Locmaria-Plouzané
Locmaria-Plouzané | |||||
La plage de Porsmilin à Locmaria-Plouzané. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Finistère | ||||
Arrondissement | Brest | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Iroise | ||||
Maire Mandat |
Viviane Godebert 2020-2026 |
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Code postal | 29280 | ||||
Code commune | 29130 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lanvénécois | ||||
Population municipale |
5 138 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 222 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 22′ nord, 4° 38′ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 107 m |
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Superficie | 23,16 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Locmaria-Plouzané (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Brest (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Renan | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Finistère
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | http://www.locmaria-plouzane.fr | ||||
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Locmaria-Plouzané [lɔkmaʁja pluzane], parfois écrit Loc-Maria-Plouzané[1] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Ses habitants sont les Lanvénécois.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Locmaria-Plouzané se trouve à l'ouest de Brest, en direction du Conquet et de la Pointe Saint-Mathieu ; c'est une commune littorale du Goulet de Brest et de l'anse de Bertheaume qui le fait déboucher sur l'Océan Atlantique et la mer d'Iroise. La commune fait partie de la Communauté de communes du Pays d'Iroise.
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Carte de la commune de Locmaria-Plouzané.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Description et relief
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune se présente sous la forme d'un trapèze, sa surface est de 2 315 hectares. Le finage communal est constitué pour l'essentiel par un morceau du plateau du Léon : le point culminant situé au nord-ouest du territoire communal atteint 107 mètres près de Moguérou. Le nord-est de la commune, y compris le bourg, est à une altitude plus basse (vers 50 mètres pour le bourg) et constitue une zone plane parcourue par plusieurs petits affluents de rive gauche de la partie amont de l'Aber Ildut. La partie sud du territoire communal est formée par une ligne de hauteurs atteignant aux environs de 80 mètres d'altitude vers Pen ar Menez (et même 87 mètres au Diry) selon un axe qui correspond approximativement au tracé de la route départementale 789 ; son versant sud est en pente jusqu'au littoral, long de 6 kilomètres, formé pour l'essentiel pour sa partie est de falaises d'une cinquantaine de mètres d'altitude (60 mètres pour la colline de Ru Vraz) ; de tracé relativement rectiligne, ce littoral est constitué d'est en ouest par la Pointe du Grand Minou et des falaises entrecoupées de quelques grèves où aboutissent de minuscules fleuves côtiers aux vallons très encaissés (Grève de Dalbosq, Grève de Déolen) ; la partie ouest du littoral communal est par contre constituée surtout de plages (Trégana, Portez et Porsmilin (Porzh Milin)) et de falaises basses ne dépassant guère la vingtaine de mètres d'altitude.
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La crique (ou grève) de Déolen.
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La colline de Ruvras (Ru Vraz) avec son moulin et sa "maison des douaniers".
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Un vallon échancrant les falaises à l'ouest de la colline de Ruvras (Ru Vraz).
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La plage de Trégana.
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La plage de Portez.
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La plage de Porsmilin (Porzh Milin) vue de l'est.
Cadre géologique
[modifier | modifier le code]Géologiquement, la commune est située à l'extrémité nord-ouest du Massif armoricain, dans le pays de Léon qui est une presqu'île massive, pénéplanée à l'altitude moyenne de 100 m[2]. Le domaine structural armoricain de la zone de Léon constitue un vaste antiforme métamorphique de 70 km sur 30 km orienté NE-SW, plongeant légèrement vers l'est[3] de 70 km sur 30 km orienté NE-SW, plongeant légèrement vers l'Est[4]. Il forme une vaste série d'un métamorphisme croissant depuis les zones externes (fossé de l'Élorn, bassin de Morlaix) où l'on observe essentiellement des schistes et quartzites, jusque vers le centre (région de Lesvenen) où l'on trouve des gneiss d'origine variable partiellement anatectiques, et au nord avec les migmatites de Plouguerneau (datées de 330 à 340 Ma), séparées de l'antiforme par la zone de cisaillement de Porspoder-Guissény, caractérisée par des mylonites et ultramylonites[5]. L'orogenèse hercynienne se termine par la formation de deux accidents crustaux majeurs qui décalent les granites carbonifères : le décrochement dextre nord-armoricain (faille de Molène – Moncontour) et le cisaillement senestre de Porspoder-Guissény (CPG)[6]. Postérieurement au métamorphisme hercynien, se développe un important plutonisme qui s'étend d’un pôle gabbroïque à un pôle leucogranitique, la majorité des venues étant à associer au fonctionnement des grands cisaillements marqués dans la morphologie : le cisaillement nord-armoricain et celui de Porspoder–Guissény (couloir de déformation de 25 km de long sur 500 m de large[7],[8]. Le chapelet nord de granites rouges tardifs (ceinture batholitique de granites individualisée pour la première fois par le géologue Charles Barrois en 1909[9], formant de Flamanville à Ouessant un alignement de direction cadomienne, contrôlé par les grands accidents directionnels WSW-ENE), datés de 300 Ma, correspond à ce magmatisme permien[10]. Dans le Léon, ce chapelet est formé par le massif granitique allongé de Saint-Renan-Kersaint et les massifs de l'Aber-Ildut-Ploudalmézeau-Kernilis-Plouescat au centre et le massif de Brignogan au nord. Le petit massif de Trégana au sud-ouest de Locmana est une intrusion hercynienne (340 Ma)[11].
Pétrologiquement, le plutonisme sur le territoire de Locmaria-Plouzané se traduit par la mise en place de la granodiorite de Trégana, un petit massif granitique (longueur de 13 km et largeur maximale de 2 km) qui recoupe obliquement la partie occidentale des gneiss de Brest et injecte les micaschistes du Conquet de puissantes apophyses. Cette venue granitique qui affleure dans l'anse de Bertheaume (notamment à la plage de Porsmilin) est associée au fonctionnement du décrochement nord-armoricain[7]. Le contact entre les roches est très complexe avec de nombreuses enclaves de gneiss plus ou moins assimilées au sein de la granodiorite. Dans cette dernière, la biotite (minéral plus réfractaire à la fusion) « est souvent répartie de manière hétérogène, en taches ou schlieren[12] qui révèlent vraisemblablement une homogénéisation incomplète du matériel gneissique absorbé ». Sa paragenèse comprend : oligoclase entre 60 et 70 %, quartz entre 20 et 30 %, microcline (3-5%), biotite (~ 2 %), muscovite (1-2 %)[13]. Au fond de l'anse, de petites dunes fossiles ourlent les plages de Trégana et du Trez-Hir. Dans cette dernière, se sont formés des dépôts tourbeux d'arrière-dune d'âge : ces tourbières littorales, contemporaines de la transgression flandrienne, sont visibles derrière les sables dunaires Holocène[14]. Les falaises de Porsmilin interceptent le passage d'un puissant (25 m) dyke doléritique, subvertical[15]. Cette intrusion triasico-liasique affleure depuis l'anse de Brenterc'h jusqu'en Cornouaille, entre Douarnenez et Quimper, dans la direction de la faille de Kerforne[16], accident tectonique parallèle à l'actuelle bordure de la marge continentale européenne (golfe de Gascogne). Ce dyke qui matérialise la faille est comparable à d'autres qui sont visibles en Espagne, au Maroc et dans les Appalaches de l'Amérique du Nord[17]. Âgé d'environ 200 Ma[18], il est le témoin du début de la dislocation de la Pangée et de l'ouverture de l'océan Atlantique central lors de la mise en place de la province magmatique centre atlantique[19].
Économiquement, la granodiorite de Trégana d'affinité trondhjémite a été exploitée surtout[20] dans les falaises et sur l’estran[21] (l'avancement de l'extraction a entraîné la formation d'un platier rocheux artificiel et d'une falaise anthropique[22]. Cette roche est reconnaissable à ses cristaux de plagioclases blancs, à section sub-carrée[23]. « Sa texture, caractérisée par la simple juxtaposition — et non l’imbrication — des nombreux cristaux bien formés d’oligoclase, est à l’origine d’une aptitude particulière à la taille… mais, inversement, elle entraîne une cohésion relativement faible, se traduisant avec le temps par un léger effritement superficiel[24] », ce qui explique que cette pierre de taille n'a été utilise que localement (stèles locales[25] de l’époque gauloise, croix et calvaires depuis le haut Moyen Âge, encadrements dans les chapelles et églises depuis le XIIIe siècle[26], manoirs à partir du XVe siècle, pierre de taille de moyen appareil du donjon du château de Brest…)[27],[28].
Touristiquement, les principaux aspects de la géologie de la région peuvent être abordés au cours de promenades géologiques qui permettent d'observer sur un espace réduit des roches d'âge et de nature différents, témoins de phénomènes géologiques d'ampleur (magmatisme, tectogenèse, métamorphisme, érosion…)[29].
Habitat
[modifier | modifier le code]Comme dans beaucoup de communes littorales, la tradition respecte deux secteurs distincts : l’arvor et l’argoat par rapport à un bourg, centre administratif et social. Pendant longtemps, cette localisation se retrouve à l'église où les gens de l'Arvor se place à droite et ceux de l'argoat à gauche. Leur délimitation peut être définie assez nettement par un axe routier partant à l'ouest de Pont-Rohel sur la route (D789) de Brest - Le Conquet, passant par le bourg et aboutissant à l'est au pont de Feunteun-Sané, limite avec Plouzané.
Le bourg est situé à une certaine distance de la côte : c'est là une caractéristique commune à de nombreuses communes littorales bretonnes (par exemple à Plouguerneau, Ploudalmézeau, Plouarzel, Ploumoguer, Plouzané), etc.), les premiers immigrants bretons fixèrent le centre de leurs plous à l'intérieur des terres, probablement par crainte des pirates saxons[30].
Le paysage rural traditionnel est celui du bocage avec un habitat dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux et de fermes isolées, le littoral étant resté presque inhabité. Mais la répartition de l'habitat a beaucoup évolué ces dernières décennies : d'une part, la proximité de l'agglomération brestoise a provoqué la création de nombreux lotissements périurbains autour du bourg, notamment en direction du sud-ouest jusqu'à Keriscoualc'h et Kerfily, ainsi que vers le sud (en direction de Pen ar Menez) et le nord-ouest (vers Mescam et Keréven) ; d'autre part, l'attractivité balnéaire a provoqué une rurbanisation importante en arrière des plages de Trégana, Portez et Porsmilin (Porzh Milin). Seules la moitié nord de la commune et la zone proche des falaises de la partie est du littoral ont conservé leur aspect rural.
Transports
[modifier | modifier le code]Bien que littorale, la commune ne possède aucun port. Son territoire est traversé par la D 789 (ancienne RN 789) allant de Brest au Conquet, mais le bourg, à l'écart de cet axe routier, n'est desservi que par des routes secondaires.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[31]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (6 °C), fraîches en été et des vents forts[32]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes[33].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 9,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 928 mm, avec 16,2 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[31]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lanvéoc à 17 km à vol d'oiseau[34], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 030,1 mm[35],[36]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[37].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Locmaria-Plouzané est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[38]. Elle appartient à l'unité urbaine de Locmaria-Plouzané, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[39],[40]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[40]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[41],[42].
La commune, bordée par la mer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[43]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[44].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (56,8 %), terres arables (24,4 %), zones urbanisées (14,2 %), prairies (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)[45]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Locmaria de Lanmeanec en 1477, Locmaria Lanvenec en 1610 et Loc-Maria Plouzané en 1790[46],[47],[48].
Locmaria-Plouzané vient du breton Loc Maria (« lieu consacré à Marie »), Plou (« paroisse ») de saint Sané.
En 2011, des réflexions ont été envisagées afin de modifier le nom officiel de la commune pour le transformer en Locmaria-Lanvénec, afin d'une part d'éviter le quiproquo fréquent qui consiste à croire que Locmaria n'est qu'un quartier ou un hameau de la commune voisine de Plouzané, et de rendre le nom de la commune cohérent avec le gentilé. Un référendum à ce sujet devait se tenir fin 2012[49]. Mais finalement le nom n'a pas changé et est resté Locmaria-Plouzané.
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]Paul du Chatellier a exploré en 1892 près du village de Brendégué un tumulus de l'âge du bronze à Locmaria-Plouzané, d'un diamètre de 22 mètres et d'une hauteur d'1,50 mètre ; « la chambre était construite en pierres, disposées en encorbellement, et contenait des restes incinérés sur une épaisseur de 4 à 6 centimètres. Au centre était une grosse pierre sur laquelle avait été placée une tête de grand cerf (...) »[50]. Tout auprès on a trouvé deux petits poignards de bronze et un long poinçon en os[51],[52].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Locmaria faisait partie de l'ancien comté de la Maison de Poulpiquet du Halgouët[réf. nécessaire]. Saint Sané aurait abordé le continent à la pointe de Perzell, actuelle pointe de Bertheaume, puis, avançant dans les terres, s’arrêta au cœur de la forêt de Lucos, « lieu consacré », au centre de laquelle se trouvaient des temples païens. Avec ses compagnons, ils firent de ces temples des sanctuaires chrétiens, dont la première église de Locmaria-Plouzané[53]. Albert Le Grand, qui a écrit sa biographie dans la Vie de saint Sané, écrit : « Par la commune tradition, que la Tour de l'Eglise Trevialle de Nostre Dame de Lou-Maria [Locmaria-Plouzané], distant de Guic-Sané Plouzané d'un quart de lieue, estoit, jadis un Oratoire dedié à leurs fausses & prophanes Deïtez , situé lors au milieu d'une épaisse forest qu'ils nommoient Lucos ; & void-t-on, devant ladite Eglise, de part & d'autre du grand chemin, deux grandes Croix de pierre, lesquelles on tient que S. Sané y avoit fait planter, dés qu'il eust converty ce peuple à la Foy ; en reconnaissance de quoy, ces Croix ont esté depuis tenuës en grande révérence, & servoient d'Azile & franchise pour les malfaicteurs ; que, s'ils pouvoient une fois se rendre au grand chemin entre ces deux Croix, ils n'estoient point appréhendez de la Justice & l'appelloient Menehy Sant Sané » [ minihy ]. Le bois prit alors le nom de Coat-ar-C'hras ("le Bois de la Grâce")[54].
Ces faits sont repris par Jean-Baptiste Ogée qui écrit : « L'église de Plouzané était autrefois un temple consacré aux idoles. Saint Sané est considéré comme le Patron du lieu. On remarque dans cette église plusieurs monuments qui prouvent son antiquité. Auprès du porche est une Croix de pierre fort haute, sur laquelle sont des inscriptions qu'on ne saurait lire. À peu de distance de l'église de Lomaria [Locmaria-Plouzané], on remarque deux grandes Croix de pierre que l'on prétend avoir été plantées par saint Sané après qu'il eut converti le peuple de ce pays à la foi catholique. Ces Croix ont toujours été fort révérées du peuple et ont été longtemps reconnues comme des asiles inviolables. Les malfaiteurs qui s'y réfugiaient ne pouvaient être saisis, ni punis. On voit aussi dans le cimetière une pierre d'autel où saint Sané célébra pour la première fois la messe, en présence des nouveaux convertis, dans le sixième siècle. Plouzané et la chapelle de Lomaria [Locmaria-Plouzané] étaient alors environnées d'une grande forêt, au milieu de laquelle elles étaient situées »[55].
Du XVIe au XVIIIe siècle
[modifier | modifier le code]Au XVIe siècle, Locmaria-Plouzané faisait partie de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan[56].
La chapelle Saint-Sébastien fut d'abord un simple oratoire dédié à saint Sébastien[Note 2] construit dans le cimetière ouvert lors de l'épidémie de peste qui désola le Léon entre 1639 et 1652 et fit 53 morts à Locmaria en 1640 ; dès 1645 un pardon y fut organisé chaque année[57]. L'oratoire fut transformé en une véritable chapelle en 1785, laquelle fut reconstruite en 1863[58].
La Révolution française
[modifier | modifier le code]Sous la Révolution, février 1790 voit la séparation entre Plouzané et Locmaria qui devient alors une commune.
La paroisse de Plouzané et sa trève de Locmaria résistèrent à la Constitution civile du clergé. En 1792, la messe était toujours célébrée par des prêtres insermentés, sous la protection de 40 ou 50 hommes armés. « Tous s'accordaient à dire que les paysans se rassemblaient en armes dans ces deux communes ; que des vedettes [guetteurs] étaient placées dans les clochers, afin de sonner, à la première alerte, le tocsin auquel on savait que les communes voisines étaient prêtes à répondre ; que les voyageurs, surtout ceux qui venaient de Brest, étaient arrêtés et retenus sous les prétextes les plus frivoles ; que les patriotes, en minorité, n'étaient pas plus en sécurité que le curé constitutionnel de Plouzané contre lequel on excitait les femmes et les enfants qui, non contents de l'insulter quand il exerçait son ministère, le poursuivaient à coup de pierres, à la sortie de l'église et jusque chez lui »[59]. Le , le district de Brest dut envoyer un détachement de 600 soldats pour venir à bout de la population récalcitrante.
En juin 1792, quatre officiers municipaux de Locmaria (Cosléou, Inisan, Ollivier, Lessar) adressent une supplique au Roi : « Rendez, Sire, à vos fidèles sujets la liberté du culte, rendez-leur les anciens ecclésiastiques que des ennemis acharnés de l'autel et du trône s'efforcent d'éloigner de nous, malgré l'amnistie que votre paternelle bonté a prononcée pour tout le royaume »[60].
En 1802, Locmaria obtient de devenir une paroisse totalement indépendante de Plouzané.
Le XIXe siècle
[modifier | modifier le code]A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée décrivent ainsi Locmaria en 1843 :
« Locmaria (sous l'invocation de la Vierge) ; commune formée de l'ancienne trève de Plouzanné [Plouzané]. L'église de Kermaria, située dans un fond, est un édifice du XVIe siècle ; elle est en mauvais état. On voit dans le cimetière une fort belle croix en kersanton, et portant la date de 1527 ; aux pieds du Christ est l'écusson des seigneurs de Kermavan. Il y a, outre l'église, deux chapelles qui n'ont pas de pardon. On parle le breton[61]. »
Pourtant, la croix actuelle ne porte ni écusson ni date. Elle est en granite de Trégana et a été érigée là en 1801 en remplacement d'une croix ancienne détruite pendant la Révolution[62]. Cette croix provenait de Pont-Rohel et était surnommée Croix des Anglais sans doute en souvenir de l'expédition anglaise de 1558 qui ravagea Le Conquet, l'abbaye de Saint-Mathieu et Plougonvelin[Note 3].
Locmaria-Plouzané possédait trois moulins à vent dont un seul subsiste, en ruines, sur la colline de Ru Vraz, laquelle abritait aussi une "maison des douaniers" qui fut précédemment un poste de garde-côtes.
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Les restes de l'ancien moulin à vent de Ruvras (Ru Vraz).
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La "maison des douaniers" de Ruvras (Ru Vraz).
La commune obtint à plusieurs reprises dans les décennies 1860 et 1870 l'autorisation de percevoir une surtaxe sur l'alcool et l'absinthe à l'octroi de la commune de Locmaria-Plouzané[63].
Le maire de Locmaria-Plouzané, Charles de Kerguiziau de Kervasdoué, fut suspendu de ses fonctions en par le préfet du Finistère pour avoir refusé d'afficher un ordre du jour de flétrissure voté par les députés à l'encontre des anciens ministres de l'Ordre moral[64].
Benjamin Girard décrit ainsi Locmaria-Plouzané en 1889 :
« La commune (...), ancienne trève de Plouzané, est située sur le littoral, entre Plouzané et Plougonvelin. Le bourg compte 180 habitants. L'église paroissiale est de 1755. Dans le cimetière s'élève une fort belle croix en kersanton, portant la date de 1527. Sur le littoral de la commune, de la pointe de Grand Minou à l'anse de Bertheaume, sont disséminés plusieurs forts et batteries, qui font partie des défenses de la rade de Brest[65] »
A la pointe du grand Minou, existait une tour-modèle no 3, type 1811 qui a été détruite et remplacée par le fort de Toulbroc'h situé à l'entrée du Goulet de Brest, construit à la fin du XIXe siècle pour assurer la défense du port de Brest.
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Le fort de Toulbroc'h : vue intérieure.
En 1879, un câble télégraphique sous-marin transatlantique part de la grève de Déolen à destination de Cap Cod (USA) via Saint-Pierre-et-Miquelon[66].
En 1898, un câble télégraphique sous-marin, dénommé "Le Direct" relie Brest, via Déolen, à Orleans (Massachusetts)[Note 4], assurant sans relais intermédiaire une communication directe entre l'Europe et l'Amérique du Nord, est mis en service par la Compagnie française des Câbles télégraphiques. Long de 5 878 km (3 174 milles nautiques), ce fut le câble télégraphique le plus long et le plus lourd jamais réalisé. La crique de Déolen fut choisie pour la tranquillité des lieux « éloignés de toutes influences de parasites industriels nuisibles aux récepteurs »[66]. De nouveaux câbles aboutirent à Déolen et la station continua de fonctionner jusqu'en 1962, elle est remplacée par la station de Penmarc'h opérationnelle depuis 1959 avec des câbles coaxiaux[66].
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Déolen : les bâtiments d'exploitation de l'ancien câble télégraphique.
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Déolen : les restes du câble télégraphique encore visibles sur place.
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Déolen : plaque commémorative de l'ancien câble télégraphique.
Le XXe siècle
[modifier | modifier le code]L'enterrement de Jean-René Arzel en 1905
[modifier | modifier le code]L'enterrement de Jean-René Arzel[Note 5], marin à bord du sous-marin Farfadet, coulé accidentellement dans la lagune de Bizerte le est décrit longuement par l'abbé Gayraud, qui en profite pour décrire le bourg de Locmaria-Plouzané dans le journal L'Univers :
« Au milieu des tombes où tant de générations dorment leur dernier sommeil sous les dalles de granite, au pied des croix de pierre, l'humble église du bourg de Locmaria dresse son clocher ajouré dont la pointe ne s'élève pas au-dessus de l'horizon des collines qui enserrent l'étroit paysage. À gauche, le long de la route qui descend vers le ruisseau marécageux, une allée d'arbres feuillus forme de ce côté-ci du cimetière une barrière de verdure ; à droite, par-dessus la muraille de l'enclos, apparaissent le toit d'ardoises et le haut de la façade blanche du presbytère (...) ; par derrière, autour de la placette et en bordure des deux chemins qui relient ce bourg bas-breton à la grand'route de Brest au Conquet, les maisons rustiques sont posées à la file : chaumières de paysans, boutiques d'artisans campagnards, épiceries, auberges et « débits à emporter », mairie et maison d'école ; enfin, devant nous, sur le flanc opposé du vallon qui s'ouvre largement vers la droite et va se resserrant jusqu'à l'Aber-Ildut, dominé à gauche par les châteaux de Kerros et de Kervasdoué, l'on voit (...) l'église à la tour massive et le bourg de Plouzané (...)[67]. »
La querelle des inventaires en 1906
[modifier | modifier le code]Le journal L'Ouest-Éclair décrit ainsi la querelle des inventaires à Locmaria en 1906 :
« Vingt minutes après, nous sommes à Locmaria où, après la lecture de deux protestations de l'abbé Mengant, recteur, et les sommations légales, la porte est démolie en dix minutes par les soldats du génie. Ceux-ci reçoivent de la foule, plus surexcitée qu'à Plouzané, des pierres et des morceaux de bois qui n'atteignent pas leur but. La porte de la sacristie est également forcée. Pendant l'opération de l'inventaire, des bagarres ont lieu au dehors et les soldats reçoivent des pierres, des fagots, etc. Des charges ont lieu dans le cimetière et plusieurs cavaliers sont atteints par des pierres. Le brigadier de Saint-Renan a sa pèlerine déchirée. À la sortie du percepteur, la bagarre atteint son comble. Les pierres pleuvent sur tous, soldats, commissaires, journalistes, cochers. M. Jérome est contusionné à l'oreille droite par une forte pierre. Enfin, les voitures s'éloignent au trot, sous les injures et les cris de la foule[68]. »
Le journal L'Humanité raconte les mêmes faits en ces termes :
« [À] Locmaria le tocsin sonne à toute volée. La foule surexcitée remplit le cimetière attenant à l'église. La cavalerie doit charger pour entrer et dégager la porte principale de l'église devant laquelle s'était formée une haie épaisse de manifestants. Refoulés au dehors du cimetière, ceux-ci lancent des fagots par-dessus le mur sur la tête des gendarmes. La porte de l'église ayant cédé sous les coups de sapeurs, les fidèles, qui font alterner, à l'intérieur, les cantiques et les vociférations, passent par l'ouverture des panneaux défoncés des poutres qui heureusement ne blessent personne. L'inventaire terminé, la troupe subit en se retirant une attaque à l'improviste par des manifestants qui s'étaient cachés derrière le mur du cimetière et criblent de pierres les gens de l'escorte. Le commissaire central est blessé, couvert de boue ; blessés aussi un hussard, un gendarme et plusieurs sapeurs, mais sans gravité[69]. »
Un bureau téléphonique fut mis en service à Locmaria le [70].
La Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Le monument aux morts de Locmaria-Plouzané porte les noms de 46 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale; parmi eux, par exemple, François Gélébart, matelot mécanicien à bord de l' Édouard-Corbière[Note 6], tué à l'ennemi en mer le et décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre ; Jean Jegou, mort le alors qu'il était prisonnier en Allemagne ; Yves Jézéquel, chasseur au 47e bataillon de chasseurs alpins, tué à l'ennemi le à Ypres (Belgique) ; la plupart des autres sont morts sur le sol français[71].
Né en 1895, Georges De Kerros, est mort de la grippe espagnole le à Beaumont-du-Gâtinais (Seine-et-Marne) avant sa démobilisation. Maréchal des logis au 278e régiment d'artillerie de campagne il est blessé en 1915 et en 1916. Il est cité à l'ordre de son régiment en et de ce fait titulaire de la croix de guerre avec une étoile en bronze.
L'Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]Le 15 aout 1919 est inauguré le monument aux morts[72]. Ce monument a été érigé par la paroisse de Locmaria à l'initiative du Père Quinquis, missionnaire des Oblats de Marie-Immaculée et originaire de la commune. Après avoir servi comme infirmier et aumônier militaire, avant de regagner sa mission africaine du Natal, il sollicite les paroissiens mais aussi le conseil municipal pour lever les fonds en l'honneur des Lanvénécois mort à la guerre[73]. En 1951, lors de sa dernière visite à l'occasion de son jubilé d'or (50 ans de vie religieuse), l'abbé Quinquis prononce le sermon suivant (en langue bretonne) :
Texte original : « Hirio, deiz an armistice, pebhini ac'hanomp en deuz eun dle da baea e kenver bugale Loc-Maria kouezet war tachen ar vrezel. Pebhini ac'hanomp a dle hirio pedi evito pegwir dre ho maro ho deuz soveteat ac'hanomp. 33 vloaz zo tremenet abaoe oa echu ar vrezel genta hag araok dizrein da vro ar Vorianet em oa great tro ar barrez evit sevel eur monument da vugale Loc-maria. Deuet oun da benn da zastum 4 000 lur ha gand ar 4 000 lur-ze eo bet savet ar monument kaer a zo aze dirag an iliz, kenta monument savet e breiz izel. Hirio en devize kousket ne ket 4 000 lur met tost da 400 000 lur. Bennozh doué d'an dud o doa sikouret ac'hanon hag hirio e c'houlenan diganeoc'h pedi evit or c'henvraez o deuz skuillet o goad evidomp, eur beden evito a gresko o levenez er baradoz hag o unan ankounac'hount ket ac'hanomp. »
Traduction : « Aujourd'hui, jour de l'anniversaire de l'Armistice, chacun de nous a une dette envers les enfants de Locmaria tombés pendant la guerre. Nous devons donc aujourd'hui prier pour eux puisque par leur mort ils nous ont sauvés. Cela fait 32 ans que la première guerre est finie, et avant de retourner au pays de mission parmi les Noirs, j'avais fait le tour de la paroisse pour élever un monument aux enfants de Locmaria : j'ai pu recueillir 4 000 francs et avec cette somme, ce beau monument a été érigé devant l'église ; premier monument de Basse Bretagne. Aujourd'hui cela coûterait non pas 4 000 francs mais près de 400 000 francs. Merci à ceux qui m'avaient aidés et aujourd'hui je vous demande de prier pour nos compatriotes qui ont versé leur sang pour nous, une prière à leur intention augmentera leur plénitude au ciel et, de même, ils ne nous oublieront jamais. »
La famille de Guillaume Coatanéa (treize enfants vivants) reçoit en 1924 le prix Cognacq-Jay[74].
La Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Le monument aux morts de Locmaria-Plouzané porte les noms de dix personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale ; parmi elles, Jean Goarzin, soldat du 241e régiment d'infanterie, mort le à Pervyse (Belgique)[71].
L'après Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]François Herry, maréchal-des-logis-chef au 69e régiment d'artillerie d'Afrique, est disparu le à Thudaumot (Cochinchine) pendant la guerre d'Indochine[71].
Le , deux aviateurs de la base aéronavale de Lann-Bihoué, qui effectuaient des acrobaties à bord d'un avion « Fiesler-Torch », se tuèrent, une aile de leur avion s'étant détachée, près du bourg[75].
Un patronage catholique, « L'Étoile de Locmaria », existait dans la décennie 1950 et les décennies suivantes.
La troménie commune aux paroisses de Plouzané et Locmaria-Plouzané, qui existait depuis un temps immémorial en l'honneur de saint Sané et qui se rendait notamment à la fontaine Saint-Sané (dite aussi fontaine du Cloître), a été organisée pour la dernière fois en 1959 ; les paroissiens de Plouzané ont toutefois continué à l'organiser seuls jusqu'en 1970[76].
Le XXIe siècle
[modifier | modifier le code]Yoann Rouat, maréchal des logis au 13e régiment de dragons parachutistes, est mort le au large des côtes gabonaises[71].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Le premier maire de Locmaria fut Jean Gestin originaire de Languiforc'h sur la route de Dalbosc en 1790.
Politique de développement durable
[modifier | modifier le code]La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[78].
Démographie
[modifier | modifier le code]Armoiries
[modifier | modifier le code]Blason de Locmaria-Plouzané : Commentaire : |
Logo
[modifier | modifier le code]Logo de Locmaria Plouzané :
On distingue donc 3 couleurs fondamentales : bleu, vert et jaune. |
Langue bretonne
[modifier | modifier le code]L'adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le . La commune a reçu le label de niveau 1 de la charte le .
Loc-Maria Plouzané en breton s'écrit « Lokmaria Plouzane » et se prononce « Loumaria ».
Une classe bilingue a été ouverte en 2012 à l'école Saint-Anne.
À la rentrée 2017, 57 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique (soit 9,7 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[82].
Sites et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Notre-Dame (rebâtie entre 1768 et 1779) ; selon Albert Le Grand, elle aurait été édifiée à l’emplacement d'un sanctuaire dédié par saint Sané à Notre-Dame-de-Lanvénec (dont on trouve, à gauche du maître-autel, la statue écrasant des pieds un serpent). La cuve octogonale en plomb des fonts baptismaux (qui date de 1530) et la Pietà en kersanton (située à l'extérieur de l'église) sont inscrites à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. L'église possède de nombreuses statues polychromes. Elle a été rénovée entre 1994 et 1996 (sa toiture, endommagée lors d'un orage, a notamment été refaite)[83].
- Le monument aux morts près de l'église.
- La chapelle Saint-Sébastien, (1640), érigée sur un terrain où sont enterrées les victimes d'une épidémie de peste qui fit 53 victimes. On peut y voir un groupe taillé en pierre de Kersanton représentant une scène très rare dans la statuaire religieuse : le martyre de sainte Apolline, patronne des dentistes. Il provient de l'ancienne chapelle proche du manoir de Kervasdoué.
- Treize croix et calvaires[84] dont :
- la croix de Keriel (XIIIe siècle) ;
- la croix des Anglais (XVIe siècle) ;
- la croix de Keriscoualc'h. Cette stèle ("Lec'h" en breton) de l'âge du fer et christianisée par l'ajout d'une croix possède une forme et des dimensions laissant penser qu'il s'agit également d'un menhir retaillé. Avec une hauteur de 3m70, c'est l'un des plus grands monuments de ce type en Bretagne[85] ;
- Les croix du bourg. Il s'agit de deux stèles datant de l'âge du fer, christianisées par l'ajout d'une croix en leur sommet[86]. Ce type de christianisation de stèles gauloises est répandu dans le Léon, et Locmaria-Plouzané ne fait pas exception : croix Normand, croix de Goulven, croix de Kerhallet[87],[88].
- L'ensemble mégalithique de Kereven. Cet ensemble était constitué de deux alignements de 21 et 12 menhirs, tous en quartzite sauf un en micaschiste et présentant de petites cupules. Progressivement démantelé au cours de la première moitié du XXe siècle, seul un menhir est encore debout, intégré à une haie bocagère. Les autres pierres sont dispersées dans les champs et talus alentour[89],[90].
- Le manoir de Goulven, bâti au XVe siècle, possède un vomitoire, dont on se servait au Moyen Âge, à l’issue des grands festins.
- Le manoir de Troharé est vraisemblablement une demeure de tisserands datant du XVe siècle.
- Le manoir de Neiz Vran (le « nid du corbeau ») date aussi du XVe siècle[91].
- Le manoir de Brendégué : seuls quelques vestiges en subsistent.
- Le manoir de Kerscao (XVIe siècle), propriété de la famille de Kerguiziau, possède un colombier et une chapelle, dédiée à Saint-Claude. Il est bâti en granite et kersantite[92].
- Le château de Kervasdoué, rebâti au XVIIIe siècle, propriété de la famille de Kerguiziau de Kervasdoué, avec une enceinte fortifiée du XVIe siècle et une chapelle du XIXe siècle, dédiée à Saint-Laurent.
- La fontaine Notre-Dame-de-Lanvénec (XVe siècle) : bâtie avec les restes d’un ancien calvaire (une pierre porte la date de 1617), elle est surmontée d'une statue du Christ en kersantite.
- Les stèles de la Croix normand.
- L'abri douanier de Déolen.
- Les ruines de Poulpiquet, bastion de la maison de Poulpiquet du Halgouët.
- Le château de Moguérou date du XIXe siècle ; il a été bâti au point culminant de la commune.
- Le fort de Toulbroc’h (le « trou du blaireau ») conserve quatre blockhaus allemands datant de la Seconde Guerre mondiale. On peut trouver de nombreuses constructions en béton bâties par les Français entre 1884 et 1910.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- La famille de Kerguiziau de Kervasdoué, présente à Locmaria depuis le XVe siècle
- Claude Berrou
- Pierre Ménès y a été baptisé[93]
- Miossec, qui s'est présenté aux élections municipales en 2008
Jumelages
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Fiche Station Verte de Loc-Maria-Plouzané
- Site association Locmaria-Patrimoine http://locmaria-patrimoine.fr/
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Saint Sébastien fut choisi par les autorités ecclésiastiques comme saint protecteur de la peste
- L'expédition est relatée dans les pages du Le Conquet, de l'abbaye Saint-Mathieu et de Plougonvelin dans leur section Histoire.
- À Orleans, un musée rappelant cette époque, le French Cable Museum, a été créé juste au-dessus de la grève où arrivaient les câbles en provenance de Déolen.
- Jean-René Arzel, né le à Locmaria-Plouzané.
- L' Édouard-Corbière était un navire à passagers lancé en 1907 au Havre, qui appartenait à la "Compagnie des Paquebots à Vapeur du Finistère" et qui fut torpillé par un sous-marin allemand le , voir https://www.marine-marchande.net/Perchoc/Perchoc-12/12-Perchoc.htm
- Hervé Rioual, baptisé le à Kervaer en Locmaria-Plouzané, décédé le à Kervaer en Locmaria-Plouzané.
- Jean-Marie L'Hopital, né le à Kervoquin en Lamber, décédé le à Kergelen en Locmaria-Plouzané.
- Jacques Lars, né le à Kerhoalar Bras en Locmaria-Plouzané, décédé le à Kervalen en Locmaria-Plouzané.
- Honoré de Kerguiziau de Kervasdoué, né le au château de Kervasdoué, décédé le au château de Kervasdoué en Locmaria-Plouzané.
- Charles de Kerguiziau de Kervasdoué, né le à Locmaria-Plouzané, décédé le à Landerneau.
- Gabriel Causeur, né le au Mingant en Plouzané.
- Jean-Marie Le Guen, né le à Locmaria-Plouzané, décédé le à Saint-Renan.
- Nicolas Marzin, né le à Locmaria-Plouzané, décédé le à Lesconvel en Locmaria-Plouzané.
- Hervé Leizour, né le à Trégané Bras en Locmaria-Plouzané, décédé le au bourg de Locmaria-Plouzané.
- Henri Gestin, né le à Toulon (Var), décédé le au bourg de Locmaria-Plouzané.
- Michel Lareur, né le à Plouzané, décédé le à Pen ar Ménez en Locmaria-Plouzané.
- Jean-Marie Herry, né le à Plougonvelin, décédé le à Plouzané.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Accueil », sur locmaria-plouzane.fr (consulté le ).
- Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 58.
- Coupe du domaine du Léon. D'après (en) Ballève et al., « Palaeozoic history of the Armorican Massif : Model for tectonic evolution of the suture zones », Comptes Rendus Geoscience, vol. 341, nos 2-3, , p. 174-201.
- Bruno Cabanis, Découverte géologique de la Bretagne, Cid éditions, , p. 84.
- P. Rétif, « Sortie géologique dans le Léon animée par Michel Ballèvre », sur Société géologique et minéralogique de Bretagne, .
- Eric Marcoux, Alain Cocherie, Gilles Ruffet, Jean-René Darboux, Catherine Guerrot, « Géochronologie revisitée du dôme du Léon (Massif armoricain, France) », Géologie de la France, no 1, , p. 19-20 (lire en ligne).
- Marcoux, op. cit., p. 27.
- Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 63.
- C. Barrois, Carte géologique à 1/80000, feuille Lannion (1re édit.), 1909.
- Louis Chauris, « Le granite porphyroïde de Porzpaul dans l'île d'Ouessant: un nouvel élément dans la ceinture des « granites rouges » du Massif armoricain (France) », Comptes Rendus de l'Académie des Sciences, Paris, iI, t. 313, , p. 245-250.
- Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 69.
- Masse irrégulière avec des bords diffus, généralement riches en minéraux mafiques, qui baigne dans un leucosome.
- Chauris et al., Notice explicative de la feuille Brest, éditions du BRGM, 1980, p. 10.
- Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 59.
- Chauris et al., op. cit., p. 29.
- Du nom du géologue Fernand Kerforne ayant étudié cette faille au début du XXe siècle. Cf F. Kerforne, Étude de la région silurique occidentale de la presqu’île de Crozon (Finistère), Imprimerie Simon, Rennes, 1901, 234 p.
- « La falaise de Brenterc'h », sur patrimoine-iroise.fr (consulté le ).
- (en) Fred Jourdan, Andrea Marzoli, Herve Bertrand, Michael Cosca, Denis Fontignie, « The northernmost CAMP : 40Ar//39Ar age, petrology and Sr-Nd-Pb isotope geochemistry of the Kerforne dike, Brittany, France », American Geophysical Union, vol. 136, , p. 209-226 (DOI 10.1029/136GM011).
- (en) Martial Caroff, Hervé Bellon, Louis Chauris, Jean-Paul Carron, « Magmatisme fissural triasico-liasique dans l'ouest du Massif armoricain (France): pétrologie, géochimie, âge, et modalités de la mise en place », Canadian Journal of Earth Sciences, vol. 32, no 11, , p. 1921-1936 (DOI 10.1139/e95-147).
- Les carrières de l'intérieur, envahies par la végétation, n'offrent aucun caractère particulier digne d'être signalé.
- Chauris L., 1994b – Une roche blanche oubliée : le granite de Trégana dans le Finistère (France), Documents du musée de la Pierre de Maffle (Belgique), 5, p. 52-76.
- Jean-Yves Eveillard, La pierre en Basse-Bretagne : usages et représentations, Centre de recherche bretonne et celtique, , p. 29.
- Max Jonin et Louis Chauris, Promenade géologique à Brest, Biotope, , p. 32.
- Louis Chauris, « Pour une géoarchéologie du patrimoine : pierres, carrières et constructions en Bretagne », Revue archéologique de l'Ouest, no 29, , p. 287-316 (DOI 10.4000/rao.1739).
- Le granite d'Aber-Ildut le concurrence rapidement.
- Une vingtaine recensée par Louis Chauris dans un rayon d'une quinzaine de km
- Chauris L., 2000b – L’impact du granite de Trégana en presqu’île de Crozon, Avel Gornog (Crozon), 8, p. 15-17.
- Chauris L., 2001 – Naguère… l’emploi du granite de Trégana dans la région brestoise. La pierre en Basse-Bretagne, Cahiers de Bretagne occidentale (Brest, CRBC), 18, p. 27-40.
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- René Largillière, Les saints et l'organisation chrétienne primitive dans l'Armorique bretonne, (lire en ligne).
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- http://www.locmaria-plouzane.fr/spip.php?rubrique83
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