Berthe Monmart

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Berthe Montmart)
Berthe Monmart

Naissance
Vaux-sous-Chèvremont
Drapeau de la Belgique Belgique
Décès (à 76 ans)
Toulouse Drapeau de la France France
Activité principale Artiste lyrique
Soprano dramatique
Style Musique classique
Activités annexes Professeur de chant
Lieux d'activité Opéra de Paris (RTLN)
Années d'activité 1949 - 1997
Formation Conservatoire national de musique et d'art dramatique
Enseignement Conservatoire national de région de Toulouse

Berthe Monmart est une cantatrice française d'origine belge[précision nécessaire], née le à Vaux-sous-Chèvremont (Belgique) et morte le à Toulouse (Haute-Garonne).

Biographie[modifier | modifier le code]

Après des études secondaires au lycée Victor-Hugo à Paris, cette soprano dramatique entre au Conservatoire national de musique et d'art dramatique en 1942. Elle reçoit un 1er prix de chant en 1946, un 1er prix d'opéra et un 1er prix d'opéra-comique en 1948. Lors du concert des lauréats, elle interprète la « Chanson du saule » et l'« Ave Maria », extraits d'Otello de Verdi.

Elle débute sur scène en 1949 à Reims dans Cavalleria rusticana, puis à l'Opéra d'Alger dans Lohengrin (Elsa) avant d'entrer dans la troupe de l'Opéra de Paris (RTLN[1]) en 1951. Elle parait pour la première fois au Palais Garnier dans La Walkyrie (rôle de Gherhilde) le 10 mars 1951 puis le 18 avril salle Favart dans Les Noces de Figaro. Dès lors elle y chante les plus grands rôles du répertoire : Fiordiligi dans Così fan tutte, Santuzza dans Cavalleria rusticana, Tosca, Madame Butterfly, Ariane à Naxos, Charlotte dans Werther aux côtés de André Turp ou Louise. À l'Opéra, le public peut l'entendre entre autres dans Lohengrin (Elsa), Tannhaüser (Elisabeth) et Le Vaisseau fantôme (Senta), La Walkyrie (Fricka), Faust (Marguerite), La Damnation de Faust (Marguerite), Fidelio (Leonore), Dialogues des carmélites (Mme Lidoine), etc. Elle participe également à plusieurs créations françaises parmi lesquelles : Le Château de Barbe-Bleue de Béla Bartók (Judith), Le Prisonnier de Luigi Dallapiccola (la Mère), Le Viol de Lucrèce de Benjamin Britten (la récitante), Erwartung d'Arnold Schönberg, L'Annonce faite à Marie de Renzo Rossellini (la Mère), La Visite de la vieille dame de Gottfried von Einem et L'Héritière de Jean-Michel Damase.

Elle se produit parallèlement sur la plupart des scènes françaises (notamment à l'Opéra de Marseille) et belges, et enregistre de nombreux ouvrages pour la RTF. Elle se consacrera par la suite à l'enseignement en tant que professeur au CNR de Toulouse.

Discographie[modifier | modifier le code]

  • Gabriel Pierné : Saint François d'Assise, L'An mille, François Giraudeau (François), Lucien Lovano (Le Lépreux), Berthe Monnart (Claire), Freda Betti (Lucia), Raymond Amade, ténor, Bernard Demigny (Léon)/a, baryton/b, Chœurs de La RTF, Orchestre radio-symphonique de Paris, René Alix/a, Orchestre National de La RTF/b, dir. Jean Fournet. 2 CD Solstice 2021 (enregistrement a 1953, b 1964)

Carrière[modifier | modifier le code]

Les productions auxquelles Berthe Monmart a participé de 1951 à 1980 sont les suivantes :




Discographie sélective[modifier | modifier le code]

Hommages[modifier | modifier le code]

  • Une rue de Toulouse porte désormais son nom.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Revue Le Guide du concert et du disque, années 1959, 1960.
  • Revue L'Entracte, années 1960, 1961.
  • Stéphane Wolff, L'Opéra au Palais Garnier (1875-1962), L'Entracte, Paris, 1962 - rééd. coll. Ressources, Champion-Slatkine, Genève, 1983 (ISBN 2-05-000214-9)
  • Stéphane Wolff, Un demi-siècle d'Opéra-Comique (1900-1950), éd. André Bonne, Paris, 1953.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Réunion des théâtres lyriques nationaux.
  2. Représentation supplémentaire le 9 février à Arles.