Florent Schmitt

Surnom | Le sanglier des Ardennes |
---|---|
Naissance |
Blâmont, Meurthe-et-Moselle ![]() |
Décès |
(à 87 ans) Neuilly-sur-Seine ![]() |
Activité principale | Compositeur |
Style | Musique classique |
Lieux d'activité | Paris, Lyon, Nancy |
Années d'activité | 1904-1957 |
Collaborations |
Maurice Ravel, Gabriel Fauré, Émile Vuillermoz, Louis Aubert, Charles Koechlin, Jean Huré |
Formation | Conservatoire de Paris |
Maîtres |
Jules Massenet, Gabriel Fauré |
Enseignement | Conservatoire de Paris |
Récompenses | Prix de Rome |
Distinctions honorifiques |
Commandeur de la Légion d'honneur, Académie des beaux-arts, Académie royale de Belgique |
Florent Schmitt est un compositeur français, né à Blâmont le et mort à Neuilly-sur-Seine le .
Sommaire
Biographie[modifier | modifier le code]
Florent Schmitt étudia à Nancy puis au Conservatoire de Paris où il fut élève de Massenet et Fauré. En 1900, après 3 tentatives, il reçut le Premier Grand Prix de Rome pour sa cantate Sémiramis. En 1904, Schmitt acheva son grandiose et tonitruant Psaume XLVII, qui lui valut le succès lors de sa création. Pour Norbert Dufourcq, « L’apparition en 1906 du Psaume XLVII a été l’événement le plus important de la musique française depuis Pelléas. » L’humour vache du Sanglier des Ardennes (son surnom), libre et franc voire rude, et sa facétie à la Satie, avec qui il était ami, s’exprimaient aussi en titres mystificateurs : Suite en rocailles, Çançunik, Suite sans esprit de suite, Fonctionnaire MCMXII inaction musicale, Sonate libre en deux parties enchaînées, Habeyssée, etc.
Présent à Toul en 1915, il fait l'objet d'un portrait cubiste par Albert Gleizes, Le Chant de guerre.
Marqué dans sa jeunesse par les mouvements symboliste et impressionniste autant que par Chopin, il développa une esthétique opulente, appuyée sur un savant contrepoint. L’emploi d’effets de percussion primitive l’apparente avant la lettre aux recherches de la musique russe moderne. Son art sans demi-teinte fut à l’image de son caractère dont l’esprit caustique n’excluait nullement la bienveillance. En 1924, la création à l’Opéra du ballet Le Petit Elfe ferme-l’œil révéla un délicieux peintre de l’enfance tandis qu’Antoine et Cléopâtre (1920), Salammbô (1925) et le somptueux Oriane et le Prince d’Amour (1938) consacraient l’orientaliste inspiré et le symphoniste héritier des classiques purs. Membre de la Société des Apaches, Schmitt fut cofondateur en 1909 de la Société musicale indépendante avec Maurice Ravel, Gabriel Fauré, Émile Vuillermoz, Louis Aubert, Charles Koechlin, et Jean Huré.
Edouard Herriot fit appel à lui pour remplacer Augustin Savard au conservatoire de Lyon. Il en fut le directeur de 1921 à 1924, avec notamment pour élève César Geoffray.
Il fut aussi chroniqueur du journal Le Temps de 1929 à 1939.
Personnalité assez rude, indépendante, ennemie des dogmes et des systèmes, avec une fécondité rare due à sa longue vie, il composa dans tous les domaines excepté l’opéra. Sa musique vigoureuse, caractérisée par un dynamisme rythmique et une ligne mélodique sensuelle, possède un langage harmonique riche et suave d’inspiration aussi bien classique que romantique. L’exotisme apprécié à l’époque se ressent dans plusieurs de ses compositions, tel le lyrique poème symphonique La Tragédie de Salomé, dédié à Igor Stravinski et honoré par Diaghilev. Ces deux œuvres furent les plus appréciées avec son Quintette pour piano et cordes qui recueillit l’admiration, entre autres, d’un Georges Enesco. Sa Deuxième Symphonie fut créée par Charles Munch quelques semaines avant sa mort.
Florent Schmitt fut nommé membre de l’Académie des beaux-arts en 1936, reçut le Grand Prix musical de la ville de Paris en 1957. Mais cet artiste majeur du XXe siècle qui a laissé une œuvre monumentale est aujourd’hui encore méconnu du grand public français. Sa grande indépendance et son faible attachement à la renommée et aux suiveurs de modes ne sont pas étrangers à ce fait. Aujourd’hui, on peut considérer qu’il a fortement marqué l’histoire de la musique française de la première moitié du XXe siècle, au même titre que Debussy, Ravel et Roussel. Il est reconnu comme « l’un des piliers du répertoire musical pour le quatuor de saxophones »[1].
Il est enterré au cimetière parisien de Bagneux[2].
Polémique[modifier | modifier le code]
En dehors de son activité musicale, Florent Schmitt est aussi connu pour ses positions favorables à l’Allemagne dans les années trente. L’épisode du « Vive Hitler » lancé par Schmitt durant un concert parisien programmant trois extraits d’une opérette de Kurt Weill, le 26 novembre 1933, a notamment été rapporté par Robert Brasillach, cité par Lucien Rebatet, deux auteurs qui, eux-mêmes sympathisants du nazisme, savaient de quoi ils parlaient. Selon Rebatet, Schmitt aurait ajouté « Nous avons déjà assez de mauvais musiciens pour avoir à accueillir les Juifs allemands »[3],[4].
La vie tout entière de Florent Schmitt est rythmée par les voyages qui s’inscrivent dans le cadre de son activité musicale : Italie, Suisse, Autriche, Espagne, Maroc, Grèce, Turquie, Orient[5]. Parmi ses voyages, il s’est aussi rendu en Allemagne pendant les années trente puis sous l’Occupation où il a été membre de la Section musicale du Comité France–Allemagne, créé en 1935. Il a assisté à une réunion de musiciens français et allemands organisée à Vienne, en décembre 1941 pour rendre hommage à Mozart, et a été le coprésident d’honneur de la Section musicale du Groupe Collaboration à partir de décembre 1941[6].
À la Libération, pour avoir prêté son nom au Groupe Collaboration[7], des poursuites judiciaires ont été engagées contre Florent Schmitt pour indignité nationale par Joseph-Eugène Szyfer de la section Musique du Comité d’épuration. Cependant, après enquête, s’étant toujours positionné d’un point de vue musical, ces poursuites ont été classées sans suite. Toutefois, il a été condamné dans le cadre de l’épuration professionnelle : le , le Comité national d’épuration des gens de lettres, auteurs et compositeurs a prononcé contre lui une peine d’interdiction d’éditer ou de faire jouer ses œuvres d’une durée d’un an, interdiction partant du 1er octobre 1944[7]
Florent Schmitt a expliqué son voyage en Allemagne par la volonté de revoir son fils, resté prisonnier dans le stalag XXIII de Pirmasens depuis juin 1940. Il a justifié son appartenance au Groupe Collaboration par son souci de défendre la musique française. Sa position lui permettant également de signer des pétitions en faveur de musiciens israélites tels que la cantatrice Madeleine Grey, le pianiste François Lang, le compositeur Fernand Ochey ou de soutenir ses amis Paul Dukas, Alexandre Tansman ou Arnold Schönberg qu’il appréciait et défendait vigoureusement[8]. Il a indiqué son absence d’implication politique[9].
Bien que honoré à plusieurs reprises après la guerre (voir rubrique "Honneurs"), l'exhumation du passé controversé du compositeur en 1996 a provoqué de nombreuses réactions, dont le changement de nom d'un lycée portant son nom à Saint-Cloud[10].
Honneurs[modifier | modifier le code]
Chevalier de l’ordre de Léopold, commandeur de la Couronne de Roumanie, Schmitt était membre de la Société musicale indépendante depuis 1909, de l’Académie royale de Belgique depuis 1932 et présidait la Société nationale de musique depuis 1938. En 1952, il a été promu commandeur de la Légion d’honneur. En 1957, un an avant sa mort, il se vit décerner le Grand Prix musical de la Ville de Paris. Il fut membre du Comité d’honneur de l’Association du Foyer de l’ancienne abbaye de Royaumont.
Principales œuvres[modifier | modifier le code]
- Musique orchestrale :
- 3 symphonies : Symphonie concertante pour orchestre et piano, Deuxième Symphonie, Janiana, symphonie pour cordes
- Antoine et Cléopâtre
- Enfants
- Introït, récit et congé pour violoncelle et orchestre
- Kermesse-Valse tiré de l’éventail de Jeanne, (ballet, collectif, 1926)
- Le Palais hanté
- Le Petit Elfe Ferme-l’œil
- Légende pour saxophone alto (ou alto ou violon) et orchestre
- Musique de scène pour Antoine et Cléopâtre, deux suites d’orchestre
- Musique en plein air
- Ronde burlesque
- Rhapsodie viennoise
- Rêves
- Scherzo vif, pour violon et orchestre
- Scènes de la vie moyenne
- Sélamlik, divertissement pour musique militaire
- Çançunik
- Dionysiaques, pour orchestre d’harmonie militaire
- Salammbô (musique de film, dont seront tirées trois suites d’orchestre)
- Musique de chambre :
- Chants Alizés
- À tour d’anches
- Pour presque tous les temps, pour flûte et trio avec piano
- Hasards, Petit concert en quatre parties, Op.96, pour violon, alto, violoncelle et piano
- Quatuor pour saxophones
- Quatuor pour flûtes
- Quatuor à cordes
- Quintette avec piano
- Sonate libre en deux parties enchaînées pour violon et piano
- Sonatine en trio pour flûte, clarinette et clavier
- Trio à cordes
- Nombreuses pièces pour vents, piano, piano à quatre mains ou deux pianos.
- Musique vocale :
- Nombreuses mélodies et chœurs
- Le chant de nuit, pour solistes, chœur et orchestre
- Messe pour quatre voix et orgue
- Psaume XLVII op. 38, pour soprano, chœur, orgue et orchestre (1906)
- Ballets :
- La Tragédie de Salomé op. 50, ballet en deux actes, d’après un poème de Robert d’Humières (1907)
- Oriane et le prince d’amour
- Piano :
- Reflets d’Allemagne op. 28 (1905)
- Musiques foraines op. 22
- Crépuscules op. 56
- Ombres op. 64
- Mirages op. 70
Hommage[modifier | modifier le code]
Le lycée Florent-Schmitt à Saint-Cloud a porté son nom de 1968 à 2005. Mais il a été rebaptisé Alexandre Dumas après le développement d'une polémique lancée en 1996 par les enseignants de l'établissement au sujet de ses sympathies, connues mais oubliées, envers l'Allemagne nazie et son antisémitisme[11],[12].
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Ouvrages généraux[modifier | modifier le code]
- Paul Pittion, La Musique et son histoire : tome II — de Beethoven à nos jours, Paris, Éditions Ouvrières, .
Monographies[modifier | modifier le code]
- Pierre-Octave Ferroud, Autour de Florent Schmitt, Paris, Éditions Durand, , Texte disponible sur www.imslp.org.
- Madeleine Marceron, Florent Schmitt, Paris, Ventadour, coll. « Paroles sans musique », .
- Catherine Lorent, Florent Schmitt, Paris, Bleu nuit éditeur, coll. « Horizons », (ISBN 978-2-35884-016-3).
Discographie[modifier | modifier le code]
Musique de chambre[modifier | modifier le code]
- Pièces pour piano : Pièces romantiques, Enfants, Crépuscules, Petites Musiques, Chaîne Brisée : Alain Raës (piano), enreg. 1985, Solstice
- Pièces pour piano : Pièces romantiques, Trois valses nocturnes, Mirages : Pascal Le Corre (piano), enreg.?, Cybélia
- Quintette pour piano et cordes en si mineur op.51 : Bartschi, Quatuor de Berne, enreg. 1981, Accord
- Andante et scherzo pour harpe et quatuor à cordes : Sandrine Chatron (harpe) et le Quatuor Elias, enreg. 2004, Ambroisie (compléments = Caplet, Debussy, Renié)
- Suite en rocaille pour flûte, alto, violoncelle et harpe, op.84 : Lardé, Sulem, Gagnepain, M-C. Jamet, enreg. 1999, Pierre Verany (compléments = Ibert : Trio, Roussel : Impromptu pour harpe, trio, sérénade)
- Suite en rocaille pour flûte, alto, violoncelle et harpe, op.84 : Leroy, Grout, Boulmé, P.Jamet, enreg. 1936, Timpani (compléments = Debussy, Françaix, d’Indy, Mozart, Pierné, Ravel, Roussel)
Musique lyrique[modifier | modifier le code]
- À contre-voix, six chœurs pour voix mixtes a cappella, op.104 : Groupe Vocal de France, dirigé par John Alldis, enreg. 1991, EMI (compléments = Debussy, Milhaud, Ravel, Sauguet)
- Schmitt: Œuvres pour voix de femmes (Works for Female Voices), Calliope - Voix de femmes, dirigé par Régine Théodoresco, Marie-Cécile Milan (piano), Timpani
Musique symphonique et chorale[modifier | modifier le code]
- Dionysiaques op.62 n°1 : Musique des gardiens de la Paix, dirigée par Désiré Dondeyne, enreg. 1976/74, Calliope (compléments = Berlioz, Fauré, Koechlin)
- Étude pour « Le Palais Hanté » d’Edgar Allan Poe, op.49 : Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, dirigé par Georges Prêtre, enreg. 1983, EMI (compléments = Caplet, Debussy)
- Symphonie concertante pour orchestre et piano op.82 + Rêves op.65 + Soirs op.5 : Hüseyin Sermet (piano), Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo dirigé par David Robertson, enreg. 1993, Naïve
- Oriane et le Prince d’Amour, suite de ballet + In Memoriam + Légende pour alto et orchestre : Schloifer (alto), Orchestre Philharmonique d’Etat de Rhénanie-Palatinat dirigé par Pierre Stoll, enreg. 1985, Cybélia
- Andante religioso + Suite sans esprit de suite + Soirs + Fonctionnaire MCMXII : Orchestre Philharmonique d’État de Rhénanie-Palatinat dirigé par James Lockhart, enreg. ?, Cybélia
- Antoine et Cléopâtre op.69 + Rêves op.65 n°1 : Orchestre Philharmonique d’État de Rhénanie-Palatinat dirigé par Leif Segerstam, enreg. 1987/88, Cybélia
- Antoine et Cléopâtre op.69 + Mirages op.70 : Orchestre national de Lorraine, dirigé par Jacques Mercier, enreg. 2007, Timpani
- Danse d’Abisag + Habeyssée + Rêves + Symphonie n°2 op.137 : Orchestre Philharmonique d’État de Rhénanie-Palatinat dirigé par Leif Segerstam, enreg. 1987/88/92, Naxos « Vive la France »
- Salammbô, trois suites d’orchestre op.76 : Chœur de l’Armée française et Orchestre National de l’Île-de-France, dirigés par Jacques Mercier, enreg. 1991, Adès
- La tragédie de Salomé, op.50 : Detroit Symphony Orchestra, dirigé par Paul Paray, enreg. 1958, Mercury (compléments = Liszt, Saint-Saëns, R. Strauss, Weber)
- La tragédie de Salomé, version originale de 1907 : Orchestre Philharmonique d’Etat de Rhénanie-Palatinat dirigé par Patrick Davin, enreg. 1991, Naxos
- La tragédie de Salomé op.50 + Psaume XLVII op.38 : Guiot (soprano), Litaize (orgue), Chœurs et Orchestre National de l’O.R.T.F. dirigés par Jean Martinon, enreg. 1972/74, EMI (complément = Debussy : Khamma)
- La tragédie de Salomé op.50 + Psaume XLVII op.38 + Suite sans esprit de suite : Buffle, Ch. Wales, BBC National Orchestra, dirigés par Thierry Fischer, enreg. 2006, Hypérion
- Psaume XLVII pour soprano, chœurs, orgue et orchestre, op. 38 : Duval (soprano), Duruflé (orgue), Chœurs Brasseur, Orchestre du Conservatoire dirigés par Georges Tzipine, enreg. 1952, EMI (Honegger, Roussel, Tailleferre…)
Notes[modifier | modifier le code]
- Sax, Mule & Co, Jean-Pierre Thiollet, H & D, Paris, 2004, p. 176.
- Bertrand Beyern, « 50 célébrités du cimetière parisien de Bagneux ».
- Cité in R. Bulot, Lucien Rebatet, Éditions du Seuil, Paris, 1994, p.144. https://books.google.fr/books?ei=yPNgT_u7N7CX0QWPvfitBw&hl=fr&id=IluuAAAAIAAJ&dq=FLORENT+SCHMITT+hitler&q=%22vive+hitler%22#search_anchor et note 155 https://books.google.fr/books?ei=yPNgT_u7N7CX0QWPvfitBw&hl=fr&id=IluuAAAAIAAJ&dq=FLORENT+SCHMITT+hitler&q=155#search_anchor.
- Jürgen Schebera, Kurt Weill: An Illustrated Life, Yale University OPress, (lire en ligne), p. 221.
- Florent Schmitt précurseur et contestataire, Académie des beaux-arts, 1970, no 3.
- Philippe Burrin, La France à l’heure allemande 1940-1944, Le Seuil, 1995, p. 61, 353 et 412.
- Herbert Lottman, L'Epuration 1943-1953, Fayard, 1986, p. 428.
- Politique magazine, no 6, Février 2003, p. 3
- Bibliothèque nationale de France, Questionnaire Schmitt, pièce 1-4.
- « Le lycée Florent-Schmitt change de nom », leparisien.fr, 2004-09-30cest00:00:00+02:00 (lire en ligne, consulté le 27 novembre 2017)
- Le Parisien du 25 mai 2003,[1]
- Les compositeurs et la Collaboration[2],
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Pour en savoir plus sur Florent Schmitt
- (en) Florent Schmitt sur l’Internet Movie Database
- Partitions libres de Florent Schmitt sur l'International Music Score Library Project
- Notices d'autorité :
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- Membre de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique
- Commandeur de la Légion d'honneur
- Chevalier de l'ordre de Léopold
- Naissance en septembre 1870
- Naissance dans la Meurthe
- Décès en août 1958
- Décès à Neuilly-sur-Seine
- Décès à 87 ans
- Personnalité inhumée au cimetière parisien de Bagneux
- Naissance à Blâmont
- Personnalité de la musique classique décorée de la Légion d'honneur