chapelle Saint-Clément.

Le cimetière se situe à l’angle de l’avenue du Général de Gaulle et de la route de Kerné.

Autres

Quiberon est une équipe de Quidditch française dans la série littéraire Harry Potter de J. K. Rowling.

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • P. De Mocomble, Le port de pêche de Quiberon. La pêche sardinière, Chronique géographique des pays celtes, 1941, p. 17-29.
  • C. Dervenn, Quiberon, presqu'île, Paris, 1966, 266 p.
  • C. Floquet, Quiberon : presqu'île au cours des siècles, Maulévrier, 1984, 236 p.
  • C. Floquet, La baie de Quiberon, Carnac, Belle-Ile, éditions Y.Salmon, Loudéac, 1991, 40 p.
  • P. Huchet, 1795. Quiberon ou le destin de la France, éditions Ouest-France, Rennes, 1995, 223 p.
  • « L'ostréiculture en baie de Quiberon », Le Chasse-Marée, no 2, 1981.
  • Xavier DUBOIS, Histoire de Quiberon et de Saint-Pierre, Éditions du Menhir, 2012, 188 p.

Articles connexes

Liens externes